Comment prendre sa place dans ce monde ?
Prendre sa place dans ce monde : nous nous réveillons chaque matin avec la sensation d’un vide émotionnel que nous traînons le long de la journée. Les jours passent et nous avons l’impression de ne pas être à notre place. Trouver notre place dans ce monde semble impossible. Aucun endroit ne nous correspond. Nos amis semblent être les seuls à pouvoir nous apporter un peu de réconfort ,mais cette sensation n’est pas non plus soutenue car nous avons parfois l’impression que ce ne sont que des étrangers. Que nous arrive-t-il ? Chacun peut agir pour changer le monde. Alors stop au découragement ! Si vous avez de grands désirs que vous peinez à concrétiser, que vous rêvez de changer le monde sans savoir comment par où commencer ou que vous pensez que les autres sont mieux armés que vous, alors cet article pourrait bien vous ouvrir des pistes .
Non, les autres ne sont pas mieux placé que vous. « Tu est extra-ordinaire puisque tu es unique » chacun a donc « sa part » à apporter au monde. Irremplaçable et précieuse. À l’exemple du colibri ,ce petit oiseau qui pour éteindre un incendie transportait trois gouttes d’eau d’eau dans son bec en disant : »je sais que je n’y arriverai pas tout seul, mais je fais ma part ». Impressionnés, tous les autres animaux finirent par faire aussi leur part. Rien ni personne ne nous satisfait. Nous allons ici par là dans une monotonie qui nous étouffe et nous plonge dans un océan de doutes et d’incertitude. Nous ne comprenons ni ce qui nous arrive, ni ce qui arrive au monde. Par ailleurs, nous scrutons notre horizon existentiel et nous ne trouvons le moindre sens à notre existence.
Que pouvons-nous faire ? Le désespoir nous a envahi des pieds à la tête. Nous respirons mal et notre humeur est en chute libre.
Pourquoi j’ai peur ?
Prendre sa place dans ce monde : la raison d’être des peurs est de nous amener à nous protéger. Le problème, c’est que j’ai besoin de faire avec mes peurs, nos peurs sont saines quand elles nous amènent à nous protéger. Elles ne le sont pas quand elles nous privent de notre liberté . Derrière mes peurs se cachait le besoin de me protéger, mais me protéger de quoi ? En fait, en travaillant sur mes peurs, j’ai réalisé qu’elles n’appartiennent pas à ma réalité présente, elles appartiennent à mon passé ou j’ai été victime de traumatisme et de certains événements où j’ai réellement été rejeté parce que j’était différent, parce que j’étais moi-même. En réalité, ça ne m’est pas arrivé depuis l’enfance d’être jugé, rejeté et de ne pas être aimé directement. J’ai aussi réalisé que je serais capable de faire avec les jugements et le rejet s’il venait à se présenter, je ne suis plus cet enfant apeuré. Je suis un adulte plein de ressources qui connaît bien ses forces et ses difficultés.
D’où vient cette sensation ?
Aucun endroit ne nous paraît adéquat. Chaque travail que nous obtenons se transforme en souffrance notre Corps et notre âme sont lourds, trop lourds. L’existence est comme un poids que nous portons sur nos épaules. Nous pensons au monde, à son fonctionnement et nous nous rendons compte qu’il n’est pas pour nous. Le pessimisme s’empare de notre être. Nous avons l’impression de ne pas venir de la même planète ou d’être nés à la mauvaise époque. Mais que se passe-t-il ? Où est ma place dans le monde ? Nous demandons-nous fréquemment. Être a l’aise dans un contexte concret devient extrêmement compliqué. Ce pendant, pour une raison que nous ignorons, il existe des lieux magiques où tout semble s’emboîter à merveille.
Mais quels sont ces lieux ? Chaque être humain possède les siens, certaines personnes se sentent à l’aise dans des temples religieux, d’autres dans des grands jardins ou d’immenses forêts. La mer est un autre endroit qui provoque une grande sensation de connexion avec le monde.
Comment vraiment trouver sa place dans ce monde ?
Prendre sa place dans ce monde : nous cherchons tous à décrocher la situation professionnelle ou la relation affective qui nous donnera le sentiment d’être au bon endroit, heureux, et de justifier toute existence. Et si cette place était d’abord à l’intérieur de nous ? Aujourd’hui, si l’ on en croit observateurs et sociologue, chacun cherche ?sa place?. Un terme au contours plus ou moins large, qui englobe tout à la fois et en même temps, l’endroit, le métier, le statut affective et relationnel. Une place où il sera possible de s’accomplir, d’exprimer ses talents, d’être heureux… jusqu’à devenir enfin comme le disait Jung, ? un morceau du monde?. Cette quête noble (mais fatigante !) Est le prix à payer de notre émancipation : la chute des grandes idéologies qui nous inspiraient et des institutions qui nous ?contenaient?, la perte des repères familiaux et générationnels qui nous structuraient… ont laissé une société en friche dans laquelle nous devons pratiquer ni plus ni moins que ? l’invention de soi?
Comme l’on écrit le sociologue Jean-Claude Kaufmann. Particulièrement touché par cette recherche : les 25-35 ans, que Françoise Sand, conseillère familiale, baptise ? la génération montgolfière . Une génération volatile, s’agitant beaucoup, ne se fixant guère et qui prise dans une large post- adolescence, semble flotter au-dessus du réel?(in 25-35 ans, l’âge de labyrinthe, entretiens avec Isabelle Vial, Bayard) . Les adultes, mais aussi les ?les jeunes seniors?, les femmes (tiraillées entre leur travail et leur foyer) , les hommes ( compagnons de ces nouvelles femmes…) doivent donc trouver leur bon port. Et si, sur cette route, il y avait d’abord plusieurs leurres à de dépasser ?
Mettre nos actes en cohérence avec nos paroles
En exemple ? « Le bonheur, c’est lorsque vos actes son accord avec vos paroles« , disait Gandhi . La citation introduit la première clé : » sois cohérent entre ce que tu veux vraiment et ce que tu fais ! » C’est vrai que si nous voulons tous le changement, nous ne sommes pas tous prêts à Changer… Mais le but n’est pas de nous mettre le nez dans nos contradictions, mais de nous inciter, par petites, touches, à mettre plus de cohérence entre nos paroles (il faut faire ceci, il faut faire cela »). Nos envies, opinions et nos actes. Et vous, quelles est votre envie « pour le monde : solidarité ? De développement durable ? Justice sociale ? Vous pouvez ensuite réfléchir aux actions qui aident à aller dans ce sens vous n’en avez pas ? Eh bien réfléchissez simplement à ce que vous pourriez faire.
Le syndrome de l’étiquette
Premier d’entre eux : croire que notre place c’est notre statut, la fonction sociale que l’on occupe. Être seulement ?mère de famille ou infirmière, ou la bonne copine qui soutient les autres se figer dans une identification massive a une seule facette de notre personnalité, peut se révéler source de mal être. C’est comme vivre coincé sous une étiquette. Lynette Scavo, héroïne de la série culte Desparate Housewives ,en fait l’amère expérience, après avoir été ? le plus gros poste et le plus haut salaire de son entreprise, elle cru pouvoir s’oxygéner en s’arrêtant de travailler pour élever ses enfants. Mais toujours exigeante avec elle-même, elle se vit désormais comme ? la mère de jumeaux hyperactifs et se raccroche aux amphétamines pour rester cette femme méritante qui passe ses journées à remplir des chariots ou super marché et à ramasser les jouets éparpillés dans la maison.
Aurait-elle seulement changé d’étiquette ? Interroge ironiquement la voix off de la série. On peut penser qu’?avoir trouvé sa place repose au contraire sur l’équilibre entre différentes dimensions de sa vie. Le psychologue Carl Rogers le rappelait : ? le but de l’évolution personnelle est d’être de plus en plus soi-même dans n’importe quelle situation, au lieu de jouer un rôle?
Notre place dans le monde et les attentes des autres
Prendre sa place dans ce monde : si nous nous arrêtons un instant pour penser à notre sensation de détresse, nous pouvons obtenir de grandes réponses. Bien souvent, notre entourage nous a conditionné et a décidé des schémas par lesquelles nous devrions avancer dans la vie. Nous-mêmes, de manière inconsciente, acceptons ce schémas comme si c’était le notre et essayons désespérément de le suivre. Nous pouvons réussir sur le plan professionnel et technique ,mais pas sur le plant émotionnel. Par conséquent, malgré ce succès, apparent, nous nous sentons complètement perdus. Nous avons trop souvent accepté la vie que les autres voulaient nous voir mener et avons suivi ses sentiers de façon médiocre, sans la moindre gloire. Nous n’avons même pas envisager d’autres objectifs possibles. Il est donc temps de nous demander si nous vivons la vie que nous voulions ou si nous avons seulement écouté les autres .
Vis comme si l’instant le plus important de ta vie était le moment que tu vis maintenant -Bouddha
La moine bouddhiste Venerable Damcho nous assure qu’avant d’arriver et de trouver refuge dans le bouddhisme, elle travaillait en tant que journaliste, avait du succès et avait tout pour triompher. Cependant, elle n’était pas heureuse, quelque chose n’allait pas. Elle a donc pris la décision d’abandonné cette vie dédiée aux médias et de devenir moine bouddhiste . Depuis ce moment, son dévouement aux autres la rend extrêmement heureuse. Lama Rinchen, maître de méditation bouddhiste, nous raconte une histoire similaires, il s’agit d’un entrepreneur succès qui, un beau jour, a décidé d’abandonner les affaires et de travailler en faisant des jus naturels dans une modeste boutique de village. Jusqu’ou allons-nous pour faire avancer notre vie sur les mauvais chemins ? Sommes-nous réellement heureux avec ce que nous faisons, et ce même si nous avons du succès ? Plongeons au plus profond de notre être et analysons ce qui nous comble réellement.
Notre place dans le monde, le vide intérieur et bouddhisme
Prendre sa place dans ce monde : le bouddhisme émet la théorie selon laquelle le vide intérieur que nous ressentons en ne trouvant pas notre place dans le monde est dû à la déconnexion avec notre véritable nature bouddhiste. Mais qu’est-ce que la nature bouddhiste ? La réponse est simple : il s’agit de l’état ultime de l’être, un état dans lequel nous ressentons de l’amour et du bonheur. La clé consiste donc à mettre fin aux conditionnements qui provoquent notre souffrance et ainsi atteindre le bonheur. En nous défaisant des peines mentales, nous aurons plus de chances d’être heureux en toutes consciences. Notre place dans le monde ne dépend donc pas de l’endroit où nous nous trouvons, mais de notre état mental. Un état mental de paix, d’harmonie, de sérénité et d’amour. De cette façon, aucun lieu ne nous semblera aussi hostile ou inhospitalier qu’avant. Nous jouerons d’une véritable plénitude qui nous mènera à un état d’harmonie, indépendamment de l’endroit où nous nous trouvons.
Si vous n’êtes pas heureux ici et maintenant, vous ne le serez jamais – Faisen Deshimaru
Agir pour ce qui nous tient à cœur
Prendre sa place dans ce monde : pour commencer, « agis pour ce que te tient le plus à cœur » tenez, Evariste un jeune Ivoirien a inventé un cartable qui emmagasine l’énergie solaire quand les écoliers vont en classe. Ce qui leur permet d’avoir de la lumière le soir pour étudier. Très précieux quand on sait que des millions d’africains n’ont pas encore accès à l’électricité. Le plus souvent, c’est en observant les difficultés que les concrètes autour de soi que l’on commence à avoir envie de les résoudre et que viennent les idées. Pour cela, il faut souvent cesser de penser « qu’on n’y peut rien », »qu’on n’y connaît rien », que s’il y avait quelque chose à faire d’autres l’auraient fait depuis longtemps. Non, non « Regarde le monde avec un œil neuf » , conseil Isabelle Servant. Cesse d’être passif et défaitiste ne te laisse pas hypnotiser par les problèmes, pense aux solutions.
Laissez-vous inspirer par tous ces jeunes qui sont passer à l’action comme Kenneth Shinozuka, cet américain d’origine japonaise qui a inventé à 15 ans un système pour protéger son grand-père atteint de la maladie d’ Alzhemer.
Prendre de bonnes décisions, petites ou grandes
Pour atteindre tous ces beaux horizons, il faut croire en soi, chasser les pensées négatives . « Il y a des choix qui paraissent anodins sur le moment, mais qui ne le sont pas du tout à terme, : ce que tu manges (ou pas) ; les gens que tu côtoies ; ton état d’esprit ; ton comportement ; si tu fumes; (ou si tu absorbes des substances toxiques…) Aïe !
Le syndrome Iznogoud
Performance, compétitions et comparaison sont d’autres facteurs d’aveuglement. Ils nous fond croire que la place à atteindre est celle de premier, ou celle d’un autre. La rivalité que nous expérimentons d’ abord dans notre familles , réactivée sur les bancs de l’école, se diffuse tout au long de notre vie : en dehors de la réussite totale, des grandes écoles de commerce, de la célébrité internationale, de la plus haute marche hiérarchique, point de salut… Ce moteur peut se transformer en piège. Et, facteur d’émulation, l’envie peut tourner au vinaigre. Le psychosociologue Vincent de Gauljac le constate régulièrement dans les groupes qu’il anime autour de la trajectoire sociale. L’ envie plonge l’anxieux dans un face a face destructeur qui annihile son propre désire . Tout comme le Vizir Iznogoud. Qui avait pour seule ambition de devenir calif à la place du calif, nous courons alors le risque de mobiliser toutes nos ressources et nos forces pour réaliser un projet qui, au final, ne s’avérera pas forcément bon pour nous.
D’autres découvre au contraire que c’est en occupant une position plus discrète qu’ils peuvent s’épanouir et déployer tous leurs talents.
Le syndrome zelig
Prendre sa place dans ce monde : notre soif de reconnaissance ou d’appartenance peut également nous détourner de notre voie. En nous poussant à nous conformer aux autres, à leur ressembler, dans l’espoir de devenir une pièce du puzzle. C’est alors le syndrome zelig, comme dans le film éponyme de woody Allen sortie en 1983. Pour être aimé, son personnage se font dans le décor. Pour s’intégrer au groupe, il vit les métamorphose du caméléon, devenant noir chez les noirs, gros chez les gros, psy chez les psys… comme lui, certains, pour ne pas perdre l’amour de leurs parents, de leur conjoint, de leurs semblables, restent rivés à la place qui leur a été attribué par d’autres, et fermement scotchés aux projets que l’on a fait pour eux.
Assumer sa singularité
Et s’il s’agissait plutôt d’oser affirmer ses singularités, ses différences ? Si, au lieu de se plier à la norme, il y avait, pour chacun de nous, à trouver sa touche personnelle, sa ?petite musique?? Être à l’écoute de ce qui nous fais vibrer en profondeur. De ce qui nous rend plus vivants et toujours plus désirant peut alors faire office de de boussole pour nous orienter dans notre vie. Céline, une lectrice, nous le racontait dans un mail spontané il y a quelques semaines. Après neuf années consacrées à la finance, cette ?banquière privée?avait traversée une grave crise. rupture amoureuse , prise de conscience qu’il lui restait quarante années à travailler… peu a peu, l’idée que sa place ne lui convenait plus avait germé en elle. Un déséquilibre qui s’est résolu pour elle a force d’introspection :
se mette au pied du mur, face à soi-même, c’est beaucoup plus difficile que s’ enterrer dans une vie dont on aime, au final, que les week-ends, . Ecrivait-elle. Mais ce retour à soi a avant tout permis à Céline de prendre conscience que ce qu’elle aimait par-dessus tout dans la vie, en toutes circonstances , c’était de? voir les gens se réjouir?. Elle a donc décider de faire de cette particularité son aiguillon. Et vient de créer sa société d’organisation d’événements privés. A seulement 28 ans, elle a compris que sa place, on la trouve d’abord en soi.
Changer ses pensées… pour changer le monde
Prendre sa place dans ce monde : nous pouvons aussi nous préparer mentalement et agir positivement en orientant les milliers de pensées qui traversent chaque jours dans notre être comme de petits papillons. Certains ont tendance à revenir « en boucle » et malheureusement, ce sont plus souvent des pensées négatives que positives « Je n’aurai pas le temps de… ». » Je ne vais pas arriver à… », » Je risque de… « , »Je ne suis assez ceci cela… » : Or ces pensées peuvent finir par collerer notre humeur et même notre personnalité . Il donc précieux de savoir focaliser nos pensées sur les fais qui nous procurent de la joie, de la satisfaction, de la confiance. Isabelle Versant propose de s’exercer à penser à 5 moment très heureux de sa vie ou de ces succès. Quand une pensée négative triste vous assaille, vous pouvez aussi décider de penser à ces choses heureuse, un peu comme si vous changiez de chaîne essayez, vous verrez que cela fait du bien.
Choisir le sens qu’on veut donner à sa vie
Nous avons beaucoup plus de liberté que nous le pensons . Certes, nous ne pouvons pas choisir le milieu dans lequel nous sommes né ou la couleur de notre peau. Nous ne pouvons pas éviter la maladie qui touche notre grand-mère un divorce de nos parents. Mais nous sommes libre de réagir de telle ou de telle manière. De nous enfermer dans nos galères ou de rebondir vers des solutions positives. D’en vouloir à la terre entière ou d’apporter aux autres nos talents. Chaque jours, en réalité, une infinité de choix se présente et nous pouvant nous laisser porter par courant, ou poser des actes orientés par nos valeurs. Alors, « donne du sens a ta vie, réfléchis a quelle personne tu veux devenir car :
je ne suis pas ce qui m’est arrivé, je suis ce que je choisis de devenir- Carl Jung
En savoir plus sur JeunInfo.J.I.
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