Comment être patient ?
Etre patient c’est la capacité à accepter ou tolérer l’attente, la difficulté ou le mécontentement sans s’énerver ou être contrarié. Que vous soyez bloqué dans les embouteillages ou que vous vous sentiez frustré à cause d’un projet difficile, l’impatience est une réaction naturelle lorsque les choses ne se passent pas comme vous le voudriez. En apprenant à contrôler et à neutraliser votre impatience, vous deviendrez plus calme, plus heureux(se) et plus compréhensif, quelle que soit la situation frustrante dans laquelle vous vous trouvez ! C’est une qualité qui rend notre quotidien plus agréable et moins stressant. C’est grâce à elle que l’on est capable de garder notre calme quand on est coincé dans les bouchons, quand on fait la queue à la caisse du supermarché, quand notre ordinateur fonctionne au ralenti… Mais au delà de nous aider à mieux vivre ces petites contrariétés du quotidien, la patience nous permet de réaliser des transformations profondes dans notre vie. C’est une vertu dont nous avons besoin pour créer des choses sur le long terme, pour atteindre nos objectifs et devenir bon dans une discipline.
“Soyez patient, construire une carrière dans n’importe quoi prend 10 ans” – NAVAL RAVIKANT
Seulement être patient est difficile. D’autant plus aujourd’hui dans un monde où on veut tout tout de suite. Alors pourquoi manque t-on de patience ? Quels sont les avantages de l’être ? Et comment faire pour être patient ? C’est ce que l’on va voir dans cet article.
Pourquoi manque t-on de patience ?
Ma femme est de nature impatiente. Elle s’énerve très rapidement quand elle ne trouve pas ses clés ou quand elle attend trop longtemps au restaurant. Par contre elle est prête à faire la queue pendant 5h ou 6h pour voir un concert de Lady Gaga ou Muse. Personnellement je suis quelqu’un de plutôt patient mais jamais je ne ferai la queue pendant si longtemps même pour mes artistes préférés. En revanche je reste relativement calme quand je perds mes clés ou quand le serveur du restaurant tarde à venir. Quand il s’agit de patience, nous sommes tous différents. Certaines choses qui nous rendent impatients, ne rendent pas forcément impatients les autres et inversement . Même si nous sommes tous différents, il y a tout de même 4 grandes raisons pour lesquelles nous manquons de patience.
Être patient : on manque de patience quand nos attentes sont insatisfaites
Comment être patient : c’est souvent quand les choses ne se passent comme on le souhaite, que l’on s’impatiente. Quand notre rendez-vous arrive avec 1h de retard. On est impatient parce qu’on s’attendait à ce que notre rendez-vous soit à l’heure mais les choses ne se passent pas comme prévu. Quand on est coincé dans les bouchons, on s’impatiente parce qu’on s’attendait à arriver rapidement au travail mais on est bloqué sur la route. Quand on s’investit beaucoup sur un projet depuis plusieurs mois et que les résultats ne sont pas au rendez-vous, on s’impatiente parce qu’on désirerait progresser plus rapidement. En bref quand on attend quelque chose et que cela ne se passe pas comme on l’imaginait, c’est dans ces moments que l’on s’impatiente.
On manque de patience quand on s’ennuie
Vous vous souvenez à l’école, quand vous êtiez assis à écouter l’enseignant parler pendant des heures ? Vous regardiez l’horloge et chaque minute vous semblait être une éternité. Vous êtiez impatient que la sonnerie retentisse pour enfin aller jouer dehors. C’est parce que vous vous ennuyiez que vous êtiez impatient que le cours se termine. Comment être patient: si à la place de suivre ce cours, vous aviez fait quelque chose qui vous passionne, vous n’auriez pas regardé une seule fois l’horloge. Et vous n’auriez pas ressenti cette attente interminable. S’ennuyer est une autre façon de dire que l’on passe un moment désagréable. Et comme tout moment désagréable, on veut qu’il se termine au plus vite. C’était vrai quand on était à l’école, mais c’est vrai aussi aujourd’hui quand on est en réunion, quand on attend chez le médecin ou quand on fait la queue à la poste. En fait à chaque fois que l’on est forcé d’attendre et que par conséquent on s’ennuie, c’est souvent là que l’on perd patience.
On manque de patience parce qu’on a appris à être impatient
Enfin la dernière grande source d’impatience, elle, est plus profonde parce qu’elle provient de notre éducation. Une personne de nature impatiente est souvent une personne qui a appris à l’être par ses parents. C’est parce que ses parents étaient impatients qu’elle l’est devenue par la suite. Un enfant reproduit très souvent inconsciemment le comportement de ses parents. C’est d’ailleurs souvent pour cette raison qu’en grandissant on retrouve en nous certains des traits de caractère de nos parents. Et l’impatience ne fait pas exception. Comment être patient : si vos parents étaient impatients durant votre enfance, il y a de forte chance que vous le soyez également aujourd’hui.
Pourquoi être patient ?
La patience transforme le talent en accomplissement
Comment être patient : Si vous avez un talent particulier aujourd’hui mais que vous manquez de patience, vous ne réussirez jamais à le transformer en accomplissement. C’est-à-dire que vous serez incapable d’attendre le temps nécessaire pour en faire quelque chose de grand. L’accomplissement requiert des années de travail. Sans patience, vous ne pourrez pas surmonter les difficultés que cela présente. Toutes les personnes que vous admirez aujourd’hui avaient certes un talent à la base. Elles étaient par nature créatives, innovantes, intelligentes… mais si elles en sont là aujourd’hui, c’est grâce à leur patience. Beyoncé par exemple avait certes une belle voix à la base mais c’est son travail et sa patience qui lui ont permis de révéler son talent. Elon Musk était un enfant prodige. Il est certes né avec une intelligence exceptionnelle mais c’est sa patience qui lui a permis de créer tous ses projets au cours de ces dernières années. On ne voit souvent que le talent et l’accomplissement et on a tendance à en oublier la patience. Pourtant cette vertu est tout aussi importante pour réussir.
Notre patience accomplira toujours plus que notre force” Edmund Burke
Etre patient permet de faire du bon travail
J’ai eu la chance de travailler sur de nombreux projets ces dernières années : création d’une agence, construction de 5 blogs, publication d’un livre sur l’anxiété, écriture de BD… Et au cours de chacun de ces projets j’ai été confronté à mon impatience. Et parfois je reconnais qu’elle me poussait à négliger mon travail. Après avoir écrit les 4 premiers chapitres de mon livre par exemple, j’ai été tenté d’aller plus vite sur les suivants. De m’appuyer sur moins de références, de faire moins de recherches. Parce que je voulais aller vite. J’étais impatient de voir mon livre enfin publié. Seulement je perdais de vu que le but premier n’était pas de publier un livre mais de produire quelque chose qui intéresserait les gens. Parfois l’impatience nous pousse à vouloir aller trop vite, à bâcler notre travail, à livrer quelque chose de moitié fini. C’est ici que la patience prend tout son sens. Comment être patient : c’est ce qui nous aide à prendre le temps de faire les choses bien et à produire notre meilleur travail.
Etre patient améliore notre relation avec les autres
La patience nous aide à être plus calme, à comprendre les autres et à prendre en compte leurs émotions et leur point de vue. Cela permet aussi de créer un environnement de confiance. Quand on est impatient, on s’emporte plus facilement. Et cela peut parfois nous amener à dire ou faire des choses blessantes. Je me souviendrai toujours d’un enseignant que j’avais en maths à l’école. Il était très impatient. En début d’année il nous avait dit que dans son cours on ne devait pas hésiter à lui poser des questions si on ne comprenait pas. Un jour j’ai donc levé la main pour lui poser une question parce que je n’arrivais pas à comprendre une des formules mathématiques au tableau. Il me la ré-expliqua une fois. Je n’avais toujours pas compris et lui reposa la même question. Il s’énerva en me disant qu’il fallait suivre et qu’il ne pouvait pas s’arrêter toutes les 5 min pour expliquer un concept aussi simple. Après cela, je n’ai plus jamais osé lever la main dans son cours même lorsque je ne comprenais pas. Et je suis sûr que je n’étais pas le seul dans la classe. Si cet enseignant avait été plus patient, il m’aurait ré-expliquez une autre fois plus calmement ou m’aurait demandé de venir le voir à la fin du cours pour qu’il prenne le temps de m’expliquer. Et j’aurais enfin pû comprendre cette formule mathématique. Etre patient, c’est ça aussi. C’est prendre le temps d’aider les autres ce qui bien évidemment améliore notre relation avec eux.
Etre patient nous aide à mieux décider
Prendre le temps de réfléchir est important pour prendre les bonnes décisions. Quand on est impatient, on veut aller trop vite. On prend des décisions sous l’émotion. Parce qu’on est énervé, stressé ou déçu, on fait de mauvais choix. Je le réalise tous les jours avec mes clients. J’offre des prestations marketing et les entreprises viennent me voir pour que je gère leurs publicités sur Facebook et Google. Certains s’attendent à ce qu’en 2 semaines, ces publicités fassent décoller leur business. Ce qu’ils oublient c’est que créer des publicités performantes, c’est comme tout, ça prend du temps. Il faut trouver le bon message, la bonne cible, créer le bon tunnel… Alors naturellement quand au bout de 2 semaines ils se rendent compte que cela prendra plus de temps qu’ils ne le pensaient, ils décident de tout arrêter. C’est dommage parce qu’ils passent à côté de beaux résultats sur le long terme. Avec l’expérience, je reconnais maintenant ce type de client et préfère les avertir avant même de signer le contrat. Ca fait gagner du temps pour tout le monde. Quand on prend des décisions, on doit donc être patient pour ne pas faire des choix dans l’empressement.
Comment être patient ?
Il existe plusieurs techniques pour apprendre à être patient. Il y a les techniques qui s’appliquent à chaud. Ces techniques permettent de faire redescendre la pression, quand on sent l’impatience monter en nous. Et puis il y a d’autres techniques qui sont destinées à développer notre patience sur le long terme. Elles nous aident à travailler sur nous même et à renforcer cette vertu en nous. Voyons ces techniques dès maintenant.
Observez les pensées et les sensations physiques de l’impatience
Si vous vous retrouvez dans une situation stressante, prenez conscience des pensées qui indiquent votre impatience, par exemple : « Cela prend une éternité » ou bien « Cette personne est vraiment embêtante. » Comment être patient : lorsque vous observez ces pensées, arrêtez-vous et observez votre corps pour voir les sensations qu’elles provoquent. Vous allez probablement pouvoir reconnaitre tout de suite les signes de l’impatience et vous arriverez à contrer votre frustration en arrivant à les identifier. Voici quelques-uns des signes physiques :
- une tension dans les muscles
- une agitation au niveau des pieds et des jambes
- des mains tendues
- une respiration courte
- un rythme cardiaque élevé
- une irritabilité ou de la colère
Comment être patient : un bon moyen de relâcher toute cette pression sur le moment est de respirer. En respirant on se détend et on redevient plus calme et serein. Pour cela on peut inspirer pendant 4 secondes et expirer pendant 8 et faire cela autant de fois que nécessaire. On constate alors rapidement que notre rythme cardiaque ralentit et que nos muscles se détendent. On réussit aussi mieux à prendre de la distance avec la situation.
Comprenez la cause de votre impatience
Une fois que vous en avez pris conscience, il est temps d’en trouver la cause. Comment être patient : réfléchissez au-delà de votre frustration sur le moment et demandez-vous pourquoi vous ressentez ce que vous ressentez. Voici quelques-unes des causes les plus fréquentes . Votre environnement ne se conforme pas à vos attentes. Par exemple, vous pourriez vous retrouver dans des bouchons ou le restaurant que vous avez choisi est plus bondé que ce à quoi vous vous attendiez, ce qui vous amène à vous sentir irrité et frustré. Les autres ne se comportent pas comme vous le voulez. Par exemple, vous pourriez devenir impatient s’il y a un autre client qui bloque l’allée au supermarché ou qui discute trop longtemps avec la caissière. Lorsque vous n’arrivez pas à maitriser une nouvelle compétence rapidement. Vous pourriez faire preuve d’impatience si vous n’arrivez pas à comprendre un nouveau concept en mathématiques ou informatique, même si c’est une compétence difficile à maitriser. Lorsque vous ne pouvez pas contrôler vos pensées. Vous pourriez faire prendre d’impatience si vous n’êtes pas capable de maitriser les pensées et les émotions qui apparaissent dans votre esprit, même si vous savez qu’il n’y a pas grand-chose que vous puissiez faire pour les prévenir.
Créer une interruption
L’autre jour j’attendais sur le quaie du métro parisien à l’heure de pointe. C’était la rentrée scolaire donc autant dire qu’il y avait énormément de monde. Et pour arranger le tout, les métros fonctionnaient au ralenti parce qu’il y avait eu un malaise voyageur à une station. Toutes les conditions étaient réunies pour être impatient. En regardant autour de moi, je voyais des personnes au visage crispé, qui soupiraient, qui tapaient du pied et qui s’impatientaient… Et puis dans tout ce chao, la RATP (le métro parisien) passe un message automatique : “La RATP vous souhaite une excellente rentrée et une très bonne journée !” Le message était en tel décalage avec la situation chaotique que s’en était ironique. D’ailleurs ça n’a pas manqué de faire rire quelques personnes qui quelques minutes plus tôt étaient tendues et crispées. Sans le vouloir, le message avait en fait créé une interruption dans le comportement des gens. Ils sont passés en quelques seconde d’un sentiment d’impatience à un sentiment d’amusement. Comment être patient : créer une interruption est la façon la plus rapide de tuer l’impatience. Et le meilleur moyen de créer ces interruptions est d’utiliser l’humour. Donc si on remarque que l’on s’impatiente, on peut essayer de rompre ce sentiment avec quelque chose qui nous amuse ou qui nous fait nous sentir bien. Ecouter un podcast qui nous détend, se concentrer sur quelque chose qui nous fait rire ou encore quelque chose qui nous procure du bonheur. En déplaçant notre focus sur autre chose que notre impatience, on retrouve tout de suite plus de calme et de sérénité.
Redéfinir ses attentes
On perd patience quand ce qui se passe dans la réalité ne répond pas à nos attentes. Et le problème est d’autant plus vrai quand nos attentes sont irréalistes. Si on lance un business par exemple et que l’on s’imagine faire 5 000 000 € de chiffre d’affaire dès la première année alors que l’on a aucune expérience et aucun contact, il y a de forte chance que l’on soit déçu de nos résultats. Et cette déception alimentera notre impatience. Comment être patient : Pour éviter d’être déçu et donc impatient, il faut rédéfinir nos attentes. C’est-à-dire fixer des objectifs qui sont certes ambitieux mais avant tout réalistes. Au lieu de se fixer un chiffre d’affaire à 5 000 000 € dès la première année, pourquoi ne pas déjà essayer 100 000 € ? On a plus de chance d’atteindre cet objectif et donc plus de chance de satisfaire nos attentes. En bref si on remarque que l’on s’impatiente, on doit regarder si nos attentes sont réalistes et si ce n’est pas le cas, les redéfinir.
Mettez fin à l’impatience avant qu’elle grandisse
Vous pouvez mettre en place de petites solutions faciles pour casser le cycle de l’impatience avant qu’elle progresse pour vous donner une chance de reprendre vos esprits. Comment être patient : concentrez-vous sur vos mouvements et sur les sensations physiques que vous procurent vos actions, cela va vous distraire . Une bonne manière de vous stabiliser est de vous concentrer sur ce qui vous entoure. Vous pouvez par exemple penser aux sensations que vous procure être debout, ce que vous ressentez en étant assis(e) ou en tenant quelque chose dans une main. Vous pouvez également vous recentrer facilement en cherchant 3 choses de couleur bleue dans la pièce. Cette action simple vous permet de revenir dans l’instant présent.
Prenez 5 grandes inspirations
Cela vous permettra de ralentir votre rythme cardiaque. Fermez les yeux et inspirez profondément avec le ventre. Retenez votre respiration pendant une seconde, puis laissez l’air ressortir lentement. Sentez votre corps qui se calme et laissez cette détente physique inonder votre esprit pour calmer vos pensées impatientes. Comment être patient : en plus de calmer votre corps, prenez quelques inspirations profondes pour vous forcer à vous calmer avant de dire ou de faire quelque chose que vous allez regretter.
Reconnaitre les déclencheurs
On a vu un peu plus haut que nous sommes tous différents quand il s’agit d’impatience. Ce qui déclenche l’impatience chez une personne ne la déclenchera pas forcément chez une autre et inversement. Comment être patient : il est donc important de savoir ce qui déclenche l’impatience en nous pour pouvoir mieux l’anticiper. Pour cela, on doit repenser aux dernières fois où on s’est montré impatient. Qu’est-ce qui était à la source de notre impatience ? Est-ce que c’était un rendez-vous qui était en retard ? Un embouteillage ? Une tâche qui nous a pris plus de temps que prévu ? On doit ensuite le noter dans un carnet ou une application. Ainsi on sera capable de mieux reconnaître ces situations dans le futur et agir en conséquence.
Pratiquer la pleine conscience
Dans une étude du Journal of Child and Family Studies, Rachel Razza explique comment pratiquer la pleine conscience à aider des enfants à devenir plus patient. Lors d’un programme de 6 mois appelé YogaKids, l’enseignant a fait faire à des enfants de classes de maternelles des exercices de pleine conscience pendant environ 10 – 30 min chaque jour. Au bout de 6 mois, les enfants se sont montrés beaucoup plus calmes et patients. Comment être patient : cette expérience prouve que pratiquer la pleine conscience est un moyen efficace de développer notre patience. Pour pratiquer la pleine conscience voici quelques idées d’exercice que l’on peut faire :
- Porter notre attention sur notre respiration : On se pose 10 min au calme et on observe notre respiration. On sent l’air entrer dans nos narines et dans nos poumons puis en ressortir.
- Porter notre attention sur nos pensées : On observe nos pensées surgir et disparaître. On ne se laisse pas emporter par celles-ci. On garde une place d’observateur, un peu comme si on était sur un trottoir et que l’on regardait les voitures passer devant nous. L’idée est de se détacher de nos pensées et de prendre de la hauteur.
- Porter notre attention sur l’instant présent : Marcher, prendre une douche, manger… sont des occasions de pratiquer la pleine conscience. Au lieu de se laisser emporter par nos pensées quand on fait ces choses, on s’ancre dans le présent et on porte notre attention sur ce que l’on ressent quand on le fait. Quand on marche, on porte notre attention sur nos pieds, quand on prend une douche, on sent l’eau sur notre corps, quand on mange, on prête attention au goût et à la texture des aliments…
Ces petits exercices nous permettent de ralentir le rythme et de rester plus présent.
Changez de point de vue sur la situation
La plupart des situations qui créent de l’impatience sont celles que vous ne pouvez pas changer facilement, car s’il y avait une solution simple, vous l’auriez déjà trouvée. Comment être patient : au lieu de vous concentrer sur vos sensations créées par le manque de contrôle, essayez de vous concentrer sur les choses que vous pouvez changer : votre attitude et votre point de vue sur la situation. Dites-vous à vous-même : « Puisque je ne peux pas échapper à la situation, comment puis-je faire pour l’améliorer ? » Par exemple, si vous vous sentez frustré à cause d’un devoir que vous écrivez, vous pourriez essayer de changer votre environnement pour le rendre plus agréable. Mettez de la musique qui vous aide à vous concentrer, faites-vous un thé ou grignotez quelque chose. Vous pourriez aussi vous occuper de ce qui vous dérange vraiment à propos de la situation, par exemple le fait que votre devoir vous prend beaucoup de temps à le terminer. Si vous ne voulez pas voir le temps qui passe, vous pourriez cacher l’horloge.
Si quelqu’un ou quelque chose vous rend impatient(e), arrêtez de penser que vous savez ce qui est le mieux pour cette personne ou pour la situation. Ouvrez-vous au contraire au développement naturel des évènements. Respirez plus lentement pour vous détendre et recentrez-vous en ressentant la sensation que vous procurent vos pieds sur le sol. Laissez ensuite votre anxiété diminuer dans le reste de votre corps. »
Trouvez un point positif dans la situation
Comment être patient : si vous ne pouvez pas changer la situation, le mieux que vous pouvez faire est de changer votre point de vue sur la situation. Demandez-vous si vous ne pouvez pas trouver quelque chose de positif dans cette situation et concentrez-vous dessus au lieu de vous concentrer sur votre impatience. Au début, cela pourrait être difficile, car comme de nombreuses autres émotions négatives, l’impatience peut vous amener à vous sentir bien et fort sur l’instant, mais en vous concentrant sur quelque chose de positif, vous arriverez à vous sentir mieux sur le long terme . Par exemple, si vous êtes bloqué dans les bouchons, vous pourriez discuter avec la personne qui vous accompagne dans la voiture ou si vous avez accès à un kit mains libres, vous pourriez appeler un ami ou un membre de votre famille. Changez la station de la radio ou mettez un CD et chantez vos chansons préférées. Lorsque vous êtes attrapé(e) dans une situation difficile ou frustrante, essayez de rendre ce moment productif. Si par exemple vous conduisez, écoutez un livre audio ! Si vous devez rester dans la salle d’attente du médecin longtemps, emportez un projet ou devoir sur lequel travailler.
Tenez un journal pour trouver les similitudes
Gardez un petit carnet avec vous et notez-y les moments où vous vous sentez impatient. Comment être patient : écrivez la date, l’heure et la raison de votre impatience et notez-y aussi les sensations physiques et émotionnelles qu’elle a provoquées. Après deux semaines, relisez votre journal et observez le type de situations qui vous a rendu impatient . Par exemple, vous pourriez vous rendre compte que votre impatience est souvent créée par la frustration que les autres vous provoquent. Vous pourriez y écrire : « 1er juin, cours de maths, 14 heures. Je me sens impatient(e) à cause de Jean qui travaille trop lentement. Mes muscles semblent tendus ». Tenir un journal à propos de vos émotions présente aussi l’avantage de vous donner un exutoire, ce qui pourrait vous aider à vous sentir plus calme et moins stressé. L’impatience peut être déclenchée par des stimulus environnementaux, une situation, et même votre état physique. Vous pouvez par exemple ressentir de l’impatience quand vous passez beaucoup de temps sur les réseaux sociaux. Certaines personnes deviennent impatientes en mangeant ou buvant quelque chose de spécifique, par exemple après avoir bu une tasse de café ou une boisson contenant de la caféine.
Créez une stratégie personnelle contre les éléments déclencheurs
Comment être patient : prenez un peu de temps avec votre journal pour y écrire une liste de choses qui ont l’air de vous rendre impatient le plus souvent. Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour la neutraliser dans ces situations et notez une liste étape par étape des choses que vous pouvez faire chaque fois que vous vous sentez impatient . Par exemple, si vous vous sentez souvent impatient avec des amis ou des membres de votre famille, vous pourriez mettre en place la stratégie suivante : prenez trois grandes inspirations. Expliquez-vous pourquoi vous vous sentez frustré(e). Faites une pause et éloignez-vous si vous vous sentez encore impatient. Si vous réalisez que certaines choses que vous mangez ou buvez vous rendent impatient(e), ne les consommez plus ! Si les réseaux sociaux augmentent votre impatience ou vous mettent de mauvaise humeur, vous devriez désactiver les alertes de votre téléphone ou utiliser une application qui vous empêche de vous connecter aux réseaux sociaux durant quelques heures. Faites preuve de créativité avec les solutions que vous trouvez et essayez de trouver celles qui fonctionnent le mieux. Donnez-vous du temps pour changer, cela ne va pas arriver en 24 heures, mais vous pourrez voir des progrès avec le temps
Faites de la méditation dans les moments d’impatience
Prenez chaque moment d’impatience comme une occasion de vous concentrer sur votre respiration et de vous recadrer. Centrez-vous sur vos pieds ou sur votre chaise et respirez profondément en observant vos inspirations et expirations. Fermez les yeux si c’est possible ou concentrez-vous sur un point fixe de l’autre côté de la pièce . Entrainez-vous à faire ce genre de petites pauses de méditations plusieurs fois par jour même lorsque vous ne vous sentez pas impatient. Comment être patient : si vous arrivez à méditer dans les moments de calme, il vous sera plus facile de le faire lorsque vous vous sentez impatient.
Entrainez-vous régulièrement pour éliminer le stress
Essayez de faire un peu d’exercice tous les jours même si c’est une petite promenade ou des aller-retour dans les escaliers. Comment être patient : l’exercice vous permettra de bruler les hormones du stress en excès qui réduisent votre tolérance au stress, ce qui vous permettra de garder plus facilement votre sang-froid dans les situations délicates . Si vous en avez le temps, vous pourriez essayer d’incorporer une activité physique plus intense comme le jogging, la nage, le vélo ou des haltères légers. Parfois, vous pourriez aussi utiliser les exercices pour réduire votre impatience sur le moment. Si vous vous sentez impatient en travaillant sur un projet, vous pourriez vous lever de votre chaise et aller marcher pendant cinq minutes. Si vous êtes bloqué dans les bouchons, essayez de bouger les bras et la tête au rythme de la musique.
Préparez-vous à agir contre les longues attentes
De nombreuses personnes sont prises d’impatience lorsqu’elles sont forcées à attendre pendant un long moment, par exemple dans un restaurant particulièrement lent ou chez le médecin. Comment être patient : si vous pouvez vous distraire avec d’autres activités pendant que vous attendez, il vous sera plus facile de rester patient(e). Par exemple, vous pourriez prendre un livre, des mots croisés ou un jeu de poche si vous pensez que vous allez devoir attendre pendant longtemps, par exemple dans la salle d’attente du médecin ou à la caisse du supermarché. Vous pouvez aussi vous distraire avec tout ce qui vous tombe sous la main. Écoutez les conversations autour de vous, regardez les autres chauffeurs bloqués avec vous dans les bouchons ou lisez les titres dans les magazines et les journaux pendant que vous faites la queue.
Demandez de l’aide lorsque vous vous sentez accablé(e)
Comment être patient : trouvez des tâches qui peuvent être faites par quelqu’un d’autre et discutez avec un ami, un membre de votre famille ou un collègue pour voir si cela peut vous aider. En vous soulageant un peu de la pression que vous portez sur vos épaules, vous diminuerez votre taux de stress et vous prendrez un risque moindre à manquer de patience . Par exemple, si vous vous sentez frustré à cause d’un projet, vous pourriez en discuter avec votre chef ou votre professeur pour savoir si vous pouvez demander de l’aide à un collègue ou un camarade. Dites par exemple : « J’ai travaillé dur dessus, mais maintenant, cela devient trop difficile tout seul. Est-il possible de demander de l’aide à quelqu’un ? » Ne vous sentez jamais mal lorsque vous demandez de l’aide, surtout si vous le faites pour garder votre santé mentale. Les gens sont souvent heureux d’aider et vous vous sentirez beaucoup plus détendu si vous pouvez partager votre fardeau.
Entrainez-vous à prendre du recul
Lorsque vous vous retrouvez coincé dans une tâche, vous pourriez avoir l’impression qu’il est vital qu’elle soit finie tout de suite ou vous pensez aux conséquences éventuelles si vous ne la terminez pas immédiatement et c’est ce qui alimente votre impatience. Comment être patient : demandez-vous plutôt : « Pourquoi suis-je autant pressé(e) ? Même si je termine cette tâche un peu plus tard, elle sera quand même terminée et tout va bien se passer . » Si vous vous retrouvez dans une situation de vie ou de mort, évidemment, ce conseil ne s’applique pas. Par exemple, si vous attendez une ambulance pour aider une personne blessée, la vitesse à laquelle l’ambulance arrive est cruciale. Dans ce genre de situation, canalisez votre impatience vers les choses que vous pouvez faire, que ce soit en mettant la personne blessée à l’aise ou en donnant des informations aux secours par téléphone.
Ne vous en voulez pas pour les mauvais moments
Comment être patient : si votre impatience est surtout le résultat d’une frustration que vous ressentez envers vous-même, prenez un peu de recul et prenez conscience des difficultés que vous vous posez vous-même. Vous avez le droit de vouloir vous améliorer et d’apprendre de nouvelles choses, mais si vous fixez la barre trop haute, vous allez perdre en confiance. Essayez plutôt de faire face aux difficultés et de voir comment vous pouvez les contourner ou même les changer en quelque chose de positif . L’impatience que vous ressentez envers vous-même est souvent le produit de l’idée préconçue qu’il vaut toujours mieux aller plus vite, ce qui n’est pas nécessairement vrai. En avançant lentement et patiemment, vous comprendrez le concept plus en profondeur et vous pourriez même vous amuser en le faisant. N’oubliez pas que la plupart des choses prennent du temps et des efforts à maitriser. La patience que vous avez envers vous-même est le meilleur cadeau que vous puissiez vous faire.
Acceptez que vous ne puissiez pas faire certaines choses
La plus grande partie de votre impatience provient de la frustration que vous ressentez envers les gens ou les situations qui ne sont pas ce à quoi vous vous attendiez. Au lieu d’avoir besoin de les voir d’une certaine façon, détachez-vous de vos attentes et réjouissez-vous des surprises sur lesquelles vous tombez. Comment être patient : acceptez le fait que les gens et les situations ne seront jamais parfaits et prenez avec humour les petits aléas de la vie. Par exemple, au lieu de perdre patience à cause d’un ami qui a renversé son verre, n’oubliez pas que c’était un accident et que personne n’est parfait. Prenez un moment pour respirer et pour vous dire que tout va bien avant de passer à autre chose.
Faites une liste des choses qui vous rendent reconnaissant
Comment être patient : des études ont montré que les gens qui expriment leur gratitude au quotidien sont plus enclins à être patients et à se contrôler. Entrainez-vous-y en trouvant tous les jours trois ou quatre choses qui vous remplissent de reconnaissance. Prenez un moment pour savourer ce sentiment de gratitude et centrez-vous dessus . Vous pourriez vous dire par exemple que vous êtes reconnaissant d’avoir un toit sur votre tête, des rêves et des objectifs pour le futur et que vos amis vous aiment.
Prenez confiance en vous
Soyez sûr que vous allez trouver d’autres solutions. Tout le monde bute contre des obstacles dans la vie qui paraissent insurmontables. Comment être patient : en améliorant votre assurance, vous vous aiderez à réaliser que vous êtes suffisamment intelligent(e) et fort(e) pour trouver des solutions à ces obstacles, même si vous vous sentez impatient et énervé . Par exemple, vous pourriez vous sentir frustré si vous envoyez votre candidature pour des postes sans recevoir de réponses positives. En restant sûr de vous, vous resterez optimiste et vous vous aiderez à vous motiver pour continuer à travailler dur jusqu’à ce que les choses s’améliorent.
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