Comment être un bon manager ?
Manager une équipe est une discipline à part entière, voire même un art. Si vous vous apprêtez à endosser cette importante responsabilité, certains fondamentaux vous aideront à motiver vos équipes, à vous imposer en toute bienveillance et in fine, à gagner en légitimité. Toutes les grandes organisations possèdent une hiérarchie du management qui permet leur bon fonctionnement. Un bon manageur agit comme un facilitateur tout en restant en retrait, modifiant quelques petites choses par-ci par-là, pour un meilleur effet. Être un bon manageur consiste à diriger calmement et à montrer l’exemple. C’est l’un des métiers les plus difficiles, en partie, car il faut gérer différents égos et attentes, c’est également l’un des métiers les moins reconnus. Cependant, il existe quelques astuces qui vous aideront à gérer avec succès toutes vos responsabilités, avec style et avec poigne.
Motivez les gens
Pourquoi les employés sont-ils là ? Pourquoi ont-ils envie de rester dans votre entreprise plutôt que d’aller voir ailleurs ? Qu’est-ce qu’une bonne journée leur apporte ? Pourquoi restent-ils dans l’entreprise après une mauvaise journée ou une mauvaise semaine ? Ne supposez pas qu’il ne s’agit que d’argent, la plupart des gens ont d’autres raisons. Souvenez-vous, c’est nos valeurs qui nous font « avancer ». Comment être bon manager : si vous gérez votre équipe en respectant les valeurs de ses membres, ils vous donneront 110 % de leurs capacités. Demandez à vos employés ce qu’ils aiment dans leur travail au quotidien. Encouragez-les à être honnêtes avec vous. Ensuite, agissez en fonction de leurs réponses. Offrez-leur des avantages qui leur importent. Si c’est la santé, donnez-leur du temps pour aller à la salle de gym faire du sport. Si la famille est une priorité, accordez-leur le temps nécessaire pour déposer leurs enfants à l’école le matin et aller les chercher le soir.
Avoir le bon état d’esprit peut demander des changements. La Dre Chloe Carmichael, psychologue clinicienne, nous dit : « les choses qui vous permettent d’avoir du succès en début de carrière ne sont pas forcément les mêmes que celles qui vous permettent d’être un(e) bon(ne) manageur(e). Lorsque vous entrez dans une équipe, faire preuve de déférence envers votre supérieur peut être un très bon choix. Lorsque l’on est manageur(e), on doit apprendre à déléguer les responsabilités, à rédiger des rapports de performance, et à établir des limites dans les relations que l’on a avec les personnes dont on est le responsable. »
Faites aimer ce qu’ils font à vos employés
Un bon manageur sait identifier les forces de ses employés et en faire les louanges de temps en temps. En effet, les bons manageurs savent que les gens heureux sont plus productifs. Essayez de louer les forces de vos employés, à la fois publiquement et en privé. Lors d’une réunion avec le patron par exemple, mentionnez quelque chose que l’un des membres de l’équipe a fait correctement. Si votre patron mentionne plus tard à cette personne que vous avez dit du bien d’elle, elle se sentira valorisée et appréciera que vous ayez fait l’effort de placer un mot pour elle. Ce genre de compliment est toujours remarqué. Félicitez vos employés en privé. Faites-le dès que vous avez un moment. Allez dans les détails. Une discussion en privé, même courte, peut avoir un impact important sur le moral et mener à davantage de motivation.
Ne cherchez pas à tout contrôler
Votre casquette de manager va de pair avec de nouvelles responsabilités. Parmi elles, on attendra notamment de vous que vous gardiez l’œil sur le travail de votre équipe, mais attention : il vous faudra résister à la tentation de les contrôler. Luc Bretones l’affirme : « Le manager d’aujourd’hui doit changer d’attitude en passant d’une posture de surplomb à une posture de support. Il doit être dans le ‘care’, faciliter le quotidien de ses subordonnés et surtout favoriser l’émergence de l’intelligence collective, bien plus puissante que la somme des individus qui la composent. Ce faisant, il développe l’autonomie et la capacité de l’équipe à co-construire, à faire émerger des solutions nouvelles ». Le secret pour être un bon manager ? Apprendre à déléguer et avoir confiance en l’autre. « Il est essentiel, dans cette optique, que chacun puisse s’exprimer de manière équitable, qu’on soit grande gueule ou plus discret par exemple », note Luc Bretones.
Le bon manager, lui, doit faire preuve d’une capacité d’arbitrage lorsque c’est nécessaire et faire le lien entre la raison d’être de l’organisation et l’équipe elle-même. Il doit aussi s’assurer que le collectif se concentre sur sa raison d’être plutôt que sur des projets accessoires…
Laissez une liberté « encadrée » à chacun
Dès le début de votre prise de fonction, posez les bonnes règles de manière explicite. Être un bon manager, c’est exprimer clairement ses objectifs et ce qu’on attend de chacun : c’est une excellente manière de vous affirmer et de rassurer votre équipe. « Être précis sur le cadre permet de libérer les énergies et les potentiels de chacun. Bien déterminer les périmètres d’action est essentiel pour favoriser la créativité », affirme Luc Bretones. « Je suggère également d’adopter un management par les rôles plutôt que par les fiches de poste. Le principe d’un rôle, c’est qu’il donne à la personne une entière autonomie, ce qui va de pair avec la confiance qui lui est accordée », ajoute Luc Bretones. Et ne l’oubliez pas, un manager qui ne sait pas recadrer est perçu comme faible par son équipe.
À l’inverse, recadrer à tout bout de champ ne permet pas d’être un bon manager… L’idéal ? Être dans l’équilibre et ajuster le curseur en permanence.
Dites à vos employés à quel point vous les appréciez de temps en temps
Dites-le, tout simplement. Invitez-les à prendre un café et dites-leur ce que vous appréciez chez eux : qu’ils sont travailleurs, motivent les autres, qu’ils sont faciles à gérer, disciplinés ou dépassent leurs limites, qu’ils vous remontent le moral, etc. Ne pesez pas vos mots, dites-le simplement. Un employé qui sait à quel point il est apprécié travaillera davantage, aimera davantage ce qu’il fait et répandra cet état d’esprit à ses collègues.
Traitez tout le monde de la même façon
La plupart d’entre nous ne sont pas aussi égalitaires qu’ils l’aimeraient. Le favoritisme se fait bien souvent de manière inconsciente. On a plus tendance à reconnaitre plus de mérite aux personnes qui nous ressemblent et qui nous aiment bien, qu’à celles qui participent le plus activement dans l’entreprise. Sur la durée, ces dernières personnes seront celles qui feront le plus de progrès en atteignant les objectifs de l’entreprise, donc faites attention à votre comportement et à ne pas les sous-évaluer, même si elles donnent l’impression que ça ne les gêne pas. Certaines personnes, par timidité, ne recherchent pas forcément les feedbacks positifs, mais ça ne veut pas dire qu’elles ne les apprécient pas.
Cultivez la transparence
« Cultiver la transparence, c’est donner un maximum d’informations à la personne que l’on manage pour qu’elle ait tous les outils en sa possession », explique Luc Bretones. « Historiquement, le pouvoir était corrélé au niveau d’accès aux informations. Aujourd’hui, avec Internet, ceux qui veulent en savoir plus le peuvent sans aucune difficulté. Gouverner en faisant de la rétention est donc archaïque ! » Essentiel également pour être un bon manager : faire des retours constructifs à ses collaborateurs. « On évite l’entretien annuel, qui est une pièce de musée », sourit Luc Bretones. « Le feedback doit s’envisager continuellement et les retours d’expérience être les plus fréquents possible, afin de toujours savoir ce qu’on peut améliorer ».
Pour faire des feedback constructifs, vous pouvez suivre ces trois étapes :
- D’abord, un feedback positif sur le comportement. Mettez en valeur les atouts de votre collaborateur !
- Ensuite, un feedback plus négatif. Exprimez avec clarté les points d’amélioration envisageables. Cette étape est la plus délicate mais sans elle, pas de remise en question donc pas d’évolution. Évitez le style direct, qui peut être froissant.
- Terminez par un feedback positif. Quelles que soient ses erreurs, la personne est ainsi reconnue dans sa qualité première : elle-même.
Être un bon manager, c’est aussi apprendre à dire non
Votre rôle de manager engendre une hausse de votre charge de travail. Votre premier défi ? Prouver que vous êtes à la hauteur de vos nouvelles responsabilités. Or, pour pouvoir assumer toutes vos tâches, il vous faut poser des limites.
- Ne répondez pas oui à toutes les sollicitations.
- Ne prenez que les dossiers à forte valeur ajoutée et déléguez les autres (en clair : priorisez).
- Pour la gestion des flux de mails en continu, choisissez des plages horaires pour les consulter et dans l’intervalle, coupez les notifications.
- Ne surchargez pas votre agenda et laissez-vous des temps dédiés à la gestion des problèmes de fond : stratégie, vision, organisation de l’équipe.
« Il y a également la question du courage managérial ou de la capacité à être authentique », note Luc Bretones. « Pour être un bon manager, il faut regarder les choses telles qu’elles sont et rester bienveillant en toute circonstance, mais sans tomber dans la complaisance. De trop nombreux managers évitent les problèmes et n’agissent pas assez tôt. Il faut être capable de trouver collectivement des solutions, de les mettre en œuvre au fil de l’eau. »
Traitez bien vos employés
Si c’est le cas et qu’ils apprécient leur travail, ils transmettront cela aux clients et amélioreront l’image de votre entreprise ou ils feront de même avec leurs subordonnés et maintiendront cette gestion entrepreneuriale positive.
Promettez moins, accomplissez plus
Cette idée s’applique à différentes sphères de la vie, mais c’est aussi une très bonne devise de management. Voulez-vous être le genre de personne qui a des objectifs ouvertement optimistes qu’il n’atteint jamais ou voulez-vous être une personne qui fixe des objectifs mesurés et qui finalement, finit par aller bien au-delà ? C’est aussi une question d’image et l’image est extrêmement importante. Ne soyez pas le genre de personne qui ne vise jamais la lune. Avoir des objectifs mesurés ne signifie pas que vous devriez toujours rester conservateur et ne jamais fixer d’objectifs importants. Un manageur qui n’essaye jamais de fixer de très hauts objectifs pourrait être perçu comme manquant d’ambition. Même le joueur de poker conservateur sait qu’il devra tout miser de temps en temps.
Favorisez la cohésion d’équipe
Ne perdez jamais de vue que vous êtes une seule et même équipe. Plus vous renforcerez le sentiment d’appartenance, plus votre écurie sera performante et opérationnelle. Alors, consacrez du temps à chacun de vos collaborateurs.
Comment créer l’effet dream team :
- faites des réunions bien sûr, mais pas trop : les réunions à répétition sont parfois contreproductives ;
- partagez votre vision, soyez transparent ;
- fêtez les réussites individuelles et collectives en dehors de l’entreprise ;
- valorisez votre équipe auprès de la hiérarchie et de vos homologues.
Équilibrez les moments formels et informels
Vos nouvelles fonctions de manager vous imposent un devoir de réserve. Certaines informations ne concernent en effet pas l’équipe, mais plutôt des décisions stratégiques que vous devez savoir garder pour vous. Ne critiquez en aucun cas votre hiérarchie auprès de votre équipe ! Même si certains moments seront dédiés à la décontraction et à des conversations plus informelles, être un bon manager vous oblige à garder une certaine distance, c’est un gage de votre légitimité. Ceci dit, « instaurer des rituels est essentiel parce qu’il sont efficaces et aident à l’émergence de la créativité et de la convivialité », pointe Luc Bretones. « Le manager est le chef d’orchestre de ces activités collectives. Il doit savoir aménager ces temps-là, qui souvent s’avèrent plus constructifs que les réunions à rallonge. »
Assurez-vous que chaque employé sache ce qui est attendu de lui
Avoir des objectifs concrets permet de responsabiliser vos employés et de les garder concentrés sur leur travail. Établissez clairement ce que vous attendez et ce que vous ferez des résultats.
Apportez des remarques en rapport avec les objectifs
Apporter à vos employés des retours sur leur travail peut les aider à s’améliorer. Rencontrez-les par petits groupes ou face-à-face et détaillez vos commentaires. Établissez un emploi du temps pour les feedbacks. Faites ces mises au point régulièrement afin que vos employés sachent quand les attendre et puissent leur faire de la place dans leur travail.
Soyez à l’écoute de vos collaborateurs
Pour être un bon manager, apprenez à connaître l’ensemble de vos collaborateurs en sachant é-cou-ter. Vous cernerez ainsi mieux les personnes sous votre aile : leurs facultés, leurs différences, leurs forces et leurs faiblesses. C’est par l’écoute que vous créerez une synergie puissante et positive. En connaissant les forces des uns et celles des autres vous pourrez déléguer plus facilement et en toute confiance à la bonne personne. Cette ouverture vous servira aussi dans les tâches du quotidien qui incombent à un bon manager : la répartition des congés, les évaluations, les décisions sur telle ou telle formation… Prendre le temps d’écouter et d’échanger, c’est aussi progresser et créer une équipe solide et performante.Écoutez ce que vos employés et collègues ont à dire. Vous n’avez pas à être constamment le conducteur des réunions, effaçant les autres en étant constamment au centre du podium. Faites toujours un effort sincère pour écouter, mais soyez particulièrement observateur dans ces situations .
Lorsque vos employés partagent activement des idées. Ne les interrompez pas pour parler et vous assurer que votre voix prenne part au débat. Cela pourrait étouffer le processus de partage d’idées. Lorsque les émotions sont agressives. Laissez les gens exprimer leurs émotions dans un environnement sûr et contrôlé. Un environnement étouffant peut faire ressortir de la rancœur, érodant vos relations de travail. De la même façon, les émotions mal gérées peuvent interférer avec une discussion rationnelle, qui devrait être la base de votre environnement de travail. Lorsque votre équipe construit des relations ou est en pleine discussion. Offrez à vos employés une oreille réceptive lorsqu’ils construisent des relations et se montrent créatifs.
Montrez l’exemple
Dites ce que vous faites et faites ce que vous dites… Vous devez vous appliquer tous les principes que vous exigez des autres. C’est une condition indispensable pour être un bon manager, car cela inspire le respect et permet d’être considéré comme un « modèle ». C’est aussi le moyen de s’affirmer comme un chef cohérent et juste dans ses décisions : un effet rassurant « anti-stress » pour vos collaborateurs. « C’est ce qu’on appelle le ‘lead by example’, ou ‘walk the talk’ », précise Luc Bretones. « Il faut être raccord avec son discours. Lorsque j’interviens dans des entreprises en tant que consultant managérial, je m’intéresse toujours en premier lieu à la direction : si les choses ne vont pas en haut, elles ne peuvent pas être intégrées en bas. Il faut toujours montrer l’exemple et mettre en œuvre ce que l’on dit. »
Maintenez-vous aux standards les plus élevés
Nous connaissons tous le genre de manageur qui critique sans cesse le travail de ses employés, mais se trouvera une excuse lorsque lui même fait des erreurs. Ne soyez pas ce genre de manageur. Dans l’idéal, soyez plus sévère avec vous-même qu’avec vos employés. Cela peut avoir un double effet : les employés voient le genre d’objectifs et de standards que vous vous imposez et veulent vous imiter, car vous les inspirez.
Déléguez
Vous êtes responsable parce que vous êtes bon dans ce que vous faites, mais ça ne veut pas dire que vous devez faire tout, tout seul. Votre travail en tant que manageur est d’apprendre aux autres comment faire un bon travail. Commencez petit. Donnez aux gens des tâches qui, si elles sont mal faites, pourront être corrigées. Saisissez cette occasion pour former et responsabiliser vos employés. Puis petit à petit, donnez-leur de petites tâches avec plus de responsabilités au fur et à mesure que vous connaissez leurs points forts et faibles. Apprenez à anticiper les problèmes qu’ils pourraient rencontrer pour les aborder de manière appropriée avant qu’ils ne commencent la tâche.
Ne micro-managez jamais !
Le micro-management, c’est une attitude que l’on observe lorsqu’un responsable n’a de cesse de contrôler les faits et gestes de ses collaborateurs, leur mettant ainsi toujours plus de pression sur les épaules et créant volontairement ou pas des situations de tension. « Ça consiste à dire à une personne intelligente quels sont ses objectifs et comment les atteindre par le menu détail », clarifie Luc Bretones. « C’est insupportable, parce qu’il faut laisser aux individus la capacité de décider par eux-mêmes comment ils vont aller de la situation actuelle à l’objectif fixé. » Selon lui, le risque de basculer vers le harcèlement, dans ce cas de figure, n’est pas négligeable. « *C’est le poison des organisations. Ce qu’il faut faire, c’est expliquer clairement ce qu’on attend, être à l’écoute si la personne a besoin d’aide, mais la laisser en charge de son rôle, car elle est la plus compétente pour le faire, ayant été spécifiquement recrutée pour ça.
Il faut garder en tête qu’un bon manager est un soutien, mais qu’il ne doit en aucun cas donner la marche à suivre par le détail à celui qu’il dirige* ».
Instaurez le droit à l’erreur
« Voilà un autre stigmate des entreprises où il ne fait pas bon vivre : un droit à l’erreur inexistant », alerte Luc Bretones. « La recherche l’a prouvé : les individus ne commettent pas d’erreurs par plaisir. Ce qu’il faut, c’est considérer les faux pas comme des sources de progrès et non comme des sources de tensions. » Aménager ce droit à l’erreur, c’est donc créer une sécurité psychologique pour son équipe, qui s’avère absolument nécessaire si l’on veut s’entourer d’individus proactifs. « Pour être créatif et inventif, il faut être détendu. Le cerveau droit se débloque uniquement lorsque les gens ne sont pas stressés. Ainsi, un bon manager qui rassure ses équipes et leur laisse le temps de l’amélioration, c’est aussi un chef qui aide à grandir, à se perfectionner, à vouloir faire mieux. C’est un point de management moderne essentiel ! » Au-delà de tous ces conseils pour être un bon manager, l’essentiel reste de donner du sens à son job au jour le jour. Vous avez un seul et même but : impulser une dynamique entre plusieurs individus et faire d’une équipe un ensemble cohérent évoluant dans un cadre bienveillant.
On ne naît pas bon manager, on le devient. Apprenez l’art de l’équilibriste, un dosage subtil entre autorité et flexibilité, où il s’agit d’obtenir sans imposer, d’écouter et d’être en mesure de trancher. Et puis, gardez en tête que vous ne plairez pas à tout le monde… Alors, ne prenez pas tout trop à cœur sauf, bien sûr, cette nouvelle fonction de manager qui vous promet des projets passionnants et valorisants.
Assignez des tâches qui feront progresser vos employés
Au fur et à mesure qu’ils prendront plus de responsabilités et montreront qu’ils en sont capables, donnez à vos employés des tâches qui étendront leurs compétences et les rendront maitres de leur travail. Non seulement vous verrez de quoi vos employés sont capables, mais vous augmenterez leur valeur pour l’entreprise.
Assumez la responsabilité des erreurs de vos employés
Lorsque l’un de vos subordonnés fait une erreur, ne l’en blâmez pas, assumez l’erreur comme la vôtre, même si ce n’est pas techniquement la vôtre. Vous créerez ainsi une culture au sein de laquelle vos employés se sentent à l’aise pour faire des erreurs . Ceci est un concept très important. Cela permet à vos employés d’innover, d’apprendre et d’évoluer. Les travailleurs qui apprennent de leurs erreurs évolueront en de meilleurs travailleurs, tandis que ceux qui ne font pas d’erreurs ont tendance à ne pas prendre de risques.
Ne prenez pas le mérite des réalisations de vos employés
Laissez-leur le mérite de leurs propres réalisations. Cela les motivera à continuer à poursuivre le succès. Un bon superviseur est comme un chef d’orchestre, il dirige la musique afin que chaque instrument sonne au mieux et résonne dans le groupe entier. Un bon chef d’orchestre dirigera par son exemple, en restant en retrait. Que se passera-t-il si vous êtes le genre de manageur qui vole l’idée de quelqu’un et la fait passer pour sienne ? Vous donnez le message que vous ne vous souciez que de votre image et êtes suffisamment impitoyable pour sacrifier quelqu’un pour en tirer de la gloire. Ce n’est pas une bonne image à avoir et cela ne motive certainement pas vos subordonnés à travailler plus dur. Vous pensez peut-être : prendre la responsabilité des erreurs des autres et leur laisser le mérite de leurs réalisations, où cela me mène ? Si vous faites du bon travail et êtes un manageur efficace, vous ne devriez pas vous inquiéter de vos lauriers. Les gens reconnaitront le travail que vous faites.
Encore plus important, ils seront impressionnés que vous motiviez vos employés, sachiez rester humble et laissiez la voie libre. En travaillant dur, vous aurez votre dû.
Reconnaissez vos propres faux pas
Lorsque les choses ne tournent pas comme vous le prévoyiez, reconnaissez que vous auriez pu faire différemment et dites-le clairement à vos employés. Cela leur montrera que vous faites aussi des erreurs et leur montrera également comment gérer leurs propres erreurs. Lorsque vous faites quelque chose correctement après avoir échoué dans le passé, faites-le savoir. Par exemple : « la raison pour laquelle je sais appuyer sur ce bouton est par ce que je le faisais dans le passé, lorsque j’ai commencé et j’ai fait l’erreur d’appuyer sur le bouton bleu en pensant cela éteindra le système, ce qui devrait résoudre le problème et j’ai découvert, par expérience, que cela aggrave le problème ! »
Gardez votre porte ouverte
Rappelez toujours à vos employés que s’ils ont des questions ou des remarques, vous êtes disponible pour y répondre. En gardant un canal de communication ouvert, vous serez tout de suite averti des problèmes et pourrez les régler rapidement. Ne soyez pas le genre de manageur qui, sans le faire exprès, donne l’impression que vous l’ennuyez en lui posant une question. Au lieu de voir ça comme une crise à régler, voyez-le plutôt comme une occasion de montrer à votre employé combien vous souhaitez que les employés se sentent bien dans l’entreprise. Ne minimisez jamais et n’ignorez jamais les interrogations de vos employés. Assurez-vous de toujours répondre à leurs questions dans leur intégralité.
Intéressez-vous à vos employés
Vos interactions avec eux ne doivent pas toujours concerner uniquement le travail. Demandez-leur s’ils vont bien, parlez de vous et établissez une connexion personnelle. Savoir ce qui se passe dans la vie de vos employés en dehors du bureau peut vous permettre de savoir quand telle personne a besoin de plus de considération, par exemple si elle a besoin d’un congé pour se rendre à un enterrement. Si vous pouvez arranger vos employés en cas de problème dans leur vie privée, ils vous en seront reconnaissants et seront loyaux à l’entreprise. Respectez les limites. Ne posez jamais de questions trop personnelles, concernant la religion, la politique ou les relations amoureuses. Vous pouvez avoir une relation amicale sans pour autant tout savoir.
Ne mélangez pas les remarques positives et négatives
Disons que vous faites des remarques positives à un employé concernant ses performances. Vous commencez en mentionnant à quel point il est agréable de travailler avec cet employé et ajoutez une chose ou deux dans laquelle il excelle. Puis vous commencez à énumérer ses déficits, la production a baissé d’un quart, les revenus se sont écroulés, etc. Que pensez-vous être ce qui résonnera le plus longtemps dans les oreilles de l’employé, le négatif ou le positif ? Lorsque vous mélangez les retours négatifs et positifs, les deux domaines en souffrent. Le positif est éclipsé par le négatif et le négatif n’impacte pas au maximum. Bien sûr, il peut exister des situations où vous voudrez communiquer ainsi, mais dans l’ensemble cela rend la communication moins efficace.
Lorsque vous séparez les remarques négatives et positives, le positif ressort davantage et le négatif se fait plus pressant.
Clarifiez ce que vous entendez
Un bon manageur fait tout son possible pour se faire comprendre clairement, mais également pour comprendre clairement ce que les autres disent. Vous pouvez faire cela en répétant ce que la personne a dit dans une conversation future. Utilisez cette technique lorsque vous n’êtes pas sûr d’avoir compris ce que dit cette personne. Plutôt que de demander à votre collègue « je suis désolé, peux-tu répéter ce que tu viens de dire ? Je ne suis pas sûr d’avoir compris. » Dites quelque chose comme « donc, tu dis que tu pourrais faire exploser la productivité en offrant des primes plus importantes. Qu’est-ce qui te fait dire ça ? »
Posez des questions
Les questions intelligentes montrent que vous suivez le flot de la conversation et pouvez clarifier lorsque nécessaire. N’ayez pas peur de poser des questions par peur de paraitre stupide. Les responsables efficaces veulent comprendre ce qui est important et ne se soucient pas du moyen d’y arriver. Sachez également que les autres auront également des questions qu’ils pourraient ne pas oser poser. En posant les questions pour eux, vous agissez comme un facilitateur et développez l’implication de votre équipe. C’est le rôle central du manageur.
Conclusion
Comportez-vous bien avec votre équipe. Vous ne pouvez pas réussir sans eux. Évitez de faire rester vos employés après les heures normales de travail. Respectez leur temps et leurs engagements personnels et ils vous le rendront en produisant des résultats exceptionnels, pour vous et votre organisation. Votre entreprise a-t-elle des règles en cas de fortes intempéries ? Si ce n’est pas le cas, créez-en. Calquez-vous sur celles des écoles locales. Si l’école ferme plus tôt, faites aussi partir vos employés plus tôt. Si les écoles sont fermées, les employés devraient pouvoir décider s’ils peuvent venir au travail sans risques.
Ils ne devraient pas avoir l’impression qu’ils doivent risquer leur vie pour se rendre au travail lors de graves intempéries. Ne réprimandez jamais publiquement un employé, qu’importe à quel point il le mérite. Être un bon manageur ne signifie pas que vous deviez dire oui à tout. Si un employé persiste à dépasser les limites ou à ne pas atteindre les objectifs, utilisez la technique du sandwich à feedback ou autre technique de communication non violente, pour rectifier la situation. Si cela échoue, songez à licencier cet employé. Avant d’en arriver au point du licenciement, transférez l’employé dans un autre département. Il pourra peut-être mieux s’y adapter. Si le licenciement est inévitable, ne donnez pas automatiquement une mauvaise référence à l’employé. L’emploi ne lui était peut-être tout simplement pas adapté. Mettez l’accent sur les compétences et les points forts de l’employé. Célébrez la réussite avec votre équipe, que ce soit par une tape sur l’épaule, un repas au restaurant ou en donnant leur après-midi à vos employés.
La neige peut être un problème pour les employés ayant des enfants. Les crèches et écoles risquent d’être fermées. Pourriez-vous alors dans ce cas leur permettre d’amener leurs enfants au travail ? Vérifiez avec le service des ressources humaines s’il n’y a pas de problèmes de sécurité ou d’assurance. C’est très important de prendre en compte la vie privée de vos employés. Oubliez vos diplômes. Votre formation n’a pas fait de vous un meilleur manageur. Mais votre expérience a pu y contribuer. Intervenez immédiatement en cas de conflit entre employés. Ne l’ignorez pas ou ne dites pas à vos employés de régler le différend entre eux. Un employé dans cette situation peut souvent se sentir piégé et impuissant, surtout si l’autre employé a un poste plus élevé ou plus d’ancienneté. Faites des entretiens individuels puis voyez ces employés ensemble.
Faites appel à un médiateur si nécessaire. Réglez les problèmes spécifiques et non des plaintes générales. « Je n’ai pas envie d’aider Bob quand il est en retard sur son travail, parce que lui ne m’aide jamais » est un problème spécifique. « Je n’aime pas comment se comporte Bob » est une plainte générale. Ne réprimandez pas le département entier pour l’erreur d’une personne. Par exemple, si vous remarquez que Jeanne est souvent en retard au travail, plutôt que d’envoyer un email groupé sommant tout le monde d’être à l’heure, faites le reproche à Jeanne, en privé.
En savoir plus sur JeunInfo.J.I.
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