Comment acheter des actions en bourse ?
Acheter des actions peut s’avérer un choix judicieux. Toutefois, il ne s’agit pas d’une activité sans risque et avant de se lancer, il est indispensable de comprendre le fonctionnement de la bourse et ses aléas. Pour commencer à acheter des actions en bourse, il vous faut au préalable un support d’investissement communément appelé compte titres permettant d’exécuter des ordres sur les marchés financiers. En effet, les titres financiers (actions, obligations, Sicav, FCP, ETF, warrants, …) doivent être inscrits sur un compte titres ordinaire ou sur un Plan d’Epargne en Actions (PEA). Les établissements bancaires ou courtiers en ligne tel que Bourse Direct sont des intermédiaires financiers auprès desquels vous pouvez ouvrir votre compte puis réaliser vos premières acquisitions de titres cotés. En achetant des actions, vous devenez propriétaire d’une partie du capital de l’entreprise qui a émis ces actions. De ce fait, vous avez un certain nombre de droits, comme celui de recevoir des dividendes si la société réalise des profits suffisants ou de vendre vos actions pour gagner de l’argent. Vous pouvez choisir d’investir en achetant des actions individuelles ou les actions d’un fonds commun de placement.
Bourse : qu’est-ce qu’une action et comment en acheter ?
Une action représente une part du capital de la société. C’est en quelque sorte le titre de propriété d’une part de la société qui l’a émise. La part qu’une associé détient dans la société est proportionnelle au nombre d’actions de cette société qu’il détient. Pour mieux comprendre ce mécanisme, imaginez-vous une grande maison. Cette maison représente le capital d’une entreprise. Elle comporte un certain nombre de mètre carré. Chaque action est un mètre carré. Plus vous détenez de mètres carrés (d’actions), plus grande est votre part de la maison (capital total). Si l’entreprise, via une augmentation de capital, émet de nouvelles actions, elle agrandit la maison, en créant de nouvelles pièces. Ces dernières peuvent être achetées soit par les actionnaires existants, soit par de nouveaux investisseurs désireux de devenir actionnaires de cette société. Quand vous achetez une action, vous devenez un actionnaire de l’entreprise. Vous possédez alors une part des capitaux propres de l’entreprise. De ce fait, l’actionnaire possède un droit sur l’actif et sur les bénéfices de l’entreprise.
Les différents types d’actions : les actions classiques et les actions privilégiées
Il existe deux grands types d’actions :
- les actions classiques, les plus répandues, qui donnent le droit à leur propriétaire de voter lors des assemblées générales d’actionnaires et de percevoir d’éventuels dividendes ;
- les actions privilégiées, qui ne confèrent pas de droit de vote aux assemblées mais donnent à leur détenteur un droit de préemption sur les actionnaires classiques, ce qui signifie qu’en cas de faillite de l’entreprise, au moment de sa liquidation, ils seront dédommagés avant les actionnaires classiques.
Pourquoi une société émet des actions ?
Émettre des actions est un moyen pour une société de se financer. En effet, pour lever des fonds, une entreprise peut traditionnellement procéder de trois manières différentes :
- emprunter de l’argent à une banque ;
- emprunter de l’argent directement aux investisseurs sur les marchés financiers (émission d’obligations) ;
- vendre aux investisseurs des parts de son capital (émission d’actions).
De nombreuses raisons peuvent donc pousser une société à émettre des actions. Une entreprise, pour se développer à l’international, pour lancer un projet en recherche et développement (R&D), pour embaucher de nouveaux salariés et bien évidemment plein d’autres choses encore a besoin d’argent.
Le marché primaire et secondaire pour l’achat d’actions
Une société, lorsqu’elle vend à des investisseurs des parts de son capital pour se financer, émet donc des actions. Deux cas de figure existent. Première possibilité : l’entreprise introduit son capital en Bourse, sur le marché dit « primaire », c’est-à-dire le marché des actions nouvelles. On parlera alors d’introduction en bourse ou d’IPO. Retenez bien ce terme qui signifie « Initial Public Offering », équivalent anglais de « introduction en Bourse » et est très usité par la presse spécialisée. Deuxième possibilité : une société déjà cotée en Bourse, qui a besoin d’argent, choisit d’émettre de nouvelles actions. Elle les vendra, comme lors de son introduction en Bourse, sur le marché primaire. On appelle cela une augmentation de capital. Cette décision est prise en assemblée générale extraordinaire. Le marché primaire n’est évidemment pas le seul. On peut tout à fait acheter des actions à quelqu’un d’autre qu’à la société émettrice. Lorsqu’une société a été introduite en Bourse, ses actions peuvent en effet être revendues sur le marché « secondaire ». Il s’agit, pour faire simple, du marché des actions d’occasion.
La Bourse : la place de marché où acheter et vendre des actions
La Bourse est le lieu immatériel où s’achètent et se vendent des actions. On peut donc dire qu’il s’agit d’une place de marchés où s’échangent, contre de l’argent, des parts d’entreprises. En France, les actions sont cotées en continu, au cours de cinq séances par semaine, du lundi au vendredi, de 9h à 17h30.
Action Vs obligation : quelles différences entre ces titres ?
Les obligations et les actions sont deux types de produits financiers utilisés par les investisseurs pour valoriser leur capital. Mais il s’agit de deux produits très différents. Les actions sont des titres de propriété d’une entreprise tandis que les obligations sont des titres de créance d’une société. Le détenteur d’une action détient une part du capital de la société dont il devient associé. Son action lui confère le droit de toucher une partie des bénéfices futurs et un droit de vote lors des assemblées générales. En ce qui concerne le détenteur d’une obligation, il détient lui, une part de la dette de la société, et devient créancier de l’entreprise ou l’État qui l’a émise. Il est généralement bien plus rémunérateur de détenir une action plutôt qu’une obligation. Cependant, le créancier prend moins de risques. Notez qu’il bénéficie d’un avantage de taille sur l’actionnaire : en cas de faillite de l’entreprise, le détenteur d’une obligation sera remboursé avant l’actionnaire. Rappelons toutefois que le détenteur d’une obligation n’a aucun droit sur les bénéfices générés par l’entreprise.
Qui peut vendre et acheter des actions en Bourse ?
La Bourse est ouverte à tous et tout le monde peut y acheter ou y vendre des actions : les particuliers donc bien sûr, mais aussi les banques, les compagnies d’assurance, les fonds de pension, et également les entreprises qui peuvent acheter ou vendre les actions d’autres entreprises. Pour acheter une action, l’investisseur doit d’abord ouvrir un compte chez un courtier Bourse et choisir une ou des enveloppe(s) (compte-titres, PEA, PEA PME, PEA Jeunes) permettant de loger ses titres. Une fois votre compte-titres ou votre PEA souscrit, vous devrez effectuer un passage d’ordre. Concrètement, il s’agit de placer un ordre d’achat (ou de vente) sur un titre donné, précisant le nombre d’actions que vous voulez acheter (ou vendre), à quel prix, en payant au comptant ou en ayant recours au service de règlement différé ou SRD (cette option n’est possible que sur un compte-titres et pour certaines actions uniquement). Attention, il est aussi possible de détenir une action au nominatif et dans ce cas, les titres sont directement inscrits et gérés par la société émettrice. L’actionnaire est alors contraint d’ouvrir un compte auprès de chaque société cotée dont il détient des actions alors que la détention d’actions « au porteur » permet de rassembler tous ses investissements sur un ou quelques supports (compte-titres, PEA, etc.).
Examinez le fonctionnement du marché boursier
Ce marché tourne comme les autres marchés. Les produits négociés sont des participations dans des sociétés. En fait, il s’agit d’actions qui sont cotées en bourse. Vous pouvez considérer cet endroit comme un marché. Aux États-Unis, les principales places boursières sont le « New York Stock Exchange » (la bourse de New York) et la « National Association of Securities Dealers Automated Quotation System (NASDAQ) », qui se trouve aussi à New York . Le prix des actions varie en fonction de l’offre et de la demande. Lorsqu’une action est très demandée, son prix augmente. C’est normal puisque le nombre des acheteurs est supérieur à celui des vendeurs. Dans le cas inverse, le prix baisse. Le cours d’un titre reflète l’idée que les investisseurs ont sur ce titre. Ce cours ne correspond pas obligatoirement à la valeur réelle de l’entreprise. Autrement dit, les cours sont souvent affectés à court terme par des facteurs subjectifs et non par des faits. Les cours peuvent aussi fluctuer en fonction de certaines informations, d’une fausse information et de rumeurs.
En votre qualité d’investisseur en bourse, vous cherchez à acheter les actions d’une société dont la valeur augmente avec le temps. Si la société émettrice développe ses ventes et accroit ses gains, les investisseurs seront tentés d’acheter un nombre plus élevé des actions de cette société. Si le cours des actions monte, vous pouvez vendre les vôtres en réalisant un bénéfice. Par exemple, imaginez que vous achetez 100 actions à un prix unitaire de 15 €. C’est un investissement de 1 500 €. Après deux ans, le prix des actions augmente à 20 €. À présent, la valeur de votre investissement s’élève à 2 000 €. Si vous vendez vos actions, vous ferez un bénéfice de 500 €, avant commissions ou autres frais (2 000 € – 1 500 €).
Familiarisez-vous avec les termes relatifs aux transactions boursières
Ces termes vous aideront à prendre les décisions appropriées à propos des ordres d’achat ou de vente que vous donnerez à votre courtier. Ils vous permettront aussi d’ajouter certaines conditions à vos ordres d’achat ou de vente d’actions . Le cours vendeur, également désigné par l’offre, correspond au prix le plus bas des actions individuelles mises en vente. Supposez que vous souhaitiez acheter des actions ordinaires de la société « IBM ». Si le cours vendeur s’élève à 50 € par action, vous payerez ce prix pour l’achat d’une action.Le cours acheteur correspond au prix le plus élevé que vous pouvez obtenir lorsque vous essayez de vendre une action. Si vous possédez des actions ordinaires de la société « IBM » et que vous souhaitez les vendre immédiatement, vous obtiendrez le cours acheteur de l’action. S’il vaut 49,75 €, vous encaisserez cette somme par action vendue.Un ordre au marché est une demande d’achat ou de vente d’un titre immédiatement au meilleur prix disponible sur le marché. Si vous êtes un acheteur et si vous placez un ordre au marché, vous devrez payer le cours vendeur. Si vous êtes vendeur, le prix que vous obtiendrez sera le meilleur cours acheteur au moment de la transaction.
N’oubliez pas que votre ordre pourrait être exécuté à un prix supérieur ou inférieur à ce que vous avez espéré. Généralement, un ordre au marché est exécutable tout de suite, mais sans aucune garantie quant au prix de la transaction. Vous avez aussi la possibilité de poser des conditions concernant votre prix d’achat ou de vente. Dans cette situation, vous placez un ordre à cours limité, c’est-à-dire que vous précisez un cours pour acheter une action ou un cours pour la vendre. Bien entendu, vous accepterez un cours favorable dans les deux cas. Il y a également l’ordre stop, qui devient un ordre au marché une fois que le cours d’une action atteint une certaine valeur. Adressez-vous à un courtier autorisé à négocier des titres et demandez-lui s’il y a d’autres formules qui pourraient vous convenir.
Achetez les titres d’un fonds commun de placement
Un fonds commun de placement regroupe les capitaux fournis par de nombreux investisseurs. Ces capitaux peuvent être placés de différentes manières. Vous pouvez choisir un fonds de placement qui investit dans l’acquisition d’actions émises par des sociétés différentes. Lorsque vous investissez dans un fonds commun de placement, vous obtenez une part dans chaque investissement réalisé par le fonds. Cette formule peut présenter moins de risques que l’achat d’actions individuelles . L’investissement dans un fonds commun de placement peut diminuer vos risques en raison de la diversification. Si vous investissez dans une action précise, vous dépendrez d’une seule entreprise. En revanche, un fonds commun de placement peut détenir des dizaines, voire des centaines d’actions de provenance diverses. Si le cours d’une action chute, l’effet sera minime sur la valeur totale de votre investissement. Si vous débutez dans cette activité, cette formule vous donne la possibilité d’investir en bourse d’une façon prudente. Choisissez un fonds de placement si vous hésitez à acquérir des actions individuelles ou si vous n’avez pas suffisamment de temps pour créer et gérer votre portefeuille vous-même.
Faites attention aux frais des fonds communs de placement. En effet, vous devrez payer des frais pour couvrir les salaires des professionnels qui gèrent le fonds. Par exemple, vous serez probablement tenu de payer une commission de vente lorsque vous négociez vos titres. Les investisseurs d’un fonds doivent aussi payer une taxe annuelle pour la gestion et le fonctionnement du fonds. Ces frais annuels sont calculés sur la base d’un pourcentage de l’actif en cours de gestion. Par exemple, supposez que vous avez investi 10 000 € en achetant des participations dans un fonds commun de placement. Si la redevance annuelle est la moitié du centième de l’actif, vous paierez 50 €.
Acheter des actions via un courtier low cost
L’essor d’Internet a permis l’émergence des courtiers en ligne low cost. Ces derniers proposent d’exécuter tous les ordres de trading passés en ligne depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone. La plupart des courtiers low cost affichent des commissions très peu élevées, en général moins de 10 euros. Certains proposent même d’effectuer l’acquisition d’actions sans frais supplémentaire, sous certaines conditions cependant. En effet, d’autres transactions peuvent s’avérer être payantes, le traitement des dividendes par exemple. Les courtiers low cost en ligne permettent aux particuliers de gérer eux-mêmes leur portefeuille, tout en bénéficiant de conseils et d’outils d’aide à la spéculation et de recherche de titres. Toutefois, il est nécessaire d’ouvrir un PEA, et d’effectuer un dépôt que le courtier investira dans les titres choisis par son client. Le montant minimum de ce dépôt varie entre 500 et 3 000 euros.
Attention : l’intermédiaire choisi doit posséder une licence et être autorisé à opérer en France. Avant de souscrire une offre auprès d’un coutier low cost, assurez-vous qu’il ne figure pas sur la liste noire de l’AMF et qu’il est effectivement recensé sur les registres Regafi.
Acheter des actions via un courtier full service
Les courtiers full service proposent des prestations identiques à celles de leurs homologues low cost. Cependant, rétribués à la commission, ils ont tout intérêt à inciter leurs clients à l’achat, comme à la vente d’actions, même si cela n’est pas forcément dans leur intérêt. Il faut donc faire preuve d’une extrême vigilance, malgré les atouts que présentent les offres des courtiers full service (analyse des marchés, outils de streaming payants permettant de voir l’évolution des actions en temps réel, etc.). Les actionnaires débutants, notamment, sont invités à la plus grande prudence.
Familiarisez-vous avec la recherche d’investissement
Il est important de faire une recherche préalable dans le cas où vous décidez d’acheter des actions individuelles à la place de titres d’un fonds commun de placement. Une masse importante d’informations est disponible sur l’Internet. Par conséquent, vous aurez probablement des difficultés pour trouver des données utiles. Cependant, vous disposerez de quelques outils pour effectuer une analyse et choisir une action . Généralement, les informations à propos des actions sont disponibles sur le site de la société émettrice ou dans son rapport annuel. Ces sources peuvent fournir de précieux renseignements sur le modèle commercial de l’entreprise et ses résultats financiers. En outre, les entreprises préparent fréquemment des informations pour les investisseurs sous la forme de brochures faciles à comprendre. Examinez ces documents avant de prendre votre décision d’investir. Les sites comme « Morningstar.com » sont également utiles. Les débutants peuvent y trouver des rapports annuels ou trimestriels accablants. En effectuant des recherches sur « Morningstar », vous pouvez accéder à des informations essentielles sur une société donnée, telles que le bilan, le compte de résultat et l’état des flux de trésorerie.
Ce site fournit aussi d’importants ratios financiers, qui facilitent l’analyse de l’entreprise. D’autre part, le contenu de ce site est facile à consulter et à examiner. Effectuez une recherche sur « Google » pour vous informer à propos de l’entreprise choisie. Intéressez-vous surtout aux articles les plus récents, qui révèlent les performances de l’entreprise sur le marché. N’oubliez pas qu’une source impartiale devrait s’abstenir de diffuser des informations déformées.
Recherchez les entreprises qui vous intéressent
La première étape consiste à trouver une entreprise intéressante. Pour ce faire, consultez les sites spécialisés ou lisez les publications financières, comme « Wall Street Journal » ou « Investor’s Business Daily ». De même, en consultant des sites comme « Stockchase.com », vous pourrez avoir des idées à propos des actions que les analystes placent en tête de classement. Commencez en investissant dans des actions de premier ordre. Il s’agit des actions émises par les grandes entreprises ayant un palmarès prestigieux en matière de réalisation de profits. Ces sociétés ont généralement des dénominations sociales célèbres. Elles proposent des produits et des services que les consommateurs apprécient et achètent. Les cours des actions de ces entreprises ont une tendance régulière à la hausse à long terme.Cependant, même un investissement de ce type présente certains risques. Mais, le cours des actions de ces entreprises est souvent moins volatil que celui des autres sociétés.
Les entreprises de premier ordre tendent à accaparer une part importante du marché. Elles sont bien financées et peuvent bénéficier d’avantages concurrentiels. Parmi les entreprises de premier ordre, on peut citer notamment « WalMart », « Google », « Apple » et « McDonald’s ». Pensez aussi aux sociétés auxquelles vous vous adressez pour acheter vos produits et services.
Choisissez une entreprise performante
Une fois que vous avez trouvé l’entreprise idoine, vous devriez passer en revue ses principaux indicateurs financiers. Comparez ces indicateurs à ceux des sociétés concurrentes. Sachez que certains indicateurs servent fréquemment à évaluer l’investissement d’une entreprise. Examinez la marge bénéficiaire de l’entreprise. Cette marge correspond au rapport suivant : (revenu net) / (produit des ventes). Aux fins de cette analyse, le revenu net et les bénéfices signifient la même chose. Cet indicateur permet de déterminer le bénéfice généré par l’entreprise pour chaque euro vendu. Une entreprise est toujours intéressée par une marge bénéficiaire aussi élevée que possible. Par exemple, si une entreprise gagne 10 centimes sur chaque euro vendu, la marge bénéficiaire serait (0,10 €) / (1 €), soit 10 %. Analysez la rentabilité des capitaux propres de l’entreprise. Ces capitaux correspondent au total des euros investis par tous les actionnaires de l’entreprise. Le rendement des capitaux propres révèle la manière avec laquelle une entreprise emploie l’argent de ses actionnaires pour générer du profit. Le ratio correspond à l’expression suivante : (profit) / (fonds propres). Si une entreprise a réalisé 100 000 € de bénéfices avec des capitaux propres de 2 000 000 €, la rentabilité de ces capitaux sera de (100 000 €)/(2 000 000 €), soit 5 %.
Examinez la croissance de l’entreprise au cours des exercices précédents et la croissance prévue pour l’avenir. Est-ce que les dividendes servis par la société sont en hausse régulière ? Dans l’affirmative, c’est le signe d’une forte activité qui est susceptible de créer un avantage concurrentiel. Étudiez l’évolution du taux de croissance des bénéfices de l’entreprise par rapport à celui de ses concurrents. Regardez aussi les taux de croissance prévus des profits pour les cinq prochaines années. S’il est plus élevé que celui des concurrents, cela veut dire que le cours de l’action de l’entreprise sera probablement en hausse. Examinez la dette de la société. La dette d’une entreprise bien gérée ne devrait pas dépasser le montant qu’elle peut rembourser. Un moyen courant d’analyser cette dette consiste à examiner le taux d’endettement.
Le taux d’endettement se calcule en divisant la dette de la société par l’avoir des actionnaires. Plus le pourcentage est faible, mieux c’est. Si la dette d’une entreprise est de 2 000 000 € et que ses capitaux propres s’élèvent à 4 000 000 €, le taux d’endettement sera de : (2 000 000 €)/(4 000 000 €, soit 50 %). Comparez ce taux à celui des entreprises concurrentes.
Familiarisez-vous avec la notion de valeur
Pensez à un portefeuille d’actions comme à une machine qui génère des bénéfices. Si la machine fonctionne bien et si elle continue à créer de plus en plus de richesse, les investisseurs vont la considérer comme leur bien le plus précieux. Ainsi, les taux financiers les plus importants qui reflètent la valeur d’une action concernent les bénéfices . La meilleure façon d’évaluer une action consiste à examiner le ratio cours/bénéfice (C/B). Ce ratio est calculé en divisant le prix actuel d’une action de l’entreprise par les dividendes qu’elle génère. C’est un outil essentiel pour l’évaluation de la valeur d’un investissement. Le dividende d’une action est déterminé en divisant le total des bénéfices en euros par le nombre d’actions détenues par les actionnaires, c’est-à-dire les actions en circulation. Supposez qu’une entreprise fait un bénéfice d’un million d’euros par an en ayant 10 000 000 d’actions en circulation. Dans ce cas, le dividende d’une action est (1 000 000 €) / (10 000 000 actions), soit 10 centimes par action.Imaginez que les actions d’une entreprise se négocient à raison de 50 € l’action. Si le bénéfice par action est de 5 €, le ratio C/B de l’action est de (50 €/5 €), soit 10. Si un investisseur achète cette action, il paiera 10 fois le bénéfice.
Si l’action de la société A se négocie à dix fois le bénéfice ou un C/B de 10 et l’action d’une société B à un C/B de 8, l’action de la société A coute plus cher. Notez que l’expression plus cher n’a rien à voir avec le prix de l’action. Cependant, le rapport reflète la cherté d’une action par rapport au bénéfice qu’elle génère.
Achetez vos actions directement chez l’entreprise émettrice
Certaines sociétés offrent ce service, qui vous permet d’acheter des actions sans passer par un courtier. Si vous envisagez de n’acheter que quelques actions, cette formule pourrait vous convenir. En procédant ainsi, vous gagnerez du temps et vous économiserez les frais de courtage . Faites une recherche en ligne ou appelez la société émettrice qui vous intéresse. Renseignez-vous pour savoir si elle offre un plan d’achat d’actions. Dans l’affirmative, l’entreprise vous enverra un prospectus concernant son plan, des formulaires et d’autres informations appropriées. Un prospectus est un document règlementaire qui donne tous les renseignements que vous devrez connaitre pour acheter des actions. Plusieurs régimes vous permettent d’investir de petites sommes, de l’ordre de 50 € par mois. Vérifiez tous les frais que vous devrez payer. Quelques entreprises offrent des plans d’investissement sans frais.
Un tel plan vous permet aussi de réinvestir la totalité de vos dividendes automatiquement, si vous le désirez. Les dividendes vous seront versés en fonction des profits réalisés par l’entreprise. Le conseil d’administration de la société doit fixer le montant de ces dividendes, afin qu’un paiement puisse avoir lieu.
Choisissez un courtier
Si vous n’avez pas la possibilité d’acheter vos actions directement chez la société émettrice, il ne vous reste plus qu’à vous adresser à un courtier. Le choix d’une maison de courtage dépend des services qu’elle fournit. En fait, vous aurez besoin de fixer vos critères et choisir le courtier qui correspond à vos besoins. En règle générale, il existe deux types de courtiers : les courtiers de plein exercice et les courtiers à prix réduit . Les maisons de courtage de plein exercice coutent plus cher. Elles offrent leurs services aux investisseurs qui désirent avoir des recommandations et des conseils. Le cout élevé peut être justifié, car un courtier de plein exercice fournit souvent une assistance précieuse. Si vous n’êtes pas sûr de faire des choix corrects ou si vous n’avez pas le temps, il vaut mieux vous adresser à un courtier de cette catégorie. Si vous allez prendre vos propres décisions de placement, choisissez un courtier à prix réduit. Il est inutile de payer des frais plus élevés pour des services que vous n’utiliserez pas.
Néanmoins, vous devrez examiner soigneusement la plateforme du courtier et vous assurer que ses offres correspondent à vos objectifs de placement. Faites une recherche en ligne pour trouver un courtier à prix réduit. Analysez les frais exigés, notamment les frais supplémentaires éventuels, qui peuvent être passés sous silence lors du premier contact. Pour éviter une mauvaise surprise, exigez un écrit qui mentionne tous les frais nécessaires.
Ouvrez un compte de courtage et déposez des fonds
Contactez directement un courtier pour ouvrir un compte. Votre courtier vous demandera de remplir un formulaire, dans lequel vous indiquerez vos informations personnelles, ainsi que vos objectifs en matière de placement et votre accord pour courir le risque qui accompagne un investissement en bourse . Votre courtier doit déclarer vos opérations boursières à l’administration chargée des impôts. Plus précisément, le produit de vente des actions et les dividendes seront signalés à cette administration. Vous devrez remplir les formulaires requis et les renvoyer au courtier. Familiarisez-vous avec la manière de déposer des fonds dans votre compte de courtage. Envoyez à votre courtier une somme d’argent qui servira à faire votre premier achat d’actions. Donnez un ordre d’achat. Portez à la connaissance de votre courtier la nature et le nombre des actions que vous souhaitez acquérir. Lorsque votre transaction est terminée, vous recevrez une confirmation. Cette confirmation représente la preuve de votre achat. Conservez toutes vos confirmations d’achat dans vos archives.
Ne mettez jamais « tous vos œufs dans le même panier »
Ne mettez jamais « tous vos œufs dans le même panier ». L’investissement dans des actions présente des risques, puisque le capital et les intérêts ne sont pas garantis. Dans les cas extrêmes, il est possible de perdre l’intégralité de sa mise. Ce risque peut être lissé en diversifiant les supports d’investissements et les secteurs (souscrivez aux actions de plusieurs entreprises, de secteurs différents, utilisez les fonds communs de placements…)
N’investissez que dans ce que vous comprenez
Les produits financiers compliqués sont souvent ceux qui présentent le risque le plus fort.
Soyez toujours sceptique lorsque les rendements promis sont élevés
Plus le rendement est élevé, plus le risque est élevé. De plus l’investissement n’étant pas garanti il est impossible de vous promettre avec certitude un gain élevé sans qu’un montage compliqué se cache derrière. Calculez toujours les frais d’investissement (entrée, gestion, sortie) : les meilleurs rendements peuvent être plombés par des frais trop élevés
Anticipez la sortie avant d’investir : le meilleur investissement est celui dont on sait comment on va pouvoir revendre les titres. Si les actions cotées peuvent sembler simples à revendre sur les marchés financiers, les titres ne disposant pas de marché secondaires peuvent être difficiles, voire impossibles à revendre (non coté, crowdfunding…).
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