COMMENT RÉCONFORTER UN AMI QUI A ÉTÉ AGRESSÉ SEXUELLEMENT

COMMENT RÉCONFORTER UN AMI QUI A ÉTÉ AGRESSÉ SEXUELLEMENT

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  • Dernière modification de la publication :22 avril 2023
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Comment réconforter un ami qui a été agressé sexuellement ?

Comment réconforter un ami qui a été agressé sexuellement ?

Réconforter un ami qui a été agressé sexuellement : les agressions sexuelles sont fréquentes; environ une femme sur cinq connaîtra une agression sexuelle. Il existe quelques initiatives concrètes à prendre pour vous aider. Votre amie vous a confié qu’elle avait été agressée sexuellement ? Vous vous demandez surement ce que vous allez pouvoir lui dire. Vous n’avez peut-être jamais fait face à une telle situation et cela est souvent le cas. Rassurez-vous, il existe des manières très simples de venir en aide à un ami ou une amie déboussolée et blessée. Lorsque tu apprends qu’une personne que tu connais est victime d’abus sexuel, c’est normal de ne pas savoir quoi faire et vers qui te diriger. Déjà victime d’un abus ? Souviens-toi surtout que ce n’est pas à toi de faire cesser l’abus. Tu peux aider en étant un bon ami, en étant là pour la personne et, si possible, en dénonçant la situation à un adulte en qui tu as confiance.

Comment aider un ami/une amie qui a été agressé(e) sexuellement

Quand une personne subit une agression sexuelle, les personnes auxquelles elles choisissent d’en parler jouent un rôle essentiel. Un membre de la famille, un ami ou un collègue compréhensif peut être une importante source de soutien et d’assistance. Il peut être difficile de savoir comment réagir et vous aurez peut-être peur de ne pas faire ce qu’il faudrait. Il existe quelques idées simples à mettre en action, et les informations suivantes vous aideront à réagir. Il est aussi possible d’obtenir une aide professionnelle. Ton ami a vécu quelque chose de très grave. Les victimes d’abus sexuel peuvent ressentir une série d’émotions, y compris la colère, la confusion, la souffrance et la tristesse. Elles peuvent dire des choses négatives sur elles-mêmes ou ne pas sembler sûres de ce qui s’est produit. Elles peuvent aussi se servir de la drogue et de l’alcool, entre autres, pour surmonter leurs émotions, un choix qui comporte des risques.

Amenez votre amie chez un médecin si l’agression vient de se produire

Appelez les urgences et dites-leur ce qui vient de se produire et que vous êtes en route. Demandez à ce qu’un spécialiste puisse vous recevoir. Voici ce que vous devez faire pour conserver les preuves de l’agression. Ne laissez pas votre amie prendre une douche, un bain, boire ou manger, se laver les mains ou les dents avant d’être examiné par un médecin. Votre amie doit conserver les vêtements portés pendant l’agression. Si elle désire se changer, placez chaque vêtement dans un sac en papier (et non en plastique) séparé.
Amenez votre amie chez un médecin si l'agression vient de se produire

Ne questionnez pas le fait qu’elle ait été agressée

Croyez votre amie sur parole. Peu importe le contact que votre amie ait pu avoir avec l’agresseur, si elle s’est sentie gênée, la situation doit être clarifiée. Même si vous soupçonnez votre amie d’exagérer pour recevoir de l’attention, ne l’accusez jamais d’une telle chose. Ce n’est pas votre rôle de démêler le vrai du faux : laissez cette tâche à la justice. Il s’agit de votre amie et elle doit avoir le bénéfice du doute.

Croire

Si quelqu’un vous dit qu’il a été victime d’agression sexuelle, votre rôle est de le croire, de le soutenir et de l’aider à étudier les options à suivre ensuite. Il est naturel de vouloir poser beaucoup de questions, mais ce questionnement peut paraître très intrusif. Avant de poser des questions, écoutez.

Écouter

Certaines personnes veulent en parler immédiatement, d’autres non. Proposer d’écouter sans interrompre, être là et ne pas juger lorsqu’une victime ou un survivant est prêt à parler est un élément de soutien très important.

Fais savoir que tu es là 

c’est essentiel de lui dire que tu t’en fais pour lui que tu es là pour le soutenir. S’il n’est pas prêt à parler de l’abus, essaie de ne pas te fâcher. De savoir que tu t’en soucies et que tu le soutiens peut lui suffire pour l’instant.

Sois présent

lorsque ton ami sera prêt à parler, écoute-le. Tu peux dire quelque chose comme : « Je sais que tu vis beaucoup de choses en ce moment. » Laisse-le pleurer. Ne le pousse pas à en parler et ne cherche pas à connaître les détails des événements. Ne cherchez pas à la critiquer ni à lui faire la morale. Apprenez à être une oreille compatissante. Ne cherchez pas à commenter la tenue de votre amie, laissant penser qu’elle l’a bien cherché. Ne lui conseillez pas de porter des tenues moins provocantes afin de ne pas donner de mauvaises impressions. Cela ne fera qu’empirer les choses. Même si vous pensez que cela n’était pas très malin, porter une tenue sexy n’est jamais une invitation à être agressée ou pire. Il est également conseillé de chercher à reformuler les paroles de votre amie. Cela vous permettra de lui montrer que vous l’avez bien écouté et lui donnera l’occasion de corriger ses dires s’ils peuvent être mal interprétés. C’est une bonne technique à utiliser si vous vous sentez frustré ou ennuyé par la conversationVous pouvez lui dire : « Je ne peux qu’imaginer ce que tu as pu ressentir », plutôt que d’annoncer « Je sais ce que tu ressens ». Nous espérons que vous ne serez jamais dans la même situation que votre amie et dire le contraire ne peut que gêner votre amie lorsqu’elle souhaitera partager son expérience.

Sachez que de nombreuses victimes se sentent coupables ou ressentent de la honte

Sachez que de nombreuses victimes se sentent coupables ou ressentent de la honte
Bien que votre amie ne soit en rien coupable de cette situation, elle peut penser qu’elle l’a provoqué ou pire, s’en vouloir d’avoir été excité par la situation. Rassurez votre amie en lui expliquant que le corps humain est programmé pour répondre à un contact sexuel par un sentiment d’excitation, que ce contact soit approprié ou non. Certaines victimes peuvent avoir un orgasme pendant une agression et cela renforce le sentiment de honte et de saleté ainsi que l’impression d’être le complice de son propre viol. Ce sentiment de complicité très complexe est d’autant plus fort lorsque la victime connait ou reconnait qu’elle appréciait l’attention que lui portait l’agresseur au début, car elle admirait cette personne. Mais l’auteur de cet acte est un prédateur, peu importe la relation qu’il ait pu entretenir avec la victime. Lorsqu’un prédateur est trop insistant, il est normal pour la victime d’éprouver ces sentiments et vous devez rassurer votre amie en lui expliquant qu’elle n’a en rien cherché à ce que cela se produise et que ce n’est absolument pas de sa faute.

Aider à étudier les options

En vous assurant qu’une victime ou un survivant est informé de ses droits et des options qui s’offrent à lui, vous reconnaissez ses droits à exercer le plus grand contrôle possible sur la suite des événements. Vous pouvez l’aider à se renseigner sur les services et sur la manière de s’en servir. Les impacts de l’agression sexuelle peuvent rendre pénible pour une victime ou un survivant le fait de penser immédiatement à tout cela. L’aider à trouver et à accéder aux services d’aide peut être un bon point de départ si la victime ou le survivant veut continuer dans cette voie.

Ne jamais accuser

Il ne faut jamais rejeter la faute sur les victimes d’agressions sexuelles. L’agression sexuelle n’est jamais acceptable. Ce qu’une personne porte, sa culture, son âge, la drogue ou l’alcool ingéré, sa relation avec l’auteur ne sont jamais des raisons pour qu’une personne en agresse une autre sexuellement.

Informe-toi

tu pourrais par exemple consulter des ressources traitant de l’abus sexuel. Mais prépare-toi : lire sur ce sujet peut vraiment te bouleverser. Ne te force pas à lire des choses qui te rendent mal à l’aise. Trouve du soutien si tu en ressens le besoin.

Amusez-vous

ton ami pourrait avoir besoin de se changer les idées. Pour libérer sa conscience des évènements qui se sont produits, faites des activités amusantes ensemble.

Assurez-vous que votre amie soit en sécurité

Si votre amie vit à côté de son agresseur, vous devez l’aider à trouver un endroit plus sûr où vivre. La plupart des villes proposent des maisons d’accueil pour les victimes d’abus. La police et les travailleurs sociaux vous aideront à trouver la solution la mieux adaptée.

Dénoncez le criminel aux autorités

Dénoncez le criminel aux autorités
Si votre amie n’en a parlé à personne d’autre, vous devez dénoncer l’agresseur à un adulte comme votre professeur, un médecin, un policier ou même un représentant des services d’urgence comme un pompier. Ces individus ont le devoir de déclarer l’agression d’un enfant au Département des Services Sociaux et Sanitaires (ou son équivalent) afin que la personne reçoive l’aide dont elle a besoin. Ne cherchez pas à dissimuler cette agression en pensant protéger votre amie. Elle aura besoin d’aide pour guérir et vous devez l’aider à obtenir cette aide. De plus, les agresseurs sexuels peuvent répéter leurs actes si les victimes ne les dénoncent pas. Si la victime ou le survivant souhaite signaler l’agression à la police, il faut penser à certains points importants. Il est utile qu’une personne travaillant avec la victime ou le survivant connaisse le fonctionnement du système et soit en mesure de la ou le guider au fil des points clés, avec respect et compassion. Cela apporte à la victime ou au survivant un plus grand contrôle et un plus grand choix. Une victime peut décider de ne rien signaler à la police, ou de ne pas subir d’examen médical ou médico-légal. Il s’agit d’un choix personnel qui doit être respecté.
En Australie, la police fonctionne indépendamment des groupes politiques ou religieux. Elle est guidée par les dispositions pénales (législation) qui sont écrites et accessibles au public en se connectant à la page d’accueil du parlement de chaque état. Le rôle de la police est de rassembler des preuves et d’enquêter sur les questions relatives à tout signalement d’abus sexuel.

Les impacts d’une agression sexuelle

Comprendre les impacts permet de soutenir la personne qui a vécu une agression sexuelle. Les effets d’une agression sexuelle peuvent être très variés et ont des impacts physiques, émotionnels et psychologiques. Nous savons que la plupart des agressions sexuelles sont perpétrées par une personne connue et de confiance, les effets se révèlent donc souvent dans la sphère intime de la famille ou d’un groupe d’amis. Savoir répondre correctement aux besoins immédiats des personnes ayant été victimes d’abus sexuels peut permettre d’atténuer le préjudice. Continuer à soutenir les personnes au fil de leur rétablissement est également important.

Questions liées à la santé

Soutenir une personne récemment victime d’agression sexuelle peut aussi vouloir dire lui parler de blessures physiques ou sexuelles, ou d’autres problèmes de santé.  Les éléments à surveiller pour une victime ou un survivant sont:
Un médecin devra prendre en compte le fait qu’un abus sexuel détériore le sens du contrôle de la victime et du survivant sur son propre corps de manière très sérieuse. Toute intervention auprès de la personne devra avoir pour but de maximiser son sens du contrôle sur son propre corps et sur sa propre prise de décision.

Évitez l’agresseur à l’avenir

S’il n’a pas été placé en prison ou qu’il n’a pas disparu de la vie de votre amie, essayez de l’aider à éviter cette personne. Cela peut être difficile si l’agresseur vit au même endroit, mais il existe des solutions pour venir en aide à quelqu’un et l’éloigner de son agresseur.

Maintenez une relation platonique

Même s’il s’agit de votre petite amie, ne cherchez pas à la réconforter en l’enlaçant ou en l’embrassant, car c’est surement la dernière chose dont elle a besoin et cela peut être déplacé.
Maintenez une relation platonique

Éléments à prendre en compte lors d’une déposition

Votre service local de lutte contre les abus sexuels peut vous aider à comprendre le processus de déposition et les suites juridiques dans votre état ou votre territoire. Les procédures et le langage juridiques peuvent être déroutants, mais vous pouvez toujours demander à ce que tout élément obscur soit expliqué dans un style clair. N’hésitez pas à demander s’il y a quelque chose que vous ne comprenez pas.

Restez fort et ne perdez pas la face

Ne montrez pas à votre amie à quel point vous êtes blessé et dévasté par cette nouvelle afin qu’elle ne se sente pas encore plus coupable. N’ayez pas peur d’exprimer à quel point vous trouvez la situation effroyable ni votre colère, mais restez calme et souvenez-vous que c’est votre amie qu’il faut réconforter et non vous.

Ne vous attardez pas sur la question

Une fois que vous en aurez discuté ensemble et si votre amie semble répéter les mêmes choses, essayez de la distraire avec une activité amusante, comme un jeu. Laissez-la se confier jusqu’à ce que vous sentiez que cela n’est plus sain et ne lui permet pas de cicatriser. Ensuite, trouvez quelque chose à faire afin de lui changer les idées. Comprenez cependant qu’elle aura besoin d’en parler à de nombreuses reprises et de différentes manières, mais vous saurez à quel moment cela deviendra obsessionnel et non plus sain. Au cours de l’activité que vous aurez choisi de faire, vous pourrez remarquer que certains mots ou phrases déclencheront un autre épisode de ressassement après une période de calme et/ou d’amusement. Essayez de comprendre ses besoins et de la soutenir en écoutant attentivement ce qu’elle a à dire, en répondant du mieux que vous le pouvez afin de l’aider à comprendre ce qui vient de se produire.

Si des enfants ou des adolescents sont impliqués 

Quand des enfants ou des adolescents subissent des abus sexuels, la personne à qui ils en parlent en premier peut jouer un rôle d’assistance très important pour l’accès à la protection et au soutien, et pour apporter les «premiers soins émotionnels». Définissez clairement votre rôle. Les enfants et les adolescents veulent qu’on les croie, qu’on les réconforte et qu’on les aide à comprendre qu’ils ne sont en rien responsables de ce qui s’est passé. Quand il vous révèle les faits, un enfant ou un adolescent s’appuie sur vous pour agir en son nom et faire cesser le comportement abusif. Tout acte sexuel impliquant un enfant est un crime et peut être signalé à la police. Si vous aidez un enfant ou un adolescent qui a subi des abus sexuels, il existe des services d’assistance. En plus des services listés ci-dessus dans la section générale, quand des enfants ou des adolescents sont impliqués, il faut garder en tête certains éléments. Votre service local de lutte contre les abus sexuels ou les services de protection de l’enfance sont des sources d’informations et d’assistance pour ce qui est de comprendre les options et d’organiser une réponse. Toute personne qui s’inquiète pour un enfant doit en parler au service de protection de l’enfance de son quartier. Tous les états possèdent désormais des lois de signalement obligatoire. 
Ces lois signifient que certaines personnes ont l’obligation légale de signaler toute inquiétude aux autorités compétentes. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, demandez conseil. Vous pouvez toujours en parler avec des experts de votre quartier, comme le service local de lutte contre les abus sexuels ou l’agence nationale de protection de l’enfance, et leur demander de l’aide. 1800RESPECT peut vous fournir des conseils dans votre langue concernant l’obligation de signalement, appelez le 1800 737 732. Lorsque vous apportez votre soutien à des enfants ou à des adolescents qui subissent des abus sexuels, votre rôle en tant qu’adulte est de les aider à se mettre en sécurité et de prendre des mesures pour mettre fin aux abus.
Si des enfants ou des adolescents sont impliqués

Restez près de votre amie si vous pensez qu’elle peut chercher à se suicider

Si elle exprime le désir de se suicider ou de se faire du mal, demandez de l’aide aussi vite que possible. Restez avec elle jusqu’à ce que l’aide arrive.

Dites à votre amie que vous l’aimez

Cela l’aidera plus que vous ne puissiez l’imaginer. Rassurez-la en lui disant que vous êtes là pour l’aider.

Encouragez votre amie à voir un thérapeute

La culpabilité, la honte et la colère qui peuvent découler d’une telle agression demandent généralement l’aide d’un professionnel comme un psychologue, un thérapeute ou un travailleur social. En France, vous pouvez trouver un thérapeute qualifié en appelant votre mairie ou les services sociaux afin qu’ils puissent vous donner le contact d’un spécialiste travaillant avec les victimes d’agression sexuelle.
Avertissements : Tout le monde n’est pas capable de gérer ce genre de situation. Si vous n’êtes pas à l’aise, votre amie risque de le sentir. Elle aura surement l’impression de vous embêter. Faites de votre mieux pour ne pas aggraver la situation. Les agresseurs contrôlent souvent leur victime en la menaçant. Il est normal que votre amie craigne que son agresseur ne recommence ou ne s’attaque à un ami ou un membre de sa famille. C’est pour cela qu’il est important que vous dénonciez l’agresseur à la police afin que votre amie reçoive l’aide dont elle a besoin et qu’elle puisse être en sécurité.

Conclusion

Bien que votre amie puisse se sentir soulagée de se confier à vous, ne l’obligez pas à en dire plus qu’elle n’est prête à vous raconter. Vous pouvez lui poser des questions, mais ne la poussez jamais de façon trop insistante. Si elle a confiance en vous, elle vous confiera tous les détails plus tard. Évitez de demander à votre amie de rentrer dans les détails. Ne lui faites pas passer un interrogatoire. Évitez de dire que vous savez ce qu’elle ressent, car cela risque de la bloquer. Dites plutôt : « Je ne peux qu’imaginer ce que tu dois ressentir ». Chaque victime d’une agression sexuelle réagit de façon unique. Ne vous laissez pas abattre par cette nouvelle. Il est impossible de remonter le moral de quelqu’un lorsque vous êtes vous-même attristé. Mais ne soyez pas non plus désinvolte. Il s’agit d’un délit si les deux personnes en question sont des adolescents, mais que l’agresseur a deux ans de plus que la victime (et même si cette dernière était consentante). Ne faites pas de promesse que vous ne pourrez tenir. Votre amie pourra vous demander de ne rien divulguer, mais vous allez cependant devoir dénoncer l’agresseur aux autorités. Si vous ne le faites pas, il pourra attaquer une autre personne. Dites à votre amie que vous ne le direz pas à vos camarades de classe, membres de la famille, collègues de bureau, mais que vous comptez dénoncer son agresseur.
Encouragez votre amie à voir un thérapeute
Il s’agit d’un délit si la victime est mineure et l’agresseur une personne adulte. Une relation consentante n’est pas possible entre un adulte et un ado âgé de moins de 15 ans en France. Si votre amie a été agressée par une connaissance qui est émotionnellement ou mentalement perturbée, la victime pourra penser que son agresseur a toujours besoin de son amitié. La culpabilité qu’elle peut ressentir à l’idée de l’abandonner peut la pousser à rester dans cette relation. C’est pourtant une très mauvaise idée, car votre amie risque de se faire agresser une seconde fois. Encouragez-la à mettre un terme à cette relation. Discutez toujours longuement avec la victime avant de vous rendre à la police. Vérifiez que votre amie souhaite faire une déposition et si ce n’est pas le cas (car elle a trop peur), expliquez-lui ce que vous comptez faire.

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