Comment ne plus vous sentir seul(e) ?
Ne plus vous sentir seul(e) : au cours d’une semaine normale, 31 % des Québécois de 65 ans et plus vivant seuls chez eux ne reçoivent ni visite ni coup de fil de leur famille, tandis que 44 % n’ont aucun contact avec des amis. Chez les 75 ans et plus, 1 personne sur 4 n’a pas d’ami proche. Comme les conséquences de l’isolement sont néfastes, tant pour la santé mentale que physique, le phénomène mérite qu’on s’y attarde. «Chez les gens isolés, on constate une augmentation du risque de mortalité, de troubles cardiovasculaires, d’angoisse, d’anxiété et de dépression», affirme le Dr André Tourigny, de l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés (IVPSA). Heureusement, on peut poser des gestes libérateurs, qui briseront la solitude avant qu’elle se transforme en véritable isolement. Au fur et à mesure que la planète devient de plus en plus connectée, il devient en fait de plus en plus facile de se sentir isolé.
Vous arrive-t-il souvent de vous sentir délaissé ? Une chose est sure, vous n’êtes pas le seul. Vous pourriez vous demander comment faire disparaitre ce sentiment de solitude. Tout d’abord, il vous faut mieux vous comprendre. À partir de ce moment-là, vous pourrez commencer à surmonter ce sentiment d’isolement. Ce n’est pas une fatalité.
Occupez-vous
Faites des choses qui vous prennent de votre temps. Lorsque votre emploi du temps est rempli d’activités qui vous permettent de rester productif et de vous occuper la tête, vous n’aurez pas le temps de ressasser votre solitude. Faites du bénévolat. Trouvez-vous un petit boulot. Inscrivez-vous à un club de lecture ou suivez des cours dans une salle de gym. Faites du bricolage. Sortez tout simplement de votre tête . Quels sont les passetemps que vous aimez faire ? Y a-t-il des choses dans lesquelles vous excellez ? Quelles sont les choses que vous avez toujours voulu faire, mais pour lesquelles vous n’avez jamais trouvé le temps ? Saisissez cette chance et lancez-vous.
Changez votre environnement
Il est trop facile de rester assis dans son canapé toute la journée et de regarder la télévision en attendant que la journée passe. Cependant, lorsque vous restez dans le même environnement, les douleurs de la solitude ne vont faire qu’empirer. Comment ne plus vous sentir seul(e) : si vous avez du travail à faire, rendez-vous dans un café. Allez vous promener dans un parc et asseyez-vous simplement sur un banc pour regarder passer les passants. Apportez des stimulus à votre cerveau pour le distraire de ses sentiments négatifs. Le temps que vous passez dans la nature pourra aussi avoir un impact positif sur votre santé mentale . En allant vous promener dehors, vous pourrez réduire votre stress et vous pourrez aussi améliorer votre santé physique. Prenez une serviette et allongez-vous dans l’herbe pour lire un livre. Faites-le régulièrement pour vous changer les idées.
Oser faire le premier pas
Saluer un voisin qu’on croise ou sourire aux membres d’un groupe dans lequel on se trouve peut aider à briser la glace. «Lors d’une manifestation contre un projet de condos en milieu boisé, j’ai engagé la conversation avec d’autres participants», témoigne Paul, un veuf de 67 ans qui, pendant la maladie de sa femme et après son décès, avait coupé tout lien avec le monde extérieur. «Depuis, dit-il, on se rencontre régulièrement pour jaser ou planifier notre prochaine manif!» (rires) Même dans les résidences pour aînés, on hésite parfois à créer des liens d’amitié, par crainte ou par timidité. On ne perd pourtant rien à essayer!
Mettre le nez dehors
Une mobilité réduite nous décourage de sortir ? Comment ne plus vous sentir seul(e) N’hésitons pas à imiter Lorette Legaré, qui se déplace en quadriporteur pour vaquer à ses occupations de bénévole, malgré les obstacles qui surgissent parfois sur sa route. Si la peur de faire une mauvaise chute nous paralyse ou qu’une blessure nous gêne, on prépare nos sorties en planifiant le trajet, en s’informant sur les moyens de transport (standard ou adapté) et sur l’accessibilité des lieux qu’on souhaite visiter. Et, bien sûr, on y va à notre rythme et selon nos capacités.
Faites des activités qui vous permettent de vous sentir bien
Comment ne plus vous sentir seul(e) : faites des choses qui vous passionnent pour soulager ces sentiments de solitude. Réfléchissez aux choses qui vous aident à vous sentir bien. Est-ce la méditation, la littérature américaine, le chant ? Lancez-vous. Prenez de votre précieux temps pour l’employer à vos passions. Demandez aussi à un ami de l’école, de votre club de gym ou à un voisin s’il a envie de vous rejoindre. Faites-vous de nouveaux amis. Évitez de prendre des substances qui vous permettent d’oublier votre sentiment de solitude. Trouvez des activités saines qui vous aident à vous sentir bien dans votre peau. Vous ne règlerez pas le problème si vous ne le traitez pas à la racine.
Surveillez l’apparition de signes avant-coureurs
Parfois, vous pourriez être tellement désespéré à l’idée de vous évader de votre sentiment de solitude que vous pourriez saisir n’importe quelle occasion qui se présente. Méfiez-vous quand même des mauvaises influences venant de personnes qui ne veulent que se servir de vous. La vulnérabilité que vous développez pendant votre isolement fait de vous une proie facile pour les gens qui veulent vous manipuler ou abuser de vous. Voici quelques-uns des signes qui indiquent que les gens que vous côtoyez ne veulent pas une relation saine et réciproque avec vous. Ils ont l’air « trop beaux pour être vrais ». Ils vous appellent tout le temps, ils organisent des activités et ils ont l’air parfaits. Ce sont souvent des signes qui indiquent que ces personnes veulent abuser de vous et prendre le contrôle de vos actions. Ils ne renvoient pas l’ascenseur. Vous pourriez aller les chercher au travail, leur rendre un service pendant le weekend, etc., mais ils ont toujours une bonne excuse pour ne pas faire la même chose pour vous. Ces gens-là profitent de votre vulnérabilité et la tournent à leur avantage.
Ils se mettent de mauvaise humeur lorsque vous voulez passer du temps autre part. Vous pourriez être tellement enthousiaste à l’idée de passer du temps avec quelqu’un d’autre que vous pourriez ne pas être dérangé par sa tendance à vouloir vous contrôler. Cependant, s’il vérifie ce que vous faites, s’il essaye de savoir où vous êtes et avec qui ou s’il a l’air de s’inquiéter des autres amis que vous avez, c’est un signe qui ne trompe pas.
Retrouver un loisir qui nous plaît
On rêve de renouer avec une activité qu’on a délaissée en raison, par exemple, d’une limitation physique? On s’y remet… mais en l’adaptant à notre nouvelle réalité. «Une personne qui ne peut plus danser comme avant pourrait participer à une soirée dansante de manière différente, en tapant du pied et des mains et en chantant, par exemple, suggère Geneviève Gravel, conseillère aux proches aidants du service Info-Aidant L’Appui. L’essentiel est de trouver une autre façon d’obtenir de la satisfaction, de la fierté et de l’estime de soi, et qui permette aussi de rester en lien avec sa communauté.»
Explorer les possibilités offertes
Comment ne plus vous sentir seul(e) : la recherche de nouvelles activités culturelles, sociales, sportives ou bénévoles est une excellente façon de tromper l’ennui. «J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai visité le centre communautaire de mon quartier, où je me suis inscrite à des cours d’espagnol et d’échecs, raconte Martine, une quinquagénaire célibataire et timide. Ça m’a permis de sortir de ma bulle et de socialiser.» On a également tout intérêt à vérifier si notre ville est inscrite dans le programme MADA (Municipalité amie des aînées): belle occasion de voir si certaines des activités proposées sont susceptibles de piquer notre curiosité.
Concentrez-vous sur vos proches
Même si cela peut être dur pour les personnes qui rêvent d’indépendance, il faut parfois dépendre des autres. Comment ne plus vous sentir seul(e) : si vous vous sentez seul, contactez un proche ou un ami en qui vous avez confiance, même s’il se trouve à des milliers de kilomètres de vous. Un coup de fil tout simple peut vous mettre de bonne humeur. Si vous traversez une période difficile, vos proches pourraient ne même pas en être au courant. Vous n’êtes pas obligé de leur raconter tout ce que vous ressentez si vous ne vous sentez pas à l’aise. Partagez seulement les choses qui ne vous gênent pas. Vos proches vont probablement se sentir honorés que vous partagiez vos sentiments avec eux.
Trouvez des gens comme vous
C’est d’autant plus facile depuis l’arrivée d’Internet. Il existe de nombreuses ressources pour rencontrer d’autres personnes, par exemple les meetups . Essayez de rencontrer des gens qui ont les mêmes passions et les mêmes passetemps que vous. Réfléchissez à vos livres et vos films préférés, à votre ville natale ou à celle où vous habitez maintenant. Il existe un groupe pour tout le monde. Recherchez des occasions de socialiser avec les autres. Faites des recherches en ligne pour trouver un cours de fitness. Trouvez un groupe de fans de bandes dessinées. Rejoignez un club sportif que vous rêvez de rejoindre depuis un moment. Impliquez-vous dans une cause. Créez-vous des opportunités. Entamez la conversation. C’est la seule façon de ne plus vous sentir seul . Vous allez probablement devoir sortir de votre zone de confort, mais vous devez le voir comme une bonne chose, comme un défi.
Si vous n’aimez pas votre choix, vous pouvez vous arrêter. Cela ne va probablement pas avoir de conséquences négatives et vous pouvez en tirer des leçons.
Prendre soin de soi
Quand on vit seul, on tend à se négliger et à entretenir de mauvaises habitudes, comme fumer ou boire trop d’alcool, «ce qui risque d’entraîner d’autres problèmes», souligne le Dr Tourigny. Pour éviter que ces comportements accentuent notre solitude, on peut par exemple s’encourager à mieux manger en assistant à une conférence sur la nutrition ou en participant à un atelier de cuisine. Côté forme, on vise l’équilibre entre ce qu’on est capable de faire et ce qu’on a envie de faire. Si on a un handicap quelconque ou qu’on est en perte d’autonomie, on s’informe auprès de notre centre d’action bénévole ou de notre CLSC au sujet des endroits qui offrent des activités et des loisirs adaptés à nos besoins.
Rester connecté
En plus d’être divertissants, l’ordi, la tablette et le téléphone intelligent permettent de rester en contact avec les autres. Grâce à ces appareils, on est aussi au courant des services mis à notre disposition. «On se réfère de plus en plus à l’électronique et aux sites Web», constate le Dr Tourigny. Si on n’est pas trop techno, ça pourrait nuire à nos recherches. Comment ne plus vous sentir seul(e) : dans ce cas, pourquoi ne pas s’inscrire à un atelier d’initiation à l’informatique offert par notre ville, notre bibliothèque municipale ou un organisme consacré aux aînés?
Adoptez un animal
Les gens ont eu besoin de connexions depuis si longtemps qu’ils élèvent des compagnons à fourrure depuis plus de 30 000 ans . Et si Tom Hanks peut vivre avec Wilson pendant des années, vous pouvez certainement tirer avantage d’un chien ou d’un chat. Les animaux domestiques sont des compagnons extraordinaires. Vous devez simplement faire attention de ne pas remplacer votre besoin de compagnie humaine par votre compagnon à quatre pattes. Essayez de maintenir le lien avec d’autres êtres humains pour avoir à qui parler et quelqu’un pour vous soutenir dans les moments plus difficiles. Ne payez pas des milliers d’euros pour un chien. Comment ne plus vous sentir seul(e) : rendez-vous à la SPA ou dans un refuge pour animaux et adoptez un chien qui a besoin d’amour et d’un foyer.
Des recherches ont montré qu’en plus de vous tenir compagnie, les animaux domestiques améliorent votre bienêtre psychologique et peuvent même vous aider à vivre plus longtemps.
Pensez aux autres
Des recherches sociales suggèrent que les gens qui ne pensent qu’à eux-mêmes se sentent plus seuls. Cela ne veut pas dire que vous ne devriez pas réfléchir à vos émotions, mais plutôt que vous ne devriez pas en faire votre seule préoccupation. Comment ne plus vous sentir seul(e) : si vous vous intéressez aussi aux autres, votre solitude va se dissiper. D’autres études suggèrent que le bénévolat peut aider les gens à se sentir plus connectés socialement et satisfaits émotionnellement, ce qui permet de lutter contre le sentiment de solitude. La façon la plus simple d’élargir vos préoccupations est de trouver un groupe qui peut vous aider. Faites du bénévolat dans un hôpital, une soupe populaire ou un refuge pour sans-abris. Rejoignez un groupe de soutien. Impliquez-vous dans une cause caritative. Tout le monde mène une petite bataille. Vous pourriez peut-être aider les autres avec la leur. Vous pourriez même trouver des façons d’aider d’autres personnes qui se sentent seules.
Les personnes handicapées et âgées sont souvent mises à l’écart des interactions sociales. En devenant bénévole pour tenir compagnie à une personne âgée ou pour rendre visite à des enfants dans les hôpitaux, vous pourriez aussi aider une autre personne à se sentir moins seule.
Lancer un SOS
Quand on n’arrive pas à s’en sortir, c’est rassurant de savoir qu’on peut s’accrocher à une bouée. Dans cette optique, les travailleurs de milieu, dont la tâche consiste à repérer les aînés et les proches aidants vivant une situation difficile, offrent un précieux soutien. «Nous cherchons à comprendre la cause de leur isolement, nous leur suggérons des solutions et facilitons leurs démarches auprès des ressources appropriées, explique Diana Jiménez, travailleuse de milieu à Québec Par exemple, si une personne a du mal à se déplacer, nous la dirigeons vers un service de transport.» Le but est d’établir des liens de confiance, en respectant le rythme de la personne, ses besoins et ses intérêts. La clé, si on souffre d’isolement, c’est d’en parler, renchérit Marie-Pier Trudel, également travailleuse de milieu à Québec: «On ne doit pas avoir peur d’aller cogner à des portes et de dire qu’on se sent seul. Il n’y a aucune honte à ça.»
Se tourner vers un groupe de soutien
Comment ne plus vous sentir seul(e) : ces groupes offrent un cadre rassurant, encourageant et sans jugement, où on peut partager son vécu et créer des liens avec des personnes dont l’expérience ressemble à la nôtre. «Entendre quelqu’un d’autre parler de sa honte ou de sa gêne face à sa situation ou à ses limitations aide à se sentir moins seul», affirme Geneviève Gravel.
Exprimez pour vous-même ce que vous ressentez
Comment ne plus vous sentir seul(e) : un journal peut vous aider à comprendre d’où proviennent vos sentiments de solitude. Par exemple, si vous avez beaucoup d’amis, vous pourriez vous demander pourquoi vous continuez à vous sentir isolé. Notez dans votre journal les moments où ce sentiment apparait. Quand cela se produit-il ? À quoi ressemble-t-il ? Que se passait-il autour de vous lorsque cela est arrivé ? Par exemple, vous venez peut-être de déménager de chez vos parents pour aller habiter dans une autre ville. Vous vous êtes fait de nouveaux amis au travail, vous passez de bons moments ensemble, mais vous vous sentez toujours seul le soir lorsque vous rentrez dans votre appartement vide. Cela suggère que vous êtes à la recherche d’un partenaire avec lequel vous pouvez avoir une connexion stable et forte. En comprenant la source de votre solitude, vous pouvez agir pour la combattre.
Vous pourriez aussi être moins gêné par vos sentiments. Dans l’exemple précédent, vous pourrez vous rendre compte que ce que vous ressentez est naturel si vous comprenez que vous aimez la compagnie de vos nouveaux amis, mais que la connexion avec votre famille vous manque.
Recadrez vos pensées négatives
Prêtez attention à la boucle de pensées qui tourne dans votre tête pendant la journée. Concentrez-vous sur les pensées que vous avez à propos de vous ou des autres. Si elles sont négatives, essayez de le reformuler en leur ajoutant une note positive : « Personne ne me comprend au travail » devient « Je n’ai pas vraiment créé de lien avec personne, pour l’instant . » Il peut être extrêmement difficile de recadrer les choses que vous vous dites dans votre tête. La plupart du temps, vous pourriez ne même pas être au courant de ces pensées négatives. Comment ne plus vous sentir seul(e) : passez dix minutes par jour à prendre conscience de ce qu’il se passe dans votre tête. Ensuite, essayez de recadrer ces pensées négatives en des pensées positives.
Essayez de le faire de plus en plus souvent pour passer toute une journée à surveiller vos autosuggestions et pour en prendre le contrôle. Votre point de vue pourrait changer du tout au tout après avoir fait cet exercice.
Ne pas se décourager
Admettre qu’on est seul, surtout si ça dure depuis des années, est une étape souvent difficile à franchir. La «réhabilitation» peut s’avérer tout aussi longue et éprouvante. Cela dit, rien ne sert de bousculer les choses. «S’intégrer à un groupe de l’âge d’or, par exemple, peut en intimider certains, souligne Marie-Pier Trudel. Dans ce cas, nous proposons à la personne de l’accompagner à une première rencontre.» Si la formule ne lui convient pas, on l’encourage à ne pas perdre espoir et on envisage une autre option, comme «des visites d’amitié, où le contact avec une seule personne permet de surmonter sa timidité et de développer des habiletés sociales», poursuit Diana Jiménez. Ce sont souvent les familles qui s’inquiètent à propos d’un parent isolé, ajoute-t-elle: «On travaille alors avec l’entourage, pour lui faire comprendre que c’est un long processus et qu’il faut avancer au rythme de la personne concernée.»
Retrouver l’estime de soi et un sens à sa vie
L’isolement s’accompagne souvent d’une faible estime de soi. «À cause d’images négatives véhiculées par la société, certains aînés ne se sentent pas utiles ou en mesure de contribuer, constate Geneviève Gravel. Ils hésitent alors à demander de l’aide, peu convaincus de leur propre valeur.» Il y a pourtant des ressources, des organismes, des groupes et des services d’aide pour valoriser nos forces et notre unicité: profitons-en!
Arrêtez de penser en noir et blanc
Vous devez vous occuper de ce genre de distorsion cognitive. Ce genre de pensée, quand vous vous dites par exemple : « Je suis seul maintenant et je vais le rester pour toute la vie » ou alors « personne ne s’intéresse à moi », va bloquer votre progression et vous vous sentirez encore plus malheureux. Remettez en question les pensées dans votre tête. Par exemple, vous pouvez probablement vous rappeler de plusieurs fois où vous ne vous êtes pas senti aussi triste. Vous avez établi un lien avec quelqu’un, même pendant une minute, et vous vous êtes senti compris(e). Sachez reconnaître et accepter que les affirmations en noir et blanc ne sont pas suffisamment complexes pour décrire exactement la réalité de votre vie émotionnelle riche.
Pensez de manière positive
Les pensées négatives peuvent mener à une réalité négative. Vos pensées ont souvent un effet Pygmalion . Si vous avez des pensées négatives, votre perception du monde sera aussi négative. Si vous vous rendez à une soirée en pensant que personne ne va vous aimer et que vous n’allez pas vous amuser, vous allez passer tout votre temps collé au mur, sans parler à personne et sans vous amuser. Comment ne plus vous sentir seul(e) : au contraire, lorsque vous avez des pensées positives, des choses positives peuvent finalement arriver. Il en va de même pour son contraire. Si vous vous attendez à ce que tout se passe bien, c’est généralement le cas. Mettez cette théorie à l’épreuve en faisant une supposition positive pour une situation de votre vie. Même si les résultats ne sont pas extraordinaires, vous pourriez ne pas avoir un sentiment trop mauvais si vous abordez la situation avec un état d’esprit positif. Vous pouvez aussi vous entrainer aux pensées positives en vous entourant simplement de personnes positives. Vous allez vous rendre compte de la façon dont elles voient la vie et les autres, ce qui pourrait déteindre sur vous.
Comment ne plus vous sentir seul(e) : vous pouvez aussi commencer à penser de manière plus positive en évitant de vous dire à vous-même des choses que vous ne diriez pas à un ami. Par exemple, vous ne diriez jamais à un ami que c’est un perdant. Si vous vous prenez à penser que vous êtes un perdant, corrigez ce commentaire un peu trop dur en pensant à quelque chose de gentil à propos de vous, par exemple « Je fais des erreurs parfois, mais je suis intelligent, amusant, aimant et spontané. »
Miser sur la prévention
En cas de changement majeur dans notre vie, une bonne préparation peut faire toute la différence. «Au moment de la retraite, par exemple, on gagne à trouver des moyens de compenser la perte des relations professionnelles qu’on entretenait», note le Dr Tourigny, ajoutant que le décès d’un proche peut aussi avoir des répercussions négatives sur notre santé et notre vie sociale si on laisse la période de deuil se prolonger. «C’est ce que j’ai fait et j’ai failli y laisser ma peau, se souvient Paul. Mais j’ai fini par me secouer pour renouer avec les autres et avec la vie.»
Penser à soi… surtout si on est un proche aidant
Lorsque la charge d’un parent ou d’un ami devient lourde, on risque de se sentir épuisé, déprimé et isolé. Un organisme de proches aidants peut alors nous soulager. «Nous assistons les personnes faisant appel à nous durant leur parcours d’aidant, en les écoutant et les informant sur les services et les programmes communautaires mis à leur disposition et en les dirigeant au besoin vers les ressources appropriées, explique Geneviève Gravel. Par exemple, on réfère souvent les personnes épuisées à des services de répit, afin qu’elles puissent sortir de la maison, s’accorder des moments pour elles, faire des courses ou socialiser.»
Consultez un professionnel
La solitude peut parfois être le symptôme d’un problème plus important. Si vous avez l’impression que personne ne vous comprend et si vous n’arrivez pas à voir de gris entre votre noir et votre blanc, il pourrait vous être utile d’en discuter avec un professionnel. Un sentiment persistant de solitude peut parfois indiquer une dépression. En consultant un thérapeute pour vous faire examiner, vous pourrez reconnaitre les signes de la dépression et traiter ce trouble de la manière appropriée. Il pourrait aussi être utile de simplement discuter de votre problème avec quelqu’un d’autre. Cela peut vous aider à prendre du recul à propos de ce qui est normal et de ce qui ne l’est pas, à propos des choses que vous devez faire pour socialiser plus souvent et à propos de l’amélioration de votre état que vous pourriez obtenir en modifiant vos habitudes.
Identifiez votre type de solitude
La solitude est un mal qui peut prendre des formes différentes et se manifester sous des formes multiples selon les individus. Chez certains, c’est une idée discrète qui apparait et disparait, chez d’autres, c’est une partie intégrante de leur réalité. Il existe des solitudes plus sociales et d’autres, plus émotionnelles .
- La solitude sociale. Ce genre de solitude inclut différents sentiments comme l’absence de buts, l’ennui ou l’exclusion sociale. Elle peut apparaitre lorsque vous manquez d’un réseau social solide ou si vous avez été séparé de votre réseau social, par exemple après un déménagement.
- La solitude émotionnelle. Ce genre de solitude inclut des sentiments comme l’anxiété, la dépression, l’insécurité et la désolation. Elle peut apparaitre si vous n’avez pas les liens émotionnels forts que vous aimeriez avoir avec les autres.
Comprenez que la solitude est un sentiment
Comment ne plus vous sentir seul(e) : une des étapes obligatoires les plus importantes pour combattre la solitude est de vous rendre compte que même si elle est douloureuse, la solitude n’est qu’un sentiment. Et comme les autres sentiments, elle va passer. Cela n’a aucun rapport avec vous en tant que créature sociale et n’est que la conséquence de l’action de petits neurones dans votre tête qui s’allument de façon malencontreuse, mais passagère. Vous pouvez facilement attaquer ces pensées de solitude et vous sentir mieux. En fin de compte, c’est vous qui décidez ce que vous voulez faire de la situation. Saisissez l’occasion de mieux vous comprendre et de vous améliorer. La compréhension évolutionniste de la solitude suggère que la douleur qu’elle provoque vous permet d’agir et de devenir une personne que vous n’auriez sinon jamais pu devenir.
Réfléchissez à votre personnalité
La solitude pour un extravertiextraverti et la solitude pour un introverti sont deux choses très différentes . La solitude et le fait d’être seul sont aussi des choses différentes . Comment ne plus vous sentir seul(e) : Réfléchissez à quoi ressemble le contraire de la solitude pour vous et souvenez-vous que cela est aussi différent pour les autres. Les personnes introverties pourraient désirer une relation proche avec une ou deux personnes. Elles pourraient ne pas avoir besoin de voir leurs amis tous les jours. Elles pourraient apprécier leur solitude pendant la plus grande partie de la journée et ne demandent de stimulation sociale que de temps en temps. Cependant, s’ils ne satisfont pas leurs besoins sociaux et émotionnels, les introvertis peuvent quand même se sentir seuls. Les extravertis pourraient ne pas se sentir remplis d’énergie sociale s’ils ne passaient pas du temps avec un groupe de personnes.
Ils pourraient se sentir malheureux s’ils ne communiquaient pas avec d’autres personnes qui les stimulent. S’ils ne satisfont pas leurs besoins de connexion sociale et émotionnelle, les extravertis pourraient se sentir seuls, même au milieu d’un groupe . Où vous situez-vous dans ce spectre ? En comprenant l’impact de votre personnalité sur vos sentiments de solitude, vous arriverez à prendre de meilleures décisions pour surmonter ces sentiments.
Comprenez que vous n’êtes pas seul dans votre solitude
Un sondage récent a révélé qu’un individu sur quatre n’a personne à qui parler de ses sujets personnels. Lorsque les membres de la famille sont retirés du choix des personnes à qui se confier, ce nombre monte jusqu’à la moitié des participants. Cela signifie que si vous vous sentez seul et si vous avez l’impression de n’avoir personne à qui parler, il y a entre un quart et la moitié du reste de la population qui est comme vous. Les scientifiques qualifient maintenant la solitude de problème de santé publique . Des études récentes ont montré que les personnes qui se sentent isolées, que ce soit physiquement ou subjectivement, pourraient mourir plus tôt que celles qui se sentent entourées.
Avertissements : Évitez les situations négatives. Évite de boire trop d’alcool, de prendre de la drogue ou de passer votre vie devant la télévision. Évitez encore plus de le faire si vous êtes de mauvaise humeur ou si vous vous sentez particulièrement seul. Consultez un psychologue si vous n’obtenez aucun résultat en suivant les conseils de cet article.
Conclusion
Vous vivez dans un monde vaste et, quels que soient vos centres d’intérêt, vous allez probablement rencontrer quelqu’un comme vous, vous devez simplement le trouver. Acceptez que vous puissiez changer votre solitude. Si vous recadrez vos pensées négatives et les transformez en pensées positives, vous pouvez apprendre à être heureux ou prendre plus de risques pour vous connecter aux autres. Devenez plus actif sur les réseaux sociaux. Les personnes qui postent souvent sur les réseaux sociaux affirment souvent qu’elles se sentent moins seules .
Si vous passez la journée à ne rien faire, rien ne va se passer. Vous devez au moins essayer. Agissez, sortez, rencontrez des gens.
En savoir plus sur JeunInfo.J.I.
Subscribe to get the latest posts sent to your email.