COMMENT SE DÉTACHER DU REGARD DES AUTRES ?

COMMENT SE DÉTACHER DU REGARD DES AUTRES ?

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  • Post category:Réseau social d'actualités
  • Dernière modification de la publication :30 octobre 2024
  • Temps de lecture :13 min de lecture

se détacher du regard des autres

Comment se détacher du regard des autres ? 

Se détacher du regard des autres :  nous possédons tous nos propres insécurités, fragilités et défauts qui génèrent de temps à autre une peur du jugement des autres. Est-ce que je fais bien les choses ? Est-ce qu’ils vont se moquer de moi ? Vais-je me ridiculiser et être rejeté ?Quand on veut être à son meilleur niveau et réussir, il arrive parfois d’être paralysé par la peur du jugement des autres. Rappelez-vous un moment d’extrême anxiété, par exemple, avant de prendre la parole en public, de lever la main dans une réunion importante, ou de traverser une salle pleine d’inconnus. Si vous vous êtes senti rapetissé, effrayé et tendu, c’est par crainte d’être mal vu. Cette peur du regard d’autrui, que j’appelle FOPO (pour « Fear Of People’s Opinion ») a pris dans le monde actuel la dimension d’une obsession irrationnelle et improductive dont les effets négatifs se manifestent bien au-delà des performances.

 

Si vous négligez ce qui fait votre personnalité — vos talents, vos convictions et vos valeurs — pour vous conformer à ce que les autres pensent ou ne pensent pas, vous saboterez votre potentiel : vous jouerez la sécurité car vous redouterez la critique. Vous aurez peur du ridicule ou du rejet. Contesté, vous battrez en retraite. Vous ne lèverez pas la main quand vous n’aurez pas le contrôle de la situation. Vous ne demanderez pas cette promotion parce que vous ne vous estimerez pas qualifié.

Entraîner son cerveauSe détacher du regard des autres

Malheureusement, la FOPO est constitutive de notre condition humaine du fait de notre cerveau archaïque. C’est le besoin d’approbation sociale qui a rendu nos ancêtres prudents et avisés : il y a des milliers d’années, celui qui revenait bredouille de la chasse voyait son statut dans la tribu menacé. Le désir d’inclusion et la peur paralysante de ne pas être apprécié minent notre capacité à mener la vie que nous voulons. D’où la nécessité d’entraîner et de conditionner votre cerveau : pour ne pas vous faire mener par le bout du nez.Si vous êtes en proie à la FOPO, il y a des façons de diminuer l’intensité de vos réactions au stress. Comment se détacher du regard des autres : une fois que vous en avez pris conscience, ramenez vos pensées à des propos qui confortent votre confiance en vous : je suis un bon orateur, je me suis bien préparé, je peux me reposer sur mes aptitudes, j’ai plein de choses formidables à dire, je suis parfaitement prêt pour cette promotion.

Ces affirmations vous aideront à vous concentrer sur vos compétences et aptitudes au lieu d’être obnubilé par le jugement d’autrui. Respirez profondément aussi. Cela indiquera à votre cerveau que vous n’êtes pas face à un danger immédiat.

Cultiver la conscience de soi

Mais pour en finir vraiment avec la FOPO, il est nécessaire de cultiver la conscience de soi. On avance souvent dans la vie avec une vague idée de son identité, ce qui suffit dans de nombreuses circonstances. On se débrouille. Comment se détacher du regard des autres: mais si on veut être à son meilleur niveau et moins sensible au regard d’autrui, il est nécessaire de renforcer et d’approfondir la connaissance de soi. Commencez donc par élaborer une devise personnelle : un mot ou une phrase qui exprime vos convictions et vos valeurs fondamentales. Pete Carroll, mon associé et entraîneur en chef des Seahawks de Seattle [équipe de football américain, NDLR], a choisi : « Se battre, toujours. » Chez lui, cela veut dire : travailler dur chaque jour à s’améliorer et à atteindre son plein potentiel. Cette règle n’est ni une platitude, ni un slogan ; plutôt, une boussole qui guide ses actes, ses réflexions et ses décisions de coach, de père et d’ami. Dans tous les domaines de l’existence. Pour définir votre devise, posez-vous les questions suivantes :

  • Quand je suis à mon meilleur niveau, quelles croyances sous-tendent mes pensées et mes actes ?
  • Quelles personnes affichent des traits et des qualités en phase avec les miens ?
  • Quelles sont ces qualités ?
  • Quels sont les citations et mes mots préférés ?

Une fois que vous avez répondu, entourez-les mots qui vous parlent et rayez les autres. Comment se détacher du regard des autres : après avoir réfléchi aux premiers, tâchez de formuler une phrase qui exprime exactement qui vous êtes et la façon dont vous voulez vivre votre vie. Montrez votre brouillon à votre partenaire, demandez-lui son avis et affinez votre devise. Puis mémorisez-la et revenez-y tous les jours.

Accepter le regard de l’autrele regard de l'autre

Comment se détacher du regard des autres : accepter que le jugement de l’autre a une importance pour nous, une importance inhérente au fait que nous sommes des êtres sociaux. Si les gens comptent pour nous, alors ce qu’ils pensent de nous compte pour nous également. Ensuite, il sera bon d’apprendre à accepter que vous ne puissiez pas plaire à tout le monde. La vie est ainsi faite, chaque être humain possède sa propre façon de procéder et une personne pourra porter un jugement négatif si vous ne faites pas les choses comme elle le voyait. Ne perdez juste pas de vue le fait que nous ne sommes pas supposés être tous pareils, que les différences existent et nous enrichissent, que la personne qui vous juge le sache ou non, et qu’elle l’accepte ou non.

Gagnez en confiance en vous

La peur du regard et du jugement de l’autre est souvent nourrie par des fragilités au niveau de l’estime de soi. De nombreuses pensées apparaissent alors au quotidien afin de vous convaincre que vous n’êtes pas au niveau ou que l’autre ne devrait pas trop tarder à remarquer vos nombreux défauts. Ces pensées sont bien souvent éloignées de la réalité, vous le remarquerez par le nombre de fois où vos proches vous diront qu’ils ne comprennent pas pourquoi vous vous sentez si mal avec vous-même et que vous n’ayez pas confiance en vous. Comment se détacher du regard des autres: tâchez donc de stopper toute pensée dégradante sur vous-même et qui soit objectivement contraire au bon sens (ex : personne ne peut m’aimer, je suis nulle, etc). Soyez au contraire conscients de vos réussites et qualités, et découvrez quelles qualités ont bon droit de résister au jugement de l’autre. Il se peut par exemple qu’objectivement, vous soyez en mesure de savoir que vous êtes une personne attentionnée et généreuse, et si c’est le cas, alors vous pourrez partir du principe qu’aucun jugement de l’autre ne pourra raisonnablement vous faire douter de vous sur votre générosité. C’est ainsi que le regard de l’autre n’affectera plus votre estime de vous-même.

Partager sa devise personnelle

Concevoir une devise personnelle est un excellent exercice de lucidité. Quand je coache des équipes de dirigeants, je leur demande souvent de mettre leur règle de vie par écrit et de la lire au groupe. Je n’oublierai jamais l’impression que ce cadre dirigeant a faite. Les larmes aux yeux, il s’est redressé, a relevé la tête et a déclaré : « Ma devise, c’est marcher la tête haute. » Il a raconté à ses collègues que ses parents immigrés s’étaient sacrifiés pour lui garantir un avenir meilleur. Il estimait donc de son devoir de vivre comme s’il portait les armoiries de sa famille. Chaque jour, il s’efforçait d’être à la hauteur de leurs bienfaits et d’être un exemple pour la génération suivante. Je ne soulignerai jamais assez l’importance d’avoir une devise personnelle. A travailler avec des joueurs et des coaches de la NFL, des athlètes de sports extrêmes et des dirigeants du Fortune 500, j’ai remarqué qu’au-delà de la volonté inflexible d’être les meilleurs, la grandeur de ces compétiteurs de haut niveau tient à la conscience claire des principes qui les guident. Du fait de cette clarté, ils sont davantage enclins à aller plus loin, à apprendre plus et à accepter l’inconfort..Partager sa devise personnelle

Ils savent faire abstraction des rumeurs et jugements des fans et des médias, et obéir à leur propre boussole, réglée à leur mesure.

Vivre selon ses principes

Une fois votre devise mise au point, engagez-vous à vivre selon ses principes. Commencez par votre vie privée. Dites à cette personne que vous l’aimez. Dansez à ce mariage. Prenez des risques. Soyez différent, mais courtois (soyez vous-même en somme). Puis testez-la au travail. Faites une présentation. Demandez cette promotion. Réalisez des choses qui susciteront le jugement des autres. Si vous ressentez l’emprise de la FOPO, reconnaissez-le simplement, puis raccrochez-vous à votre devise et à l’objectif que vous poursuivez. En progressant, sollicitez les appréciations d’une poignée de personnes qui comptent pour vous. Le feedback sincère est un élément crucial de la réussite. La liste de ces personnes doit tenir sur une fiche de cinq centimètres sur cinq, indique Brené Brown, chercheuse de renom et auteure de « Dare to Lead » (Vermilion, 2018)

J’ajoute une seconde condition : ces personnes doivent avoir une bonne idée de qui vous êtes et de ce que vous cherchez à devenir.

Tenez leur avis en haute estime, la rumeur de la foule s’éteindra. Appréciez leurs commentaires à l’aune de votre expérience.

Surtout, rappelez-vous qu’on apprend et qu’on grandit quand on agit aux limites de ses capacités. Comme de gonfler un ballon qui l’est déjà presque entièrement, vivre selon sa devise personnelle exige plus d’effort et d’énergie, mais le résultat — l’expression sincère et esthétique de votre identité — donnera à votre vie et à votre travail plus de sens et d’intensité.

Savoir s’entourer

L’impact de l’entourage sur vos pensées est non négligeable. Être sans cesse entouré de personnes qui vous critiquent ou qui sont elles-mêmes négatives à longueur de journée ne vous aidera sûrement pas à vous sentir mieux, car vous serez sans cesse dans la crainte et l’anticipation de la prochaine critique. C’est également cette crainte qui est susceptible de vous pousser à tenter de ressembler à l’autre afin d’apaiser votre relation. Entourez-vous au contraire des bonnes personnes ; ces personnes qui vous acceptent tel que vous êtes, qui vous tirent vers le haut et qui adoptent une vision positive et constructive des choses.Savoir s’entourer

Être soi-même

Ce n’est pas en essayant de faire comme tout le monde que vous serez plus aimée ou moins jugée, et ceci ne risque au contraire que d’augmenter la pression que vous ressentirez au quotidien. En effet, s’il est naturel d’être soi-même, il faudra toujours faire un effort pour être autrui, ceci générera un sentiment d’inconfort et d’incertitude, et une volonté de toujours vous fier au regard des autres pour continuellement vous ajuster à leurs personnalités. Il vaut mieux au contraire être vous-même, tout en étant à l’écoute des autres, c’est ainsi la différence entre prendre en compte l’avis des autres et en être dépendant. Consulter des psychologues en ligne qui sauront vous donner les outils adéquats pour parvenir à vous assumer face aux autres. Gagner en estime de soi est primordial afin de trouver un apaisement psychologique et éviter toute forme d’isolement sociale, de phobie sociale ou de dépression.


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