COMMENT PRÉVENIR LA VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE

COMMENT PRÉVENIR LA VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE

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  • Dernière modification de la publication :28 octobre 2024
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prévenir la violence psychologique

Comment prévenir la violence psychologique ?

Prévenir la violence psychologique : la violence psychologique peut prendre une variété de formes, de blagues humiliantes à des insultes, en passant par des commentaires dégradants et elle n’est pas toujours facile à repérer. Voici comment en reconnaitre les signes, ainsi que quelques solutions pour remédier à la situation. Subir des violences psychologiques est bien souvent très difficile à vivre. S’en sortir ne suffit pas, il faut également en guérir. Pour cela, un spécialiste conseille de suivre les étapes bien précises. La violence psychologique, c’est la dévalorisation et le dénigrement intentionnels d’une personne par une autre dans le seul but de s’élever et de se sentir supérieure à elle. Moins visible que les violences physiques, elle n’en est pas moins brutale et douloureuse. Elle peut en effet tuer la confiance en soi d’une personne et l’empêcher de se voir telle qu’elle est vraiment. Par exemple, les messages négatifs le plus fréquemment répétés par les auteurs de violences émotionnelles sont : « Tu es nul », « Tu ne fais jamais rien de bien », « Tu ne sers à rien » ou encore « Tu es décevant ».

Des mots qui ont bien souvent des répercussions énormes sur l’estime de la victime. Il est donc important de passer par la phase de la guérison. Il faut du temps, mais ce n’est pas impossible.

Prenez connaissance des formes courantes de violence psychologique

Elles n’ont pas toutes le même degré et ne se déroulent pas toutes de la même façon. Cependant, il existe quelques ensembles de comportements constituant généralement une violence psychologique  . L’humiliation, la négation et la critique : vous vous sentez constamment rabaissé, jugé ou l’on vous dit que vous êtes trop sensible. La domination, le contrôle et la honte : vous vous sentez infantilisé et vous demandez la « permission » pour des activités pourtant courantes. Le déni et des exigences déraisonnables : la personne abusant de vous ne peut accepter le blâme ou même de s’excuser et elle nie les faits ou les embellit constamment à son avantage. L’isolement et la négligence : vous êtes soumis au « traitement silencieux » et on vous renie toute affection ou attention en guise de punition.

Codépendance : vos limites personnelles sont systématiquement violées et la personne compte sur vous comme son seul soutien émotionnel.

Soyez attentif au fait que la personne veuille vous faire croire que vous êtes fou ou le devenezPrévenir la violence psychologique

Elle vous fera doucement, mais surement vous questionner sur votre santé mentale ou réalité. C’est une forme particulièrement subtile de violence psychologique et elle peut avoir des conséquences extrêmement dramatiques. Quelqu’un pourrait vous faire croire que vous êtes fou dans les cas suivants  .

  • Vous vous remettez constamment en question.
  • Vous êtes toujours en train de vous excuser, même pour des erreurs insignifiantes, voire inexistantes.
  • Vous savez que quelque chose ne tourne vraiment pas rond, mais vous ne parvenez pas à mettre le doigt dessus.
  • Vous luttez pour faire des choix tout simples.
  • Vous vous demandez si vous êtes trop sensible.

Dépasser le stade des reproches

Comment prévenir la violence psychologique : comprendre pourquoi une personne commet des violences psychologiques est bien plus important dans le processus de guérison que de simplement les lui reprocher. Si votre agresseur a agi en raison de schémas parentaux défectueux, vous pouvez comprendre ce manque de conscience. Si votre agresseur était fatigué, débordé, stressé, distrait ou de mauvaise humeur, vous pouvez comprendre sa faiblesse . Comprendre n’excuse pas, mais permet de déplacer les causes de la violence psychologique de soi à l’autre personne, alors que les reproches, eux, continuent d’attiser colère, amertume et ressentiment.

Accorder son pardon

Souvent, les gens pensent que le pardon est un cadeau offert uniquement à la personne qui a fait du mal. Mais le pardon est aussi un cadeau pour la personne qui a été blessée. « Lorsque vous dites : ‘Je te pardonne’, vous dites : ‘Je reconnais que tu m’as fait du tort. Je choisis de te pardonner et, ce faisant, je reprends le contrôle de la partie de notre relation qui me concerne ». Lorsque l’on ne pardonne pas, on s’enchaîne à la douleur et on lui permet de continuer à nous faire du mal. Pardonner à quelqu’un ne signifie pas oublier ce que cette personne a fait, mais crée la possibilité d’un nouveau départ.

Familiarisez-vous avec les caractéristiques d’une relation saine

Comment prévenir la violence psychologique : il peut être difficile de reconnaitre les abus et la violence psychologique si vous n’avez aucune idée de ce à quoi une relation positive ressemble. Si la plupart des éléments suivants sont absents de votre relation, vous êtes alors peut-être victime de violence psychologique  .

  • Le soutien moral et affectif.
  • Le droit à vos sentiments et opinions, même s’ils diffèrent de l’autre personne.
  • L’encouragement de vos intérêts et réalisations
  • Un comportement respectueux dénué de menaces physiques et/ou psychologiques.
  • Un langage respectueux dénué de tout dénigrement ou injure.

Soulevez le problème dans un environnement calmePrévenir la violence psychologique

Jeter une accusation de violence psychologique au beau milieu d’une grosse dispute, même si votre accusation est parfaitement légitime, est une recette pour le désastre. Comment prévenir la violence psychologique :  à la place, envisagez ces alternatives moins conflictuelles. Demandez à la personne si vous pouvez avoir une discussion calme. Au lieu d’utiliser le terme « violence psychologique », dites que, selon vous, il y a des choses que vous deux pourriez travailler pour améliorer votre relation. Utilisez des phrases « Je » du style « Je me sens comme infantilisé lorsque je dois demander la permission de sortir » au lieu de lancer des accusations commençant par « Tu ». Écrivez une lettre. Si vous sentez qu’une discussion raisonnable et calme n’est pas vraiment de l’ordre du possible, couchez vos préoccupations sur papier. L’avantage de cette méthode est que vous pouvez exprimer exactement ce que vous voulez dire d’une manière aussi constructive que possible. Rédigez quelques brouillons et essayez d’éviter des déclarations accusatrices qui provoqueront la colère de la personne.

Par exemple, au lieu d’écrire « Tu te moques de moi et je déteste ça », essayez plutôt « Je me sens comme raillé et humilié ».

Récupérer son pouvoir personnel

Si vous avez souffert de violences psychologiques, vous pouvez douter de votre capacité à prendre de bonnes décisions.  Pour retrouver votre pouvoir personnel, vous devez apprendre à vous aimer et à vous faire confiance » comment prévenir la violence psychologique : retrouver son pouvoir personnel, c’est redevenir responsable de ses choix et de ses actions. Ce n’est pas seulement trouver le moyen de dire « oui » aux choses que l’on veut vraiment. C’est aussi trouver le moyen de dire « non » aux choses que les autres veulent vraiment de nous ou pour nous, mais que l’on ne veut pas.

Éviter les conflits

Les personnes émotionnellement violentes sont toxiques, elles empoisonnent les relations par leur besoin de contrôle, leur négativité et leur manque de respect. Pour se protéger, il vaut donc mieux limiter les contacts avec elles. Si l’on est forcé de voir cette personne, parce qu’elle fait par exemple partie de notre famille, les psychologues suggère de désigner une personne de confiance qui jouera le rôle de tampon émotionnel : « Il s’agit de quelqu’un qui comprend la dynamique de la relation et qui accepte d’intervenir pour apporter son soutien dans certaines circonstances ». Un autre moyen de se protéger des conflits potentiels est de téléphoner, d’envoyer des mails ou de se rencontrer dans des lieux publics.

Aborder chaque blessure différemment

 Lorsque vous faites face à une nouvelle blessure, ne la comparez pas avec celles que vous avez subies dans le passé, même si elle y fait écho. Il faut apprendre à faire la part des choses entre hier est aujourd’hui. Une remarque acerbe d’un collègue aujourd’hui n‘est pas une validation des remarques acerbes que l’on a reçues auparavant. La violence psychologique peut rendre extrêmement sensible aux attaques. Comment prévenir la violence psychologique : mais plutôt que de réagir immédiatement et violemment, respirez profondément et expliquez ce que vous avez ressenti. Réagir avec hostilité ne fait pas qu’envenimer le conflit, cela peut aussi compromettre votre capacité à rester maître de vous-même .

Demandez de l’aideDemandez de l'aide

Demander l’avis d’un ami ou d’un membre de votre famille peut vous aider à voir si vous évaluez la situation de manière objective et vous aider également à confirmer vos sentiments. En outre, si la violence psychologique s’aggrave et que la relation n’est plus du tout vivable, il sera bon d’avoir quelqu’un sur qui compter pour en sortir. Ne prenez pas un ami commun pour vous aider. Il ne serait en effet pas un bon choix, car il se sentirait « tiraillé » et peut-être, quelque part, « redevable » de la personne abusant de vous psychologiquement. À la place, essayez de vous confier à quelqu’un que vous connaissez bien, mais n’ayant aucun lien ni obligation particulière envers la personne abusant de vous. Évitez le puits sans fond du désespoir. C’est tout à fait légitime d’évacuer ce que vous ressentez auprès d’un ami proche lorsque vous traversez un moment difficile, mais vous devez éviter de prendre cet ami pour votre psychologue personnel. Sinon, cette personne pensera simplement que vous l’utilisez pour vous plaindre et vous aurez alors une autre relation toxique sur les épaules.

Lorsque vous sentez que vous vous effondrez après avoir évacué vos sentiments, essayez de penser à ou de faire quelque chose qui vous remontera le moral.

Consultez un professionnel

Si la situation a dégénéré au point que vous ne pouvez pas la résoudre par vous-même, contactez un professionnel agréé en la matière. Trouvez un thérapeute ou un conseiller spécialisé dans la violence psychologique et prenez rendez-vous dès que possible. Si l’argent est un problème, recherchez un professionnel gratuit auprès d’un établissement public. Que vous souhaitiez ou non sauver la relation, il est important de consulter un professionnel. Si la personne abusant de vous psychologiquement ne souhaite pas participer à la démarche, alors mettez simplement l’accent sur vous et attachez-vous à guérir vos blessures et à aller de l’avant. Si vous vous sentez en danger dans la relation, quittez l’environnement de la personne immédiatement. Restez avec un ami ou un membre de votre famille ou contactez un centre d’aide local.

Brisez le cycle

À mesure que vous progressez, évitez de répéter les comportements qui étaient dominants dans la relation psychologiquement violente. Méfiez-vous de ne pas vous laisser abuser par quelqu’un d’autre. Si vous tombez à nouveau dans les mêmes schémas de victime, stoppez immédiatement la relation avec la personne. N’imitez pas non plus la personne ayant abusé de vous psychologiquement. À un moment donné, vous sentirez peut-être l’envie ou le besoin d’exercer une domination sur les autres afin de ne plus vous sentir victime. Il vous faut résister à cette tentation !

Avertissements : La violence psychologique peut se transformer en violence physique. Une fois que la violence physique entre en jeu, tout devient beaucoup plus compliqué. En pareil cas, cherchez l’aide de la police et tenez un journal. Gardez une trace écrite dans un endroit sûr et documentez tous les incidents avec leur date. Utilisez votre téléphone ou un autre appareil pour obtenir des photos des blessures. Le mieux étant d’avoir un témoin pouvant attester de vos blessures et de leur date précise.

Conclusion Brisez le cycle

Si vous ne pouvez pas vous adresser aux autorités parce que la personne abusant de vous psychologiquement est un officier de police, un politique ou quelqu’un ayant beaucoup de pouvoir dans le système, planifiez soigneusement votre fuite. Économisez en cachette de l’argent avant de partir, puis changez de région ou bien même de pays. Emménagez avec des amis et des parents, si possible, de sorte à ne pas vous retrouver seul. Et procurez-vous un bon avocat, même si vous devez utiliser l’aide juridique. Si vous ne pouvez pas quitter la personne abusant de vous à cause de raisons familiales, par exemple, vos enfants aiment beaucoup leurs parents, même s’ils forment un couple catastrophique, souvenez-vous que rester pour votre famille est un sacrifice extraordinaire et que vous êtes une bonne personne. Ne désespérez pas et demandez l’aide de groupes de soutien. Insistez pour faire une thérapie de couple et faites-en une condition pour rester avec la personne. Même si vous avez des raisons morales ou personnelles de rester mariés, par exemple à cause de votre foi catholique ou le fait de ne pas vouloir priver les enfants de leur père ou de leur mère, vous pouvez vous séparer temporairement et insister sur la thérapie.

Si la violence devient physique, n’ayez pas peur de rassembler des preuves. Vous pouvez conserver les informations en sureté en les cryptant. Contactez ensuite les autorités lorsque vous vous sentez en sécurité et essayez d’obtenir une ordonnance restrictive. La violence physique n’est en aucun cas un comportement acceptable dans une relation.


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