COMMENT GÉRER LA MORT D’UN PARENT

COMMENT GÉRER LA MORT D’UN PARENT

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  • Dernière modification de la publication :5 juin 2023
  • Temps de lecture :28 min de lecture

Faire le deuil

Comment gérer la mort d’un parent ?

Gérer la mort d’un parent :  « nous ne nous préparons pas forcément à être bouleversés par ce décès qui nous semble dans l’ordre des choses. Or, c’est une erreur. Mieux vaut savoir en effet que nous risquons de subir une certaine onde de choc. En être conscient permet de mieux l’amortir », prévient Christophe Fauré, psychiatre. « Il y a quelque chose d’abyssal dans la perte d’un parent. C’est lui qui a, en partie, fait ce que nous sommes, lui qui a contribué à nous construire. Surtout, dans notre imaginaire, et même si cela ne correspond plus à la réalité, le parent est là pour nous protéger, nous aimer inconditionnellement. Symboliquement, cette croyance est très forte. Avec lui, nous perdons un pan fondamental de notre sécurité », poursuit-il. Avoir à gérer la mort d’un parent est certainement la chose la plus difficile à laquelle vous ne puissiez jamais avoir affaire dans votre vie.

Même si vous ne serez peut-être jamais capable de la « dépasser » à proprement parler, il existe de nombreuses étapes que vous pouvez réaliser dans l’ordre pour honorer la mémoire de votre parent et être en même temps capable de continuer votre vie quotidienne. La chose la plus importante est de vous laisser le temps de faire votre deuil de cette perte sans être dur avec vous-même si vous trouvez que vous mettez « trop de temps » à dépasser la mort de votre parent. Il n’existe aucune chronologie ni aucun délai précis pour dépasser son chagrin et vous serez capable d’aller de l’avant une fois que vous serez prêt.

À chacun sa peine

L’intensité de notre chagrin dépend largement de la qualité de la relation que nous entretenions avec notre parent. « Si nous perdons un parent avec qui nous avons pu vivre pleinement les choses, se les dire, nous avons forcément moins de regrets ou de remords, même s’il y a eu des hauts et des bas. Nous sommes tristes, bien sûr, de le perdre mais sans doute pas totalement effondrés », note Catherine Delaveau, psychologue à l’association Dialogue & Solidarité , lieu de parole et d’écoute pour les personnes endeuillées. La séparation s’avère plus douloureuse quand la relation n’était pas excellente, faite de non-dits, de comptes jamais réglés, d’attentes déçues. « Toute ma vie, j’ai eu l’impression que mon père préférait ma sœur.

Surmonter le deuil

J’ai oscillé avec lui entre l’agressivité, parce que je lui en voulais, et la docilité pour me faire aimer. Quand il est parti, je suis resté avec un immense sentiment de gâchis et un goût d’inachevé », raconte Jean-Christophe, 58 ans, géomètre. « À la mort du parent, nous réalisons que nos griefs contre lui resteront à jamais sans explication. Cela peut engendrer un grand désarroi », confirme Christophe Fauré.

Le deuil peut aussi se compliquer lorsque nous entretenions un lien particulièrement fusionnel avec le parent décédé, le voyant ou lui téléphonant chaque jour. « Si le père ou la mère était la personne qui faisait référence dans notre existence, plus que le conjoint, les enfants ou les amis, alors la douleur peut prendre des proportions importantes. C’est toute la vie quotidienne et relationnelle de l’enfant endeuillé qui est chamboulée, désorganisée », observe Catherine Delaveau

Faites votre deuil à votre propre allure

Ne soyez pas trop dur avec vous-même et ne vous imposez aucun délai pour faire votre deuil. À l’ère victorienne, on prenait deux à quatre années pour pleurer la perte d’un être cher. Cela ne sera pas forcément votre cas, mais n’imaginez pas non plus être prêt pour un retour à la normale après quelques semaines, un mois ou peu importe le temps dont vous « pensez » avoir besoin. Au lieu de cela, mieux vaut être patient envers vous-même et laissez tomber les attentes que vous vous fixez. Essayez de garder à l’esprit qu’un deuil est le résultat d’un long processus. Vous vous sentirez probablement en deuil pendant un temps long, voire très long, mais avec un peu de chance votre ressenti ne sera pas aussi fort pendant toute cette période. Travaillez-y à votre propre allure.

Acceptez que vos parents veuillent que vous continuiez à vivre

Même s’il est normal de se sentir déprimé, souvenez-vous que votre père ou votre mère vous aimait et n’aurait pas souhaité que cet évènement vous paralyse toute votre vie. Tout en apprenant à accepter cette perte, essayez de recommencer à faire les choses que vous aimiez auparavant. Bien sûr, cela est plus facile à dire qu’à faire, mais n’oubliez pas pour autant le fait que votre parent était heureux lorsque vous l’étiez. Cela ne signifie pas que vous devez ignorer tous vos sentiments négatifs, mais plutôt que vous devriez faire un effort pour continuer à profiter des petites choses du quotidien autant que vous le pouvez. Bien sûr, si vous êtes complètement dévasté par cette perte et que vous vous sentez incapable d’envisager un retour à la normale dans l’immédiat, ne laissez pas non plus le souvenir de votre parent vous faire sentir coupable de ne pas retomber sur vos pieds.

Oser des initiatives jusque-là réprimées

Parfois, c’est une sorte de soulagement qui se manifeste, malgré la peine. Tout spécialement quand le parent a vécu une longue et éprouvante maladie, nous sommes soulagés que sa souffrance s’arrête enfin. Dans un tout autre registre, nous pouvons aussi nous sentir libérés. « Avec la disparition d’un parent, nous avons parfois la sensation de regagner une part de notre liberté, car nous n’aurons plus à subir son regard parfois désapprobateur sur certains de nos choix de vie. Il est alors possible d’oser des initiatives que nous avions jusque-là réprimées », analyse le psychiatre. Autre difficulté à laquelle il faut se préparer : la faible capacité de notre parent endeuillé à reconnaître et à accueillir notre peine. « Pas une fois maman ne nous a demandé comment nous allions, mes sœurs et moi. Comme si nous n’étions pas malheureuses, comme si elle était la seule à souffrir.

Faire le deuil

Elle parle de son cher mari disparu, jamais de notre père », regrette Édith. »Même si ce n’est pas une règle générale, il est très fréquent que le parent survivant soit incapable de prendre en compte le deuil de ses enfants. Non pas parce qu’il est égoïste mais parce qu’il est littéralement happé par sa douleur et l’effondrement de tous ses repères, absolument indisponible aux autres. Ses enfants doivent essayer de ne pas lui en vouloir, il ne peut pas faire autrement », insiste Christophe Fauré. Il nous reste alors à trouver d’autres épaules sur lesquelles nous appuyer. Notre conjoint, nos amis et, pourquoi pas un thérapeute ou les intervenants d’une association d’aide aux endeuillés? Nos enfants, les petits-enfants du défunt ou de la défunte peuvent également nous soutenir. « Rien ne s’oppose au fait d’exprimer notre peine devant eux, de la partager avec eux.

Tout en restant vigilant à ne pas trop en faire s’il s’agit d’un adolescent ou d’un jeune adulte, car celui-ci ne doit pas se sentir mis en demeure de porter la peine de son parent. Lui-même a perdu un grand-père ou une grand-mère et a son propre deuil à effectuer », prévient Christophe Fauré. S’il faut parfois se résoudre à faire sans, revenir ensemble sur les « défauts de fonctionnement » du parent disparu ou ses grandes qualités reste cependant un chemin qui permet de trouver un certain apaisement. * Christophe Fauré est l’auteur de « Vivre le deuil au jour le jour » (éd. Albin Michel)

Souvenez-vous de votre parent

Il occupera toujours une grande place dans votre vie, même s’il n’est plus de ce monde. Notez les souvenirs que vous avez avec eux, car même si vous pouvez aller de l’avant, vous ne souhaitez pas pour autant oublier ces moments de votre vie. Vous devez juste avoir conscience que vos parents ne quitteront jamais la place qu’ils ont dans votre cœur. N’hésitez pas à chercher du réconfort dans vos souvenirs sans pour autant céder à l’obsession de ne pas vous rappeler les moindres détails de votre vie en commun. Faites juste du mieux que vous pouvez. Vous pouvez parler de votre parent à des personnes qui le (la) connaissaient, afin de maintenir sa mémoire vivante. De temps en temps, vous pouvez également raconter des anecdotes à des personnes qui ne le connaissaient pas.

Vous pouvez également poser des questions à des membres de votre famille, afin de mieux comprendre les expériences de vie menées par votre parent. Cela peut en plus donner une nouvelle tournure à votre relation avec votre autre parent et rendre la mémoire du premier encore plus vivante.Souvenez-vous de votre parent

Prenez soin de vous-même

Faites un peu plus attention à vous que d’habitude. Prenez du temps en plus pour vous reposer, essayez de trouver des distractions constructives et laissez tomber toutes critiques vis-à-vis de vous-même. Même si vous êtes trop plein de ressentis pour réellement prendre soin de vous, il est important de garder au moins 7 à 8 heures de sommeil, manger trois repas sains et faire au moins 30 min d’activité physique dans la journée. Vous aurez probablement besoin d’un surplus d’énergie justement à cause de la perte que vous venez de connaitre et conserver votre corps en bon état de forme vous aidera à diminuer la sensation d’apathie.

Bien sûr, dormir et manger bien ne vous aidera pas à oublier complètement votre parent. Mais cela sera beaucoup plus simple pour vous de continuer à gérer votre vie quotidienne pendant votre période de deuil.

Soutenir l’autre parent dans son deuil

Après la mort de son conjoint, votre parent va passer par différentes étapes. Comment l’aider au mieux à chaque phase de ce processus?

– De la patience

Durant les premiers mois, votre parent va mettre en place des stratégies pour faire face à l’insupportable manque de celui ou celle avec qui il a partagé sa vie. Pour continuer à faire exister le lien par-delà la mort, il aura tendance à parler inlassablement du défunt sans parvenir à s’intéresser à d’autres sujets. Même si vous êtes déjà passé à autre chose, ne vous dites pas qu’il s’enferme dans un ressassement morbide. Laissez-le faire, sans le rabrouer : il doit pouvoir vivre cette étape pleinement pour que le processus de deuil puisse se poursuivre.

– De la vigilance

Au bout de six, huit, dix mois, voire un an, alors que vous pensiez qu’avec le temps votre parent irait mieux, sa peine se fait au contraire plus criante. Les mécanismes de protection qu’il avait mis en place depuis le début cèdent et il prend alors pleinement conscience que le compagnon ou la compagne perdu(e) ne sera plus jamais là. À ce moment-là, un sentiment dépressif s’installe. Redoublez alors de vigilance et de présence, car votre parent pourrait se mettre en danger, par exemple en arrêtant de prendre ses médicaments ou en se nourrissant mal.

– De l’initiative

Deux ou trois ans ou plus après le décès, survient en général l’étape ultime du deuil : la reconstruction. La personne endeuillée retrouve un sens à sa vie, s’ouvre à nouveau vers l’extérieur. Mais plus le veuf ou la veuve est âgé(e), plus cette reconstruction est complexe. Vous pouvez la favoriser chez votre parent grâce à vos propres enfants. Très souvent, les petits-enfants sont les seuls qui parviennent à allumer une petite étincelle dans la vie de leur grand-parent esseulé.

Reconnaissez les mécanismes déclencheurs

Reconnaissez les mécanismes déclencheurs

Il est important de savoir reconnaitre les moments où vous risquez d’être au plus mal et de savoir que vous aurez besoin d’une aide supplémentaire. Par exemple, si vous avez perdu votre père, vous voudrez peut-être passer un peu plus de temps avec vos proches le jour de la fête des Pères. Si vous avez perdu votre mère, vous serez alors peut-être déprimé lors de certaines activités que vous aviez l’habitude de faire avec elle, comme faire les magasins. Savoir à l’avance ce qui risque de vous attrister peut vous permettre de vous préparer et de ne pas rester seul pendant ces moments .

Ne vous raccrochez pas trop aux fameuses cinq étapes du deuil

Il est vrai qu’il existe cinq étapes au deuil : le déni, la colère, la négociation, le retour sur soi et l’acceptation. Cela ne signifie pas, par contre, que vous soyez obligé de traverser chacune de ces étapes dans l’ordre, en les identifiant clairement, pour que vous puissiez considérer avoir fait votre deuil de la perte de votre parent. Peut-être vous sentirez-vous en colère ou déprimé dans un premier temps, aurez une réaction de déni plus tard, ou encore passerez-vous par l’étape de négociation après vous être senti déprimé, il n’y a rien de mal à cela ! Le deuil est quelque chose de personnel et chacun traverse ces étapes en faisant son propre cheminement à sa propre vitesse .

Évitez de prendre une grande décision dans un premier temps

La mort de votre parent vous fera peut-être réaliser que votre mariage ne repose sur rien, que votre carrière n’a aucun sens ou que vous devriez tout laisser tomber pour être cultivateur d’ananas à Hawaï. Même si toutes ces prises de conscience sont vraies, évitez de prendre des décisions sur un coup de tête ou d’agir en fonction d’elles jusqu’à ce que vous vous sentiez prêt à agir de façon rationnelle. Faire de grands changements dans votre vie ne vous aidera peut-être pas à surmonter la mort de vos parents plus vite et vous ferez peut-être quelque chose que vous serez amené à regretter.

Parlez à un ami procheParlez à un ami proche

Personne ne devrait se retrouver seul pendant une période de deuil. Lorsque vous avez à gérer la mort d’un parent, vous voudrez peut-être passer du temps tout seul, replié sur vous-même. C’est normal de prendre du temps seul pendant un moment, mais faites un effort pour continuer à voir certains de vos amis. Cela vous aidera à vous sociabiliser à nouveau, sortir des pensées enfermées dans votre propre tête et avoir quelqu’un qui peut vous aider à gérer vos sentiments. Faites un effort pour voir vos amis qui s’inquiètent pour vous au lieu de les rejeter. Souvenez-vous que vos amis sont probablement en deuil également et ne savent pas vraiment quoi faire ou dire. Cela ne veut pas dire que vous devriez écumer les boites de nuit ou finir complètement soul à l’anniversaire des 30 ans d’une vague connaissance. Ne vous forcez pas aux sorties en groupe tant que vous ne vous sentez pas assez fort pour ça.

Parlez à un membre de votre famille

Parler avec un membre de sa famille lors de la perte d’un de ses parents peut être un des meilleurs moyens de trouver du soutien. Si vous avez perdu un parent, mais que l’autre est encore vivant, passez autant de temps que vous pouvez avec celui-ci. Votre parent sera également en deuil, empli de chagrin et il aura probablement besoin de votre soutien. Même si être entouré de membres de sa famille peut avoir un côté douloureux, car cela ranime le souvenir de l’être aimé, c’est beaucoup mieux que d’être seul avec sa peine. Parler à propos du parent que vous venez de perdre peut également vous aider à soulager votre douleur. Vous ne serez peut-être pas prêt à parler de cette personne au début, mais après un moment, parler de lui ou d’elle vous fera du bien.

Envisagez de demander de l’aide à un spécialiste

Certains thérapeutes ou conseillers sont spécialisés dans le deuil. Si vous avez l’impression que votre deuil vous piège et vous empêche d’aller de l’avant, il vous faudra peut-être prendre contact avec quelqu’un pour vous aider. Même si parler à des amis ou à de la famille peut être une bonne aide, quelquefois, avoir l’avis et l’aide d’une personne qui n’est pas impliquée personnellement auprès de vous peut vous aider à avoir une nouvelle approche de la vie. La thérapie n’est pas la solution qui convient à tout le monde, mais cela ne veut pas dire qu’il faut que vous soyez sceptique et refusiez d’essayer cette approche.

Un conseiller spécialisé sera peut-être à même de vous suggérer de nouvelles approches pour gérer votre deuil. Même s’il n’existe aucune solution magique, avoir plusieurs opinions peut vous aider à trouver votre chemin.

Rejoignez un groupe de discussionRejoignez un groupe de discussion

Il existe de nombreux groupes de discussion pour les personnes qui ont souffert de la mort d’un proche. Vous trouverez peut-être que ce que peuvent dire les membres de votre famille ou vos amis est limité, car ils ne peuvent pas vraiment savoir à quel point vous vous sentez mal. N’ayez pas honte de prendre de l’aide de l’extérieur et vérifiez s’il existe des groupes de discussion autour de chez vous. Vous y rencontrerez peut-être des personnes dont l’aide vous sera précieuse pour vous aider à aller de l’avant.

Trouvez du réconfort dans votre foi

Si vous êtes croyant, alors passez plus de temps auprès de l’organisation où vous êtes apparenté. Que ce soit une église ou une synagogue, cela peut vous aider à prendre du recul de manière générale et ainsi sur votre deuil également. Votre confrérie organise probablement de nombreuses activités auxquelles vous pouvez participer, des barbecues aux activités de volontariats. Vous pouvez donc essayer de vous impliquer davantage afin de passer plus de temps avec des personnes qui partagent vos opinions et d’œuvrer pour le plus grand bien de la société.

Envisagez l’adoption d’un animal domestique

Même si vous pouvez penser que c’est un conseil ridicule, personne ne dit non plus qu’un chaton va remplacer votre père ou votre mère. Cependant, prendre soin d’un animal peut réellement vous aider à vous sentir mieux, car un petit être aura besoin de votre attention. Vous serez ainsi moins seul et cela peut vous amener beaucoup de joie. Si vous vous sentez très seul et surtout si vous avez déjà envisagé depuis un moment d’adopter un chat ou un chien, alors n’hésitez pas à vous rendre au refuge le plus proche pour ramener à la maison un chiot ou un chaton et vous en occuper.

Brisez la routine

Une fois que vous avez repris vos activités, commencez à bousculer vos habitudes. Si vous continuez à faire exactement les mêmes choses qu’auparavant, vous regretterez certainement votre parent à certains moments de la journée. Trouvez un moyen de varier certaines de vos activités quotidiennes, que cela implique de vous rendre dans un nouveau coffee-shop pour faire votre travail ou bien passer le temps que vous occupiez auparavant au téléphone avec votre mère à pratiquer du yoga. Cela ne signifie pas qu’il faille éviter les choses qui vous rappellent votre parent, mais simplement que certaines modifications de votre planning quotidien peuvent vous aider à aller de l’avant plus rapidement.

Essayez quelque chose de complètement nouveau. Si vous souhaitez rompre avec votre routine, suivez les cours de peinture dont vous avez toujours rêvé, prenez un café avec ce voisin qui vous avait déjà proposé de sortir, ou encore procurez-vous la dernière saison de Black mirror. Prenez soin de vous. Il n’y a même pas besoin de choisir une activité qui stimule votre corps ou votre esprit.

Faites les choses que vous aimiez faire auparavant

Faites les choses que vous aimiez faire auparavant

C’est aussi important de reprendre vos activités si vous voulez vous sentir bien à nouveau. Que vous aimiez peindre, écrire de la poésie ou distribuer des repas bénévolement à votre association de quartier, ne vous refusez pas vos activités habituelles en pensant que vous êtes trop triste pour les mener à bout. Bientôt, vous verrez que vous trouverez un certain épanouissement (même si c’est très peu) à mener vos activités favorites. Si vous n’avez pas le cœur à faire les choses que vous faisiez auparavant avec votre parent, comme courir ou aller randonner, amenez un ami avec vous au moins au début, si vous tenez à reprendre cette activité.

Évitez l’alcool pendant un moment

Ce n’est pas le moment de vous souler ni d’enflammer la piste de danse avec vos petites amies. Même si cela peut vous faire oublier vos problèmes pendant un temps, l’alcool est un dépresseur reconnu, qui vous fera vous sentir moins bien, que ce soit sur le coup lors de la redescente ou bien le lendemain. Ne vous empêchez pas non plus de boire un verre ou deux si vous sentez que pouvez le supporter, mais essayez de ne pas trop altérer votre esprit. Et si vous envisagez d’avoir recours à des médicaments pour gérer votre douleur, discutez avec votre docteur afin de savoir s’ils sont compatibles avec l’alcool et si boire est une bonne idée vous concernant.

Occupez-vous (mais pas trop)

Essayez de combler votre agenda avec le plus d’activités possible ayant du sens pour vous. Essayez de voir un ami au moins une fois par semaine et de faire une activité en société aussi souvent que vous vous en sentez d’humeur. Assurez-vous également de quitter la maison au moins deux fois par jour, peu importe pour quoi faire. Si un évènement qui vous tente va se produire, notez-le sur votre agenda, afin d’avoir l’équivalent d’un objectif en tête. Cela vous aidera à vous sentir mieux, à mener une vie active et bien remplie, même s’il faut vous motiver pour continuer à vous sentir fort.

Cela ne signifie pas que vous deviez vous forcer à être occupé 24 h sur 24 ou 7 jours sur 7 de manière à ne pas avoir le temps de vous reposer et penser à votre parent. Au lieu de cela, veillez à vous garder du temps pour vous, il est important d’avoir du temps seul avec vos pensées, même si ce ne sont pas les plus heureuses.

Passez du temps sur des activités apaisantes)

C’est important de vous concentrer sur des choses relaxantes pendant votre période de deuil. C’est le moment de vous choyer un peu et de passer du temps à faire des choses qui vous font vous sentir mieux, aussi peu cela soit-il. Voici quelques exemples d’activités que vous pourriez faire :

  • écrivez vos pensées sur un journal. Écrire tous les jours peut vous aider à continuer à réfléchir et à garder vos souvenirs ;
  • essayez le yoga ou la méditation. Cela peut vous aider à recentrer à la fois votre corps et votre esprit ;
  • passez du temps au soleil. Sortez du café où vous trainez tout le temps et allez lire au soleil à la place. Un peu d’air frais et de soleil peut vraiment aider ;
  • relisez vos romans préférés, trouvez du réconfort auprès d’eux ;
  • écoutez de la bonne musique, rien de trop déprimant s’il vous plait ;
  • faites de longues promenades, cela peut vous aider à continuer de penser en faisant de l’exercice.

Soyez patient envers vous-même

Soyez patient envers vous-même

Comme vous commencez à profiter de votre vie, assurez-vous de ne pas vous surmener. Cela peut vraiment prendre plusieurs mois à plusieurs années avant que vous retrouviez l’ancien vous et il est important de ne pas précipiter les choses. Tant que vous gardez des objectifs et que vous regardez vers l’avenir, ce n’est pas un problème d’avancer à petits pas vers votre nouvelle vie sans votre parent. Attendez-vous à ne jamais être capable de surmonter totalement votre perte, mais vous devriez être capable de développer, avec le temps, une nouvelle relation avec votre parent restant. Ne forcez pas les choses. Écoutez ce que vous disent votre cœur et votre esprit. Si vous n’êtes pas prêt à faire de grands mouvements, prenez ensuite votre temps. C’est bien mieux que de vous exciter trop et ensuite tout faire basculer. Il est important d’être conscient que les choses iront vraiment mieux avec le temps.

Conclusion

Avoir des lectures à propos de la façon dont d’autres personnes ont surmonté leur deuil peut vous aider à trouver votre propre chemin. Demandez autour de vous, lisez des mémoires sur la mort d’un être aimé ou demandez de l’aide à un homme de religion. Regardez les images et les choses qu’il (elle) aimait et souvenez-vous-en. Écoutez sa musique préférée et essayez d’en parler et de ne pas cacher vos sentiments à ce propos. Notez les souvenirs que vous avez de la personne, ce sont vos clés vers le passé. Elles peuvent vous aider à apprécier vos souvenirs. Vous pouvez éprouver des difficultés à vous concentrer, à penser et perdre de l’intérêt pour vos études ou votre travail. Prenez le temps de récupérer et annoncez aux autres que vos performances peuvent être altérées de façon passagère. Les choses vont s’améliorer avec le temps.Surmonter le deuil d'un parent

Ne pensez pas que pleurer fait de vous une personne faible. Pleurer est une réponse naturelle à la douleur (physique ou émotionnelle) chez l’humain. Pleurez toutes les larmes de votre corps, si vous réprimez vos émotions, les choses ne vont pas s’améliorer.


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