Comment traiter une mycose vaginale naturellement ?
Comment traiter une mycose vaginale naturellement ? La mycose vaginale entraîne des démangeaisons de la vulve et du vagin. Sans gravité, elle reste malgré tout très désagréable. Alors existe t-il des remèdes naturels pour soigner, soulager et rééquilibrer votre flore vaginale ? La mycose a souvent mauvaise réputation et c’est avec pas mal de gêne qu’on en entend parler. Mais en réalité, elle n’a rien de sale. Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas d’une infection sexuellement transmissible, et elle n’est pas non plus due à un manque d’hygiène.
« La mycose est la manifestation d’un déséquilibre de la flore vaginale » rectifie Odile Bagot, gynécologue. « Dans le vagin, on a surtout des lactobacilles, mais on peut aussi avoir des champignons, dont le Candida albicans. C’est lui qui cause les mycoses. Quand la flore se déséquilibre et que les Candida se développent, on a un inconfort, des brûlures, une vulve rouge et des pertes qui ressemblent à du lait caillé. Face à ces symptômes, il y a toutes les chances que ce soit une mycose » poursuit-elle.
[TRAITEMENTS MYCOSE VAGINALE] Sans gravité, la mycose vaginale reste malgré tout très désagréable. Voici des remèdes naturels pour soigner, soulager et rééquilibrer votre flore vaginale.
Qu’est-ce qu’une
Les mycoses vaginales (ou candidoses vaginales) entraînent des démangeaisons de la vulve et du vagin. Elles sont dues à des levures. Diverses causes peuvent provoquer leur multiplication : traitement antibiotique, affaiblissement du système immunitaire, grossesse, pilule contraceptive, diabète, pratique abusive de douches vaginales, port de sous-vêtements synthétiques, etc.
Comment reconnaître une mycose vaginale ?
En plus des démangeaisons vulvaires et vaginales, on observe également parfois des écoulements épais et blanchâtres. Lorsque les pertes vaginales présentent une odeur désagréable, qu’elles sont jaunâtre ou verdâtre, ou lorsqu’elles sont grumeleuses comme du lait caillé, il est préférable de consulter rapidement son médecin.
Connaître les facteurs favorisants les mycoses
Plusieurs facteurs peuvent favoriser l’apparition d’une mycose vaginale :
La prise d’antibiotiques. (N’hésitez pas à anticiper et à demander d’office un traitement antifongique à votre médecin)
Vous vous demandez sûrement combien de temps dure une mycose après traitement. Il faut savoir que sa durée va dépendre du temps que vous mettez à la traiter. Une fois le traitement débuté, la mycose ne dure que quelques jours et les symptômes disparaissent rapidement.
Est-ce que la mycose est contagieuse ?
La transmission de la mycose vaginale à son partenaire est possible, surtout s’il s’agit d’une femme. C’est pourquoi il est conseillé d’éviter les rapports sexuels pendant le traitement de la mycose.
Comment traiter une mycose vaginale ?
Il existe des traitements assez simples que vous pouvez même obtenir sans ordonnance comme les ovules, des crèmes antifongiques ou des savons adaptés. Vous pouvez les acheter directement en pharmacie. Avec une ordonnance, ces traitements sont remboursés. Mais pour que la mycose soit bien traitée, il faut absolument traiter la vulve et le vagin, donc utiliser une crème et des ovules en même temps. Pour la toilette, il faut favoriser un savon intime avec un pH basique. En général, les symptômes partent en quelques jours. Il existe plusieurs types de traitements en cas de mycose vaginale. Il convient toutefois de consulter un médecin ou un gynécologique qui vous proposera un traitement adapté :
crème vaginale pour soulager les mycoses vaginales qui grattent,
antifongique sous forme d’ovule à insérer dans le vagin (ce traitement de la mycose est sans ordonnance).
Comment traiter une mycose vaginale ? Il n’est pas utile de prendre du doliprane pour soulager une mycose, ce dernier n’aura pas d’effet. Vous avez pris votre traitement pendant la durée recommandée par votre médecin. Mais alors, comment savoir si votre mycose est finie ? Si vous avez guéri de votre mycose, alors la sensation de brûlures et les démangeaisons disparaîtront. Si toutefois vous faites face à une mycose qui ne part pas malgré le traitement, demandez l’avis de votre médecin.
Attention, les astuces suivantes sont des compléments qui ne remplacent pas une consultation médicale.
Comment se débarrasser d’une mycose naturellement ?
Si vous vous demandez comment soulager rapidement une mycose qui gratte et naturellement, sachez que vous pouvez essayer ces remèdes en plus de votre traitement. Parmi les remèdes dits naturels qui sont souvent cités, vous retrouvez l’huile de coco et le tea tree, l’huile essentielle d’arbre à thé. La Dre Laure Martinat, médecin et experte en phytothérapie explique que l’arbre à thé a des propriétés antifongiques prouvées, mais qu’il faut en mettre une toute petite quantité, bien diluer avec une huile par exemple et surtout garder ce mélange pour un usage externe.
Ce que confirme la Dre Odile Bagot : « mettre des choses dans le vagin est dangereux, vous risquez de tout déséquilibrer. Utiliser du tea tree, de l’huile de coco en externe au niveau de la vulve, pourquoi pas, mais ça ne traitera jamais la mycose. Si après le traitement, vous gagnez un confort par rapport à ça, pas de problème ».
Contre les mycoses vaginales : l’huile de noix de coco
L’huile de coco est un anti-levure naturel. Elle agit à la fois comme antifongique, et antibactérien. Elle diminue l’inflammation et permet en plus de stimuler le système immunitaire.
Comment on le prend ?
On peut l’utiliser seule ou avec de l’huile essentielle (HE) de tea tree pour son action anti-mycosique. Mettre de l’huile de coco dans une cuillère à café avec 1 goutte d’HE de tea tree. À l’aide d’un coton stérile, imbibez les parties infectées. 2 à 3 fois par jour jusqu’à la disparition.
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Les conseils en plus : Si vous êtes sujettes aux mycoses ou en cas de crises, évitez les aliments qui sont favorables à la prolifération des candida : les glucides à fort index glycémique : pain, pâtes, céréales du petit déjeuner, gâteaux, pâtisseries, confiture, miel, soda, jus de fruits… Le soir notamment, car ils risquent de favoriser la colonisation des intestins par les champignons. Tout comme les aliments riches en moisissures et levures : viandes et charcuteries fumées, fromages à moisissures, fruits trop mûrs ou secs, melon, noix de coco, arachides, bière, vin, cidre, jus de fruits industriels (pendant 3 mois au moins).
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Contre les mycoses vaginales : le yaourt
Pourquoi ça marche ?
Le yaourt nature et bio est riche en probiotiques. Il reconstruit la flore vaginale affaiblie par l’invasion des champignons Candida albicans.
Comment on le prend ?
Imbiber un tampon hygiénique de yaourt, l’introduire doucement dans le vagin et le laisser une heure. Le faire deux fois par jour pendant une quinzaine de jours. Surtout ne pas prendre de yaourt sucré car le Candida albicans raffole du sucre.
Les conseils en plus : Consommez d’autres aliments riches en probiotiques comme les yaourts. Favorisez les aliments anti-moisissures : avocat, brocoli, poivron, choux verts, frisés, citron frais, l’huile d’olive, de lin, la cannelle, l’origan, le curcuma. Augmentez la part des prébiotiques : artichaut, poireau, asperge, soja, tomate, banane, seigle…
Comment traiter une mycose vaginale ?Consommez préférentiellement et régulièrement le riz, le quinoa, le sarrasin, les œufs, les volailles (poulet, dinde, canard), les poissons frais (surtout les poissons gras), les légumineuses, les légumes (sauf ceux trop sucrés), le lait de riz et d’amande, l’ail, les aromates.
Contre les mycoses vaginales : l’extrait de pépins de pamplemousse
Pourquoi ça marche ?
Puissant antifongique et antibactérien, l’extrait de pépins de pamplemousse est efficace contre les mycoses à candida albicans sans endommager la flore intestinale et sans effet secondaire. Il peut être employé par la femme enceinte. Il n’est pas source d’interactions médicamenteuses comme l’est le jus de pamplemousse.
Comment on le prend ?
5 gouttes diluées dans 1 cuillère à soupe d’huile de sésame, imbibez un tampon hygiénique et introduisez-le dans le vagin. Gardez-le pendant trois heures, une fois par jour pendant une semaine. Choisir un véritable extrait de pépins de pamplemousse (EPP) dosé à 1200 mg de bioflavonoïdes.
Contre les mycoses vaginales : la propolis verte
Pourquoi ça marche ?
Antibactérienne, elle a une action sur la destruction des candida albicans. De plus, sa richesse en flavonoïdes lui confère des propriétés antimicrobiennes, anti-inflammatoires et antioxydantes. Elle stimule aussi le système immunitaire.
Comment on le prend ?
8 gouttes matin et soir pendant un mois. On peut également le prendre en gélule (suivre la posologie du fabricant).
Le remède de grand-mère contre les démangeaisons intimes
L’ail possède des propriétés fongicides et antibactériennes. Coupez 1 ou 2 gousses d’ail dans un verre d’eau. Laisser tremper toute la nuit et boire le matin.
Traiter aussi le stress
Il est indispensable de traiter en parallèle l’intensité négative des émotions par du yoga, du tai chi chuan, du Qi qong, de la sophrologie, de la méditation, … à chacune de trouver la méthode adaptée en fonction de son caractère, de son planning, de son intérêt pour se relaxer, et se sentir bien. L’huile essentielle de camomille romaine est relaxante et réconfortante. Elle apaise le système nerveux en cas d’angoisse, d’anxiété, de nervosité. Appliquer 2 gouttes sur les poignets et respirer profondément. À renouveler si nécessaire.
En complément d’un traitement médical
Les méthodes naturelles peuvent donc être utilisées mais toujours en complément d’un traitement médical et à condition de bien respecter les contre-indications habituelles (pas pour les enfants, les femmes enceintes, les femmes allaitantes). Comment traiter une mycose vaginale ? Pensez aussi à tester tout traitement naturel en utilisant une toute petite quantité pour être sûr que vous le tolérez bien. Sachez enfin que les hommes peuvent aussi avoir des mycoses, même si c’est plus rare. Elles sont la plupart du temps asymptomatiques mais peuvent occasionner des rougeurs, des démangeaisons ou l’apparition de petits boutons blancs sur le gland.
Elles sont la plupart du temps asymptomatiques mais peuvent occasionner des rougeurs, des démangeaisons ou l’apparition de petits boutons blancs sur le gland.
