FONCTION PUBLIQUE : COMMENT SE PRÉPARER À UN CONCOURS

Comment se préparer à un concours ?

 

Fonction publique : comment se préparer à un concours ?

Pour réussir son concours, il ne faut pas avoir peur de l’échec ni chercher à tout maîtriser, mais plutôt adopter un comportement professionnel : assumer son ambition, son engagement, ses compétences, sa vision du service public. Les concours peuvent être un moment difficile à passer, mais si vous mettez en place des stratégies intelligentes pour vous préparer, le processus peut devenir plus facile à gérer. Pour vous organiser, achetez ou trouvez sur Internet du matériel de préparation relatif au sujet en question, passez des examens blancs pour voir sur quels points vous devez mieux vous appliquer et mettez en place un plan d’études. Vous pourrez aussi arriver à vous mettre en condition pour le concours si vous connaissez quelques astuces pour étudier, vous détendre et rester en bonne santé.

Savoir ce qu’on veut

Avant tout, choisissez le concours à passer en fonction de ses débouchés professionnels. Evitez l’écueil classique du préparationnaire : ne soyez pas 100 % focus sur les niveaux et les classements et intéressez-vous à l’après. Le concours est juste une étape, projetez-vous au-delà. Pour cela, prospectez auprès des écoles et des branches. Travaillez d’abord par élimination puis par choix pour trouver ce qui vous intéresse vraiment.

Etablir un plan d’attaque

Une fois le concours choisi, apprenez à connaître ses épreuves sur le bout des doigts pour élaborer votre stratégie de préparation en conséquence. Pour réussir un concours, inutile d’avoir 18/20 partout, mettez plutôt vos efforts aux bons endroits pour récupérer un maximum de points en jouant sur les coefficients. Ensuite, construisez-vous une routine pour bien préparer votre concours. Placez-y d’abord les temps incompressibles (cours, transport, repas, sommeil…) et casez ensuite des plages de travail personnel, sans oublier les temps de pause bien sûr (sport, sorties,…). N’oubliez jamais qu’un concours est un marathon : il est essentiel de garder de l’énergie jusqu’à la fin.
Etablir un plan d’attaque

Moins réviser, mais mieux réviser

À l’heure de la société de l’information, les sources organiques ou électroniques peuvent devenir l’ennemi du candidat qui aura tendance à vouloir être exhaustif dans ses révisions, ce qui est impossible. Le perfectionnisme amène la paralysie. Réflexe scolaire ou manque de confiance en soi, la majorité des candidats a tendance à chercher la formule parfaite, le programme de révision ultime qui leur permettra de réussir leur concours. C’est une erreur fréquente, mais malheureusement, trop de candidats misent sur la quantité d’informations plutôt que sur leur bon sens et leur capacité de réflexion. C’est une erreur, car le jury cherche plutôt à savoir ce que ferait un candidat de cette information dans le cadre de l’exercice professionnel. Ainsi, il faut apprendre à se faire confiance en révisant moins de masse documentaire, mais en comprenant plus d’informations pertinentes.

Comprendre avant d’apprendre

Les connaissances que les candidats doivent acquérir et dont ils doivent s’imprégner dans le cadre de leur concours ne doivent être perçues que comme un support, une matière brute dont l’objectif unique est de révéler le tempérament des candidats, leur vision des choses par rapport au grade qu’ils visent au travers de leur concours. Connaître les tenants et aboutissants d’une loi ou d’un fait d’actualité ne suffit pas pour obtenir une note de 15 sur 20 au concours. Il faut avant tout maîtriser le sens de ce qui aura été appris.

Suivez des cours particuliers

Il existe des cours particuliers que vous pouvez suivre pour de nombreux concours . C’est une excellente solution, car de nombreux étudiants tirent avantage des responsabilités supplémentaires demandées par cette méthode qui n’existent pas dans les méthodes d’enseignement classiques. La longueur des cours varie selon le concours en question, généralement sur plusieurs séances. Pour vous y inscrire, vous pouvez vous rendre en ligne et trouver un site Internet qui propose une inscription, il vous suffit d’entrer votre adresse et les dates qui vous intéressent pour trouver un cours particulier près de chez vous. La plupart de ces cours vont vous faire passer un ou plusieurs examens blancs pour que vous puissiez mesurer vos progrès et cibler les domaines que vous devez travailler pour vous préparer au concours. En général, ces cours ont plutôt tendance à couter cher, mais ils incluent souvent le prix du matériel dont vous aurez besoin. Faites les devoirs qui vous sont demandés pour le cours en question pour réussir le mieux possible. Si vous vivez en zone rurale, vous allez peut-être devoir vous rendre dans la ville la plus proche pour suivre ce cours.
Suivez des cours particuliers

Inscrivez-vous à un programme en ligne

Il existe de nombreux sites Internet, certains gratuits et d’autres payants, sur lesquels vous pouvez vous inscrire pour vous préparer au concours qui vous intéresse. En général, ces sites Internet vous proposent des leçons sous forme de vidéos, de textes, d’examens pour vous préparer au vrai concours et de jeux pour vous aider à étudier et à rester concentré .

Gardez la motivation !

Entre votre inscription au concours et la date des examens, il y a plusieurs mois. C’est long et court. Une des difficultés majeures est de gérer son emploi du temps et de garder sa motivation au fil des semaines, surtout si vous avez décidé de travailler seul. Les préparations aux concours de catégorie A, en particulier, mettront votre moral à rude épreuve. Il est essentiel que vous connaissiez parfaitement vos motivations pour ne pas baisser les bras. Certains veulent être pompier, professeur ou juge d’instruction dès le premier âge, ils ne s’imaginent pas dans un autre rôle. D’autres sont animés d’un réel désir de servir la collectivité et poursuivent un idéal de service public. Tous ont un avantage majeur : ils ont une vocation qui les pousse depuis trop longtemps pour qu’ils ne mettent pas la « gomme » dans la dernière ligne droite avant la ligne d’arrivée. Et puis, il y a les vocations tardives, de circonstance, dues au durcissement du marché du travail. Ceux-là n’ont pas à avoir honte de leur choix : le réflexe de la sécurité de l’emploi constitue en soi un excellent moteur ! Les choses peuvent s’avérer beaucoup plus difficiles pour les candidats qui s’inscrivent par défaut, qui se disent qu’il faut bien gagner sa vie, et ma foi, pourquoi pas devenir fonctionnaire ? Ils risquent de trouver le temps long, et de se décourager…

Un peu d’organisation

Préparer les concours d’entrée à l’ENA, à l’ENM ou l’agrégation tient du tour de force tant les programmes sont denses. La difficulté est la même pour ceux qui se sont inscrits à plusieurs concours. Il faut donc de la méthode ! Alors, dès le début, de votre préparation, concoctez-vous un planning hebdomadaire où vous alternerez les temps de travail et les phases de détente.
Un peu d’organisation

Achetez le matériel et étudiez

Vous trouverez pour tous les grands concours différents types de guides que vous pouvez acheter selon vos besoins. Voici quelques-uns des types de guides que vous pourriez trouver : les livres critiques sont des guides que vous pouvez vous procurer si vous voulez améliorer vos notes, quelles que soient vos performances ou vos forces et faiblesses, les livres d’entrainement au sujet vous permettent de vous concentrer sur un domaine en particulier, par exemple le français, la lecture, les mathématiques ou les sciences, les livres pour ceux qui ont déjà de bonnes notes, mais qui veulent en faire plus pour être au top et pour finir, les livres pour ceux qui ont des notes basses et qui ont peu de temps à consacrer à leurs études. Évitez les guides d’études de cinq heures à moins que vous deviez améliorer vos notes en ayant peu de temps à disposition. Achetez le matériel dont vous avez besoin en librairie, en ligne ou allez jeter un œil dans une bibliothèque. Faites des recherches pour trouver les meilleurs guides pour vous préparer à un concours en question, adaptés à vos besoins.

Reposez-vous bien

Vous devez vous assurer de dormir au moins huit heures la veille de l’examen. Si vous ne dormez pas bien, cela pourrait avoir un impact négatif sur vos notes. En plus, les mauvaises nuits de semaine qui s’accumulent pourraient générer du stress et vous tomberez malade plus souvent.

Être ambitieux et élever son idéal

Il y a quelque temps, un candidat que je préparais me dit : «Mon problème c’est l’oral. À l’écrit, je n’ai pas de problème». Heureux de cette nouvelle, je lui demandai quelle avait été sa note d’écrit. 10 sur 20. Voilà ce que signifiait pour lui ne pas avoir de problème à l’écrit. Je lui ai expliqué que 10/20 n’était pas spécialement une bonne note. C’est une note qui passe de justesse. Mais c’est tout. En effet, avec un oral médiocre, le concours lui était bien entendu passé sous le nez. Suite à cette expérience, j’ai observé certains de mes stagiaires et j’ai réalisé que beaucoup de candidats visaient effectivement un 9 ou un 10 pour passer de justesse et aller à l’oral. C’est vraiment triste, car c’est un réflexe qui limite notre ambition. Ainsi, les candidats ne doivent pas avoir peur de viser un 15 sur 20. Ils n’auront peut-être que 12 sur 20. Mais en ne visant qu’un 10, ils auront rarement plus. Quitte à réviser comme un damné, autant le faire pour obtenir un 15.
Être ambitieux et élever son idéal
Aussi étonnant que cela puisse paraître, lorsque l’on décide consciemment de viser un 15, inconsciemment nous allons mettre en marche toutes nos ressources cérébrales et physiques pour effectivement y arriver. À l’inverse, en ne visant qu’un petit 10 sur 20, il est probable que, par exemple, l’on fasse l’impasse sur des sujets importants mais dont nous jugerons qu’ils n’en valent pas la peine. Il faut apprendre à être fier de son concours et avoir envie de s’élever pour le réussir.

Se rappeler qu’un concours est un recrutement

Un concours est avant tout un recrutement. Les membres d’un jury cherchent à savoir si les candidats seront de bons professionnels dans le cadre de leurs missions quotidiennes. Ainsi, ce sont évidemment le bon sens, la capacité de réflexion, la maîtrise de l’environnement professionnel et de manière plus générale, l’intelligence sociale du candidat qui feront réellement la différence.

Se fixer un objectif SMART

Pas de révisions efficaces sans objectif clair. Afin de préparer votre concours de manière optimisée, fixez-vous un objectif SMART pour chacune de vos tâches. Un objectif Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et réalisé dans un Temps donné. Une fois votre objectif atteint, passez au suivant. Chaque petit objectif rempli, c’est de la confiance en plus !

Gérer son planning

Une fois votre planning établi, donnez-vous du temps pour le tester et l’adapter au besoin. Quel que soit votre programme, n’oubliez pas de vous ménager des marges de manœuvre. Conservez des temps libres pour pallier aux imprévus et surtout, ne rognez jamais sur les temps de sommeil.
Gérer son planning

Informez-vous au maximum

Une chose est certaine : un candidat averti en vaut deux. Alors informez-vous sur le concours que vous avez choisi de passer ! Lisez tout particulièrement les documents qui vous seront remis par l’administration lors de votre inscription. Ils contiennent le règlement, le déroulement et la date des épreuves. C’est important si vous vous présentez à plusieurs concours : vous pouvez ainsi vérifier que les examens ne se chevauchent pas. On vous donne, évidemment, le programme et l’intitulé des épreuves écrites et orales. C’est parfois rébarbatif, mais très utile : vous savez d’entrée si vous avez les connaissances nécessaires ou si vous devrez faire un effort de remise à niveau dans une matière que vous n’avez pas eu l’occasion de travailler depuis longtemps. On vous donnera également d’autres éléments d’informations : des statistiques sur les taux de réussite aux épreuves, des annales et, très souvent, une bibliographie. Ne la négligez pas : elle contient des ouvrages qui vous familiariseront avec les rouages de l’administration dans laquelle vous désirez entrer et avec votre futur métier. 
 
C’est pour vous l’occasion d’acquérir un esprit « maison », très apprécié par les jurys.
À noter : les bibliographies ne sont pas toujours remises à jour chaque année. Méfiez-vous des ouvrages trop datés et cherchez systématiquement à savoir quelles ont été les dernières parutions sur les sujets qui vous concernent.
Les annales et corrigés d’épreuves : une mine d’infos : Procurez-vous les rapports de jurys, très courants pour les concours d’enseignants. Ils contiennent les corrigés des épreuves des années précédentes. À la première lecture, vous pourrez être découragé par la sévérité des commentaires et des critiques portés à l’égard des candidats. Ne cédez pas au pessimisme ! C’est une mine d’informations précieuse pour vous : vous saurez ainsi quelles sont les erreurs qui ne pardonnent pas, et vous connaîtrez les attentes des correcteurs. Vous pouvez vous les procurer dans les bibliothèques universitaires, les centres départementaux de documentation pédagogique (CNDP) ou auprès de la Documentation française qui en édite certains. Attention, ces rapports ne sont pas gratuits !

Soyez curieux !

Dans votre cas, ce n’est pas un vilain défaut, c’est même une vertu cardinale ! Que ce soit à l’oral ou à l’écrit, on vous demandera de réfléchir sur des sujets liés à l’évolution du monde contemporain. Or les idées ne sont rien sans les faits, la théorie n’a de sens que si elle trouve une interprétation dans une réalité empirique. Cultivez une solide culture générale. Pour cela, vous avez divers outils à votre disposition.
Soyez curieux

Planifiez vos heures de lever et de coucher

Vous pourriez vous y aider en utilisant une technique appelée « préparation inverse ». Commencez à partir de l’heure du concours ou de votre prochain jour d’étude et passez mentalement en revue toutes les choses que vous devez faire en partant de ce moment-là. Utilisez cette méthode pour avoir une idée réaliste de l’heure à laquelle vous devez vous mettre au lit. Prenez en compte le temps qu’il vous faut en général pour vous endormir et ne le comptez pas dans le temps total de sommeil. Ajoutez un peu de temps de battement dans votre organisation pour le jour du concours au cas où quelque chose d’inattendu se passerait, par exemple si vous vous perdez en vous rendant à la salle d’examen.

Mangez des glucides complexes

C’est le carburant de votre cerveau. Si vous êtes distrait par la faim pendant l’examen ou pendant vos études, vous ne pourrez pas vous concentrer correctement. Pour combattre cette sensation, vous devez manger des aliments riches en protéines le jour du concours ou avant vos séances d’étude, par exemple des œufs ou des céréales intégrales, car ils vont vous fournir de l’énergie pendant plusieurs heures, comme les flocons d’avoine. Si vous avez le droit à une pause pendant l’examen, préparez-vous un petit gouter, par exemple une pomme, pour garder l’esprit vif. Le jour de l’examen, mangez des glucides complexes comme les flocons d’avoine au lieu de bonbons faits de glucides simples et de sucre. Prenez une portion d’omégas-3 trois fois par semaine. Pour vous aider à mieux étudier et à vous préparer au concours, envisagez d’incorporer des omégas-3 à votre régime alimentaire. Il a été démontré que ces nutriments permettent de stimuler votre capacité à vous concentrer et à garder l’esprit affuté. Vous pouvez vous procurer ces nutriments en mangeant du saumon, du hareng, du maquereau, de la truite ou de la sardine  . Mangez des légumes à feuilles vert sombre et des fruits pour en tirer des antioxydants qui aideront vos fonctions cognitives.
Les oxydants sont des substances qui vont endommager la membrane des cellules et les fruits comme les myrtilles sont un bon exemple de produit riche en antioxydants qui protègent les cellules de votre cerveau .
Considérez la compétition comme un évènement athlétique pour votre cerveau et alimentez-le convenablement. Le jour de l’examen, prenez un petit-déjeuner complet intégrant des protéines et des glucides. Les glucides vous apporteront de l’énergie, mais à court terme, il est donc important d’ajouter des protéines pour avoir de l’énergie à long terme. Vous devriez emporter avec vous de quoi grignoter, comme une barre protéinée, pour manger un morceau lors d’une pause.
Ne pas se comporter en élève

Ne pas se comporter en élève

Faut-il faire 2 parties ou 3 ? Dois-je souligner les titres ou pas ? Si ma synthèse fait 16 pages alors qu’on nous conseille d’en faire 12, serai-je sanctionné ? Ces questions sont récurrentes, et bien entendu, ont leur source : des préparations aux concours visant à faire entrer les candidats dans des moules relativement scolaires, mais souvent éloignés de la réalité professionnelle. Certes la forme est importante. Certes le formalisme est de mise lorsque l’on doit rendre une note de synthèse ou un rapport. Mais ce formalisme ne doit pas devenir un cadre limitant pour l’expression écrite. Les candidats sont des adultes, des professionnels, pas des élèves. Par conséquent, ils ne devront pas se focaliser uniquement sur la forme, en espérant obtenir un point ou deux supplémentaires parce qu’ils auront souligné leurs parties ou mis une interligne de même hauteur chaque fois qu’il fallait séparer 2 paragraphes. Les candidats qui font vraiment la différence sont ceux qui s’appuient sur le formalisme de leur épreuve pour asseoir leur propos.
 Les rapports, les notes que l’on rédige au quotidien pour des supérieurs, pour des directeurs, des élus sont des documents qui doivent avoir un vrai formalisme, mais qui surtout doivent être porteurs d’un sens. Il en est de même pour les écrits d’un concours.

Être le grade que l’on vise dès sa préparation

Les candidats aux concours doivent, dès leur préparation, se positionner comme des personnes possédant le grade qu’ils veulent atteindre. En effet, on ne réussit un concours de cadre que parce que la copie que l’on rend et l’oral que l’on fait auront été révélateurs d’un comportement de cadre. En allant passer un concours en espérant la clémence du jury parce que l’on aura répondu scolairement à 8 questions sur 10 ne fera pas de vous un cadre. De la même manière, si un technicien souhaite devenir ingénieur, il devra adopter l’attitude d’un ingénieur face à son jury. Cela semble évident, certes. Pourtant, nombre de candidats vont passer un concours comme l’on passe un examen. Malheureusement, ce n’est pas pareil. Lorsque l’on passe un concours de cadre administratif par exemple, que ce soit à l’écrit ou à l’oral, il faut démontrer que l’on est prêt à prendre et à exercer les responsabilités d’un cadre administratif. C’est pour cela que les concours demandent de plus en plus d’implication de la part des candidats.
Les jurys affinent leurs critères et deviennent de plus en plus exigeants. Ainsi, lorsque l’on présente un concours, c’est un grade assorti de responsabilités que l’on doit viser et pas simplement une note.
Être le grade que l’on vise dès sa préparation

Que faire en cas de coup de blues ?

Si vous le sentez arriver, acceptez de vous reposer : allez au cinéma, aérez-vous l’esprit, faites un footing… Faire des pauses régulières c’est LA meilleure garantie contre le gros coup de mou qui vous obligera à vous arrêter un, voire plusieurs jours. Autre remède : la communication. Parlez de votre concours et de vos appréhensions avec des proches, organisez des plages de révision avec un ami pour ne pas être seul face à l’épreuve. Bref, entourez-vous de gens de confiance !

Faire une provision d’énergie la veille du Jour J

La veille de l’épreuve, ce n’est plus le moment de réviser ! Commencez à diminuer votre temps de révision une semaine avant le Jour J pour terminer à 0 le dernier jour et ainsi maximiser votre temps de sommeil et de repos. Si vous êtes vraiment trop stressé, faites quelques petits exercices pour tromper l’angoisse mais ne vous épuisez pas. C’est votre énergie qui fera la différence le jour du concours.

Préparer un concours en anticipant les oraux

Si vous êtes en classe prépa, vous êtes déjà régulièrement confronté à l’épreuve lors des colles qu’on vous fait passer depuis la première année. Mais si l’oral n’est vraiment pas votre fort, prévoyez des entretiens avec un coach ou avec des copains pour vous faire à l’exercice. Mettez-vous à tour de rôle à la place du jury et à celle du candidat et faites tourner les sujets : rien de mieux pour désacraliser l’épreuve !

Et après ?

Après l’effervescence du concours vient le temps de la décompression… un moment pas forcément agréable. Profitez-en pour dormir, sortir, vous reposer, bref, tout ce que vous n’avez pas pu faire dans l’année. Ne tirez pas de plans sur la comète et attendez les résultats à plusieurs, l’angoisse sera moins forte.

Les outils de culture générale : les manuels et les médias

Mais surtout, suivez l’évolution de l’actualité. Recherchez des informations en fonction de votre propre réflexion et des questions que vous vous posez sur un sujet. Repérez les points de vue et les arguments soulevés par le problème. Ne restez pas non plus le nez dans vos livres : le salut se trouve également dans les médias qui restent un terreau privilégié pour l’épanouissement des idées. Lisez la presse nationale et si vous ne devez lire qu’un quotidien, choisissez Le Monde, notamment la rubrique « Horizons ». Elles foisonnent d’opinions et reflètent bien l’état des diverses réflexions engagées par des intellectuels, hommes politiques, etc., sur les grands sujets qui traversent la société française. Cela vous fournira d’excellentes pistes d’arguments pour enrichir votre réflexion lors des épreuves de dissertation ou celle de l’entretien avec le jury. Intéressez-vous aussi aux dossiers des grands hebdomadaires d’info : le Nouvel Observateur, l’Express, Marianne et le Canard Enchaîné (très lu dans les ministères).
Et, pour ceux qui se destinent tout particulièrement à la fonction publique territoriale, ne négligez pas la presse quotidienne régionale ! Suivez de près l’évolution de l’actualité du secteur professionnel dans lequel vous souhaitez travailler.
Les outils de culture générale : les manuels et les médias
Ce n’est pas ce que vous potasserez prioritairement dans vos cours de préparation, c’est pourtant essentiel : tous les anciens candidats aux concours vous le diront, les jurys aiment savoir si, avant même d’exercer votre métier, vous vous intéressez à ce qui se passe dans votre futur secteur d’activités, si vous suivez ses évolutions : nouvelles méthodologies de travail, nouvelles législations, impact des nouvelles technologies, etc. Vous trouverez des pistes de lecture dans les bibliographies qui vous seront remises avec votre dossier d’inscription au concours. Chaque corps de métiers a ses publications et ses manuels.
  • La télévision et la radio sont également à exploiter avec discernement. Les informations radiodiffusées sont souvent plus complètes et plus nuancées qu’à la télévision.
  •  Deux manuels sont à conseiller pour prendre contact ou approfondir sa réflexion sur les grands thèmes abordés dans les sujets écrits de culture générale, et les oraux :
  1. Lexique de culture générale, Eric Cobast, PUF. Il date de 2013 !
  2. 250 fiches de culture générale, Masri Feki, Studyrama.

Les instruments de base : les dictionnaires et les lexiques

Ce n’est pas enfoncer des portes ouvertes que de le rappeler : tous les jurys se plaignent du manque de maîtrise et de richesse de vocabulaire des candidats ! Lorsque vous travaillez sur un thème : l’État, le sport, etc., ou sur un sujet pris dans les annales, n’hésitez pas à chercher la signification des mots dans votre dictionnaire personnel, ou dans l’Encyclopédie universelle, disponible dans tous les centres documentaires et les bibliothèques. Vous pouvez compléter votre recherche à l’aide de divers lexiques spécifiques.

S’entraîner, encore et toujours

Vous êtes un peu comme des patineurs aux Jeux olympiques : vous avez un programme libre à préparer : ce sont les épreuves de culture générale et un programme court où l’on vous demande d’exécuter des figures imposées, à savoir les matières techniques. Tout cela doit être effectué le jour J, dans un temps limité et sans rien oublier, alors, pas d’impasse ! Ne valorisez pas non plus les matières à fort coefficient au détriment des autres : il se peut, par exemple, que la dissertation de culture générale (qui présente souvent le plus fort coefficient à l’écrit pour les concours de catégories A et B) vous plonge dans un abîme de perplexité le jour de l’examen. Si vous avez bien révisé vos matières techniques, vous aurez de grandes chances d’être admissible malgré tout… Profitez de vos mois de préparation pour apprendre à gérer votre temps en période d’examen et pour acquérir des réflexes : imposez-vous des sessions de composition dans le temps imparti dans les concours, sans attendre les examens blancs ! Entraînez-vous également à répondre rapidement aux QCM.
Rien ne vous interdit de le faire en vous amusant : utilisez les QCM ou les quiz qui paraissent dans les revues par exemple, ou jouez, chez vous, à Questions pour un champion, ou encore au Trivial Poursuit, en vous fixant un temps de réponse ! Tout doit être prétexte à vous préparer au mieux au concours.
S’entraîner, encore et toujours

Faites de l’exercice

Pour rester en forme mentalement autant que physiquement, vous pouvez essayer de faire environ 2 heures et demie d’exercices modérés (par exemple de la marche rapide ou du vélo) toutes les semaines. Cela vous aidera à vous détendre et à vous concentrer sur vos études. Si vous êtes intéressé par le sport, vous trouverez souvent dans votre ville des équipes sportives qui se rencontrent dans les parcs et dans lesquelles vous pouvez jouer gratuitement ou en payant un petit prix. Posez la question dans votre école ou dans les parcs locaux  . Vous pourriez aussi envisager de louer un DVD d’exercices à la bibliothèque ou de trouver des vidéos en ligne pour faire de l’exercice avec des amis ou de la famille tous les jours ou tous les deux jours. Si vous pensez ne pas en avoir le temps, allez vous promener un quart d’heure par jour autour du campus lorsque vous avez besoin d’une pause. Cela vous aidera à mieux vous concentrer une fois que vous retournez à vos études. Allez faire une petite course tôt le matin pour vous donner de l’énergie. Trouvez des façons de faire de l’exercice sans bousculer vos habitudes. Par exemple, si vous allez à la fac, vous pourriez marcher le matin au lieu de prendre le bus ou prendre les escaliers à la place de l’ascenseur .

Passez un examen d’entrainement

La plupart des concours sont constitués de différentes parties. Par exemple, certains pourraient être constitués d’une partie de mathématiques, d’une partie orale et d’une dissertation. Pour faire des études ciblées et vous exercer au mieux au concours final, vous devez passer des examens d’entrainement pour savoir dans quels domaines vous avez des lacunes et vous y concentrer. Dans vos livres de préparation, vous pouvez trouver des tests de pratique. Il existe de nombreux sites Internet qui vous permettent de passer des examens tests pour certains concours. Ils vont calculer pour vous la note que vous obtenez  . Passez ces examens dans des conditions similaires à celles qui seront présentes le jour du concours. Cela signifie que vous devez chronométrer l’examen, laisser de côté vos appareils électroniques, éviter d’écouter de la musique et vous assoir à un bureau ou dans un espace similaire à l’environnement de test.

Entrainez-vous à la dissertation

Si l’examen inclut une partie écrite, vous ne devez pas oublier de vous y exercer pendant la durée qui vous sera demandée. Assurez-vous de vous préparer à l’écriture du plan et de vous organiser pour savoir ce que vous allez écrire pendant le test.
Entrainez-vous à la dissertation

Accepter de ne pas tout maîtriser

Passer un concours de la Fonction publique est un événement stimulant mais qui peut aussi se révéler frustrant et démoralisant. Alors que la réussite apportera accomplissement de soi et reconnaissance, un mauvais résultat apportera généralement douleur, remise en question et parfois même un sentiment d’injustice. Les candidats doivent réaliser que d’un jour sur l’autre, ils ne rendraient pas la même copie avec pourtant un sujet de concours identique. Tout comme la réaction et l’interprétation d’un correcteur par rapport à ses propos ne seront pas toujours les mêmes. Dans un monde en perpétuel mouvement, la seule chose que nous pouvons vraiment maîtriser, c’est notre propre excellence, notre propre engagement. Le reste est hors de contrôle. De même, après une épreuve, lorsque l’on a rendu sa copie ou fini son oral, la suite ne nous appartient plus. Vouloir connaître le sujet de ses collègues candidats ou le profil des membres du jury n’est d’aucune utilité. En agissant ainsi, on essaie de maîtriser quelque chose qui n’est pas maîtrisable.

Tirer profit de ses erreurs et de ses échecs

Intégrer l’échec comme une part incompressible de la démarche concours est la solution pour tout assumer. Si l’on échoue, il faudra l’accepter, se dire que l’on n’était pas tout à fait prêt. Apprendre à regarder la vérité en face en demandant ses notes et les appréciations des jurys est aussi une bonne manière de comprendre que grâce au concours, on s’améliore petit à petit et que c’est cela, la vraie réussite. Cela permet de se remettre en question, d’assumer ses erreurs et d’en tirer les enseignements. Un vieil adage illustre parfaitement ce dernier propos : si vous faites comme vous avez toujours fait, vous obtiendrez ce que vous avez toujours obtenu.

Faites un plan pour structurer vos études

Vous devez établir un plan d’études réaliste en vous basant sur l’examen que vous allez passer et sur le temps que vous avez à disposition pour le préparer. Certains examens peuvent prendre plusieurs mois de préparation. Asseyez-vous avec votre matériel d’étude sous la main et préparez un plan en incluant les sujets importants sur lesquels vous devez passer plus de temps.

Préparez un plan inverse

Cela vous permettra de savoir ce que vous devez étudier et pendant combien de temps. Vous serez sûr de réussir à votre concours si vous avez un plan et si vous le suivez constamment sans oublier de faire des tests de pratique. En général, vous allez devoir vous dégager des périodes suffisamment larges pour vos études. Selon le plan que vous vous êtes fait, divisez de façon approximative la quantité de matériel nécessaire pour vos études par séance. Commencez avec le matériel le plus important et terminez avec le moins important pour vous assurer d’avoir étudié les points les plus importants avant le test.
Préparez un plan inverse

Utilisez un calendrier

Téléchargez une application avec un calendrier comme Google Calendar pour dresser votre emploi du temps. Vous pouvez créer un compte Gmail si vous n’en avez pas un et si vous voulez télécharger l’application. Cliquez sur l’icône du calendrier qui se trouve dans le dossier des applications en haut à droite de la page de votre compte Gmail. Cliquez sur créer un évènement et planifiez un évènement à mettre dans l’emploi du temps de votre application. Vérifiez votre calendrier régulièrement et mettez-le à jour pour ne pas oublier vos périodes d’études . Google Calendar possède une option qui vous permet de recevoir des emails pour vous rappeler vos évènements. Adaptez l’emploi du temps si nécessaire. Si quelque chose se produit et si vous ne pouvez pas étudier, jetez un œil à votre calendrier et réorganisez votre plan d’études. Trouvez un autre moment pour étudier ce que vous avez à étudier pour pouvoir couvrir le matériel nécessaire et garder le rythme de vos études.

Débarrassez-vous de vos obligations

Pour vous préparer à un concours, vous devez dégager du temps libre pour étudier régulièrement dans votre emploi du temps. Expliquez à vos amis et votre famille que vous devez vous concentrer sur la préparation de l’examen. Faites le nécessaire pour vous donner suffisamment de temps et d’espace afin de vous concentrer régulièrement sur vos études.

Suivez vos progrès en passant des tests

Toutes les deux semaines ou autant de fois que recommandé, passez un test de pratique et révisez les questions auxquelles vous n’avez pas pu répondre. Si la feuille des réponses vous permet de savoir là où vous avez échoué, prenez-en note. Sinon, faites de votre mieux pour déterminer le type de problème qui vous a échappé et pour trouver des schémas qui se répètent dans les erreurs que vous faites pour savoir où vous devez vous concentrer  . Pendant le test, ne croyez pas que chaque question est unique  . Il existe des types de questions récurrents dans tous les examens. Par exemple, dans des tests qui incluent une partie langue française, vous allez être interrogé sur la grammaire, la ponctuation, la structure des phrases, la stratégie, l’organisation et le style .
Suivez vos progrès en passant des tests


Penchez-vous sur les domaines où vous n’excellez pas

Prenez le temps d’étudier les concepts qui vous donnent du mal. Par exemple, si vous avez des difficultés à répondre correctement à des questions à propos de la structure de phrase, utilisez votre manuel pour réviser les leçons sur le sujet. Envisagez de demander de l’aide à quelqu’un qui s’y connait, par exemple un professeur ou un ami.

Restez concentré sur votre plan

Le stress provoqué par les concours peut parfois être accablant à cause de la quantité d’informations que vous devez retenir. Vous devez combattre ce stress en vous concentrant sur une leçon à la fois. N’oubliez pas que vous devez le passer une étape à la fois et que vous ne devez pas vous inquiéter de maitriser tout le sujet sur une période plus courte . N’essayez pas de tout apprendre en une seule fois, car le bachotage ne vous aidera pas à comprendre ce que vous êtes en train d’étudier.

Rester soi-même

Le concours n’est qu’une image de qui l’on est, et de comment l’on se comporte. N’essayez pas de faire comme vos collègues ou voisins de formation. Être soi-même, avoir confiance en son potentiel, passer le concours comme on l’entend en son âme et conscience est définitivement le moyen de prendre du plaisir à passer toutes les étapes, aussi difficiles soient-elles, menant à la réussite.

Éliminez les distractions pendant vos études

Vous pouvez rendre le moment de vos études plus gérable si vous prenez l’habitude d’éliminer les distractions tout autour de votre espace de travail. Si vous jetez un œil à votre téléphone ou votre ordinateur, vous allez déranger votre concentration et votre capacité à étudier. Assurez-vous de mettre tous vos appareils électroniques de côté et de travailler dans un lieu qui vous permet de vous concentrer. Par exemple, vous ne devez pas avoir la télévision ou d’autres distractions en fond .
Éliminez les distractions pendant vos études

Étudiez dans différents espaces

De nouvelles recherches ont montré que les gens retiennent mieux de nouvelles informations s’ils étudient dans des espaces différents . Vous arriverez à mieux vous concentrer si vous changez de décor, car cela permet à votre cerveau de rester alerte. Par exemple, vous pouvez passer d’une pièce de la maison à une autre lorsque vous sentez que vous perdez votre motivation. Essayez de vous rendre dans des espaces différents. Par exemple, vous pourriez passer dans des pièces de couleurs différentes ou avec un éclairage différent.

Changez d’état d’esprit contre l’ennui

Réfléchissez aux choses que vous pouvez apprendre en étudiant le matériel en question et concentrez-vous sur les choses positives plutôt que de ressasser votre ennui. Pensez à toutes les manières dont vous pourriez appliquer cette information à votre vie ou essayez d’y trouver une utilité.

Calmez-vous

Lorsque vous vous préparez à un concours en étudiant ou en passant des tests, vous avez tendance à vous stresser. Souvent, c’est même une habitude que vous avez depuis des années et cela rend vos études ou vos examens plus difficiles qu’ils ne devraient l’être. Cela se produit, car vous êtes excité par votre nervosité et vous avez beaucoup plus de mal à vous concentrer sur ce que vous avez à faire. Pour combattre cet instinct négatif, essayez des techniques simples pour vous aider à vous détendre  . Tendez pendant quelques secondes vos muscles avant de les relâcher. Tendez-les tous, par exemple en fermant les yeux et en serrant fort, tendez les orteils vers le haut, fermez les poings, tendez les jambes, contractez les fesses, etc. Inspirez profondément et retenez votre souffle pendant quelques secondes pendant que votre corps est encore tendu. Après cinq secondes, détendez tous vos muscles et expirez, puis profitez de la sensation de détente que cela vous procure.
Calmez-vous
Fermez les yeux et concentrez-vous sur le bout de votre nez. Prêtez attention à votre respiration. Observez la différence de température entre l’air que vous inspirez (qui est plus frais) et celui que vous expirez (qui est plus chaud). Continuez d’inspirer et d’expirer tout en vous concentrant sur votre nez pour vous calmer.

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