Comment être plus malin que les autres ?
Être plus malin que les autres : la définition de « malin » dans le dictionnaire parle d’une personne qui « obtient ce qu’elle veut d’une manière adroite et souvent ingénieuse ». Une personne maligne est disposée à se servir de la subtilité, de subterfuges et de ruse pour manipuler les autres et avoir ce qu’elle veut. Elle est capable de percevoir les intentions des autres et de s’en servir à son profit. L’art d’être malin est un excellent moyen de gérer les gens et les forces en présence dans votre vie, de telle sorte que vous finissiez toujours en haut de l’affiche. Tu peux faire certaines choses pour être plus malin(e) quelqu’un, que ce soit pour faire changer une personne d’avis au cours d’une discussion ou bien pour chercher à convaincre tes parents de t’acheter un nouveau téléphone. Bien qu’il n’existe aucun moyen assuré d’être plus malin que tout le monde, étant donné que chaque personne est différente, tu peux obtenir d’excellents résultats en t’assurant d’avoir des arguments en béton et en sachant quoi dire et comment réagir.
Faites constamment le plein d’infos
Les personnes malignes sont à l’affut de ce que les autres ne voient pas. Elles voient ce qui se passe dans les coulisses, les motifs réels qui motivent les échanges et non pas ceux qui sont avancés. Comment être plus malin que les autres : la première étape la plus importante pour voir l’état réel des choses est de toujours obtenir le plus d’infos possible avant de prendre votre décision. Cela peut être aussi simple que de prendre le temps de regarder autour de vous avant de balancer un mot d’amour anonyme dans un vestiaire pour ne pas vous faire repérer ou aussi complexe et exigeant que de faire des heures de recherches sur la personne que vous allez interroger afin de la surprendre avec des questions tout spécialement mordantes. Gardez les yeux grands ouverts quand vous êtes sur le point de prendre une décision capitale et ayez une soif inextinguible pour la collecte d’infos. Vous n’êtes jamais trop informé(e).
Interrogez les motifs des autres
Les personnes malignes sont réputées pour voir à travers la façade des autres. Quasiment tout le monde ment un peu dans la vie de tous les jours, c’est tout à fait naturel. Une personne maligne devine les intentions réelles des autres, parce qu’elle est capable de décrypter les gens et parce qu’elle s’est préalablement entrainée à le faire. Ne supposez jamais qu’on vous dise la vérité avant d’en avoir la preuve. Il n’est cependant pas non plus très avisé de supposer systématiquement que tout le monde ne fait que mentir. Comment être plus malin que les autres : servez-vous de l’info que vous avez sous la main pour connaitre le mieux possible les motivations réelles d’une personne. Tâchez de vous exercer à lire les expressions des autres. La plupart des gens mentent assez bien, mais n’y excellent pas.
Avec un peu d’entrainement, vous pourriez découvrir que vous êtes capable de remarquer quand l’expression du visage d’une personne ne correspond pas à ce qu’elle dit.
Prépare-toi
Si tu sais que ton grand-père va te ressortir sa litanie sur « les gosses d’aujourd’hui », tâche d’arriver à cette réunion de famille en ayant fait le plein de faits sur les qualités des jeunes de ta génération, les problèmes auxquels ils sont confrontés et ainsi de suite .
- Tu peux toujours te préparer pour entamer une discussion, mais tu peux faire certaines choses pour avoir plus de chances de sortir des arguments imparables.
- Tâche de connaitre un maximum de choses sur un sujet, si ce dernier a beaucoup d’importance pour toi. Ce faisant, tu possèdes des faits pour soutenir tes points de vue, même si tu n’es pas préparé(e) pour une discussion précise.
- Assure-toi de bien comprendre comment monter un argument irréfutable, vois le paragraphe qui s’y rapporte. Tu devrais éviter de tomber dans certaines erreurs argumentaires.
Sache qui est ton public
Ton argument ne sera pas le même, suivant le type de personnes qui participent à une discussion et ceux qui suivent la conversation. Moins il y aura de personnes à gérer et mieux tu t’en sortiras, étant donné que tu n’auras pas besoin de tenir compte d’un tas d’arguments différents. Pour en revenir à l’exemple du grand-père, tu ne vas pas t’engager avec lui dans une discussion orageuse devant tous les membres de ta famille. Cela ne va pas l’encourager à faire marche arrière, quelle que soit la stupidité de ses arguments. Tu devrais plutôt lui parler en tête-à-tête, loin des autres membres de la famille pour t’observer.
Voyez les petits détails
Les personnes malignes ne rechignent pas à observer de près les gens et les choses pour y trouver de petits détails qu’elles peuvent utiliser à leur profit. Tâchez d’être, à raison, un ou une maniaque des détails. Lisez, par exemple, chaque ligne d’un contrat de travail plutôt que de le balayer du regard. Comment être plus malin que les autres : Si vous faites attention aux détails, vous serez mieux équipé(e) pour exploiter les occasions qui se présentent. L’attention aux détails n’est pas seulement utile pour des entreprises et objectifs sérieux. Si, par exemple, vous participez à un concours de farces avec des amis, faites attention à votre environnement quand vous entrez dans une pièce, vous avez de bonnes raisons d’être soupçonneux si vous y voyez un petit détail qui sort de l’ordinaire.
Soyez en bonne forme
On ne peut pas être malin si on est trop fatigué, si l’on manque de concentration ou si l’on ne remarque pas ce qui se passe. Dans l’art d’être malin, il est important de rester en bonne forme et actif quand c’est nécessaire. Cela consiste à satisfaire des besoins biologiques de base, d’avoir par exemple, une bonne nuit de sommeil avant un évènement important et de ne pas être dérangé par la faim ou par une agitation due à un manque d’activés physiques, entre autres. Si vous manquez d’énergie, vous devriez consommer un peu de caféine sous forme de café, de thé ou de boisson énergétique pour vous revigorer. Soyez néanmoins prudent, certaines personnes ont du mal à se concentrer après avoir avalé une bonne dose de caféine. Assurez-vous aussi de contrôler vos quantités, car une dépendance à la caféine finira par vous faire perdre les bénéfices de son action revigorante.
Garde ton calme
La personne qui ne sait pas garder son sang-froid est aussi celle qui n’obtient pas gain de cause. Tu auras beau brandir les faits les plus indiscutables, tu n’en seras pas pour autant à l’abri d’une erreur si tu es hors de toi . Comment être plus malin que les autres : respire profondément quand tu sens que tu es en train de te mettre en colère ou quand tu as du mal à contrôler tes émotions. C’est aussi la raison pour laquelle il est tellement important d’écouter attentivement ce que dit l’autre. Tu seras moins susceptible de réagir de façon trop impulsive si tu peux te concentrer sur ce que tu dis et prendre le temps d’envisager ta réponse.
Pose des questions
C’était la tactique préférée de philosophes comme Socrate. Poser des questions a bien des avantages subtils dans le cadre d’une discussion : cela te permet de garder le contrôle d’un raisonnement, car tu prends la tête de la discussion et mets la pression sur les arguments de ton vis-à-vis et de mettre en évidence certaines contradictions ou faiblesses dans le raisonnement de ton adversaire . Demande aux autres des preuves ou des références pour étayer leurs propos. Si, par exemple, tu discutes avec quelqu’un du conflit à Gaza et que l’on dit en vrac toutes sortes de choses, demande-leur de donner la preuve de ce qu’ils disent.
Ayez un point de vue objectif
Comment être plus malin que les autres : les personnes malignes ne permettent pas à leur perspicacité ni à leurs décisions d’être obscurcies par des émotions ou des préjugés. Elles préfèrent plutôt des vérités objectives et factuelles. Il est facile de vous dire que vous aurez un point de vue objectif, mais il est bien plus difficile de le faire concrètement. Tâchez de vous détacher de vos émotions ou du moins de les contrôler quand vous faites face à des décisions difficiles. Personne n’a jamais su prendre de bonnes décisions sous le coup de la colère.
Remarquez les forces et les faiblesses des autres
Cette étape est essentielle. Les personnes malignes se perfectionnent en abusant ou en trompant les autres. Une personne donnée est plus facile à abuser par un malin si ses forces et faiblesses sont connues. Il est tout spécialement utile de connaitre les faiblesses d’une personne, on peut s’en servir pour influencer quelqu’un à prendre une décision hâtive ou pour l’obliger à faire quelque chose pour vous. De même, il faut éviter à tout prix d’être confronté aux forces d’une personne, un malin ne tentera pas d’acculer quelqu’un sur son territoire de prédilection. Prenons un exemple. Disons que vous tentez de convaincre un ami réticent de vous acheter un billet de loterie pour une collecte de fonds que vous avez montée. Vous savez que votre amie est généralement assez têtue, mais vous savez aussi qu’il est incroyablement gourmand et aime être reconnu comme étant un convive très aimable.
Comment être plus malin que les autres : vous pourriez l’inviter de façon informelle en vous assurant qu’il y ait un plateau de petits gâteaux fraichement sortis du four sur une desserte quand il entre dans la pièce. Laissez-le manger autant de pâtisseries qu’il veut, puis demandez-lui d’acheter un billet de loterie. Il a apprécié votre hospitalité et comme il n’aime pas paraitre grossier, il sera plus susceptible d’accepter.
Imite la personne qui est en face de toi
Tu devrais créer une sorte de lien de camaraderie avec la personne qui te fait face. Cela fait tomber les défenses de l’autre, il sera plus à l’aise et il se sentira moins attaqué, mais cela va aussi mieux l’inciter à t’écouter . Essaye d’imiter subtilement leur façon de parler. Tu ne vas pas le faire pour te moquer de leur façon de parler, mais parce que tu veux t’entretenir avec eux sur un pied d’égalité. Ainsi donc, tu ferais mieux d’avoir un langage plein de bonnes vieilles expressions familières quand tu parles à ton grand-père, plutôt qu’un vocabulaire truffé de mots à la mode qu’il ne comprend pas. Tu devrais aussi imiter discrètement la gestuelle de ton vis-à-vis. Assure-toi de reproduire après coup et de façon plus imparfaite les gestes de l’autre. Tu risques d’attirer l’attention de ton adversaire si tu reproduis trop fidèlement son langage corporel.
Si, par exemple, ton grand-père a l’habitude de croiser ses jambes et de se pencher en avant, attends quelques secondes et fais la même chose.
Ne suppose pas que tu connais à l’avance les arguments de l’autre
Le fait de croire que l’on connait les arguments de son adversaire est un moyen assuré de se retrouver sans riposte efficace. Prépare-toi le plus possible en te basant sur ce que ton adversaire risque de répondre, mais laisse de la place à l’inattendu. Assure-toi de bien écouter ce que l’autre est en train de dire. Demande à l’autre de répéter si tu n’as pas compris quelque chose ou si tu as perdu le fil de la conversation.
Ne cessez jamais de vous entrainer
Vous seriez un psychopathe si vous étiez né(e) parfaitement malin et sans scrupules. L’art d’être malin, comme toute autre compétence, est quelque chose que vous devez travailler. Certaines personnes sont naturellement un peu plus malignes que d’autres, tandis que d’autres sont plus crédules. Indépendamment de vos compétences de base, sachez que vous pouvez toujours améliorer votre malignité avec de la pratique. Essayez de trouver des occasions de moindre importance pour vous exercer afin que vous soyez bien préparé quand il s’agit d’être malin lors d’une situation plus sérieuse. La pratique de farces bon enfant et de blagues est un bon moyen de développer les compétences dont vous avez besoin pour être malin sans prendre trop de risques. Bien des farces, par exemple, vous demandent de mentir, de n’avoir aucune émotion et de discerner les motifs véritables des autres si vous voulez que votre farce se déroule sans accroc.
Ne prenez jamais rien pour argent comptant
Les grands malins sont de nature sceptique. N’acceptez jamais l’info que l’on vous donne ou l’impression qu’on vous fait sans y avoir réfléchi d’abord. Demandez-vous systématiquement si les gens sont vraiment ce qu’ils disent être. Voyez de quelle manière ces personnes peuvent déformer la vérité ou mentir délibérément pour faire avancer leurs affaires. Les journalistes d’investigation doivent faire machinalement le tri entre des montagnes de mensonges et de duplicité pour parvenir à la vérité. Vous n’avez sans doute pas besoin de fréquenter une école de journalisme si vous comptez aiguiser votre scepticisme, mais vous pourriez tirer profit de recherches et de l’observation de la façon dont les journalistes tirent les faits de leurs sujets lors d’un entretien en tête-à-tête.
Fais douter ton adversaire
Si tu peux déstabiliser ton adversaire, son argument n’a plus aucune importance, qu’il soit ou non, plus pertinent que le tien. Sois toujours sûr(e) de ce que tu affirmes. Lance une répartie bien sentie : « Tu es sur la défensive » ou bien « C’est hors de propos » ou encore « Quelles sont tes références ? » Ce type d’expressions va surement agacer les gens et aura l’avantage de les mettre sur leurs gardes, même si ce n’était pas le cas auparavant. Tu devrais faire preuve de prudence à ce stade de la discussion, car tu ne voudrais pas que cela dégénère en attaques personnelles, ce que l’on nomme une attaque ad hominem, ce qui devrait être évité. Ne te concentre que sur quelques-uns de leurs arguments, surtout ceux sur lesquels tu te sais imbattable. Sois sûr(e) que tu as gagné une fois que tu as démonté ces arguments-là.
Envisagez toutes les solutions possibles
Le célèbre premier ministre britannique Winston Churchill était connu pour ses saillies malignes et spirituelles. Il avait la réputation de balancer à brule-pourpoint des réparties futées et mordantes. En réalité, les contraintes du discours l’obligeaient à préparer ses réponses spirituelles, en essayant de contrer toutes les objections qu’il aurait pu affronter. Prenez exemple sur le talent de Churchill. Prenez le temps, avant toute situation d’importance, d’imaginer tous les cas de figure possibles et ayez des réponses prêtes à l’avance. Le pire scénario possible dans ce type d’approche est que les choses ne se déroulent pas comme prévu. Cependant, vous ne serez pas plus mal loti que si vous n’aviez pas prévu de dénouement du tout, les rares fois où cela pourrait se produire.
Tirez des leçons de vos erreurs
Même l’escroc le plus doué peut parfois se faire prendre. Si vous cherchez à gagner de l’assurance, vous serez forcément amené(e) à faire des erreurs. On dévoilera vos plans, vous serez embarrassé et vous devriez même vous excuser. Servez-vous de vos échecs pour gagner de l’expérience. Notez exactement quand et comment vos plans ont mal tourné, puis tâchez de ne pas refaire ces erreurs.
Utilise des sigles dans tes arguments
C’est le type d’argumentaire qui repose sur la logique et la raison. Il a tendance à être étayé par des faits et des références et se base souvent sur un raisonnement inductif et déductif . Le raisonnement inductif signifie de présenter un cas ou des faits et de tirer des conclusions à partir de ces éléments. Tu dois donc baser ce type de raisonnement sur un bon nombre de preuves tangibles. Le raisonnement déductif commence généralement par une généralisation ou une conclusion pour s’appliquer ensuite à un cas précis. Tu dois cependant baser ta généralisation sur un tas de preuves fiables. Le fait de déformer les faits ne te sera d’aucune aide.
Sers-toi de l’éthique
L’éthique fait appel à la personnalité, à la crédibilité ou à la fiabilité d’une source proposée par l’autre. Tu peux te rendre crédible et vérifier l’authenticité de tes sources des façons suivantes. Compare plusieurs fois tes sources avec d’autres références pour être sûr(e) que ton argument soit étayé de plusieurs affirmations. Assure-toi que l’auteur que tu cites ou toi-même ayez des affirmations actuelles et factuelles et non pas juste des affirmations émises par des sources qui ne font pas autorité. Assure-toi de bien comprendre ta position et la nature de tes sources. Ces dernières devraient être d’emblée claires et évidentes.
Sachez qui vous êtes
Le théologien français Pierre Charron eut une réplique célèbre : « le meilleur moyen d’être trompé est de se croire plus malin que les autres. » Si un malin est capable de trouver les forces et faiblesses chez les autres, il est tout aussi important qu’il les trouve aussi chez lui. Évaluez-vous en toute franchise et sans concessions. Quel est votre atout ? Quel est votre handicap ? Qu’est-ce qui vous énerve ? Quand êtes-vous vraiment sûr de vous ? Soyez honnête avec vous-même et vos compétences. Si vous le faites, vous saurez quelles forces vous devez mettre en avant et quelles faiblesses vous devez travailler.
Entrainez-vous à avoir un visage impénétrable
Tout comme les personnes malignes doivent être capables de lire la physionomie des autres, elles doivent faire en sorte que les autres ne puissent pas lire la leur. L’idée de jouer un tour à quelqu’un peut évidemment vous rendre nerveux et impatient. Il est important que votre visage ne trahisse pas cette information. Il va sans dire que vous ne devez pas glousser ou ricaner pendant que vous trompez quelqu’un. Détendez-vous. Respirez un bon coup. Imaginez-vous en train de faire quelque chose d’apaisant que vous aimez. Faites tout votre possible pour rester extérieurement aussi impassible qu’un concombre. Le jeu de poker est tout à fait approprié pour vous entrainer à garder un visage impassible. Si vous voulez gagner au poker, vous devez garder une façade parfaitement calme quand vous avez une bonne main.
Vous devez rester tout aussi impassible si vous avez un jeu désastreux. Vous affuterez vos compétences en malignité en jouant au poker.
Fais appel au moins une fois aux émotions de ton vis-à-vis
On nomme cela du « pathos » et cela fait appel aux besoins, aux valeurs et à la sensibilité de l’adversaire. Il y a de la place pour l’émotion dans une discussion aussi longtemps que tu ne bases pas tes arguments sur ce seul critère. Faire appel aux émotions de l’autre est surtout très utile pour délivrer un argument qui soit persuasif. Si, par exemple, tu discutes de la situation à Gaza, tu pourrais associer des faits relatifs au nombre de tués parmi les Palestiniens et la description de l’histoire d’une famille précise. Ne base pas ton argument uniquement sur le pathos et ne t’en sers qu’à partir du moment où il renforce vraiment l’affirmation que tu fais. Tu ne vas pas jouer avec les émotions des autres pour détourner l’attention de la discussion ou du débat en cours.
Ne te tiens qu’à une poignée de points forts
Si tu as trop d’arguments, tu auras du mal à les développer tous à la fois. Tu devrais avoir quelques points forts dont tu es très sûr(e) et pour lesquels tu as de bonnes références.
Soyez sûr de vous et déterminé(e)
On sera plus enclin à vous croire si vous êtes sûr de vous quand vous prenez une décision. Si vous êtes malin, vous devriez être prêt à exploiter cette caractéristique. Avancez avec assurance. Ne doutez pas de ce que vous faites. Essayez de voir comment fonctionnent vos astuces sur quelqu’un ou quelque chose de peu d’importance que vous puissiez réaliser parfaitement sans trop de mal, même si ce n’est pas vrai à cent pour cent. On vous croira sans peine si vous y croyez vous-même et vous pouvez vous en servir pour tromper les autres.
Voici des astuces de base pour développer votre assurance :
- soignez votre apparence : habillez-vous bien et soyez toujours très propre,
- ayez un langage corporel sympathique : tenez-vous droit, souriez et regardez les gens dans les yeux,
- multipliez vos centres d’intérêt : trouvez des loisirs qui peuvent vous convenir et pratiquez-les en spécialiste,
- soyez aimable : faites preuve de politesse et de sympathie, mais ne cherchez jamais à tomber d’accord avec quelqu’un juste pour lui faire plaisir.
Apprenez à mentir
Le mensonge est le meilleur ami du malin. Les bons mensonges sont plausibles ou du moins difficiles à contredire. Bien mentir exige une bonne dose d’intelligence et de maitrise de soi, un bon menteur doit non seulement délivrer un mensonge qui ait du sens, mais il doit aussi le faire passer par son langage corporel et sa voix tout en gardant le plus grand sérieux. Comme pour toutes les compétences liées à la malignité, le mensonge peut être perfectionné avec beaucoup d’entrainement et des plans futés. Une personne maligne est non seulement capable de mentir aux autres, elle sait aussi se mentir à elle-même. Cela peut sembler anecdotique, mais c’est là une capacité importante à la disposition de la personne maligne, car cela lui permet de se convaincre mentalement qu’elle est sure d’elle et qu’elle ne se fera pas prendre facilement, entre autres, ce qui lui donne en retour une allure calme et détendue.
N’emploie pas d’attaques personnelles dans tes arguments
Tu le fais quand tu agresses quelqu’un sur son apparence ou sa personnalité et non pas sur ses opinions. Tandis que cela peut déstabiliser quelqu’un au point de lui faire perdre le fil de la discussion, cela va aussi te mettre dans une très mauvaise posture . Ce genre d’attaque aura aussi plus de chance d’encourager l’autre à ne plus vouloir entendre tes propres arguments. Si l’autre t’attaque de cette façon, attire son attention sur ce qu’il ou elle est en train de faire et fais-lui comprendre que ton apparence ou ta personnalité n’ont rien à voir avec la discussion en cours. Les arguments de cette personne doivent être bien médiocres si elle doit recourir à ce type d’attaque.
Ne fais pas de généralisations trop hâtives
Cela se produit quand tu tires une conclusion à partir d’une information partiale et fausse. C’est ce qui se passe quand tu sautes trop vite à une conclusion ou quand tu fonces dans une discussion sans avoir rassemblé les faits ni envisagé le problème à l’avance. Sonde la personne si elle généralise trop. Pose-lui des questions. Demande-lui de citer ses sources, d’où viennent ses infos et ainsi de suite.
Posez des pièges (virtuels)
Un vieil adage décrit le malin comme étant celui qui « découvre la voie choisie par son ennemi et qui creuse des trous tout le long de cette voie. » Bien qu’il soit fort peu probable que vous soyez obligé de tendre de vrais pièges, prenez à coeur sa version métaphorique. Vous pouvez vérifier la voie que prennent les autres et la saborder à votre avantage en évaluant leurs forces, faiblesses et motivations. Trouvez des moyens d’exploiter les faiblesses de vos ennemis en désamorçant leurs forces. Essayez de mettre vos ennemis dans des situations où ils sont susceptibles de se saborder. Disons que vous êtes en compétition avec un collègue que vous détestez dans le cadre d’une promotion. Si, par exemple, vous savez que cette personne n’est pas très bonne pour présenter un exposé, vous pourriez vous porter volontaire pour l’aider à monter une présentation de projet importante de telle sorte qu’il paraisse vraiment mauvais à côté de vous.
Ne vous mettez pas en valeur
Une personne maligne n’attire jamais l’attention sur elle plus que nécessaire. Si vous trompez une personne, agissez avec elle comme vous le feriez en temps normal (pas plus ni moins), sinon vous pourriez dévoiler votre manigance ou lui donner un indice qu’il se passe quelque chose qui sorte de l’ordinaire. Quand vous voyez quelqu’un tomber dans votre piège, n’insistez pas trop sinon la personne se rendra compte qu’elle a été dupée. Donnez plutôt assez de corde pour la faire pendre puis attendez jusqu’à ce que tout soit fini. Ne vous vantez pas, bien qu’il soit tentant de le faire après que vous ayez réussi à tromper quelqu’un. Vous n’y gagnerez rien sinon une sensation momentanée de supériorité et la rancune féroce de celui ou celle à qui vous avez damé le pion.
Trouve le bon moment
Il n’y a malheureusement aucun moyen d’être plus malin(e) à tous les coups d’une figure d’autorité comme un parent ou un professeur. Il y a cependant des moments où ces experts sont plus faciles à persuader. Tu ne risques pas de convaincre tes parents si tu essayes de leur extorquer quelque chose alors qu’ils viennent de rentrer après une journée difficile au travail. En réalité, tu auras tout fait pour ne jamais obtenir ce que tu veux. De même, tu n’auras pas la prolongation que tu demandes pour terminer ton devoir si tu le fais devant toute la classe au lieu d’avoir un entretien privé avec ton professeur.
Adoucis ton adversaire
Très peu de gens sont insensibles à un peu de flatterie ou à un éloge. Il est néanmoins important que tu ne le fasses que de temps à autre, sinon on risque de voir clair dans tes manœuvres. N’hésite pas à faire des compliments. Si, par exemple, tu essayes de convaincre ta maman de t’acheter un nouveau téléphone, dis-lui que tu apprécies les efforts qu’elle fait dans le cadre de son travail. Complimente l’adversaire de telle sorte que ce ne soit pas trop évident ou du moins qu’il n’y ait aucun lien direct avec ce que tu veux obtenir de la personne. Tu peux dire à ta prof principale qu’elle est aussi ta préférée parce qu’elle est toujours disposée à faire l’effort de t’aider.
Ayez une sortie de secours
Les personnes malignes envisagent tous les cas de figure possibles pour leurs plans, même pour les issues défavorables. Tenez toujours compte de la possibilité d’être trahi par votre malignité, aussi grande soit-elle. Ayez un plan de secours pour le cas où cela ne se passe pas comme prévu. Sachez à l’avance ce que vous ferez pour vous remettre d’un échec. Ayez en tête une histoire toute prête qui vous permette de vous disculper de toute fausse manœuvre. Disons que vous hantez les coulisses d’un concert sans avoir la permission de le faire quand vous êtes arrêté par un agent de sécurité qui vous demande ce que vous faites là.
Vous avez prévu de jouer à l’idiot de service pour éviter d’avoir des ennuis. Prétendez que vous vous êtes perdu et que vous cherchez les toilettes ou que votre ami vous avait dit que la coulisse était le meilleur endroit pour voir le spectacle. Prétendez la surprise d’avoir enfreint le règlement, on ne vous fera probablement pas d’histoires s’il semble que vous avez atterri en coulisse par erreur.
Donne à ton adversaire une raison pour laquelle il peut aussi profiter de la situation
Les gens seront plus susceptibles de t’aider ou de te donner quelque chose s’ils y voient un avantage personnel. Les figures d’autorité ne sont pas différentes des autres sur ce plan-là. Si, par exemple, tu essayes d’obtenir un nouveau téléphone, tu peux dire à ta mère que tu veux être sûr qu’elle puisse te joindre chaque fois qu’elle en a besoin.
Trouve un moyen terme
Tu auras plus de chance d’obtenir ce que tu veux d’une figure d’autorité si tu prouves que tu es assez mûr(e) pour trouver un moyen terme dans le cadre d’une demande. Il est bon que tu te prépares de telle sorte que tu saches exactement ce que tu peux offrir en retour. Tu pourrais, par exemple, dire à ta mère que tu as déjà mis de côté la moitié du prix de ce nouveau téléphone et lui demander si tu ne pourrais pas prendre en charge la moitié de son cout.
Fais un mensonge flagrant pour en cacher un autre, moins évident
C’est un peu différent de l’étape précédente, mais si tu dois mentir, un moyen fantastique de couvrir un méfait est de sortir un mensonge vraiment flagrant au même moment qu’un autre moins évident. On va se concentrer sur le mensonge le plus évident et l’on ne remarquera probablement pas l’autre. Donne l’impression de ne pas être très doué(e) pour le mensonge. Dis un mensonge vraiment évident en te comportant comme un menteur(se) en ayant un regard fuyant, en gloussant nerveusement, en ayant l’air embarrassé et autre.
Il est aussi préférable que le mensonge que tu dissimules soit plutôt une demi-vérité qu’un mensonge intégral. Il est plus facile de mentir par omission ou de faire un mensonge qui a un fond de vérité.
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