CONFINEMENT ET PEUR : COMMENT LES GÉRER

CONFINEMENT ET PEUR : COMMENT LES GÉRER

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  • Dernière modification de la publication :21 novembre 2024
  • Temps de lecture :22 min de lecture

confinement et peur

Confinement et peur : comment les gérer ? 

Confinement et peur : la période actuelle peut s’avérer délicate pour les personnes seules, les enfant, les ados, mais aussi les personnes âgées. La situation est actuellement très anxiogène, le stress, les peurs peuvent prendre le dessus, il est important de savoir gérer ses émotions pendant cette crise sanitaire . Il important d’accompagner les enfants, de leur faire comprendre les dangers de la situation de manière pédagogique et  de les accompagner. Il est important de pouvoir libérer sa parole et d’exprimer tout ce qui ne va pas. Être confiné est une chose, être confiné et seul(e) chez soi est une autre. Si certains côtoient la solitude avec une aisance déconcertante, pour d’autres, la situation est un  véritable  challenge.  » ce qui est certain, c’est que cette pandémie et cet isolément nous auront tous trouvés plus ou moins prêts à vivre seul « , estime la psychologue et psychanalyste  Monique de Kermadec.

C’est un fait, nous ne sommes pas tous égaux face au confinement . Il y a ceux qui vivent  cet isolement au vent et au soleil, et ceux qui passent leurs journées entre quatre murs. Avec fenêtre sur cour. Il y a aussi ceux qui le vivent en famille , en couple ou en coloc. Et ceux qui passent leurs journées seuls, face à eux-mêmes. S’il est certain que vivre à plusieurs, 24/24 7jours/7, sans aucune échappatoire n’est pas simple, passer ses journées et ses semaines, seul(e), « enfermé » chez soi n’a rien d’un exercice facile.

Le confinement peut-être compliqué pour beaucoup de monde, Comment évacuer son stress ? comment gérer le confinement ? comment aider les enfants ?

L’importance de développer ses sens 

Confinement et peur :

 

Confinement et peur : quels que soient les difficultés ou les handicaps que rencontrent les enfants, cette période de confinement n’est confortable pour personne . Elle peut même dans certains cas renforcer les troubles. Et si nous profitons de cette période pour aider nos enfants à développer leurs différents sens ? Dès la naissance, nous avons 5 sens  ( le goût, le toucher, l’odorat, l’ audition, la vue). Chacun de ces sens se développe à différentes période au cours de la croissance de façon naturelle et inconsciente . C’est par ces sens que l’enfant va rentrer en contact avec le monde qui l’entoure, il va avoir sa propre perception et également développer son intelligence . Petit, c’est avant tout l’odorat et l’ouïe qui vont le rassurer  ( odeur de la maman, voix des parents, des sons et musiques de sa chambre…)

Puis par le toucher, il il va découvrir les différentes matière qui l’entourent   (son doudou , ses draps, la peau…) . Avec l’arrivée de l’alimentation , le goût va prendre de plus en plus d’importance. Il va notamment découvrir le sucré, le salé, le chaud et le froid, l’acide, l’amer… Quant à la voix, elle va lui permettre de prendre connaissance de son environnement, mais surtout par les neurones miroirs d’apprendre les gestes quotidiens.

Des petites activités pour développer ses sens 

Aider un enfant à développer ses sens, c’est donc l’ aider à développer son intelligence . De nombreuses activités existent mais des choses simples peuvent faire l’affaire. Voici quelques idées d’activités pour travailler les 5 sens avec votre Loulou :

  • Goût : les yeux bandés, faites-lui découvrir différentes saveurs ou textures. Puis, demandez-lui d’essayer de renommer  (moutarde, chocolat ,citron, grain de café, gelée, huile, miel…)
  • Odorat : idem avec des odeurs. Choisissez-en environ 10  (cannelle, menthe, savon, épices divers, cire de bougie…) et essayez de les lui faire deviner.
  • Toucher : dans une boîte ou un sac, insérez des objets de différentes tailles, différentes textures, et différentes formes  (une épingle à linge, une pièce, une pile, une clé, un bouchon, un ballon de baudruche dégonflé…) en les touchant, il doit les reconnaître, les nommer et essayer d’imaginer leur couleur. 
  • Ouïe : installez-vous à l’extérieur, ou dans une pièce et essayez de rechercher tous les sons environnants
  • Du plus loin au plus près. Les nommer à chaque fois. Pour les plus grands, essayez d’identifier les différents instruments dans une musique
  • Vue : à l’intérieur ou à l’extérieur, repérer et nommer tous les éléments qui ont la même couleur, la même texture  (papier, métal, verre, coton…), les différentes formes  (tout  ce qui est rond, carré, triangle, fin épais…)
    Confinement et peur :
En plus de travailler sur les sens, ses activités vont également être une source de concentration, de prendre un temps pour soi et de découvrir ce qui l’entoure.

Vivre en couple à l’heure du confinement 

L’expérience de vivre à deux en permanence peut s’avérer délicat en ce moment, des tensions peuvent apparaître au sein du foyer, il est important de dialoguer, de s’aider et d ’essayer de rendre agréable cette période difficile . Il est important de dire que le confinement est le même pour chaque personne du foyer, impossibilité de sortir de voir ses proches, de vivre une vie normale. Il est important de se canaliser, de gérer les colères que l’on peut avoir en faisant du sport, en lisant un livre, en regardant un film ou en écoutant de la musique la période de confinement est idéal pour mettre en place des moments à deux, retrouver une vie de couple , échanger, rigoler, partager , tout ce dont il est difficile à mettre en place en temps normal.

Faire face à l’isolement 

Confinement et peur : le besoin de liberté est fondamental pour chacun. Il est donc normal de ressentir de l’anxiété , de la peur ,et stress. Il faut être capable de se faire confiance, ne surtout pas baisser les bras, s’occuper avec des choses simples. Pour les personnes très anxieuses n’hésitez pas à contacter des psychologues qui seront à votre écoute et vous aideront à passer ce cap. La méditation, les pauses détente, ou la rédaction d’un journal de confinement permettra de s’évader et de prendre conscience de qui nous sommes et ce que nous faisons. Pour les personnes âgées, la période est d’autant plus difficile car nos aînés n’ont pas l’habitude  d’être autant isolés. Le besoin pour eux est de toucher leurs proches, des les sentir proche d ’eux.

Même si les Ehpad doivent ré-ouvrirent dans les prochains jours, il est important de passer du temps avec eux ne serait-ce que par téléphone pour briser l’isolement difficile en cette période.

Gestion de l’ennui pendant le confinement 

Confinement et peur :

 

Un enfant qui s’ennuie est un enfant qui ne donne pas de sens et d’intérêt a son environnement. C’est un enfant qui sous-estime sa capacité d’imagination et de créativité, c’est surtout un enfant qui a été habitué à ce que tout soit planifier pour lui l’ennui est souvent redouté tant pour l’ enfant que pour les parents, car lorsque l’enfant s’ennuie, il va essayer d’attirer l’attention de ses parents qui à ce moment-là ne serait peut-être pas réceptifs ou disponibles. Malheureusement, cet ennui risque de se transformer en agitation .

Je me souviens d’un petit Fred qui est venu me voir en consultation . Sa maman était désespérée ,car non seulement il avait été diagnostiqué TDAH  ( troubles déficients de l’Attention avec ( ou sans ) hyperactivité)  mais son  agitation était devenue le problème de toute la famille . En faisant une partie d’ Emoticartes . ( jeux de référence d’apprentissage sur les émotions que j’ai créé), il en est ressorti que le problème n’était pas l’agitation, mais le fait qu’il s’ennuyait en permanence…  qui du coup provoquait l’agitation. A ce moment-là, sa maman à compris pourquoi à chaque fois qu’elle lui demandait d’aller  se calmer dans sa chambre… il était encore  plus agité ! Il allait de nouveau s’ ennuyer et cette agitation  (inconsciente) était pour lui le moyen ( maladroit) d’ attirer l’ attention de ses parents comme pour leur dire : ? Occuper vous un peu de moi !!!?

Même si l’ ennui est bon pour le développement de la créativité de l’imagination et de la concentration… j’ aime bien dire que s’ennuyer c’est déjà faire quelque chose.

Avoir une routine, une structure 

Avoir une routine structuré

 

Confinement et peur : pour l’astronaute américain Scott Kelly, le principal c’est de ne pas avoir trop d’attentes « parce que nous ne savons pas quand ça va finir » « quand j’étais dans la station spatial international  (ISS), c’était pour un an[…] j’ ai fait l’effort de penser que désormais je vivais là. Que je faisais partie de cet environnement, c’était mon nouveau chez-moi ». Et il suggère de s’en inspirer en faisant « comme si »on allait dans l’espace pendant un an : »je dois avoir un programme, je dois me lever a une heure régulière, me coucher à une heure régulière, m’ occuper de mon travail si je peux le faire à distance  » mais « la difficulté, c’est que le temps n’à pas la même durée, la veille ressemble au lendemain alors il important de jalonner, de donner du rythme à nos journée ».

C’est pourquoi, pour cyprien verseux, à l’ Université de Brême, deux expériences de confinement à son actif insiste, il faut « maîtriser la façon dont on gère son temps » et choisir une ou deux activités où l’on crée, où l’on apprend quelque chose, ou les deux « 

Faire de l’exercice 

Mais aussi faire de l’exercice et prendre l’air. Et si vous n’ avez pas de jardin, « ouvrez les fenêtres et passez la tête dehors, ça doit être un élément de votre routine quotidienne » explique l’astronaute américain Scott Kelly. Dans la même ligne, Cyprien verseux nous invite a faire du sport, musculation, corde à sauter, yoga, Zumba… même avec peu de place et d’équipement, des solutions existent, quelle que soit votre condition physique »

Se changer les idées 

Sans oublier les loisirs « important pour vous changer les idées » il prévoit d’apprendre la guitare.  » peut-être que cette pandémie fera de Scott Kelly une rock star ! » Lance-il en riant. Première navigatrice à avoir accompli un tour du monde en solitaire en compétition, Isabelle Autissier n’a jamais « ressenti la solitude comme un fardeau » . »parce que l’ ai choisie « . Mais ceux qui sont aujourd’hui seuls chez eux par contrainte peuvent peut-être aussi profiter de ce moment pour essayer de nouvelles choses, la lecture, écouter de la musique  différente, écrire leur journal, faire des photos, peindre ou dessiner… »même des choses auxquelles ils n’ont pas spontanément pensé : il faut se creuser la tête ». Il ne faut pas subir […] et il faut faire  quelque chose de ce temps suspendu » indique Vincent Larnaudie-Effel.

Comme ces sous-marinier s’étant mis à la construction de maquettes, au tricot ou faire pousser des plantes sans lumière du jour.

Communiquer si ça ne va pas 

Pour gérer les conflits, dans l’ espace confiné de votre appartement ou dans l’espace tout court,  » si quelque chose vous embête, parlez-en, sans agressivité. Parce que si vous étouffez vos émotions, ça va empirer, explique astronaute.  » pour supporter cette promiscuité, il faut aussi que chacun ait son coin à lui. Sur un sous-marin c’est un lit exigu. Dans un appartement, c’est la même chose  » explique Vincent Larnaudie-Effel.

Se sentir investi d’une mission 

Investir une mission

 

Confinement et peur : pour l’ astronaute Scott Kelly, c’est surtout le sentiment de « servir à quelque chose » qui aidera à surmonter le confinement. « Les gens doivent comprendre que ce qu’ils font là sert à toute l’humanité » . Le sentiment d’être « investi d’une mission « est primordial renchérit le sous marinier Vincent Larnaudie-Effel. Comme les sous marinier , « confinés  dans nos appartements on partage une mission qui est de protéger les autres, de nous protéger de protéger les personnels médicaux et de réussir la traversée de cette épreuve!

Ne pas se fixer de deadline 

Et surtout il ne faut pas se projeter « parce que si on imagine un timing, on est déçu » c’est comme pour une course au large : » quand on est en mer, la première des choses, c’est de ne pas compter les jours, il ne faut pas se dire je vais arriver dans 3 mois, 1 mois, ou 10 minutes »

« Ne pas culpabiliser »

Quelles que soient les stratégies, il « est normal d ’avoir des baisses de moral et de productivité. Ce n’est pas un signe de faiblesse », insiste de son côté Cyprien verseux, astrobiologiste à l’Université de Brême. « N’ ajoutez pas la culpabilité à vos difficultés ». Explique à l’ AFP le scientifique qui a vécu deux expériences distinctes de confinement choisi. Neuf mois sur la base Concordia en Antarctique . Et 366 jours avec 5 autres volontaires dans un dôme de 11 mètres de diamètre pour simuler une mission sur Mars, lors d’une expérience de la Nasa. « Sans jamais être à l’ air libre ni communiquer en temps réel avec l’extérieur, » même si « nous ne sommes pas tous égaux face au confinement », en adoptant les bons gestes, les périodes étaient largement supportables «  il faut « maîtriser la façon dont on gère son temps  » et « choisir une ou deux activités où l’on créé, où l’on apprend quelque chose, ou les deux « 

Gardez le contact avec vos proches 

Et  » assurez-vous de parler chaque jour à quelqu’un de vive voix » dit agrobiologiste.  » les moyens de communication actuels sont un grand avantage, il faut faire l’effort de les utiliser » insiste Frank de Winne, premier Europeen à avoir été commandant de l’ ISS en 2009. Chaque jour le Belge appelle sa mère de 86 ans confinée dans un appartement dans une résidence de personne âgée. « En video, pour qu’elle passe me voir. Ça donne aussi un peut de structure parce qu’elle sait que je vais appeler » dans l’ ISS ou sur Terre, la « Structure » est nécessaire en confinement, pour réduire le stress « insiste le chef astraunaute de l’ agence spatiale Européenne.  » il faut aussi être conscient de son comportement[…] se mettre dans la tête des  autres » .

 Et ne pas laisser traîner ses chaussettes partout dans la maison si on sait que ça dérange sa femme ou ses enfants…

Créer une liste d’ activités 

Liste d’activités

 

Confinement et peur : si cet ennui est trop pesant, surtout en cette période de confinement où la variété d’activités est restreinte, on peut proposer à l’ enfant de faire une liste des activités. Sur une feuille de papier, tracer un tableau a 2 colonnes : un pour les activités internes et l’autre pour les activités extérieures. Ces deux colonnes sont-elles-mêmes divisées en 2 colonnes. Inscrivez dans chaque colonne en alternance seul et à plusieurs expliquez à votre Loulou la signification des colonnes : seul: activités que je peux faire sans l’aide de personne. A plusieurs : activités que je peux partager avec mes parents ou fratrie? A lui de lister une vingtaine d’activités dans chaque colonne. Bien entendu, au départ il va écrire les choses les plus évidentes : jouer, regarder la télé, écouter de la munique… puis il va rapidement avoir l’impression d’arriver au bout. C’est tout là l’intérêt de cette liste .

Moins les choses sont évidentes, moins l’enfant va y penser, il va donc se forcer à trouver  une nouvelle activité : bricolage, jardinage, ou faire des graines apprendre une recette   pat jour, faire des origamis, concours d’avions en papier… s’ il  a besoin d’aide, les réseaux sociaux et les blogues débordent de nouvelles idées ainsi, lorsque l’ enfant s’ennuiera il aura déjà un cadre et il ira rechercher de lui-même dans cette liste comment s’ occuper… de plus, le fait de faire ses listes, va déjà bien l’occuper 15/30 minutes

Gestion des émotions pendant ce confinement 

Une émotion, c’est un court instant durant lequel notre Corp réagit par un ou plusieurs stimuli. ( chaire de poule, boule au ventre points serrés…) toutes les émotions nous sont utiles dans la message  qu ’elles nous envoient. Encore faut-il connaître et reconnaître l’émotion et le message qui nous est envoyé. Derrière chacune des émotions se cache un besoin. Souvent, nous parlons d’émotions positives ou négatives, or les émotions sont  avant tout agréables ou désagréables  Il y a 4 émotions de bases : la joie, la peur, la tristesse et la colère. Aider un enfant à gérer ses émotions c’est avant tout l’aider à repérer, à nommer et à parler de ce qu’il ressent. C’est ce que l’on appelle l’ intelligence émotionnelle.
Toute émotion non exprimé sera une émotion qui va s’imprimer dans l ’esprit et dans le temp,

 

Prendre du temps pour soi 

Confinement et peur : si le métier de parents c’est le métier le plus difficile au monde-oui, oui il s’agit bien d’un métier à temps plein et que nous n’avons jamais appris- nous sommes devenus depuis plusieurs semaines maintenant bien plus que des parents : A la fois enseignant, confident, copain… difficile de trouver réellement notre place si en plus nous sommes en télétravail, au chômage ou encore parent solo ! Ce huis clos avec nos enfants va nous pousser au bout de nos limites de la patience. On parle souvent de prendre de la distance, de lâcher prise… Facile à dire… parfois plus difficile  à faire . Avant tout, il est important que vous preniez du temps pour vous … au calme… seul(e) pour vous retrouver dans une occupation favorite… ou simplement ne rien faire. Pour cela, prenez soin de vous lever bien avant tout le monde et profiter de ce moment de calme.

VOTRE MOMENT  ! RESPIRER !!! Vous pouvez également prévoir des plages horaires dans des planning et prévenir vos enfants et/où votre conjoint que vous ne serez pas disponible à ce moment-la. Prenez rendez-vous avec vous-même ! 

Parent : apprendre à gérer vos émotions également 

Emoticartes

 

Confinement et peur :  n’hésitez pas à demander le relais. Là encore, si une situation vous dépasse, que vous sentez la colère monté… demandez à votre conjoint(e) de vous remplacer. Si vous êtes parent solo, quittez simplement la pièce pour vous couper de l’état émotionnel associé à la situation et prévenez votre enfant que vous avez besoin de rester seul(e) un moment. Mais le plus important est d’exprimer vos émotions, de dire ce que vous ressentez au fur et à mesure que la tension monte. S’exprimer, c’est déjà évacuer certaines tensions. C’est prévenir votre entourage qui ne perçoit peut-être pas les choses de la même manière que vous. Plus fun vous pouvez faire une partie d’Emoticartes parents.

Par un jeu de carte vous arriverez mieux à identifier les émotions désagréables que vous ressentez, mais surtout vous saurez les transformer en émotions agréables grâce à des cartes ressources. Des outils basés sur des exercices de sophrologie, de communication non violente, de pnl, de méditation et de relation… là encore, un moment à prendre pour vous . Allez à présent, Respirer à nouveau.


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