COMMENT TROUVER DU TRAVAIL AVEC UN CASIER JUDICIAIRE

Comment trouver du travail avec un casier judiciaire ?

Comment trouver du travail avec un casier judiciaire ? 

Trouver du travail avec un casier judiciaire : la recherche d’emploi n’est pas toujours facile et demande beaucoup de patience. Les employeurs sont en effet réticents à l’idée d’engager une personne ayant un passé (même mineur) avec la justice. Nous sommes cependant nombreux à rencontrer cette difficulté et donc craindre la recherche d’un emploi. Il est tout de même possible de trouver un poste à la hauteur de vos exigences malgré vos traces judiciaires. Si vous ne pouvez contrôler la réaction de votre potentiel employeur, vous pouvez changer votre propre attitude. Bien connaitre ses droits est la première étape avant de vous lancer dans vos recherches.

Travailler : un vrai bénéfice

L’insertion, la réinsertion et le maintien en emploi des personnes ayant des antécédents judiciaires contribuent grandement au succès de leur réinsertion sociale et constituent un des moyens efficaces d’éviter la récidive. Se loger, avoir un réseau social et travailler sont des éléments fondamentaux qui contribuent pleinement à la réinsertion sociale des individus. Par ailleurs, trouver un emploi peut être une condition de libération, d’autant plus que cela est souvent une façon pour les personnes judiciarisées de socialiser, de se reconstituer un réseau social et de reconnecter avec des gens.

Un accès au marché du travail difficile

À l’heure actuelle, le seul fait d’avoir un casier judiciaire est un obstacle majeur qui limite l’accès au marché du travail. Dans ce contexte de pandémie, les personnes judiciarisées font face à des défis, les mêmes défis que pour tout chercheur d’emploi, mais à cela s’ajouteront, les préjugés, la confiance en soi malmenée, la médiatisation, les restrictions juridiques et la divulgation adéquate des informations relatives à leurs antécédents judiciaires. L’article 18.2 de la Charte des droits et libertés de la personne énonce clairement que «?Nul ne peut congédier, refuser d’embaucher ou autrement pénaliser dans le cadre de son emploi une personne du seul fait qu’elle a été déclarée coupable d’une infraction pénale ou criminelle, si cette infraction n’a aucun lien avec l’emploi ou si cette personne en a obtenu le pardon?». Bien qu’un employeur soit en droit de demander à un postulant s’il a des antécédents judiciaires, une telle question doit être formulée avec précision, afin de déterminer s’il existe un lien entre les infractions commises et l’emploi convoité.
Un accès au marché du travail difficile

Des ressources essentielles

Face aux nombreux obstacles que peuvent rencontrer les personnes judiciarisées, la solution gagnante pour leur insertion ou réinsertion sur le marché du travail est d’utiliser les ressources en employabilité spécialisées pour elles. Depuis une quarantaine d’années, neuf organismes spécialisés membres du Comité consultatif pour la clientèle judiciarisée adulte (CCCJA) et sept organismes parrainés offrent gratuitement aux personnes judiciarisées des services d’aide à l’emploi, comme des programmes de formation ou du soutien technique visant à augmenter leur chance d’obtenir un emploi et de l’accompagnement pour l’insertion ou le maintien en emploi. Ces organismes spécialisés sont actifs dans plusieurs régions du Québec. Ils desservent annuellement 3?500 personnes judiciarisées grâce à un effectif d’un peu moins de 100 employés. Les services spécialisés auprès des personnes judiciarisées sont des lieux où les participants se sentent libres de dire ce qu’ils ressentent, sans se faire juger et où, dans certains cas, ils pourront rencontrer d’autres personnes ayant un casier judiciaire et en recherche d’emploi. Ce qui pourra leur permettre de s’encourager entre eux dans leurs démarches et par la même occasion sentir qu’ils ne sont pas seuls.

Un accompagnement adapté et personnalisé

Les différentes interventions permettent notamment d’accompagner les personnes judiciarisées dans la découverte de soi (forces, valeurs, aptitudes, attitudes…), de les aider à développer les attitudes gagnantes, à mieux connaître le marché du travail et ses attentes, à identifier les obstacles, à aborder les techniques de recherche d’emploi comme les questions d’entrevues, et notamment celles portant sur le casier judiciaire, et à bien cibler les emplois en lien avec leur profil afin d’éviter les mises à risque de récidive comportementale ou de dépendance. Lors d’une première rencontre, un profil d’employabilité est réalisé permettant l’élaboration d’un plan d’action personnalisé avec chaque personne afin de la guider vers la réalisation de son objectif professionnel. À travers le counseling individuel et des ateliers de groupe, la personne peut notamment apprendre à mieux se connaître et à mieux faire valoir son potentiel. Les méthodes dynamiques de recherche d’emploi sont des éléments qui sont travaillés aussi selon les besoins. Un accent particulier est mis à la préparation à l’entrevue d’embauche, notamment en lien avec les éventuelles questions par rapport aux antécédents judiciaires.

Les organismes en employabilité spécialisés auprès des personnes judiciarisées sont composés d’équipes de professionnels compétents, formés et conscients des problématiques occasionnées par le casier judiciaire. Ils sont donc en mesure de soutenir, sans jugement et mieux que quiconque, les personnes judiciarisées dans leur réinsertion professionnelle. Certains de ces organismes développent également des partenariats avec des employeurs et aident les personnes judiciarisées à obtenir un poste.
Un accompagnement adapté et personnalisé

Faire disparaître son casier judiciaire : une tache persistante…

L’idéal serait de faire disparaître toute trace de son passé moins glorieux par l’obtention d’un pardon. «Mais cette suspension n’efface pas le casier, elle le met dans une autre section du système de classement, précise Sylvie Vallières. La personne doit continuer de répondre par l’affirmative à la question sur les antécédents judiciaires, mais pourra dire qu’elle a obtenu son pardon, ce qui prouve qu’elle a eu un bon comportement.» Cette demande implique un processus coûteux (plusieurs centaines de dollars) et ne peut être faite qu’après un nombre précis d’années après l’infraction et la condamnation. La divulgation pure et simple peut elle aussi être profitable, surtout auprès des employeurs qui ne vérifient pas systématiquement les antécédents judiciaires, comme c’est le cas de la plupart des PME. La condamnation pour un seul délit mineur ou circonstanciel — mais toujours en vertu du Code criminel — peut être discutée lors de l’entretien d’embauche. Les personnes présentes à l’entrevue ont peut-être déjà eu des comportements semblables sans se faire prendre. «Dans les cas plus sévères, les gens préfèrent attendre quelques mois après l’embauche pour le dire à leur employeur, et certains ne le feront jamais», dit Sylvie Vallières.

Le marché «caché» de l’emploi

Chose certaine, cette clientèle doit persévérer dans sa recherche d’emploi, car le travail est un gage de réinsertion sociale. Et des centaines d’employeurs ont bien besoin d’eux. «Je leur suggère d’aller se présenter directement dans les organisations et les entreprises, sans répondre à des demandes précises, parce que le premier contact direct diminue l’effet négatif du casier», note Sylvie Vallières. Elle ajoute que les personnes qui ont été emprisonnées ont travaillé et développé des compétences durant leur incarcération. «Nous les accompagnons dans leurs recherches, elles sont motivées et prêtes à travailler… elles ne demandent qu’une seconde chance», conclut-elle.

Connaissez vos droits

Vous ne serez pas systématiquement obligé de révéler votre passé à un employeur potentiel, comme dans les cas suivants   :

  • votre arrestation n’a pas conduit à une peine,
  • vous n’avez pas encore été jugé et votre affaire n’est pas criminelle,
  • votre affaire ne concerne que la possession de drogue et date de plusieurs années,
  • votre condamnation a été effacée après l’obtention d’un certificat de réhabilitation ou un document similaire,
  • vous avez été jugé par un juge pour enfants et êtes maintenant adulte. Vous pouvez dans ce cas faire sceller votre casier judiciaire ou le faire effacer.
    Connaissez vos droits

    Connaissez votre casier judiciaire

La nature de vos peines est importante, car certaines ne vous permettront tout simplement pas de postuler à certains emplois . Une condamnation financière ne vous permettra donc plus de travailler pour une ban que ou une compagnie d’assurance. Il est donc conseillé de chercher un emploi dans un domaine complètement étranger à celui de votre condamnation. Commencez par faire des recherches. Ne pensez pas immédiatement que votre casier vous empêchera de postuler à un emploi et considérez plutôt la relation entre votre condamnation et le poste. Éliminez les emplois pour lesquels votre casier vous disqualifiera immédiatement. Les postes publiques, avec une responsabilité financière ou au contact d’enfants ne seront généralement pas à votre portée .

Connaissez les informations que votre potentiel employeur peut demander

Il est illégal qu’un employeur refuse votre candidature sur la seule base de votre casier. Cela est d’autant plus vrai que certaines communautés ont été plus durement touchées par le système judiciaire. L’employeur doit également pouvoir prouver que votre condamnation met en péril votre capacité à remplir les fonctions du poste en question. Il doit également prendre en considération l’ancienneté de votre peine et il sera plus difficile pour lui de rejeter votre candidature si votre condamnation est très ancienne. Considérez la nature de l’emploi. Si vous avez été condamné pour agression avec violence, il vous sera difficile de trouver du travail dans le secteur de la gestion de la clientèle (comme la vente).

Parlez à vos connaissances

Vos amis peuvent vous recommander auprès d’une connaissance. Vous aurez ainsi plus de chance de trouver un emploi si votre candidature est soutenue par une solide référence personnelle. Vous pouvez demander à cette personne de vous rédiger une lettre de recommandation. Si elle connait personnellement l’employeur, elle peut également l’appeler directement, précisant la durée de votre relation et les qualités qui rendent votre candidature pertinente pour ce poste. Elle pourra lui assurer que vous avez beaucoup évolué depuis votre condamnation et que vous ne répèterez plus les mêmes erreurs.

Construisez-vous un réseau

Les relations interpersonnelles sont votre meilleure chance de trouver un emploi. Vous pouvez également créer un profil sur LinkedIn ou Twitter. Trouvez une association regroupant les membres du secteur qui vous intéresse et rejoignez-la, participez aux réunions pour rencontrer de nouvelles personnes, etc  .
Construisez-vous un réseau

Cherchez un emploi qui vous permettra de travailler « dans les coulisses

Vous aurez plus de chance d’obtenir un poste dans la maintenance par exemple. Évitez les emplois pour lesquels vous serez en contact de l’argent ou de la clientèle  . Les propriétaires de bar ou de restaurant sont souvent plus compréhensifs en la matière .

Commencez du bas de l’échelle et progressez

Comprenez qu’il vous sera plus difficile de trouver un emploi à responsabilités en raison de votre casier. Mais si vous acceptez un poste moins bien payé, vous pourrez prouver votre sérieux et ainsi progresser au sein de l’entreprise. Vous pouvez commencer par travailler avec une agence d’intérimaires. Vous devrez leur fournir votre casier, mais ces agences travaillent souvent avec des employeurs ne demandant pas de vérification complémentaire, ce qui vous permettra de faire vos preuves . Faites tout votre possible pour entrer dans le monde du travail. Commencez par un emploi peu payé, même si vous être trop qualifié pour un tel poste. Profitez-en pour refaire votre CV. Si vous êtes allé en prison, le laps de temps pendant lequel vous n’avez pas travaillé peut poser problème. Vous allez devoir rattraper ce temps perdu en acceptant des postes plus modestes.

Soyez honnête quant à votre passé

Ne mentez pas à un potentiel employeur, qui peut vérifier votre casier et refuser votre candidature pour la simple raison que vous lui avez menti. Vous pouvez également être renvoyé si votre mensonge est découvert après avoir été engagé. La vérification de vos antécédents judiciaires peut ne pas remonter sur une trop longue période ou couvrir d’autres pays. Dans le doute, montrez-vous cependant honnête. Vous avez également des droits face à cette procédure. Votre employeur doit demander votre autorisation avant de vérifier votre casier. Si vous n’êtes pas engagé, il devra également vous fournir une copie du rapport (avant de prendre sa décision). Cela vous permettra notamment de corriger une information erronée, mais aussi de défendre votre cause. Dans certains pays, la loi oblige les employeurs à ne pas faire figurer des questions concernant le passé criminel des candidats dans leur formulaire d’embauche. Mentir sur votre passé (en particulier pour les emplois dans l’armée) est une violation de la loi. Montrez-vous honnête.

Expliquez votre réponse si un employeur vous questionne sur votre casier durant un entretien. Vous aurez l’occasion d’expliquer les circonstances de votre condamnation et découvrirez peut-être que certaines personnes souhaitent donner une seconde chance aux personnes motivées, malgré les erreurs qu’elles ont pu commettre.

Lisez attentivement le formulaire d’embauche

Lisez attentivement le formulaire d'embauche

Rien ne vous oblige à fournir une information qui n’est pas demandée dans le formulaire . Par exemple, si le formulaire vous demande si vous avez été condamné pour une peine criminelle, rien ne vous oblige à évoquer vos condamnations mineures. Certains formulaires demanderont des informations sur des condamnations spécifiques, liées à la consommation de drogue, d’alcool ou à une agression sexuelle. N’évoquez dans ce cas que les peines concernées.

Contactez une association spécialisée dans la réinsertion des anciens criminels

Ces dernières vous offriront des opportunités de formation, des services de placement et vous permettront de franchir les barrières qui vous coupent actuellement du monde du travail. Elles vous permettront donc de trouver un emploi plus facilement  .

Essayez de faire sceller ou effacer votre casier judiciaire

Demandez à votre avocat ou votre agent de probation si cela est possible dans votre cas. Si la procédure fonctionne, vous pourrez ainsi légalement répondre non si un employeur vous demande si vous avez été condamné par le passé.

Créer votre propre entreprise

Si vous n’avez pas peur de la charge de travail et que vous avez les compétences requises, vous pouvez créer votre propre emploi. Vous n’aurez ainsi plus à vous soumettre aux questions d’un employeur potentiel concernant votre casier . Vous pouvez vous lancer dans la plomberie, devenir électricien ou barbier. Vérifiez si vous avez besoin ou non d’une licence professionnelle. Dans certains cas, obtenir votre licence vous obligera à renseigner votre casier judiciaire. Cependant, cela ne représente pas un obstacle à son obtention, en particulier s’il s’agit d’une condamnation ancienne ou si vous n’avez été condamné qu’à une seule reprise . Les agences délivrant les licences possèdent généralement une liste des condamnations vous empêchant d’obtenir votre licence professionnelle. Une licence en cosmétologie ne sera par exemple pas délivrée à une personne ayant été condamnée pour avoir agressé un enfant, un adulte ou avoir commis une agression sexuelle. Il en sera de même pour les secteurs professionnels en contact avec la clientèle . Réfléchissez à vos compétences professionnelles. Si vous aimez jardiner, vous pouvez démarrer votre affaire dans ce secteur. Vos futurs clients vous jugeront ainsi plus sur la base de vos compétences que de votre passé.

Privilégiez également le secteur dans lequel vous étiez employé avant votre condamnation ou dans le cadre de votre programme de réinsertion. Vous devrez cependant trouver un emploi temporaire avant que votre affaire ne dégage un salaire.
Créer votre propre entreprise

Vous pouvez également rejoindre l’armée

Beaucoup pensent que l’armée accepte tout le monde ou refuse les personnes ayant un passé criminel. Ces deux hypothèses sont fausses en France  . Selon le nombre, la durée et la nature de vos condamnations, vous pourrez rejoindre l’armée. Certaines dispenses sont plus faciles à obtenir si vos condamnations ne sont pas liées à des actes violents. Mais les condamnations multiples sont souvent synonymes de disqualification immédiate, idem pour la distribution ou la vente de drogue. Il vous sera également demandé de fournir des lettres de recommandation. Si elles sont rédigées par des membres reconnus de votre communauté (un ancien employeur ou membre des forces publiques), vous aurez plus de chance d’être enrôlé  . Considérez cependant les risques à rejoindre l’armée. Vous pourrez recevoir un entrainement et un encadrement disciplinaire vous donnant plus facilement accès à un emploi dans le civil par la suite, mais vous risquez également d’être déployé, blessé ou même tué. Ne mentez pas au recruteur, car il s’agit d’une violation de la loi .

L’armée peut enquêter sur votre passé criminel et consulter un casier scellé ou effacé. Vous ne pourrez donc pas cacher votre casier judiciaire, même si celui-ci a été légalement scellé ou effacé. Certaines branches de l’armée (comme l’armée maritime ou les forces spéciales) sont moins regardantes sur votre casier judiciaire 

Faites du bénévolat

Même si vous ne recevrez pas de salaire, faire du bénévolat sera apprécié par vos futurs employeurs qui pourront considérer cela comme une formation professionnelle. Vous pouvez par exemple distribuer des repas, travailler dans un refuge pour animaux ou même plaider pour la réinsertion des anciens criminels. Vous pourrez ainsi faire vos preuves et les personnes avec qui vous travaillerez pourront également soutenir vos futures candidatures.

Pensez à votre réinsertion avant votre sortie de prison

De nombreuses prisons proposent des formations aux détenus  . Vous pouvez par exemple passer votre baccalauréat, suivre une formation professionnelle et développer de nouvelles compétences (comme apprendre à cuisiner ou à tenir des comptes si vous souhaitez travailler dans la restauration). Cette préparation sera d’autant plus importante si vous n’avez pas de qualification ou si vous n’avez pas la possibilité de retrouver un emploi dans votre branche à votre sortie de prison. Si vous étiez banquier et avez été condamné pour vol, vous ne pourrez pas retrouver un poste dans une banque.

Contactez une association pour trouver plus facilement un emploi à votre sortie de prison

Elle vous orientera vers les postes pour lesquels vous n’aurez pas à fournir votre casier. Demandez à votre agent de probation ou faites des recherches en ligne pour trouver une association proche de chez vous. Faites les recherches suivantes : « soutien aux anciens criminels » ou « ressources pour se réinsérer ». Vous pouvez également vous rendre sur le site de l’Agence Nationale de réinsertion professionnelle.
Contactez une association pour trouver plus facilement un emploi à votre sortie de prison

Profitez des opportunités de formation ou d’enseignement disponibles après votre libération

Certains programmes publics financent des associations locales permettant aux ex-détenus de retrouver du travail  . Renseignez-vous sur les programmes disponibles dans votre région. Certaines entreprises sont également engagées dans la réinsertion d’ex-détenus . Renseignez-vous avant de commencer vos recherches. L’expérience et les compétences que vous allez développer grâce à ces programmes vous permettront d’avoir une candidature plus solide par la suite. Certaines agences vous permettront également de trouver un poste après votre formation. Renseignez-vous sur les centres de formation pour adultes dans votre région et découvrez les avantages que chacun propose.

Avertissements : Si vous avez été arrêté ou libéré de prison récemment, il vous sera encore plus difficile de trouver un emploi. Mais ne vous découragez pas, car trouver un poste est souvent la condition de votre libération. Des études ont également démontré qu’obtenir un emploi à temps plein un an après la sortie de prison diminuait considérablement les risques de récidives.

Conclusion

Si vous avez été discriminé injustement, consultez un avocat afin de poursuivre l’employeur . Votre avocat sera également une bonne référence dans votre recherche de travail. Il pourra également vous aider à vous insérer professionnellement, vous donner des conseils pour votre carrière, etc.


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