COMMENT VIVRE AVEC UN PROCHE BIPOLAIRE

COMMENT VIVRE AVEC UN PROCHE BIPOLAIRE

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  • Dernière modification de la publication :27 octobre 2024
  • Temps de lecture :20 min de lecture

vivre avec un proche bipolaire

Comment vivre avec un proche bipolaire ?

Vivre avec un proche bipolaire : la vie avec une personne bipolaire peut être déroutante. Si vous êtes dans cette situation, vous devez en savoir plus sur les symptômes ainsi que les comportements à adopter afin de réussir à vous épanouir dans ce quotidien.Vivre avec un membre de votre famille qui souffre de trouble bipolaire peut être un défi et demande de la patience et de la compassion. Lorsque vous faites face au trouble bipolaire de l’un des membres de votre famille, il est important de lui apporter du soutien, de prendre soin de vous physiquement et émotionnellement et de vous renseigner à propos de ce trouble.

Qu’est-ce que le trouble bipolaire ?

 

Le trouble bipolaire, anciennement psychose maniaco-dépressive, est un trouble de l’humeur qui oscille entre deux phases, à savoir, la phase maniaque et la phase dépressive. Durant la phase maniaque, la personne vit un moment d’excitation pathologique alimentée par une hyperactivité et une grande euphorie. Elle peut multiplier les missions et les projets. Durant cet accès, elle peut également perdre son inhibition et même effectuer des dépenses complètement démesurées. À l’inverse, la phase dépressive désigne une période de tristesse de l’individu bipolaire. Il n’a plus le goût à rien et vit comme s’il était au ralenti. Durant cet accès aigu, la principale crainte à avoir est le risque de suicide. En revanche, dans la plupart des cas, entre les deux phases, l’individu malade parvient à retrouver une vie sociale et psychique normale.

Vivre avec une personne bipolaire : les conséquences sur la famille

Les accès aigus de la personne malade peuvent créer de nombreux conflits, des tensions et des affrontements avec les membres de la famille. En effet, entre les accès, la famille peut vivre dans l’anticipation et la crainte des rechutes. Durant les phases dépressives, l’entourage se sent impuissant et démuni face à la souffrance du bipolaire alors que face aux phases maniaques, les proches essaient de supporter la situation pour ne pas aggraver les conflits (car le malade les perçoit comme des obstacles à ses projets) et tentent de limiter les conséquences des actes inconsidérés du bipolaire. Par ailleurs, votre compagnon doit être suivi par un psychiatre, qui vous aidera, entre autres, à réduire les tensions entre vous. Il vous indiquera qu’aucune décision importante, engageant votre vie de couple ou familiale, ne doit avoir lieu durant les accès aigus.

Comment vivre avec un proche bipolaire ?vivre avec un proche bipolaire

Comment vivre avec un proche bipolaire : afin que votre relation perdure avec votre conjoint bipolaire, vous devez commencer par comprendre son trouble afin de mieux supporter les difficultés rencontrées. Ensuite, pour aider votre homme dans sa maladie, vous devez lui apporter une vie affective stable. Cette situation est un facteur qui limite les rechutes. Avec votre soutien, il va réussir à analyser ses troubles et déceler les symptômes annonciateurs. Par ailleurs, profitez du bonheur que vous procure votre conjoint, car, en dehors de ses accès, vous pouvez avoir une vie normale. De plus, les personnalités bipolaires savent souvent se montrer sensibles et généreuses. Enfin, adoptez la positive attitude au quotidien en voyant la vie comme une aventure mouvementée faite de joies et de peines, mais évitez de la vivre comme un accompagnement épuisant de l’autre. Faites face aux tempêtes, car elles seront suivies de beaux jours, et en cas de baisse de moral, retrouvez des astuces pour retrouver le moral en 10 minutes.

Comprenez que certains comportements de cette personne sont liés à son trouble bipolaire

Par exemple, une personne qui parle d’elle-même de manière égoïste ou qui se vante est généralement perçue comme une personne arrogante et égocentrique. Ce même comportement chez une personne bipolaire est le signe d’une manie, tout comme les autres comportements qui vous paraissent désagréables. Comment vivre avec un proche bipolaire : vous arriverez à mieux comprendre ce trouble si vous savez reconnaitre ces comportements comme des symptômes de la maladie, pas comme des comportements volontaires. Cependant, faites attention de ne pas associer tous les comportements que cette personne démontre à des symptômes de sa maladie, car les personnes atteintes de trouble bipolaire peuvent aussi être en colère ou tristes comme n’importe qui d’autre.

Une des façons de mieux comprendre la maladie du membre de votre famille et de le soutenir est de simplement lui poser des questions à propos de ce qu’il ressent. Cependant, assurez-vous de le faire en toute discrétion et de ne pas le mettre mal à l’aise avant d’aborder le sujet. S’il se sent menacé, vous pouvez simplement lui demander comment il se sent pour obtenir plus d’informations à propos de ce qu’il traverse.

Soutenez le membre de votre famille pendant son traitementVivre avec un proche bipolaire

Comment vivre avec un proche bipolaire : puisque le trouble bipolaire peut être traité au moyen de médicaments et d’une thérapie, il est crucial de lui montrer votre soutien pendant la durée de son traitement. Vous pouvez vous impliquer en participant à la psychothérapie du membre de votre famille. Une thérapie familiale peut aussi vous aider à le soutenir. Communiquez avec le psychologue qui le suit. Si le membre de votre famille vous a permis de discuter avec son thérapeute, vous pouvez lui parler des inquiétudes ou des problèmes que vous avez au fur et à mesure qu’ils apparaissent. Vous pouvez aussi de cette façon obtenir plus d’informations pour savoir comment vous pouvez aider le membre de votre famille. Si le membre de votre famille ne reçoit pas pour l’instant de traitement, vous pouvez l’encourager à en trouver un. Il existe de nombreuses ressources utiles sur Internet  . Vous pouvez aussi faire une recherche auprès de thérapeutes et de psychiatres spécialisés dans le trouble bipolaire.

Cependant, évitez de le forcer à suivre un traitement s’il ne le veut pas (à moins que son comportement puisse être dangereux pour lui ou pour les autres), cela va lui faire peur et pourrait mettre votre relation en péril.

Aidez-le à suivre son traitement

Les personnes atteintes de trouble bipolaire évitent généralement de prendre leurs médicaments, car elles peuvent trouver du plaisir lors de leurs manies. Comment vivre avec un proche bipolaire : si vous remarquez que le membre de votre famille ne prend pas ses médicaments, la première chose à faire est d’en avertir son psychiatre ou son docteur le plus tôt possible. Il y a de bonnes chances que le docteur veuille en discuter avec cette personne et il vous informera de la marche à suivre. Si vous ne pouvez pas discuter avec son docteur, vous pouvez l’encourager à prendre ses médicaments ou lui offrir des récompenses en échange (par exemple une certaine friandise ou une activité qu’il apprécie) s’il consent à prendre ses médicaments.

Assurez-vous qu’il prend ses médicaments

Prendre des médicaments n’est pas nécessairement le simple choix de prendre une pilule ou pas. Ceux qui sont généralement utilisés pour traiter la bipolarité provoquent souvent des effets secondaires comme des pertes de mémoire, des symptômes gastro-intestinaux, de la somnolence, une prise de poids, une sudation excessive, des démangeaisons, une perte de cheveux, des troubles sexuels et d’autres symptômes affligeants et désagréables. Comment vivre avec un proche bipolaire : si quelqu’un qui compte pour vous a cessé de prendre ses médicaments ou manifeste le désir de le faire, lui demander pourquoi pourrait l’aider. La personne peut avoir différentes raisons qui vont comme un simple « parce que je me sens mieux et je n’en ai pas besoin ».Assurez-vous qu'il prend ses médicaments Elle peut aussi apprécier l’hypomanie et ne veut pas prendre des médicaments qui mettent un terme à son sentiment d’euphorie. Les effets secondaires sont souvent ressentis lorsque l’on commence un traitement ou que les doses sont augmentées, mais ils peuvent apparaitre à n’importe quel moment et peuvent générer un sentiment d’inconfort et d’angoisse.

Si la personne ne veut pas prendre ses médicaments, quelle que soit la raison, encouragez-la à parler à son médecin afin de déterminer si un changement de dosage, d’horaires, ou d’autres options pourraient minimiser les problèmes et rendre le traitement tolérable.

Aidez-le pendant un épisode maniaque ou hypomaniaque

Comment vivre avec un proche bipolaire : si vous remarquez des signes qui indiquent que cette personne traverse un épisode de manie, il est essentiel de l’aider pour éviter qu’elle ne se blesse. Négociez avec elle pour éviter qu’elle ne se blesse pendant ses comportements à risques (jeux de hasard, vitesse excessive, prise de drogues, mauvais comportement sur la route). Tenez les enfants, les personnes handicapées et les personnes vulnérables loin de cette personne pour qu’elle évite de leur faire du mal. Discutez avec le docteur qui le suit ou appelez une ambulance ou SOS Suicide s’il présente le risque de se faire du mal ou du faire du mal aux autres.

Planifiez les moments de crise

Il est important d’avoir un plan d’action pour gérer les urgences afin de désamorcer une situation de crise. Gardez les numéros de téléphone de membres de votre famille qui peuvent vous aider, ainsi que celui du docteur et des hôpitaux. Ne gardez pas ces informations seulement dans votre téléphone au cas où vous resteriez sans batterie, vous devez avoir ces numéros écrits quelque part et les garder en permanence sur vous (par exemple dans votre portefeuille ou votre sac). Donnez-en une copie au membre de votre famille. Vous pouvez même mettre en place un plan ensemble pour les moments où cette personne devient émotionnellement instable.

Aidez cette personne à éviter les éléments déclencheurs

Un élément déclencheur est un comportement ou une situation qui augmente la probabilité d’apparition de résultat négatif, dans ce cas précis, d’épisodes maniaques ou dépressifs. Parmi les éléments déclencheurs possibles, on retrouve certaines substances comme la caféine, l’alcool et d’autres drogues . Les éléments déclencheurs peuvent aussi inclure des émotions négatives comme le stress, un régime alimentaire mal équilibré, des problèmes de sommeil (en dormant trop ou pas assez) ou des conflits interpersonnels. Le membre de votre famille pourrait aussi avoir des déclencheurs qui lui sont propres. Vous pouvez l’aider en le décourageant de se livrer à ces comportements ou en l’aidant à revoir ses priorités pour réduire son niveau de stress. Les personnes atteintes de troubles bipolaires expriment souvent des critiques à l’encontre des autres.Aidez cette personne à éviter les éléments déclencheurs

Si vous vivez avec cette personne, vous pouvez éliminer certaines substances comme l’alcool de votre foyer. Vous pouvez aussi essayer de créer un environnement plus relaxant en contrôlant la lumière, la musique et les niveaux d’énergie.

Faites preuve de compassion

Plus vous vous informez à propos du trouble bipolaire, plus vous arriverez à le comprendre et à l’accepter. Même s’il peut être compliqué de gérer ce genre de trouble au sein de votre famille, vos inquiétudes et votre prévenance peuvent aider le membre de votre famille qui en est atteint. Une des façons de lui montrer que vous vous souciez de son état est de répondre présent lorsqu’il en a besoin et de lui montrer que vous voulez l’aider à guérir. Vous pouvez aussi lui proposer de l’écouter lorsqu’il a envie de parler de sa maladie.

Faites preuve d’empathie

En vous mettant à la place de la personne atteinte de trouble bipolaire, vous arriverez à augmenter votre compréhension de son comportement et à réduire vos émotions ou vos réactions négatives vis-à-vis de son état mental. Essayez d’imaginer ce que vous ressentiriez en vous réveillant tous les matins sans savoir si vous allez souffrir d’une dépression aigüe ou si vous allez vous sentir complètement euphorique.

Concentrez-vous sur votre propre santé mentale

Les soins que vous apportez à un membre de votre famille atteint de trouble bipolaire peuvent parfois mener à du stress et des symptômes de dépression  . Souvenez-vous que vous ne pouvez commencer à l’aider que si vous prenez soin en premier lieu de votre propre santé physique et mentale. Faites attention à vos propres comportements et aux émotions que vous ressentez envers cette personne. Abandonnez le contrôle. Il est important de comprendre et de vous souvenir (que ce soit à voix haute ou dans votre tête) que vous ne pouvez pas contrôler les comportements du membre de votre famille. Il souffre d’un trouble que vous ne pouvez pas complètement soigner. Portez votre attention sur vos propres besoins. Par exemple, vous pourriez dresser une liste de vos propres objectifs et commencer à travailler pour les atteindre. Utilisez des ressources pour gérer les situations difficiles. Ce sont des ressources qui vous aideront à gérer une certaine situation et qui sont vitales pour prendre soin de vous. Ces stratégies peuvent inclure des activités que vous aimez faire comme la lecture, l’écriture, les arts plastiques, la musique, les activités en plein air, les exercices et les sports.Concentrez-vous sur votre propre santé mentale

Les activités thérapeutiques peuvent aussi vous aider à prendre soin de vous, par exemple les techniques de relaxation (par exemple la relaxation progressive des muscles), la méditation, la tenue d’un journal, la pleine conscience et la thérapie par l’art. Vous pouvez aussi gérer ces situations en créer une distance ou en vous retirant des situations stressantes lorsqu’elles apparaissent.

Envisagez de demander de l’aide à un professionnel

Si vous vous rendez compte que vous avez du mal à gérer les symptômes de cette personne atteinte de trouble bipolaire, il pourrait être utile de suivre vous-même une thérapie. Des éléments suggèrent qu’une thérapie familiale, pas seulement une information à propos du trouble, peut aider les individus (surtout le personnel soignant ou les parents) à gérer le trouble bipolaire de l’un des membres de leur famille .

Sachez que le trouble bipolaire est un trouble biologique

Cela signifie qu’il y a une composante génétique très forte et qu’il a tendance à se transmettre. C’est pourquoi ce n’est pas de la faute de la personne atteinte du trouble bipolaire comme cela pourrait l’être si elle avait d’autres troubles médicaux. Le trouble bipolaire n’est pas une maladie mentale que cette personne peut contrôler par pure volonté .

Sachez reconnaitre les différents types de symptômes du trouble bipolaire

Il existe deux types principaux de troubles bipolaires, le trouble bipolaire I et le trouble bipolaire II. Il est important d’identifier de quel type souffre le membre de votre famille pour comprendre quels sont ses symptômes et comportements particuliers. Le trouble bipolaire I se retrouve chez les personnes qui traversent des épisodes maniaques qui durent généralement entre une semaine ou plus. Certains symptômes de cet épisode maniaque comprennent une humeur irritable, une estime de soi exagérée, un besoin moins important de sommeil, une envie de parler plus fort, des difficultés de concentration, une augmentation des activités visant un certain but et des comportements dangereux (par exemple des jeux de hasard ou des relations sexuelles non protégées avec des partenaires multiples) .Sachez reconnaitre les différents types de symptômes du trouble bipolaire

Le trouble bipolaire II se manifeste par un épisode dépressif majeur ainsi que par au moins un épisode hypomaniaque (similaire à un épisode maniaque, mais moins grave et qui peut durer jusqu’à 4 jours)  .

Comprenez comment fonctionne le traitement du trouble bipolaire

Le trouble bipolaire est généralement traité en utilisant une combinaison de médicaments et de thérapie. Les psychiatres ou les docteurs prescrivent souvent des médicaments stabilisateurs d’humeur comme le lithium afin de réduire les symptômes du trouble bipolaire. Les psychologues, les thérapeutes et d’autres professionnels aident généralement le patient atteint de trouble bipolaire à gérer ses symptômes. On utilise généralement des thérapies cognitivocomportementales, des thérapies familiales et des thérapies interpersonnelles.

Renseignez-vous à propos des effets typiques du trouble bipolaire sur la vie familiale

Les membres de la famille d’un patient atteint de trouble bipolaire peuvent se sentir dépassés et sans énergie. En plus, les conjoints de ces individus pourraient ressentir un manque de soutien et nombre d’entre eux ne demandent pas d’aide . Si un membre de la famille d’un patient atteint de trouble bipolaire pense que cette personne contrôle sa maladie, il pourrait se sentir dépassé et insatisfait de sa relation avec cette personne  .

Avertissements : Sauvez une vie et n’appelez pas la police pendant un épisode. La police pourrait traumatiser ou blesser cette personne  . Appelez plutôt une ambulance ou rendez-vous aux urgences. Si vous ou un membre de votre famille pensez à vous faire du mal ou à faire du mal à quelqu’un d’autre, demandez immédiatement de l’aide en appelant le 112. Vous pouvez aussi contacter un hôpital, un docteur ou SOS Suicide  .

ConclusionRenseignez-vous à propos des effets typiques du trouble bipolaire sur la vie familiale

Comprenez le secret professionnel. Souvenez-vous que vous pouvez discuter avec le docteur de la personne atteinte de trouble bipolaire s’il s’agit d’un enfant mineur étant à votre charge ou si elle a signé un papier vous y autorisant. Cependant, si aucune de ces conditions n’existe, le thérapeute pourrait refuser de discuter avec vous afin de protéger le droit à la confidentialité de son patient.

Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé. JeunInfo s’efforce de proposer du contenu aussi précis que possible, mais ne peut en aucun cas être responsable du résultat de l’application (liste non exhaustive) des traitement, des techniques, des médicaments des dosages et/ou méthodes proposées dans ce document. L’utilisateur en assume la pleine responsabilité. Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S’il s’agit d’un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre. Le numéro des urgences médicales européen est le : 112


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