COMMENT SE COMPORTER AVEC UN MARI ALCOOLIQUE

COMMENT SE COMPORTER AVEC UN MARI ALCOOLIQUE

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  • Dernière modification de la publication :24 avril 2023
  • Temps de lecture :29 min de lecture

Comment se comporter avec un mari alcoolique ?

Comment se comporter avec un mari alcoolique ?

L’alcoolisme concerne environ 2 millions de personnes en France et serait responsable de plus de 40 000 décès par an. L’alcoolisme est une maladie qui touche tous les membres de la famille car elle joue sur l’humeur et fausse la relation à l’autre. Le visage de l’alcoolisme varie selon les individus, mais on peut le dessiner à grands traits.Il est difficile de faire face à l’alcoolisme dans un mariage. Vous pouvez avoir l’impression d’avoir perdu votre conjoint et vouloir le récupérer, quand il est en colère et presque méconnaissable. On peut devenir alcoolique quand on a des problèmes à la maison ou au travail ou à l’école à cause de la consommation d’alcool, quand on boit dans des situations à risque (par exemple en conduisant), quand on a été blessé ou lorsque l’on a blessé une personne en étant ivre, quand on a essayé d’arrêter de boire sans y arriver efficacement ou quand on trouve des excuses ou ment au sujet de son alcoolisme.
 Certes, il peut être difficile d’être mariée à un alcoolique, mais il existe quelques mesures que vous pouvez prendre pour aider votre époux et l’encourager à suivre un traitement.

Définition : qu’est-ce que l’alcoolisme ?

Une personne alcoolique souffre d’une addiction à l’alcool. Il s’agit donc d’une dépendance à cette substance qui entraîne une perte de contrôle dangereuse. L’alcoolodépendance définit « toute conduite d’alcoolisation caractérisée par la perte de la maîtrise de la consommation ». L’alcoolisme se caractérise notamment par :
  • la nécessité progressivement accrue d’augmenter sa consommation,
  • des symptômes de manque en cas d’arrêt de prise de la substance,
  • toutes les pathologies consécutives à cet excès: l’alcoolodépendance est en effet à l’origine d’une série de troubles à la fois physiques, mentaux et sociaux, car la personne s’isole et s’exclut souvent elle-même de la société.

Quel est le comportement d’une personne alcoolique ?

Quel est le comportement d'une personne alcoolique ?
L’alcool devient prioritaire et prend progressivement une place excessive dans la vie de la personne. La consommation d’alcool de la personne dépendante est de plus en plus fréquente, les quantités qu’elle absorbe sont de plus en plus importantes et elle peut devenir « agressive » si elle est privée de cette substance. « L’alcool devient prioritaire et prend progressivement une place excessive dans la vie de la personne. Celle-ci peut préférer consommer de l’alcool plutôt que de travailler ou de passer du temps avec ses proches. A un stade avancé, la personne considère que l’alcool est un besoin, nécessaire pour réguler ses émotions ou pour se sentir normale »,

Les effets de l’alcool sur le comportement

La personne alcoolique, même dans les moments où elle est sobre, montre peu de dynamisme, pas d’envie de sortir, de se promener, de prévoir des vacances… voire un désintérêt total pour la vie quotidienne. Cela l’amène du coup à se décharger des tâches quotidiennes sur le conjoint. En état d’ivresse, l’alcoolique parle beaucoup et sans cohérence, se lance souvent dans des considérations sans fin et ne s’aperçoit pas qu’il se répète et « radote » autour de quelques thèmes qui l’obsèdent. Et ce d’autant plus que l’alcool affecte sa mémoire.Son humeur, souvent euphorique dans les débuts de l’addiction, marquée par l’envie de rire et de plaisanter, bascule dans des accès d’irritation et dans une susceptibilité qui s’accentuent au fil du temps.
 Très irritable, l’alcoolique finit par développer une susceptibilité hors de propos qui le conduit à se montrer soupçonneux (jaloux, parano..), puis colérique et agressif. Verbalement d’abord, puis, bien souvent, physiquement… De son côté, quand il est conscient du mal qu’il se fait et de la souffrance qu’il inflige, l’alcoolique ressent une culpabilité qu’il cherche à fuir… dans l’alcool.

Ce qu’une femme peut faire pour un mari  alcoolique

Quand on a pris conscience du problème d’alcoolisme d’une personne de son entourage, il faut d’abord s’informer pour comprendre qu’il s’agit bien d’une maladie, trouver les réactions appropriées et se donner les moyens d’être aidé. En règle générale, il faut :

Signalez tout abus

Signalez tout abus
Parfois, les alcooliques peuvent devenir agressifs, car l’alcool est souvent associé à la violence . Si votre conjoint vous frappe, vous menace ou vous fait du mal de quelque façon que ce soit, trouvez un refuge et dénoncez-le. Ne le protégez pas en gardant cela secret. Dites-le à votre mère ou à votre père, à votre sœur, à votre voisin, à votre meilleure amie ou à un guide spirituel. Accordez toujours la priorité à votre sécurité. Vous pouvez vous faire aider en appelant un service d’assistance téléphonique en cas de violence conjugale. France : appelez SOS femme violence conjugale au 39 – 19. Belgique : appelez le Centre de prévention des violences conjugales et familiales au numéro 02 539 27 44. Canada : appelez SOS violence conjugale au 1 800 363-9010. Autres pays : visitez cette page pour trouver une liste mondiale de lignes d’assistance téléphonique et de centres de secours d’urgence.

Approchez-le d’une manière non menaçante

Gardez une intonation de voix normale et parlez-lui sans utiliser des propos sévères ou désobligeants. Par exemple, évitez de le traiter d’ « ivrogne » ou d’alcoolique sur le moment. Évitez de vous quereller et parlez plutôt d’une manière calme et affirmative. Si votre conjoint commence à se mettre en colère ou à vouloir se battre, dites-lui calmement que ce n’est pas le bon moment et que vous pourrez en reparler plus tard. Évitez à tout prix de vous quereller. Il pourrait vous attaquer physiquement. Ne répondez pas en étant en colère, même si c’est difficile à faire.

Offrez-lui des boissons sans alcool et de la nourriture

Plutôt que de le dissuader de consommer de l’alcool, donnez-lui de la nourriture et des boissons sans alcool . Encouragez-le à manger ou à s’hydrater avec de l’eau. Distrayez-le avec cela pour qu’il soit moins tenté de boire de l’alcool. S’il vous demande de le servir de l’alcool, offrez-lui plutôt un soda.

Trouvez un compromis

S’il insiste pour avoir un verre ou pour aller quelque part, essayez de parvenir à un compromis  . Cela ne vaut pas la peine de vous quereller avec lui, car il n’aura pas les idées claires et vous ne voulez surtout pas aggraver la situation. Trouvez un moyen de le rendre heureux sans pour autant être malheureuse. S’il a vraiment envie de prendre de la crème glacée, mais que vous n’en avez pas, donnez-lui des bonbons ou une autre friandise. Si vous voulez sortir sous une pluie battante, dites-lui fermement qu’il pleut et qu’il peut prendre un parapluie ou rester sous une tente.

Fixez des limites

Fixez des limites
Si son alcoolisme vous affecte d’une façon négative, fixez des limites  . Dites-lui clairement que vous ne discuterez pas avec lui de la relation quand il est ivre et que vous refuserez d’essayer de résoudre quoi que ce soit s’il est sous l’influence de l’alcool. Interdisez-lui de boire à la maison ou en présence des enfants. Vous pouvez décider de ne pas rester avec lui quand il boit ou refuser de lui parler quand il est ivre. Établissez des limites en tenant compte de vos besoins personnels. Une fois que vous aurez établi des limites, faites-le savoir à votre époux et soyez sure qu’il les a bien compris.

Ayez un plan de secours

Si votre mari est ivre et se comporte agressivement au point que vous craignez pour votre sécurité, ayez un plan d’évasion. Envisagez d’appeler quelqu’un tard le soir qui peut vous offrir un lieu sûr où rester. Si vous avez peur de partir avec la voiture, vous pouvez vous arranger pour qu’une amie ou un parent vienne vous chercher. Dites à votre mari calmement que vous allez trouver un endroit sûr pour passer la nuit et que vous reviendrez le lendemain. S’il se met en colère, dites-lui que vous pouvez discuter avec lui plus tard. De cette façon, vous donnez la priorité à votre sécurité.

Acceptez tout sentiment de gêne

Il est fort probable que vous vous sentiez mal à l’aise d’avoir cette discussion délicate avec votre mari. Toutefois, vous ne devriez pas laisser cette gêne vous empêcher de vous exprimer. Gardez à l’esprit que la situation que vous vivez actuellement vous met mal à l’aise  . Acceptez le fait que, quoi qu’il arrive, discuter de ce problème vous mettra mal à l’aise. Soyez forte et faites le pas.

Choisissez le bon moment pour avoir cette conversation

Choisissez le bon moment pour avoir cette conversation
Il est important que vous ne démarriez pas cette discussion lorsque votre partenaire est sous l’emprise de l’alcool ou est sur le point de boire. En lieu et place, choisissez un moment où vous êtes tous deux sobres  . Prenez un moment pour discuter du problème pour ne pas avoir à précipiter les choses après. N’essayez pas d’aborder la question lorsque vous êtes en colère ou lorsque vous êtes bouleversée. Si vous vous sentez frustrée lorsque votre mari ouvre une canette de bière, ce n’est pas le moment idéal d’avoir cette conversation. Attendez d’être tous les deux dans un état calme et neutre avant d’entamer la discussion. Peut-être que vous devez planifier du temps pour discuter du problème.

Parlez-lui avec compassion, ne le jugez pas

Même si vous pouvez facilement porter un jugement, vous mettre en colère et être déçue, soyez compatissante. Vous ne réprimandez pas votre mari, vous lui demandez de se faire aider, pour son propre bien et pour le mieux-être de la famille  . Dites à votre mari que vous l’aimez, le soutiendrez et vous souciez de lui.

Dites-lui à quel point son problème vous affecte

Vous pourriez avoir l’impression d’être un second choix lorsqu’il se tourne vers l’alcool avant vous. Vous pouvez même avoir l’impression de ne pas pouvoir rivaliser avec cette relation que votre conjoint entretient avec l’alcool  . Bien qu’il puisse subvenir aux besoins financiers de votre famille, si vous avez l’impression qu’il ne vous soutient pas (ou la famille) suffisamment sur le plan affectif, dites-le-lui. Si vous avez du mal à vous sentir émotionnellement connectée, dites-le-lui aussi. Soyez honnête lorsque vous lui exprimez vos sentiments et votre déception. Dites-lui à quel point son comportement ne vous affecte pas seulement vous, mais aussi d’autres personnes, comme vos enfants, vos amis ou votre famille  .

Évitez de le blâmer

Exprimez vos sentiments au lieu de blâmer votre époux pour ses problèmes d’alcool  . Concentrez-vous sur vous et sur vos sentiments, pas sur lui. Au lieu de dire quelque chose comme, « quand tu bois, tu es si distant », dites ceci : « ça me fait mal de me sentir si loin de toi, et ce lien que nous avions me manque. » Au lieu de dire quelque chose comme « tu ne passes pas de temps avec les enfants », dites ceci : « j’ai du mal à donner aux enfants toute l’attention dont ils ont besoin et j’aimerais que tu m’aides. »

Demandez-lui de se faire soigner

Demandez-lui de se faire soigner
Dites à votre mari que vous l’aimez, le soutenez et que vous souhaitez simplement qu’il soit en bonne santé et heureux. Demandez-lui de chercher un traitement pour son alcoolisme  . Vous pouvez lui dire qu’il est difficile de traiter l’alcoolisme sans aide et que s’il reçoit un traitement, cela vous aidera tous les deux à faire face au problème. Le traitement de l’alcoolisme permet également de faire face aux problèmes psychologiques et aux comportements de dépendance qui nuisent à une vie heureuse et épanouie. Vous devrez peut-être faire quelques recherches avant de discuter des options de traitement disponibles. Appelez votre assurance pour avoir une idée des programmes de traitement disponibles. Renseignez-vous sur les séances de thérapie individuelle ou familiale, les programmes thérapeutiques pour patients hospitalisés et externes afin de pouvoir discuter de toutes les options de traitement avec votre mari.
Il est possible d’organiser une intervention psychosociale avec des amis, des membres de la famille et d’autres personnes qui se soucient de son bienêtre. Vous pouvez demander le soutien d’un spécialiste, si nécessaire. Cependant, soyez prudente, car les interventions psychosociales peuvent mettre votre mari en colère ou sur la défensive .

Évitez de créer un plan d’action immédiatement

Votre conjoint pourrait vous dire qu’il arrêtera de boire, que ses actions néfastes ne se reproduiront plus jamais et qu’il veut changer. Tout cela pourrait être vrai, mais il se peut qu’il cherche un moyen d’éviter une conversation gênante. Créez un plan après avoir eu le temps d’assimiler tout ce qui a été dit au cours de la conversation et de réfléchir  . Après votre discussion initiale, planifiez un moment où vous pourrez en parler davantage, lorsque vous aurez eu le temps de réfléchir à la première conversation. Vous pouvez vous rencontrer pour discuter des mesures que vous adopterez ensemble, comme vous débarrasser des bouteilles d’alcool.

Ne vous attendez pas à ce qu’il change du jour au lendemain

Si vous êtes contrariée après la discussion avec votre mari et n’avez pas trouvé de solution, soyez forte. Considérez vos propos, vos actions ainsi que votre soutien comme une étape importante pour faire comprendre à votre mari son problème de dépendance et l’inciter à se faire soigner . Cependant, souvenez-vous que vous ne pouvez pas contrôler ses actions et que, au bout du compte, il est responsable de ses décisions.

Opposez-vous à son déni

Opposez-vous à son déni
Le déni vient du fait que la personne alcoolique n’a pas pris conscience des conséquences négatives à son comportement. Pour l’aider, on peut lui dire « je pense que tu bois trop d’alcool et je suis inquiet pour toi, je suis prêt à t’accompagner dans ta démarche », explique la spécialiste. Généralement, je vois les patients en bout de chaîne, quand l’alcool a provoqué des dégâts comme une cirrhose ou une neuropathie. À partir du moment où le patient a cette prise de conscience et qu’il décide d’agir, on va pouvoir travailler. Il existe de nombreuses portes d’entrée dans les soins. Si le patient se sent à l’aise avec son médecin traitant, il peut lui en parler et si celui-ci ne se sent pas apte à prendre cela en charge, il peut le référer à un addictologue ».Il est fréquent que les alcooliques (surtout les grands consommateurs de boissons alcoolisées) trouvent toujours de bonnes excuses pour leur comportement et prétendent qu’ils n’ont pas de problèmes d’alcool.
Au lieu d’essayer de combattre le déni de façon rationnelle, approchez votre mari en entamant avec compassion un dialogue sur vos préoccupations  . S’il nie avoir un problème, dites-lui gentiment comment cette situation perturbe votre sommeil (ou celui des enfants), qu’il est agressif ou méchant avec vous ou à quel point son alcoolisme vous affecte.

Faites-lui savoir que son alcoolisme crée une distance entre vous

Si votre conjoint continue à boire même en sachant que cela vous fait souffrir, dites-lui que ses problèmes de dépendance à l’alcool interfèrent avec votre relation. Son penchant pour l’alcool affecte votre capacité à avoir une relation saine avec lui. Si vous dites de façon claire à votre époux que son alcoolisme crée de la distance dans votre relation, cela peut avoir un impact sur lui et sur vous. 

Ayez votre propre réseau de soutien

Vous devez prendre soin de vous. Il y a des gens à qui vous pouvez parler de cette situation et qui vous soutiennent. Ne gardez pas le problème de votre mari secret : vous devez avoir au moins une personne à qui vous pouvez parler de vos difficultés. Il est important que vous ayez un soutien émotionnel lorsque vous faites face aux difficultés de la vie . Parlez-en à vos parents, à vos frères et sœurs, à vos beaux-parents ou à vos amis. Ne vous concentrez pas uniquement sur son problème d’alcoolisme : assurez-vous également de vous confier à des gens en qui vous avez confiance.

Déterminez si le mariage est dans votre intérêt

Si votre mari refuse de recevoir de l’aide et que vous avez de nombreux doutes quant au fait que les choses vont s’améliorer, vous devrez peut-être réfléchir à votre mariage pour savoir si sauver votre couple est ce qu’il y a de mieux pour vous. Si vous avez l’impression que son alcoolisme est plus important que la relation elle-même, il sera temps d’examiner vos options. Lorsque vous prendrez cette décision, vous devrez peut-être tenir compte de votre qualité de vie, de votre sécurité et celle de vos enfants. Posez-vous cette question : « quelle est ma meilleure option dans laquelle je me respecte et respecte ma famille ? » S’il est violent avec vous, faites passer votre sécurité avant toute chose. Vous méritez d’être traitée avec respect en tout temps et les alcooliques mettent rarement fin aux abus, car la violence peut devenir cyclique.

Évitez de boire en sa présence

Évitez de boire en sa présence
Si vous buvez près de votre mari, il aura encore plus du mal à s’en sortir  . Évitez à tout prix de consommer de l’alcool en présence de votre conjoint. Assistez plutôt à des évènements sociaux où les boissons alcoolisées ne seront pas servies. Lorsque vous invitez des membres de votre famille ou des amis à des réceptions, dites-leur de rester sobres. Vous pourriez devoir changer un peu vos plans sociaux ou votre cercle social. Au lieu d’aller dans un bar ou de siroter du vin avec des amis, organisez plus de soirées jeux ou cinéma. Participez à des activités n’impliquant pas la consommation d’alcool

Demandez-lui de se renseigner sur les groupes de soutien locaux

Il existe des groupes comme Alcooliques anonymes qui aident les personnes qui souffrent d’alcoolisme. De plus, les membres importants sont toujours prêts à aider les nouveaux en leur apportant soutien et conseils. Si vous vivez en France, consultez cette page pour savoir si une réunion des Alcooliques anonymes se tient près de chez vous.

Rejoignez vous-même un groupe de soutien familial

Vous savez mieux que quiconque à quel point il est difficile de vivre avec un mari alcoolique. Ne préserver toute seule une famille unie avec quasiment aucune aide de votre mari peut être dur à vivre. Partager votre frustration avec d’autres personnes qui ont vécu la même situation que vous peut être un soulagement. Elles peuvent également vous soutenir et vous conseiller sur la façon d’y faire face et sur la façon dont elles ont surmonté cette période difficile.Il existe quelques groupes d’entraide qui apporte un soutien aux familles dont un membre est alcoolique. Faites une petite recherche sur Internet.

Envisagez une thérapie ensemble

Si votre conjoint hésite à suivre une thérapie individuelle, dites-lui que le fait de suivre une thérapie de couple serait utile pour vous deux ou que vous voulez suivre une thérapie familiale. Un thérapeute pourrait aider à faciliter la phase de récupération de votre époux et vous fournir à vous deux un soutien tout au long du processus. Vous pouvez vous faire orienter vers un psychologue par l’entremise de votre médecin traitant ou de votre assureur  . Vous devrez peut-être trouver un thérapeute spécialisé dans les dépendances ou l’alcoolisme. La thérapie pourrait inclure le traitement des causes sous-jacentes de la dépendance, l’apprentissage de méthodes efficace pour la gestion du stress, ainsi que les traitements médicamenteux.

Demandez-lui de consulter un centre de traitement

Demandez-lui de consulter un centre de traitement
Aller dans un centre de traitement est une excellente idée pour un alcoolique avéré ou lorsque l’alcoolisme est accompagné d’un diagnostic psychiatrique (comme la dépression ou l’anxiété) ou d’un diagnostic médical. Il existe des programmes de traitement hospitalier et ambulatoire qui peuvent dépendre de votre couverture d’assurance  . Choisissez le niveau de soins qui convient le plus à votre famille et à votre conjoint. Si votre mari a subi un stress ou un traumatisme grave ou s’il souffre d’un trouble psychiatrique, un centre de traitement peut être plus approprié qu’une thérapie hebdomadaire en consultation externe.

Sachez qu’il peut avoir une rechute

La consommation d’alcool est, chez les personnes alcooliques, un rituel
« Il faut savoir que l’alcoolisme modifie la manière dont le cerveau fonctionne, il y a un vrai conditionnement, indique le Dr Lisa Blecha. Prenons l’exemple d’un patient qui a fait un sevrage. Il est parti pendant trois ou quatre mois en dehors de son milieu et son cerveau s’est habitué à ne pas consommer d’alcool mais dans un environnement donné. Le souci va se poser lorsqu’il va revenir dans le même environnement avec les mêmes personnes et les mêmes habitudes puisque la consommation d’alcool est un rituel « . C’est ce qui fait toute la complexité de travailler avec ces patients parce que bien souvent, ils ne se rendent pas compte de toutes les séries d’éléments qui vont aboutir à ces consommations d’alcool. Adoptez un plan pour faire face à toute rechute potentielle  .
Il est fréquent que les personnes luttant contre l’alcoolisme soient enclines aux rechutes pendant le rétablissement. Mettez-vous d’accord sur un plan avec votre mari ou avec son équipe de soins pour faire face aux rechutes. Par exemple, vous pourriez l’éloigner de la situation ou appeler son thérapeute ou son mentor.

Soutenez votre mari

Si votre conjoint commence un traitement et fait des progrès, n’ignorez pas chaque étape franchie  . Si vous remarquez qu’il fait un effort, félicitez-le. Identifiez tout ce qu’il fait de positif et assurez-vous qu’il sache que vous reconnaissez ses progrès. Célébrez même les plus petits progrès. Soutenez votre mari et faites-lui savoir que vous serez avec lui tout au long du processus.

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