Comment mémoriser ?
Mémoriser : vous n’arrivez pas à retenir ce que racontent vos professeurs ? Ou alors, vous parvenez à apprendre vos cours mais au prix de longues et pénibles heures d’efforts ? Peut-être ne savez-vous pas exactement comment fonctionne la mémoire. Le cerveau est un organe complexe, mais qui vous permet de garder en mémoire ce que vous considérez comme important. Ou plutôt, ce qu’il considère comme important. Malheureusement, vos cours n’en font peut-être pas partie. C’est en comprenant comment votre cerveau fait le tri entre ce qu’il oublie et ce qu’il conserve que vous allez découvrir le fonctionnement des techniques de mémorisation.Que vous vouliez mémoriser une longue liste de mots pour un examen, un texte pour une pièce de théâtre, ou autre chose, il existe de nombreuses façons de rendre le processus plus facile. Commencez par préparer des stratégies pour stimuler votre mémorisation.
Ensuite, utilisez des techniques efficaces pour retenir les éléments en question. Vous pouvez aussi utiliser des stratégies supplémentaires pour maitriser les informations que vous retenez.
Comment le cerveau apprend
Le cerveau juge qu’une information est importante s’il la revoit souvent et s’il la relie à un souvenir que vous possédez déjà. C’est le problème des cours trop théoriques : si vous ne pouvez pas rattacher ce que vous apprenez à une réalité concrète, votre cerveau aura des difficultés à mémoriser ces informations. Par exemple, si je vous dis de retenir « Iéna 1806 », cela ne veut probablement rien dire pour vous : vous allez l’oublier d’ici quelques minutes, quelques heures au mieux. Si je vous explique que Napoléon Bonaparte a remporté une grande victoire à Iéna en 1806, lui permettant de s’emparer de l’actuelle Allemagne, cette date « Iéna 1806 » va s’insérer dans un ensemble de connaissances que vous possédez déjà (Napoléon, Allemagne…) et vous la retiendrez beaucoup plus facilement. Parce que vous avez lié, associé, une information nouvelle avec une information déjà connue.
Un peu plus bas, vous allez découvrir comment créer des associations artificielles pour mémoriser n’importe quel type d’information.
Le cerveau retient mieux ce qui est fort en émotion
Le cerveau juge également que les informations chargées en émotions sont importantes. C’est pour cela que vous vous souvenez beaucoup mieux de votre série préférée que d’un cours de métaphysique. De plus, vos souvenirs chargés en émotions sont conservés plus durablement que les autres : si vous essayez de vous rappeler de votre enfance, vous vous souviendrez de vos fêtes d’anniversaire. Pas de ce que vous mangiez à la cantine de l’école primaire. On peut donc se servir de cette particularité pour mémoriser des informations totalement « froides » rencontrées en cours.
Écrivez un résumé de chaque paragraphe
Au fur et à mesure que vous lisez le matériel que vous devez retenir, écrivez un résumé de chaque paragraphe. Utilisez vos propres tournures de phrases pour vous aider à mieux retenir les informations. Cela vous aidera à obtenir une compréhension de base de ce que vous lisez tout en vous aidant à retenir des mots et des concepts clés .
Par exemple, après avoir lu un paragraphe sur la manière dont le cœur pompe le sang, vous pouvez vous l’expliquer en une ou deux phrases.
Divisez les informations en petits groupes
Il va être difficile de vous souvenir de longues suites de chiffres et de lettres, comme des numéros d’identification ou des phrases pour une pièce de théâtre. Si vous devez mémoriser un nombre important de choses, vous devriez les diviser en des morceaux plus faciles à gérer pour que cela vous soit plus simple. Voici plusieurs façons de le faire . Utilisez un code de couleurs pour vos notes par sujet. Mémorisez trois à quatre mots ou trois à quatre nombres à la fois. Concentrez-vous sur les termes clés d’un paragraphe ou d’une page dans un manuel.
La technique des associations
La technique des associations reprend les deux grands points évoqués ci-dessus :
– vous mémorisez une donnée froide et ennuyeuse en l’associant à une autre chargée en émotion.
– Et vous réussissez ce tour de force en inventant une image mentale, en visualisant une information. Attention, je parle « d’image » mentale, mais en réalité vous allez utiliser plusieurs sens afin de la rendre plus vivante.
Illustrons tout de suite cette technique avec un exemple. Imaginons que vous apprenez l’espagnol. Vous désirez mémoriser le mot « « éxito », mais vous oubliez toujours qu’il signifie « succès ». En plus, il vous fait penser au mot anglais « exit », qui désigne la sortie, et cela vous embrouille. Avec la technique des associations, nous allons justement utiliser cette ressemblance en créant notre image mentale. Par exemple, vous pouvez imaginer que lorsque vous sortez du métro/bus/train, une foule innombrable vous applaudit en produisant un bruit énorme (ce qui vous étonne beaucoup). Vous venez d’associer le mot éxito (symbolisé par votre sortie de train) à sa signification, le succès (la foule qui vous applaudit) en créant une association artificielle et en la chargeant en émotion (car votre image mentale a quelque chose d’absurde : pourquoi tous ces gens vous applaudissent-ils ? Qu’importe, cela vous fait plaisir). En plus, cette scène est multi-sensorielle : vous faites appel à la vue mais également à l’ouïe.
– Bien sûr, vous mémorisez mieux les informations si vous créez vos propres associations. Par exemple, essayez de créer une association entre le verbe anglais « jeopardize » et sa signification française « mettre en danger ». Ça y est, vous avez trouvé ? Bien joué ! Si vous manquez d’inventivité, voici mon association : j’imagine une personne qui visite un zoo et qui est presque tombée dans la cage des léopards (l’orthographe ressemble à jeopardize), ce qui la met en danger. Vous venez d’apprendre les bases de la technique des associations, qui est redoutablement efficace pour mémoriser du vocabulaire étranger… Et toutes sortes de données.
Associez une image au matériel à mémoriser
L’association d’une image avec un mot ou un concept est une excellente manière de l’imprimer dans votre mémoire. Essayez de trouver une image intéressante et regardez-la souvent pendant que vous lisez le matériel à retenir. Cette technique peut aussi être utile pour retenir le nom de personnes . Si vous devez retenir le nom de cinq collègues que vous venez de rencontrer, réfléchissez à une image que vous pouvez associer avec le nom de chacun d’entre eux. Par exemple, vous pouvez associer Charles à Charlemagne, Michel avec le mont Saint-Michel, Marie avec Marie Curie, Claude avec le chanteur Claude François, etc.
Utilisez un acronyme pour les éléments ordonnés
Un acronyme est un type de technique de mémorisation qui consiste à prendre la première lettre de chaque mot ou phrase pour composer un mot qui vous permet de vous en souvenir. Vous pouvez créer votre propre acronyme pour vous souvenir d’une certaine séquence ou d’un groupe de mots . Par exemple, « MEs Vieilles Tortues MArchent Justement Sur Un Ninja ». On utilise souvent cette phrase pour se souvenir de l’ordre des planètes dans le système solaire. Dans le bon ordre : « MErcure, Vénus, Terre, MArs, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ». On utilise aussi l’acronyme « Ne Mangez Rien Ou Je Vous Brule Votre Grosse Barbe » pour se souvenir de l’ordre des couleurs de résistance électrique (Noir, Marron, Rouge, Orange, Jaune, Vert, Bleu, Violet, Gris, Blanc ). « Maman Est Partie Bébé Pleure » permet de se souvenir de l’ordre des cinq premiers groupements alcanes (Méthane, Éthane, Propane, Butane, Pentane).
Mémorisez des informations complexes
On peut également se servir de la technique des associations pour mémoriser des informations compliquées, et donc difficiles à retenir. Je vais vous donner un exemple tiré de mon expérience en fac d’histoire. Le concile de Constance, convoqué par l’empereur Sigismond, se déroula à Constance (logique) de 1414 à 1418. Il affirma la supériorité du concile sur le pape. (Je fais quelques raccourcis historiques par souci de simplicité) Si vous n’étudiez pas l’histoire, il est probable que cet événement vous soit totalement inconnu. Qu’importe ! Vous allez quand même pouvoir le mémoriser.
– Mais commençons doucement : il faut déjà que vous appreniez ce qu’est un concile. Il s’agit d’une assemblée d’évêques réunis en un même lieu pour débattre sur une ou des questions importantes. Pour retenir cette définition, vous pouvez imaginer des évêques (portant leurs habits religieux) installés sur les cils d’un œil géant, et discutant entre eux de façon animée.
– Maintenant, vous n’avez plus qu’à associer chaque information portant sur ce concile à une image, et à faire interagir toutes ces images. Constance est le nom d’une ville et d’un (très joli) lac allemand, qui peut servir d’image pour « Constance ».
– Phonétiquement, Sigismond peut se transformer en « Ci-git ce mont » : l’image que je forme pour cet empereur est donc celle d’un tombeau au sommet d’un mont.
– Quant aux dates, il s’agit de celles de la Première Guerre mondiale : 14-18.
– En mixant toutes ces images ensemble, j’obtiens un œil géant portant des évêques sur ses cils qui veut écraser un pape (le concile est supérieur au pape). Celui-ci s’enfuit en traversant le lac de Constance et va se réfugier derrière un tombeau, sur un mont (Sigismond). C’est pour cela que l’œil géant pilonne sa position, provoque un déluge d’obus (14-18).
Créer des indices récupérateurs personnels
Les indices récupérateurs sont des associations faites par le cerveau :
dès que le cerveau est en présence de cet indice récupérateur, il est capable de tirer tout le fil des idées qui lui sont associées.
Il convient donc de créer volontairement des indices de récupération et les utiliser comme supports d’apprentissage. Comme le cerveau travaille par indice récupérateur, un seul indice efficace et bien choisi permettra de se souvenir de toutes les idées qui lui sont associées. On économise alors de la place dans la mémoire de travail. Plus l’indice est bizarre, humoristique, personnel, plus c’est efficace. Comme l’indice récupérateur est personnel, personne d’autre ne peut le comprendre : l’important est de se souvenir pourquoi on l’a choisi. Une fois l’indice récupérateur choisi et imposé au cerveau, on peut le symboliser sous forme de dessin. On partira alors de l’indice récupérateur pour aller à l’information recherchée dans la mémoire. Il est plus efficace de dessiner soi-même le symbole de l’indice récupérateur que de choisir une image déjà faite (à imprimer par exemple).
Il existe 3 sortes d’opsines, à savoir l’opsine S (S pour “short” en anglais) ou bleue; l’opsine M (M pour “middle” en anglais) ou verte ; l’opsine L (L pour “long” en anglais) ou rouge.
- Schtroumpf -> pour l’opsine S. Un schtroumpf est petit, bleu et commence par un S.
- Menthe -> pour l’opsine M. Un brin de menthe est de taille moyenne, vert et commence par un M.
- Langue -> pour l’opsine L. La langue est longue, rouge et commence par un L.
Regrouper par catégories
Quand on doit apprendre une liste, on peut regrouper les mots de la liste en sous catégories cohérentes. Quand on regroupe les mots qui vont ensemble, cela permet d’optimiser la mémorisation.
Ces catégories peuvent prendre différentes formes :
- même thème (exemple : les fruits d’un côté, les légumes de l’autre)
- même première lettre (par exemple, tous les mots qui commencent par A d’un côté, ceux qui commencent par S de l’autre…)
- même racine (exemple : les racines grecques d’un côté, les racines latines de l’autre)
- même couleur
On pourra aussi travailler en “poupées russes” :
- d’abord classer en plusieurs catégories (fruits et légumes)
- puis subdiviser chaque catégorie en plusieurs autres catégories (parmi les fruits, les rouges, les jaunes, les verts, les oranges)
- et ainsi de suite…
Je me rappelle par exemple d’un cours d’Histoire au sujet des avancées et découvertes de la Renaissance. Nous les avions regroupées en catégories : peinture, sculpture, sciences, architecture, transports. Puis chaque catégorie était divisée par pays (Italie, Espagne, France, Pays-Bas) puis par artiste. Ce travail de mise en catégorie est déjà un premier travail de mémorisation car il demande de réfléchir à des points communs et à une structure cohérente. On pourra se les représenter sous forme d’arbre généalogique ou de carte mentale/ mind map (voir ici le détail pour construire des cartes mentales ou mind maps).
Essayez la rime pour vous souvenir d’éléments
Votre cerveau pourrait se souvenir plus facilement de certains faits si vous les mettez sous forme de rime. Choisissez une date, un fait ou un autre détail important que vous devez retenir. Ensuite, choisissez un mot qui rime et créez une petite phrase rythmée. Voici quelques exemples populaires .
« En seize-cent-quarante-trois, Louis quatorze est fait roi. »
« Trente jours comptent septembre, avril, juin et novembre. »
Écrivez plusieurs fois les informations
L’écriture à la main est un outil puissant pour la mémorisation et elle est plus efficace si vous recommencez plusieurs fois. Trouvez-vous un crayon et du papier et notez à la main les choses dont vous voulez vous souvenir. Vous pouvez écrire le texte d’une pièce de théâtre, des définitions de mots-clés ou tout ce que vous devez graver dans votre mémoire . Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi vous enregistrer en train de lire à voix haute les informations avant de vous réécouter plusieurs fois. C’est une bonne option si vous devez passer du temps dans les transports en commun ou si vous apprenez mieux en entendant ce que vous devez retenir.
Parlez à voix haute pendant que vous étudiez
En lisant les informations à voix haute, en vous les expliquant ou même en faisant des commentaires de temps en temps, vous arriverez à mieux retenir ce que vous êtes en train d’apprendre. Essayez de vous parler pendant que vous étudiez pour vous aider à le mémoriser . Si vous étudiez à la bibliothèque, vous devez vous assurer de vous trouver dans une zone où vous avez le droit de faire du bruit.
Fabriquez vos propres flashcards et révisez tous les jours
Les flashcards sont un outil classique pour la mémorisation. Écrivez le concept, le mot ou le sujet sur l’un des côtés de la carte et écrivez la définition, la phrase ou d’autres détails que vous devez mémoriser de l’autre côté. Assurez-vous que toutes les flashcards sont tournées dans la même direction et passez-les l’une après l’autre. Lisez le concept ou le mot sur le recto et essayez de vous souvenir de la définition ou de la phrase au verso. Si vous n’y arrivez pas, relisez-la plusieurs fois pour vous en souvenir. Ensuite, passez à la carte suivante . Passez par toutes les cartes de la pile de la même manière pour retenir les informations notées dessus.
Conseil : lorsque vous étudiez, vous devez vous assurer de faire varier les informations que vous essayez de retenir. Par exemple, vous pourriez étudier du vocabulaire pendant 20 minutes avant de passer à des problèmes de mathématiques pendant 20 minutes et de terminer par de la lecture dans votre manuel. C’est une stratégie efficace pour garder votre concentration .
Construire un palais de mémoire
- exagère la représentation (le parapluie gigantesque, la plaquette de beurre qui fait une flaque immense…),
- fait preuve de créativité en invitant des couleurs, des odeurs, des mouvements
- a recours à l’humour (les chaussettes puantes et dégoulinantes) et à un scénario loufoque
- invite presque à recréer la scène en ancrant les gestes dans le corps (forcer pour faire entrer le parapluie dans la boîte aux lettres, glisser sur la flaque de beurre, être dégoûté par l’odeur des chaussettes…). Pour renforcer l’efficacité du palais de mémoire, on pourrait effectivement bouger, mimer les scènes (étaler le cirage, sauter par dessus les bouteilles).
Appliquer la règle du 1/1/1 : 1 jour/ 1 semaine/ 1 mois
Le cerveau se souvient plus facilement de ce qu’il a vu 2 fois au cours de la même journée car un signal d’intérêt/ d’utilité de l’information lui est envoyé. Pour savoir si une information est utile et donc digne d’être conservée en mémoire, le cerveau fonctionne ainsi :
- je revois une information 2 fois (ou plus) dans les 24 heures, cette information est utile, je la conserve en mémoire 1 semaine
- je revois une information 2 fois (ou plus) au bout d’1 semaine, cette information est vraiment utile, je la conserve en mémoire 1 mois
- je revois une information 2 fois (ou plus) au bout d’1 mois, cette information est vraiment utile, je la conserve en mémoire 6 mois
Afin d’avoir moins d’efforts à faire pour récupérer une information en mémoire, il vaut donc mieux la relire dans les 24 heures. Cette relecture sera d’autant plus efficace si l’information est traitée comme proposé dans les points ci-dessus.Une habitude à prendre serait par exemple de faire un Sketchnote à la fin de chaque journée pour résumer tout ce qui a été vu au cours de la journée. L’idée est de partir d’indices récupérateur sur un minimum de place (une feuille A4 en mode horizontal). La feuille pourra être coupée en plusieurs cases selon les matières de la journée et des indices récupérateurs personnels pourront être dessinés.
Associez l’information à quelque chose que vous comprenez déjà
Choisissez un sujet qui vous intéresse et que vous comprenez bien. Ensuite, trouvez une manière d’associer l’information que vous devez mémoriser avec le sujet que vous comprenez déjà . Par exemple, vous pourriez associer le matériel que vous devez apprendre pour un examen de mathématiques aux règles du football si vous aimez le sport ou vous pouvez trouver une analogie avec la cuisine pour vous souvenir d’un concept en chimie.
Mémorisez les informations sur plusieurs jours ou semaines
Plus vous vous y mettez tôt et mieux ce sera ! Il faut du temps et de la répétition avant de pouvoir mémoriser quelque chose. Organisez-vous pour commencer à apprendre au moins une semaine en avance ou même plus tôt. Prenez un certain temps tous les jours à travailler sur votre matériel. Le temps dont vous allez avoir besoin va dépendre de la quantité de choses que vous devez retenir . Par exemple, si vous devez vous souvenir de 20 nouveaux mots de vocabulaire pour un examen, il vous suffit d’étudier une demi-heure par jour pendant une semaine. Cependant, si vous devez mémoriser un texte pour le rôle principal dans une pièce de théâtre, vous devez commencer à travailler dessus trois à quatre semaines en avance et vous organiser pour étudier au moins une heure par jour.
Faites-vous passer des quizz
Le matériel pourrait vous sembler familier en le relisant et vous allez vous dire que vous l’avez retenu. Cependant, ce n’est pas une méthode précise pour vérifier que vous l’avez bien mémorisé. Vous devriez plutôt vous faire passer de petits quizz pour vous assurer que c’est le cas. Essayez de vous souvenir des informations sans regarder vos notes. Si vous arrivez à vous en souvenir précisément sans aucune aide, vous les avez retenues . Par exemple, si vous devez être capable d’expliquer la photosynthèse pour un examen de science, essayez de le faire sans regarder vos notes. Si vous devez pouvoir réciter un poème par cœur, essayez de le faire.
Enseignez aux autres ce que vous avez appris
L’une des meilleures façons de graver quelque chose dans votre mémoire est de l’enseigner aux autres. Une fois que vous avez étudié le matériel et que vous sentez que vous l’avez bien compris, essayez de l’expliquer à un ami ou un membre de votre famille. Si vous pouvez le faire sans regarder vos notes, vous savez que vous l’avez mémorisé .
Conseil : si vous aimez enseigner aux autres, vous pourriez envisager de devenir un tuteur. C’est une excellente façon d’aider les autres à apprendre et de solidifier en même temps les concepts dans votre esprit.
En classe : participer, noter et reformuler
Quand j’apprends, les informations passent de la mémoire de travail dans la mémoire à long terme. Je pense en appelant dans ma mémoire à court terme quelque chose qui est stocké dans ma mémoire à long terme. La mémorisation se fait par connexion. Plus j’emprunte le même réseau de neurones, plus ce réseau devient stable et solide. Quand je ne sollicite pas assez un réseau de neurones, ils finissent par se déconnecter.
- Participer
Cela signifie qu’il est important de participer en classe via une question ou un avis, dès qu’une idée vient en tête. Cette participation assurera l’aller-retour entre la mémoire de travail à court terme et la mémoire à long terme.
- Noter
Dès qu’on a compris quelque chose, cela vaut le coup de prendre des notes sur une feuille (dans la marge sous forme de dessin, d’acronyme, de mot clé, d’indice récupérateur…) pour éviter effacement prévisible.
- Reformuler
On peut prendre 5 minutes à la sortie du cours pour reformuler dans la tête ce qui a été vu en cours : récapituler les points principaux, reformuler le contenu avec ses propres mots et résumer les informations utiles.
Faites de l’exercice régulièrement pour stimuler votre mémoire
Essayez de faire une demi-heure d’exercice au moins cinq jours par semaine pour garder l’esprit affuté. Vous pourriez même essayer de faire de l’exercice juste avant d’étudier pour stimuler encore plus votre cerveau . Il n’est pas nécessaire de faire des séances longues pour récolter les bénéfices de l’exercice physique. Même une petite promenade d’un quart d’heure pourra vous aider à mieux réviser . 20 minutes de yoga avant d’étudier peuvent aussi vous aider à stimuler le fonctionnement de votre cerveau .
Buvez une tasse de thé vert avant vos révisions
Le thé vert est connu pour stimuler le fonctionnement cognitif plus que toute autre boisson. Préparez-vous une tasse de thé vert sans caféine et buvez-en pendant que vous étudiez. L’apport en caféine du thé vert standard pourrait aussi être bénéfique .
Vous pouvez aussi le boire chaud ou froid.
Créez-vous un environnement sans distractions
Évitez de faire plusieurs choses à la fois lorsque vous essayez de retenir des informations, par exemple consulter vos sites de réseaux sociaux ou envoyer des messages à des amis. Cela va interférer avec votre capacité à vous concentrer sur ce que vous avez à faire. Mettez de côté votre téléphone, éteignez la télévision et demandez aux personnes présentes dans la maison de ne pas vous déranger pendant que vous étudiez . Si vous avez du mal à rester concentré(e), essayez de vous fixer de petits objectifs et récompensez-vous en faisant une petite pause chaque fois que vous en atteignez un. Par exemple, vous pourriez vous fixer comme objectif de vous concentrer sur vos études pendant 25 minutes avant de vous récompenser avec cinq minutes de pause.
Conseil : trouvez une application pour éviter les distractions. Vous pouvez télécharger une application qui va vous récompenser pour ne pas regarder vos réseaux sociaux ou d’autres applications sur votre téléphone, par exemple en créant une animation intéressante si vous attendez suffisamment longtemps.
Travaillez l’après-midi plutôt que le matin ou le soir
L’après-midi est généralement le moment de la journée où vous vous sentez le plus éveillé, mais il a aussi été démontré que c’est un excellent moment pour les exercices de mémorisation. Si vous avez du mal à retenir les informations d’un certain sujet, vous pourriez essayer de réviser de nouveau l’après-midi au lieu de le faire le matin ou le soir . Par exemple, vous pourriez réviser vers 14 ou 15 heures.
Dormez bien la nuit avant de réviser
Vous arriverez à mieux retenir le matériel que vous devez mémoriser si vous vous sentez bien reposé(e). Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous devez vous coucher tôt pour dormir au moins huit heures par nuit . Essayez de vous mettre au lit un peu plus tôt que d’habitude, par exemple vers 22 heures si vous vous couchez d’habitude à 22 heures 30. Faites de votre chambre à coucher un lieu de détente que vous utilisez seulement pour dormir. Ne travaillez pas, ne mangez pas et ne faites pas d’autres activités dans votre chambre.
En savoir plus sur JeunInfo.J.I.
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