Comment réagir quand quelqu’un vous provoque ?
Réagir quand quelqu’un vous provoque : Dans la rue, au travail, sur les réseaux sociaux… Nous sommes de plus en plus en butte à l’hostilité des autres. Nos conseils pour réagir avec intelligence. Il peut arriver que vous soyez face à une personne arrogante, qui essaie de vous provoquer, ou de vous mettre mal à l’aise. S’il est parfois difficile de garder son calme, c’est pourtant la meilleure chose à faire dans ce genre de situation. Une réponse trop virulente ou un ton agressif pourraient retourner la situation, et vous donner le mauvais rôle. La personne en face de vous quant à elle, obtient ce qu’elle veut en vous mettant en colère, voir mal à l’aise, et sa provocation atteint son but. Il est donc inutile de vous énerver ou d’entrer dans le jeu de quelqu’un qui essaie de vous déstabiliser. La plupart d’entre nous ont déjà, à un moment donné de leur vie, subi des provocations ou des moqueries, et ce, pour des raisons diverses. Parfois, celui qui fait ces provocations le fait parce qu’il vous aime, mais la plupart du temps c’est carrément le contraire. Même si vous avez jusque-là eu la chance de n’avoir pas encore été embêté ou provoqué par quelqu’un, il est fort probable que vous subissiez un jour cette forme dégradante et embarrassante de harcèlement.
Si quelqu’un vous provoque et que vous ne savez pas comment réagir à cela, vous devez savoir qu’il y a des moyens par lesquels vous pouvez y mettre fin, et cela passe par le contrôle de vos réactions.
Provocation : pourquoi il faut arrêter de tout prendre personnellement ?
La provocation cible, certes, une personne, mais elle prend souvent naissance dans un contexte chargé en tensions, quand il y a trop d’électricité dans l’air! C’est l’une des stratégies de défense préférées des personnes impulsives et explosives. Elles y trouvent un moyen de canaliser leur stress, de se défouler. La parole dépasse la pensée. On agresse aussi souvent pour ne pas perdre la face. L’agressivité verbale est un moyen de rétablir de la distance, une certaine autorité. Ce n’est donc pas nécessairement une attaque dirigée contre notre personne, mais l’expression d’un manque d’assurance, d’une incapacité à réguler ses émotions.
Les bons réflexes ! Plutôt que de ruminer sur ce qu’on aurait dû rétorquer, on essaie de s’apaiser, de retrouver ses esprits, ce qui n’est pas facile quand on bout à l’intérieur ! «mpossible de revenir à une communication saine si on est sous le coup de l’émotion : peur, tristesse, colère… aussi pour faire retomber la pression, changer de pièce, aller faire un tour à l’extérieur, buvez un verre d’eau ou écrivez dans un carnet de bord.
Provocation : comment décoder le message ?
Facile, si l’on a franchi haut la main l’étape numéro un ! Si l’on n’est pas totalement envahi par l’autre, on peut plus aisément se mettre à sa place. Comprendre ce qui se joue dans ce face-à-face hostile permet de trouver un début de solution constructive pour les deux parties. Il ne s’agit pas de se remettre totalement en question, l’autre reste l’agresseur, mais de réfléchir à sa part de responsabilité éventuelle, même minime.
Les bons réflexes ! On se pose les bonnes questions : est-ce dû au stress, à la fatigue, pourquoi me parle-t-il mal, quel est le déclencheur, quel message me fait-il passer ? On essaie aussi d’identifier les départs de foyers explosifs, qui reviennent de manière récurrente. La personne qui provoque exprime sans doute un besoin non satisfait. Si on se prend un « scud » à chaque fois qu’on entre sans frapper dans la chambre de notre adolescent (« Vas-y, fais comme chez toi! ») ou lorsque l’on part du travail un peu plus tôt (« Tu as pris ta demi-journée ? »), on commence à avoir un début de réponse !
Quelle est la meilleure façon de réagir face à une provocation ?
Qu’elle soit verbale (insulte, répartie cinglante, moquerie, menace…) ou gestuelle (yeux au ciel, regard condescendant, sourire narquois…), la provocation contient toujours en elle une vraie violence, qui dégrade la communication interpersonnelle et l’image de soi. Les personnalités introverties vont y répondre spontanément par la fuite ou l’inhibition, tandis que les caractères plus explosifs vont avoir tendance à contre-attaquer. Dans les deux cas, l’agresseur est conforté dans ses modalités relationnelles. Comment réagir quand quelqu’un vous provoque : avec un inconnu potentiellement dangereux – qui s’énerve au volant ou vous accuse de mal le regarder, de lui marcher sur les pieds –, il vaut mieux faire profil bas pour ne pas le faire sortir de ses gonds et subir plus de violence encore. Face à un proche, il est utile de revenir à une communication plus apaisée. Surtout lorsqu’il s’agit de nos enfants ! En grandissant, ils risquent d’intégrer et de reproduire un modèle relationnel basé sur l’agressivité : l’attaque et la contre-attaque. Alors, comment faire ?
Changez votre point de vue
Certaines personnes peuvent généralement déterminer les potentielles réactions que vous aurez face à une provocation, en examinant la façon dont vous vous comportez lorsque vous êtes sous pression. Si votre attitude face à la moquerie est la même que la leur, autrement dit si cela vous met en colère, il est fort probable que cette brute cherche à se moquer de vos manies. Comment réagir quand quelqu’un vous provoque : si par contre vous vous montrez indifférent(e) à la provocation, vous verrez que le harceleur ne vous trouvera pas assez amusant et qu’il vous laissera tranquille .
Répliquez à la provocation avec un mot d’esprit
Comment réagir quand quelqu’un vous provoque : au lieu de vous mettre aussi à provoquer la brute, patientez jusqu’à ce qu’il finisse de vous railler, puis lancez-lui un bon mot avant de vous en aller . Après que vous avez donné votre réplique, haussez les épaules, tournez-vous et partez calmement. Cela lui montrera que vous ne vous énervez pas facilement, ce qui fera de vous une cible ennuyeuse. Vous avez la possibilité de faire usage des mots d’esprit.
- « Je te remercie de m’avoir dit cela. »
- « Oh, je pensais que j’étais génial. »
- « Où veux-tu donc en venir ? »
Faites l’effort d’avoir un ton chaleureux plutôt que d’être furieux et sarcastique, sinon cela pourrait montrer votre colère et amènera la brute à continuer à vous provoquer.
Faire mine de ne pas comprendre
Lorsque quelqu’un essaie de vous humilier ou de vous provoquer en public, en critiquant un aspect de votre personnalité, ou en s’attaquant à votre vie privée sous couvert d’humour et de métaphore, la bonne réponse est la question ! Comment réagir quand quelqu’un vous provoque : en faisant mine de ne pas comprendre les sous-entendus, et en répondant « Je ne comprends pas ton allusion, qu’est-ce que tu veux dire par là ? » La personne en face de vous va se sentir déstabilisée, et obligée de répéter ou d’expliquer sa critique, chose qu’elle ne fera sûrement pas et laissera très certainement tomber, ce qui retournera la situation à votre avantage.
Réagir de manière calme, et un brin sarcastique
Comment réagir quand quelqu’un vous provoque : pour faire en sorte que votre agresseur se sente à son tour humilié, rien de tel qu’une réponse sarcastique, si elle est donnée sur un ton calme, bien entendu. Par exemple, répondez à une provocation par ce genre de répliques : « Pardon je ne t’écoutais pas, tu disais ? » Ou bien « Tu as beaucoup de colère en toi on dirait, tu souhaites en discuter ? » Ou encore « Merci pour cette remarque pertinente, j’en parlerai à mon chat » Avec ce genre de réponse, nul doute que vous clouerez le bec à la personne en face de vous.
On en parle à tête reposée !
On a été blessé, humilié par une remarque désobligeante ou qui se voulait drôle ? Pour l’estime de soi et rééquilibrer le rapport de force, il faut en parler avec l’agresseur. Ne pas cacher les problèmes sous le tapis sous prétexte qu’on a peur du conflit ou des représailles. Mais attention, l’explication ne doit pas virer au procès d’intention.
Les bons réflexes ! La discussion doit avoir lieu en privé, en particulier lorsque cela se passe au travail. Utiliser le “je” au lieu du “tu”, revenez sur les faits et rien que les faits, sans jugement de valeur, partez de ses ressentis afin d’exprimer ses besoins et formuler une demande claire met l’autre dans de bonnes dispositions pour reconnaître éventuellement ses torts et s’excuser.
Après, il faut embrayer sur des solutions précises et concrètes : partager les tâches ménagères (avec contrats écrits si besoin), réduire le temps d’écran, écourter les réunions, proposer son aide à un collaborateur stressé, exprimer sur un ton amical ses griefs au lieu de se montrer caustique…
Identifier les paroles malveillantes
Comment réagir quand quelqu’un vous provoque : lorsque la surprise fait place à la souffrance, il est à craindre que vous ayez affaire à une personne pathologique ou perverse, qui cherche à vous dénigrer pour asseoir son pouvoir. Les signes qui doivent vous alerter ? Le ton est mesquin, votre interlocuteur ne vous regarde pas dans les yeux… C’est une attaque répétée et ciblée sur votre personne, qui vise un trait de votre personnalité, une fragilité, au moment où vous vous y attendez le moins. Une remarque qui ne vous laisse aucune chance de vous rattraper, tant elle est imprécise, tant elle ne se fonde pas sur des faits. Il y a beaucoup d’excès, quelque chose qui cloche entre les paroles et les actes… Le ton, le non-verbal, les piques… peuvent aussi se retrouver dans cette agressivité verbale banalisée, qui provoque des étincelles. Là où cela devient pathologique, c’est quand il y a un réel désir de nuire, de rabaisser et d’humilier l’autre. C’est ce qui différencie réellement l’agressivité verbale de la violence verbale, qui est une atteinte psychologique.
Les bons réflexes ! Protégez-vous dès les premières alertes, n’attendez pas que cela s’aggrave plus encore. Prenez vite vos distances, c’est la seule façon de ne pas vous laisser « démonter ». Face à ce type de personnalité, il est totalement vain de chercher à s’imposer ou de tenter de s’expliquer.
Les petites phrases pour déminer le terrain
- « Je ne comprends pas tes allusions, tu peux m’expliquer?? »
- « Je te sens en colère/déçu. Parlons de ce qui te contrarie, je peux peut-être t’aider?? »
- « Je vais réfléchir à ce que tu m’as dit. Nul n’est parfait, je peux sûrement m’améliorer. »
- « J’ai l’impression que tu me menaces. Peux-tu finir ta phrase?? »
- « Je ne suis pas d’accord avec ce qui s’est passé. Je te propose qu’on revienne dessus un peu plus tard. »
- « Pourquoi pas », « Si vous le dîtes », « Je n’en sais rien », « C’est possible »… En cas de comportement pervers, cette technique dite du « brouillard » permet de ne pas offrir de prise à l’agresseur.
Faites en sorte que votre voix soit ferme
Comment réagir quand quelqu’un vous provoque : utiliser un ton plein de confiance prouve que vous refusez de reculer face à la provocation. Ne donnez pas l’impression de vouloir pleurer, d’être contrarié(e) ou en colère, et ne geignez surtout pas. Au contraire, même si vous avez peur, élevez la voix pour que la brute vous entende clairement et faites en sorte que votre ton soit ferme et égal. Une voix tremblante montre aussi que la provocation vous a énervée.
Adoptez une posture autoritaire
Il est crucial que vous paraissiez aussi fort(e) que le laisse sous-entendre votre voix. Vous avez la possibilité d’exprimer votre confiance en vous-même ou faire semblant d’avoir de l’assurance, même si ce n’est pas le cas, en vous servant de votre langage corporel. Comment réagir quand quelqu’un vous provoque : la gestuelle que vous adoptez lorsque vous parlez ainsi que la posture que vous avez vous permettront d’occuper plus d’espace et vous rendront d’ailleurs plus confiant . Veillez à maintenir une posture autoritaire. Tenez-vous bien droit(e), vos pieds solidement ancrés au sol, les bras tout le long du corps et les mains détendues. Regardez votre harceleur droit dans les yeux et ayez le visage décontracté. Vous pourriez même sourire un peu, car cela montre que vous avez de l’assurance . Faites l’effort d’adopter une position de force pour prouver que vous êtes plus confiant. Ce faisant, vous augmentez votre confiance en vous et améliorez votre bienêtre pendant une courte durée . Vous pouvez par exemple vous tenir debout comme un superhéros, en ayant vos mains à la hanche, les pieds bien écartés, la poitrine bombée et le menton redressé. Restez dans cette position pendant environ deux minutes.
Remercier la personne qui vous critique
Cela peut paraître étrange, mais c’est une façon intelligente de faire passer votre agresseur à autre chose et de faire tomber à l’eau sa moquerie. Réagir quand quelqu’un vous provoque : si une personne tente de vous dénigrer, ou sous-entend que vous n’êtes pas assez bon à ceci ou cela, répondez de manière reconnaissante. « Merci de me l’avoir dit, grâce à toi je vais pouvoir m’améliorer » un remerciement, même s’il n’est pas sincère, va déstabiliser la personne qui essaie de vous intimider, et la laisser dubitative. Celle-ci ne comprendra pas pourquoi vous réagissez aussi bien à sa critique, et n’essaiera plus de recommencer.
Le silence
Tout le monde le sait, on répond aux imbéciles par le silence ! Quand quelqu’un vous provoque verbalement et essaie de vous pousser à bout, choisissez tout naturellement de l’ignorer et de ne pas lui répondre, voire même de quitter la pièce sans mot dire. Cette méthode va embarrasser la personne qui essaie de vous toucher, et celle-ci se retrouvera penaud face à votre silence d’or. Cela démontrera parfaitement votre indifférence face aux provocations qui vous sont faites.
Réagissez de manière calme
L’intimidation prend encore plus d’ampleur lorsque la victime répond avec colère, et pour cela, il est préférable que vous réagissiez de façon calme. Plutôt que de fondre en larmes ou de hurler une réplique furieuse, faites l’effort de réagir le moins possible. En faisant cela, vous prouverez à la brute qu’elle ne vous effraie pas et que vous n’avez pas peur de ses propos. Ne répondez pas directement aux propos de la brute. Au contraire, dites quelque chose qui prouve que vous n’êtes pas intéressé par ce qu’il dit. Vous pourriez par exemple dire « Tu as fini de parler ? Je n’ai vraiment pas prêté attention à ce que tu disais » ou « Ta vie doit vraiment être très ennuyeuse pour que tu t’intéresses tout le temps à la mienne . » Faites l’effort de ne pas vous retrouver dans un cycle de provocation. Vous pourriez être tenté de répondre à la brute en la provoquant de la même manière qu’elle le fait avec vous, mais il est probable que cette réaction se retourne contre vous, car cela prouverait que vous avez été irrité par ses propos. Le fait de montrer une quelconque réaction affective en réponse à la provocation amène généralement le harceleur à vouloir continuer.
Laissez la brute vous provoquer
Faites l’expérience et pendant une semaine, adoptez un nouveau comportement partout où l’on vous a provoqué (ou maintenez carrément cette attitude si vous n’êtes pas souvent embêté). Permettez aux gens de vous narguer autant qu’ils le veulent, sans montrer la moindre réaction. Si au bout d’une semaine, ils continuent de vous agacer, vous devez laisser tomber cette stratégie . La meilleure façon de faire preuve de calme pendant qu’on vous provoque, c’est de choisir de croire que la provocation ne vous dérange pas. De cette façon, si vous donnez une réponse à une interrogation directe ou si vous faites usage d’un mot d’esprit, votre ton sera sincère et ferme plutôt que d’être sarcastique ou furieux.
Dites-vous « Il n’y a aucun mal au fait qu’ils me harcèlent, car cela ne me dérange pas le moins du monde. » Croyez en ce mantra, et ce sera le cas.
Voyez cela comme un compliment
Il est possible que vous soyez la cible d’un harcèlement, non pas parce que la brute vous méprise, mais simplement parce que vous lui plaisez et qu’elle ne sait pas comment vous aborder autrement qu’en faisant preuve d’hostilité. Même si l’autre a de mauvaises intentions en vous provoquant, si vous prenez cela comme un compliment, il vous sera plus facile de ne pas vous énerver.
Faites comme si vous n’entendez pas
L’une des stratégies pour faire face aux provocations consiste à faire semblant de ne pas entendre ce que les brutes disent, afin de pouvoir transformer cela en blague. S’ils se présentent devant vous et essayent de vous obliger à répliquer, mettez simplement la main à l’oreille et remuez la tête. Cela peut se transformer en une situation drôle, surtout si vous remuez la bouche sans rien dire ou que vous faites comme si vous étiez dans une boite ou derrière un mur qui vous sépare d’eux. Faire usage d’humour peut calmer les tensions. Si vous prouvez au harceleur à quel point ses farces sont drôles alors qu’elles devraient vous faire mal, il est probable qu’il (elle) vous laissera tranquille .
Partez sans rien dire
Vous pourriez ignorer le harceleur de façon classique, en partant sans rien dire, même si ce geste peut aussi induire une réaction affective chez lui. Si vous adoptez une mauvaise posture au moment de vous en aller, vous aurez l’air défait. Autrement, si vous vous détournez avec les larmes aux yeux ou le visage rougi, la brute saura qu’elle vous a eu. Faites l’effort de partir la tête haute, comme s’il n’avait aucune importance à vos yeux. Agissez comme si vous aviez l’intention de partir de toute façon.
Bâillez au lieu de vous énerver
Avoir l’air ennuyé constitue également un signe d’indifférence face à la provocation. Vous pouvez aussi croiser les bras et taper le sol du pied pour montrer votre impatience, tout en regardant votre poignet pour signaler que vous n’avez pas de temps à perdre pour cela. L’ennui prouve que vous n’êtes pas embarrassé, et la brute finira par passer son chemin.
Répliquez en abordant un sujet différent
Si un individu s’approche de vous dans l’intention de vous embêter et que vous ne voulez pas le laisser faire, ripostez avec une question ou un commentaire qui n’a rien à voir avec ses railleries. Le fait de l’ignorer de cette façon prouve que vous n’êtes pas disposé à accepter ses taquineries. Répondez en faisant une blague du genre « Quelle danse les tornades préfèrent-elles le plus ? Twister ! » Faites un commentaire à propos de quelque chose d’autre, comme la météo ou un évènement.
Signalez la provocation à une autorité ou à un adulte
Au cas où aucune de ces stratégies pour ignorer ne fonctionnerait, et si le harceleur ne donne pas après quelque temps l’impression qu’il compte s’arrêter, vous pouvez le signaler à un supérieur (votre patron par exemple si c’est sur un lieu de travail), à un adulte ou à un enseignant. Toutefois, la première chose que vous devez faire en face de cet adulte, c’est de lui demander des conseils et non une solution. La situation peut empirer si vous n’arrivez pas à résoudre ce problème par vous-même. Le fait d’amener quelqu’un d’autre à affronter le harceleur prouve, autant que le fait de pleurer et de se mettre en colère sur le moment, que la brute a réussi à vous atteindre.
Comprenez qu’il s’agit d’un jeu
Bien que chaque harceleur ou brute ait différents motifs pour attaquer quelqu’un, la raison commune est qu’il voit cela comme un jeu. Lorsque vous ripostez, il remporte la partie. Par contre si vous ne réagissez pas, vous gagnez. Ce n’est pas amusant de perdre et c’est la raison pour laquelle lorsque vous minimisez les actes du harceleur, il vous laisse tranquille Si un individu vous provoque parce qu’il vous apprécie, c’est toujours un jeu, mais le fait de ne pas réagir ne l’arrêtera pas dans ce cas. Cela pourrait plutôt l’amener à se montrer honnête et à vous avouer que vous lui plaisez.
Sachez qu’ils trouvent cela amusant
Vous devez comprendre que les brutes harcèlent parce qu’elles trouvent cela divertissant. Il s’agit d’une distraction à laquelle elles s’adonnent afin de se sentir bien et d’oublier leurs émotions négatives. Elles ne s’en prennent pas toujours aux autres parce qu’elles ne les aiment pas ou qu’elles ont une piètre opinion d’eux. Dès que vous constatez que cela n’est toujours pas aussi personnel que cela en a l’air, il vous sera plus facile de ne pas laisser la provocation vous atteindre . Renseignez-vous sur les antécédents du harceleur et voyez si ce dernier avait déjà eu une triste expérience dans sa vie. Le fait d’éprouver de la compassion envers lui constitue également un excellent moyen de l’empêcher de vous provoquer.
Sachez que tout tourne autour de vos réactions
Il importe de toujours comprendre que ce sont vos réactions qui importent en matière de provocation. Si vous ne réagissez pas, le jeu prend fin et vous avez ainsi gagné. La vérité est que la meilleure manière de riposter à une provocation, c’est de ne pas réagir.
Avertissements : Ne laissez personne vous bousculer. Si ces stratégies ne fonctionnent pas, sollicitez toujours l’aide de quelqu’un. Il n’y a pas de mal au fait que vous n’arriviez pas à gérer tout seul le problème, surtout après que vous avez tenté de le faire en vain. Si un harceleur menace de vous battre parce que vous ne réagissez plus, signalez-le immédiatement à une figure d’autorité.