Comment faire preuve de compassion ?
Faire preuve de compassion. La compassion est une émotion qui nous aide à mieux comprendre les autres et à mieux vivre avec eux. Il faut cependant prendre garde aux pièges de la compassion. La sympathie revient au fait d’essayer de comprendre les difficultés rencontrées par une personne sous un angle autre que le vôtre. Bien que cela puisse être une chose difficile à supporter pour vous, il est possible d’apprendre à faire preuve de « sympathie » pour soutenir vos proches et vos amis. Pour y arriver, gardez vos réactions négatives et vos doutes pour vous-même, et peut-être pourrez-vous constater que vous devenez plus sympathique que vous ne vous y attendiez.
La compassion, qu’est-ce que c’est ?
La compassion vient du latin cum patior qui signifie « souffrir avec ». La compassion est l’émotion que nous pouvons retenir devant la misère des autres. Elle implique un sentiment de bienveillance avec la volonté d’aider la personne qui souffre. Pour être capable de compassion, il faut savoir être empathique. Comment faire preuve de compassion : nous nous représentons ce que vit celui qui souffre, et c’est pourquoi nous sommes touchés par cette souffrance. Il est possible de s’entraîner à la compassion, de la cultiver. Des recherches en neurosciences ont montré que la plasticité du cerveau est telle qu’après un certain entraînement de 3 mois à la compassion la matière grise du cerveau socio-émotionnel avait augmenté.
Faire preuve de compassion : quelle est la différence entre l’empathie et la compassion ?
Comment faire preuve de compassion : pour Paul Bloom, chercheur et professeur à l’Université de Yale, la compassion consiste à se soucier de quelqu’un qui souffre, sans pour autant chercher à éprouver soi-même ce qu’il ressent, ce qui définit l’empathie.
Quelle est la différence entre la pitié et la compassion ?
La pitié est un sentiment de chagrin causé par la misère ou les ennuis de quelqu’un, tandis que la compassion est un sentiment de sympathie envers une personne ou le fait de ressentir sa douleur/peine.
Pourquoi la compassion n’est pas si facile ?
Laisser parler la douleur qui vous empêche de sourire, c’est vous autoriser à exprimer votre chagrin. Il n’y a pas de vulnérabilité à être sincère avec soi-même dans ce que vous ressentez. Plus vous vous donnez ce droit de vivre vos émotions, plus vous apprenez à épurer ce qui vous pèse sans crainte du jugement des autres. Se mentir à soi-même, c’est se manquer de respect, il n’est pas rare que les autres à leur tour vous refusent ce droit de ne pas aller bien alors que des problématiques vous rendent tristes. Plus vous les habituez à ne pas montrer vos humeurs, plus ils minimisent ce qui vous arrive pour ne pas avoir à trop à s’impliquer et pour vous forcer toujours à prendre part à leur propres difficultés sans vouloir voir les vôtres. La compassion se fait mais toujours à distance ! On vous dira, « ce n’est pas si grave, tu vas t’en sortir, toi tu es fort » pour vous convaincre que vous êtes capable de vous remettre seul car eux ne sont pas disposés à vous aider !
Pourquoi c’est si difficile de compatir ?
En effet, souvent la compassion des autres face aux épreuves que traverse une personne se résumera à un vague soutien matériel ou à une aide physique apportée. Un message de soutien et on a l’impression de comprendre ce que l’autre peut ressentir. Pire encore plutôt que de lui témoigner de l’empathie, cela devient bien vite « moi aussi, j’ai déjà vécu ça !» ou « quelqu’un que je connais a déjà connu ça !» Ce n’est pas une façon de compatir, c’est maladroit et déplacé !
Compatir ce n’est pas commenter à tout va ce qui arrive à quelqu’un d’autre comme s’il s’agissait de l’événement du jour à répandre mais se mettre à son écoute vraiment et totalement de manière active pour le laisser décider de la manière dont il a envie de vivre ce qui lui arrive dans son intimité. Ce n’est pas vouloir faire à la place de … mais accompagner l’autre dans ce qu’il traverse sans empiéter sur sa vie privée et intime. La compassion peut se faire dans le silence d’une présence incarnée et nourrie par l’amour malgré la distance physique !
Faire preuve de compassion, c’est rester bienveillant dans ses actes et dans ses pensées. C’est offrir à l’autre une épaule sur laquelle s’appuyer sans se sentir jugé ou déconsidéré. Quand l’autre souffre, il ne doit pas avoir l’impression d’avoir été puni par la vie, il doit accueillir ce qui l’accable et l’accepter comme une expérience à traverser avec l’aide et le soutien de tous et envers et contre tout. Ce n’est pas lire dans les yeux des autres comme votre propre culpabilité de ce qui vous arrive. « Je te l’avais bien dit ! » qui résonne comme un reproche plutôt qu’un soutien, c’est ce qu’on appelle de la malveillance ! Comment faire preuve de compassion : la compassion, c’est uniquement la solidarité inconditionnelle que l’on donne à l’autre quand il en a besoin, pas des remarques déplacées ou des réflexions blessantes ! Personne ne choisit la souffrance, on ne peut donc pas donner à l’autre l’impression qu’il a échouée parce que le mauvais sort l’a frappé. On n’échoue jamais, on apprend toujours ! A chaque fois, on se relève plus fort ! C’est le mouvement même de la vie ! C’est ce message qui doit servir pour empêcher le découragement et le désespoir ! La compassion n’a pas de limite si on a le cœur ouvert. Mais si elle est fabriquée, on n’a pas à l’accepter si elle nous fait encore plus mal que ce qui nous arrive. C’est un rapport toxique à éviter et à fuir au plus vite !
Laissez une chance à l’autre personne d’exprimer ses émotions
Vous pouvez lui proposer de l’écouter vous parler de la manière dont il ou elle s’efforce d’affronter ses problèmes ou de son état émotionnel. Comment faire preuve de compassion : vous n’êtes pas obligé(e) d’avoir des solutions sur-le-champ. Parfois, le simple fait d’avoir une oreille compatissante peut être d’un grand soutien.
Compatissez mais laissez l’autre libre !
Il ne faut jamais forcer les choses, quand ça vient du cœur tout se fait spontanément, sans calcul, sans intérêt, sans manipulation. Plus on est en lien avec cette intention d’apporter à l’autre du réconfort, plus on œuvre à l’accompagner sans envahir son espace personnel. Etre intrusif, ce n’est pas de la compassion ! Trop en faire est pire que ne pas faire du tout ! Ça devient difficile à supporter! C’est comme regarder l’autre souffrir et s’en réjouir ! Comment Faire preuve de compassion : laissez à chacun son libre-arbitre même dans les moments difficiles, c’est respecter l’autre dans son humanité. Comment a-t-il envie de vivre ce qui lui arrive ? Quelles sont les limites à ne pas dépasser ? Tout s’apprend et se comprend même la compassion !
La compassion, c’est donc redonner à l’autre confiance et espoir en la vie. C’est l’aider à renouveler son rapport dans la douceur et la tendresse sans qu’il ait peur d’agir ! Ce n’est pas lui enlever son pouvoir d’action ! Ce n’est pas prendre la souffrance de l’autre mais la radoucir pour la rendre supportable.
Certaines personnes se prétendent compatissantes car elles accourent au moindre malheur ! Comment faire preuve de compassion : la compassion demande une ouverture du cœur qui n’est pas en accord avec de l’hypocrisie ! On ne peut pas offrir sa compassion à tout va ! Il convient de rester dans une action posée et bénéfique à l’autre sans l’envahir et l’ébranler encore plus! Cela se ressent au-delà des mots et des gestes ! Lorsque la compassion réussit à toucher l’autre, c’est qu’elle est juste et bienveillante ! Tout dépendra des rapports qu’on a avec la personne. Il convient de respecter l’espace personnel de l’autre sans s’imposer ou être vexé de ne pas être sollicité. Au contraire, quelle joie de voir la personne qui souffre réagir pour prendre en main ce qui lui arrive et gérer sans baisser les bras ! C’est la posture du combattant qui active sa force de survie pour se remettre au plus vite et ne pas se laisser affaiblir par ce qui lui arrive. C’est la vraie compassion ! La compassion repose donc sur cette intention positive d’apporter à l’autre un soutien pour qu’il puisse renaître de ses cendres, plus fort, plus puissant. Il faut en être conscient et apprendre à donner à ce mot sa force et son pouvoir réparateur. La compassion n’est rien d’autre que l’amour pour l’autre qu’on reconnaît comme une partie vivante et vibrante de l’humanité toute entière. Donnons-lui la force d’y croire !
Exprimez votre sympathie par votre langage corporel
Comment faire preuve de compassion : vous pouvez exprimer votre compassion et votre attention à travers votre langage corporel même lorsque vous écoutez. Regardez votre interlocuteur dans les yeux et hochez la tête en signe de compréhension par moment. Tournez entièrement votre corps vers lui au lieu de le faire en partie . Vous ne devez rien faire d’autre au cours de la conversation et vous devez éviter les distractions. Vous pouvez éteindre votre téléphone pour éviter d’être interrompus . Évitez de croiser vos jambes et vos mains pour maintenir votre corps ouvert. Détendez vos mains et gardez-les légèrement sur le côté si elles sont visibles . Cela fera comprendre à la personne que vous êtes disposé(e) à l’écouter. Penchez-vous vers elle. Le fait de vous pencher vers l’autre personne la rendra probablement plus disposée à vous parler. Hochez de la tête au fur et à mesure qu’elle vous parle. Ce geste de la tête et d’autres du même type qui sont rassurants permettent aux gens de s’ouvrir plus facilement. Reflétez le langage corporel de la personne en face de vous. Cela ne signifie pas que vous devez entièrement l’imiter, mais en adoptant une posture semblable à la sienne (comme pointer vos jambes dans la même direction que les siennes, vous tourner vers elle si cette dernière vous fait face), une atmosphère positive se créera plus facilement grâce à votre langage corporel.
Écoutez d’abord et faites des commentaires après
Comment faire preuve de compassion : dans bien des cas, ce dont a besoin l’autre personne, c’est que vous l’écoutiez alors qu’elle explore ses pensées et ses sentiments. Bien que cela puisse paraitre banal à vos yeux, c’est une manière de l’aider . Souvent, vous risquez de donner la fausse impression à l’autre personne que vous vous appropriez son expérience lorsque vous prodiguez des conseils avant même qu’elle ne vous en demande . D’après l’auteur Michael Rooni, par « l’écoute sans solution », vous offrez aux autres un espace sûr où ils peuvent travailler sur leurs émotions et se défouler. Ainsi, vous ne leur donnez pas l’impression de « prendre le contrôle » de leur situation ou de leurs problèmes et vos conseils ne se présentent pas comme un ordre qu’ils doivent suivre. Si vous avez des doutes, vous pouvez dire ceci : « je veux t’apporter mon soutien, peu importe la manière dont tu le souhaites. De quoi as-tu besoin : juste d’une oreille pour t’écouter ou d’aide pour résoudre tes problèmes ? Dans un cas ou dans l’autre, je suis là pour toi . » Si vous avez déjà vécu des expériences semblables, vous serez peut-être en mesure de l’aider en lui proposant des méthodes utiles ou en lui donnant des conseils pratiques. Formulez vos conseils sous forme d’expérience personnelle et non sous la forme d’un ordre. Par exemple : « je suis désolé que tu te sois cassé la jambe. Je me rappelle à quel point c’était difficile lorsque j’ai eu la cheville cassée il y a quelques années. Cela t’aiderait-il si je te disais comment je m’en suis sorti ? » Vous devez veiller à ne pas donner l’impression que vous dictez une ligne de conduite. Si vous pouvez effectivement conseiller la personne et qu’elle est disposée à vous écouter, présentez vos conseils sous la forme d’une question approfondie comme « est-ce que vous pensez que cela pourrait aider si vous procédez de la sorte ? » ou bien « est-ce que vous avez pensé à faire cela ? » Quand vous posez des questions de ce genre, vous reconnaissez l’autorité de l’autre personne en prenant en compte ses propres décisions et cette approche parait moins dominatrice qu’une telle phrase « à votre place, je ferais cela ».
Utilisez un contact physique approprié
Comment faire preuve de compassion : cela peut être confortable d’avoir des contacts physiques, mais uniquement si cela convient au type de relation que vous avez avec la personne. S’il est dans vos habitudes de faire des câlins à la personne dans le besoin d’affection, vous pouvez le faire. Mais si cela est embarrassant pour l’un d’entre vous, vous pouvez plutôt lui toucher rapidement l’épaule ou le bras . Bien que des câlins puissent faire partie de vos interactions courantes, vous devez être conscient qu’il y a des gens qui peuvent se sentir mal ou trop vulnérables émotionnellement à ce moment précis. Jugez si l’autre personne parait ouverte en prenant note de son langage corporel. Vous pouvez aussi lui poser cette question : « un câlin te ferait-il du bien ? »
Proposez votre aide pour les travaux quotidiens
Il est fort probable qu’une personne qui traverse une période difficile dans sa vie accepte qu’on l’aide d’une certaine façon avec ses tâches quotidiennes. Même si elle donne l’impression de très bien s’en sortir, vous lui démontrez à travers ce geste que vous êtes là pour l’aider. Comment faire preuve de compassion : vous pouvez lui proposer un repas à emporter préparé au restaurant ou à la maison. Offrez-lui de l’aider en arrosant son jardin, en allant chercher les enfants à l’école ou en faisant n’importe quoi d’utile . Il est préférable de préciser une heure et une date dans votre proposition au lieu de demander la disponibilité des gens. Ce sera ainsi une chose en moins à laquelle penser ou décider alors qu’elle traverse une période stressante. Offrez à manger après l’avoir demandé. Après des funérailles ou dans certaines cultures en particulier, il n’est pas rare de recevoir plein de ragouts et de tartes. Un autre mets s’avéra sans doute plus utile.
Référez-vous à une religion commune
Comment faire preuve de compassion : utilisez les opinions spirituelles que vous partagez ou votre appartenance à une même religion pour créer des liens avec cette personne. Vous pouvez lui proposer de participer à une cérémonie religieuse ensemble ou de prier pour elle. Vous ne devez pas mentionner vos points de vue religieux au moment où vous exprimez de la sympathie à quelqu’un qui pense autrement.
Ne prétendez pas comprendre ou savoir ce que traverse quelqu’un
Bien que vous ayez pu vivre une expérience semblable, vous devez comprendre que tout le monde ne s’en sort pas de la même manière. Vous pouvez faire des suggestions d’idées qui peuvent éventuellement être utiles ou décrire votre état émotionnel au cours de cette période, mais tout en étant conscient que l’autre personne fait peut-être face à une épreuve différente . Comment faire preuve de compassion : vous pouvez plutôt essayer de lui dire : « je ne peux qu’imaginer combien cela doit être pénible pour toi. Je sais à quel point cela m’a attristé lorsque mon propre chien est mort. » Une chose encore plus importante, vous ne devez jamais prétendre que vous avez des problèmes plus graves (même si c’est votre impression). L’objectif de votre présence est d’assister l’autre.
Évitez de rejeter ou de minimiser ce que ressent l’autre
Comment faire preuve de compassion : vous devez reconnaitre que ses problèmes sont réels. Ne lui dites pas que ses problèmes sont sans importance, mais concentrez-vous plutôt sur le fait d’écouter ses difficultés et de la soutenir alors qu’elle y fait face . Ne rejetez pas ou ne minimisez pas accidentellement ce que traverse votre amie. Par exemple, si en essayant de réconforter une amie de la mort de son animal de compagnie, vous lui dites : « je suis désolé que ton chien soit mort. Ça aurait pu être pire, tu aurais pu perdre un membre de ta famille. » En réalité, vous supprimez le chagrin qu’elle ressent pour son animal, bien que ce ne soit pas votre intention. Cela peut la rendre réticente à partager ce qu’elle ressent avec vous ou même avoir honte d’elle-même . Voici un autre exemple, lorsque vous formulez une expression bien intentionnée comme « ne te sens pas ainsi ». Par exemple, si votre amie a un complexe d’apparence physique à la suite d’une maladie et qu’elle vous dit qu’elle ne se sent pas séduisante, cela ne l’aidera pas de lui répondre comme ceci : « ne pense pas ainsi ! Tu es toujours attirante. » Cette réponse lui indique qu’elle a « tort » d’avoir de tels sentiments. Il est possible de valider ses sentiments tout en étant opposé à l’idée qui les soutient. Par exemple : « tu me dis que tu ne te sens pas séduisante et ça m’attriste tellement que cela te blesse. Ça doit être pénible. Si cela peut te soulager, je te trouve toujours très séduisante . » De même, vous ne devez pas dire quelque chose comme ceci : « au moins, ce n’est pas aussi grave que ça aurait pu l’être . » Cela peut non seulement être interprété comme un rejet des problèmes de la personne, mais aussi comme un rappel de problèmes supplémentaires dans sa vie.
N’exprimez pas de croyances personnelles que vous ne partagez pas
Il est possible que de telles déclarations ne la réconfortent pas ou même que cela l’offense. Elles peuvent paraitre toutes préparées ou impersonnelles. Comment faire preuve de compassion : en général, il est préférable que vous restiez concentré(e) sur votre interlocuteur et sur votre capacité à l’aider . Par exemple, il se peut que vous croyiez à une vie après la mort étant une personne profondément religieuse alors que ce ne soit pas le cas de l’autre. Cela peut paraitre naturel pour vous de dire une chose comme : « au moins, votre bienaimé se trouve dans un meilleur endroit maintenant », mais sans réconforter votre ami.
Ne forcez personne à se servir de votre solution
Comment faire preuve de compassion : il est normal de conseiller une démarche à suivre qui, à votre avis, pourra probablement aider quelqu’un, quoique vous ne deviez pas la stresser en la répétant. Cela peut vous sembler une solution facile et évidente, mais admettez qu’il peut arriver que la personne ne partage pas votre opinion. Une fois que vous avez donné votre avis, laissez tomber. Vous pourrez ramener ce sujet s’il y a de nouvelles informations qui se présentent. Par exemple, « je sais que tu ne veux pas prendre d’analgésiques, mais j’ai entendu parler d’un médicament plus sûr qui pourrait présenter moins de risques. Est-ce que le nom t’intéresse pour que tu puisses te renseigner toi-même ? » Si la personne décline l’offre, laissez tomber.
Restez aimable et calme
Il se peut que vous pensiez que les problèmes de votre ami soient moins graves que les vôtres ou insignifiants. Cela peut même vous rendre jaloux d’une personne dont les difficultés paraissent si mineures. Il ne s’agit pas du bon moment pour en discuter et l’occasion ne se présentera sans doute jamais pour que vous le fassiez. Il est préférable que vous disiez poliment au revoir et que vous quittiez la pièce au lieu de manifester votre irritation.
Ne jouez pas aux durs et ne vous comportez avec indifférence
Pour certaines personnes, « être à la fois tendre et dur » est une technique thérapeutique efficace, bien que ce soit à l’opposé d’un comportement affectueux. Quelqu’un qui est triste ou en deuil pendant trop longtemps est probablement déprimé. Dans ce cas, cette personne doit consulter un thérapeute ou un médecin : ce sera inutile d’essayer de l’amener à « passer à autre chose » ou à « s’endurcir ».
Ne l’insultez pas
Bien que cela puisse paraitre évident, l’on peut perdre facilement le contrôle de ses émotions en période de stress. Si vous vous retrouvez en pleine dispute, en train de critiquer le comportement de la personne ou de l’insulter, quittez la pièce et présentez vos excuses quand vous serez calmé. Comment faire preuve de compassion : N’insultez pas une personne dans le besoin de sympathie même en plaisantant. Il se peut que cette dernière se sente vulnérable et facilement blessée.
Reconnaissez le problème ou l’évènement
Si vous avez appris pour le problème de votre proche et de son besoin de sympathie auprès de quelqu’un d’autre, vous pouvez utiliser les expressions suivantes pour expliquer les raisons pour lesquelles vous vous approchez de lui. Si c’est lui qui a entamé la conversation, vous devez répondre en reconnaissant ses sentiments.
- « Ça parait douloureux. »
- « J’ai appris que tu as traversé une période difficile. »
- « Je suis désolé d’apprendre cela. »
Demandez-lui comment il supporte la situation
La réaction de certaines personnes au deuil ou au stress consiste à devenir plus occupées. Elles ne prennent peut-être pas le temps d’examiner leur état émotionnel. Comment faire preuve de compassion : regardez votre proche dans les yeux et employez une expression qui lui fasse comprendre clairement que vous l’interrogez au sujet de ses sentiments et non de son quotidien.
- « Comment t’en sors-tu avec tout ça ? »
- « Comment te sens-tu ? »
Exprimez votre soutien par des mots
Vous devez lui dire clairement que vous êtes de son côté. Rappelez-lui qu’il y a d’autres gens vers qui il peut se tourner et qui pourront également le soutenir en mentionnant la famille et les amis.
- « Je pense à toi. »
- « Je suis là si tu as besoin de moi. »
- « Je te recontacterai plus tard dans cette semaine pour t’aider avec tes tâches quotidiennes. »
- Évitez la forme courante « informe-moi s’il y a quelque chose que je puisse faire. » La personne se sentira obligée de penser à quelque chose pour vous et elle ne se sent peut-être pas capable de faire à ce moment-là.
Faites-lui savoir que les sentiments sont adaptés
Il y a des personnes qui ont du mal à exprimer ce qu’elles ressentent ou qui pensent qu’elles ressentent de « mauvaises » choses. Employez les expressions qui suivent pour lui faire savoir que tout va bien.
- « C’est normal de pleurer si tu en as besoin. »
- « J’accepte tout ce que tu as besoin de faire maintenant. »
- « C’est normal de se sentir coupable » (ou d’être en colère ou de ressentir n’importe quelle émotion).
Conclusion
Le simple fait d’essayer de faire preuve de compassion envers un être cher alors que vous n’êtes pas enclin à la sympathie, ou exprimer vos émotions en général, lui démontrera que vous faites des efforts supplémentaires pour lui. Il y a une différence entre la sympathie et l’empathie. En faisant preuve de sympathie, l’on offre de l’attention et des soins pour la souffrance d’une personne même si on ne la ressent pas nécessairement soi-même. Lorsqu’on essaye de compatir, on s’imagine activement dans la situation propre à l’autre personne : on tente essentiellement de « se mettre à sa place ». Essayez d’imaginer à quoi cela ressemble, de ressentir les émotions de l’autre. Ainsi, vous comprendrez plus facilement son état émotionnel . Il est utile de connaitre la différence même si l’une ne présente pas « plus de qualités » que l’autre.
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