COMMENT ACCEPTER LA CRITIQUE AU TRAVAIL

COMMENT ACCEPTER LA CRITIQUE AU TRAVAIL

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  • Dernière modification de la publication :31 octobre 2024
  • Temps de lecture :15 min de lecture

accepter la critique au travail

Comment accepter la critique au travail ?

Accepter la critique au travai : vous venez de finir un projet vraiment merveilleux au travail, mais votre patron commence déjà une grande liste de choses nécessitant des améliorations… Soyez courageux ! La critique constructive est une partie essentielle de tout emploi. Dans cet article, vous apprendrez comment accepter la critique constructive et comment en tirer le meilleur parti. Personne n’aime se voir remis en cause. Une fois digérée, pourtant, la critique est un outil formidable pour avancer. Conseils pour garder la tête froide quand on en prend plein la figure.   On ne badine pas avec la critique : loin de ne froisser que les âmes susceptibles, elle cons­titue une arme redoutable à laquelle tout un chacun est sensible. «Même mal formulée, même abusive, elle recèle souvent un fond de vérité qui nous renvoie à nos faiblesses, explique Isabelle Oggero, experte en management et en communication chez Orsys. C’est pourquoi elle est si dure à accepter, spécialement dans le monde du travail, où nous devons nous montrer forts et impassibles.»

 

A l’inverse du reproche – qui est souvent attendu et sonne comme une sentence sans appel –, la critique nous prend par surprise, ce qui la rend d’autant plus déstabilisante. «Pour ne pas perdre pied à ce moment-là, je conseille aux salariés de se souvenir que cela demeure un jugement subjectif émis à un instant T par une personne X, poursuit Isabelle Oggero. Il aurait pu tout aussi bien être différent venant d’une personne Y.» Reste que si toutes les critiques ne sont pas bonnes à pren­dre, elles sont bonnes à entendre, ne serait-ce que parce qu’elles constituent un feed-back précieux sur notre façon d’être et de faire, un motif de réflexion susceptible de nous inciter, si nécessaire, à changer.

Quels sont les différents types de critiques ?Accepter la critique au travail

  • les critiques constructives. Énoncées de manière neutre, elles visent avant tout à faire prendre conscience à celui qui les reçoit que le chemin pris n’est peut-être pas le meilleur et sont énoncées dans le but d’améliorer les choses dans l’intérêt de tous. Si elles ne sont pas toujours aisées à encaisser, elles restent néanmoins positives, car elles permettent d’ envisager les choses sous un angle différent . Et parfois d’éviter le pire ! Exemples de critiques constructives : « cette stratégie commerciale est plus adaptée à telle autre cible » ; « le message transmis prête à confusion, il pourrait être opportun de le clarifier » ; etc. En somme tout avis vous amenant à réfléchir davantage et évoluer positivement.
  •  les attaques personnelles. Viles et très directes, souvent jetées sous le coup d’une émotion intense, elles sont le reflet d’un malaise quelconque n’ayant pas forcément rapport avec ce qui est énoncé dans ladite critique. Difficiles à accepter, surtout si l’attaquant est hargneux et agressif, elles doivent cependant impérativement être prises en considération et analysées avec intérêt. Non parce qu’elles vous sont utiles personnellement, mais bien parce que les analyser vous permet de comprendre certains comportements chez vos collaborateurs. Vous pourrez alors initier le dialogue afin de gérer les tensions ainsi induites. Exemples de critiques typiquement non constructives : « tu es nul » ; « tu n’y arriveras jamais » ; « ton projet n’aboutira jamais » ; etc. En résumé toute critique gratuite et irréfléchie ne s’appuyant sur aucun fait.

De qui peuvent émaner les critiques

Comment accepter la critique au travail : il est essentiel, avant toute chose, de s’enquérir de l’origine de la remarque et de son objectif. Ceci en facilitera la gestion et indiquera comment y faire face. Par exemple, il existe également des personnes incapables de voir du positif où que ce soit, des individus éternellement insatisfaits ou encore perfectionnistes à l’extrême, qui trouveront toujours un point à critiquer et ne prononceront jamais le moindre encouragement ou compliment. L’avantage est que vous ne serez pas surpris face à ces individus : leurs critiques seront anticipées et attendues. Par ailleurs, on ne réagit pas de la même manière lorsque l’on est mis en défaut par son supérieur hiérarchique, un pair ou bien l’un des collaborateurs que l’on manage. De même, une remarque n’est pas encaissée de façon identique, qu’elle provienne d’un collègue, d’un membre de son équipe ou d’une personne étrangère au service.Accepter la critique au travail

Vous aurez généralement tendance à davantage écouter et accepter l’avis d’une personne reconnue « experte » dans le domaine abordé, ou bien que vous considérez comme tel.

Pourquoi réagir ?

Comment accepter la critique au travail : gardez en tête que toute critique constructive vous aidera à avancer. Vous serez alors dans un état d’esprit positif. Prêt à faire face en toute situation. Dans le cas contraire, essayez de comprendre le fondement de l’attaque pour savoir comment la traiter. Cette remontrance cache peut-être bien autre chose. En effet, il est courant de constater que des problèmes n’ayant absolument rien à voir émanent de la discussion que vous allez initier ! Un collaborateur qui vous accuse d’être trop peu à l’écoute peut simplement ne pas savoir comment aborder certains problèmes avec vous. A vous de lire entre les lignes. Toute critique, quelle qu’elle soit, est un signal d’alarme. Cela indique que quelque chose cloche dans votre mode de communication ou votre fonctionnement en tant que manager ou bien encore que le collaborateur à l’origine de la critique ressent un quelconque malaise quant à ce que vous venez d’énoncer. Savoir vous remettre en question, initier le dialogue et reconnaître vos erreurs fera de vous une personne inspirante pour votre équipe .

Par ailleurs, cela peut également vous permettre d’identifier – à travers la nature d’une critique énoncée sous le coup de l’ émotion – une frustration/blessure antérieure chez celui/celle qui énonce ladite critique.

Comment faire face à la critique ?

Essuyer un revers passe tout d’abord par l’encaissement d’un choc plus ou moins important. Pour résister, il est indispensable de savoir garder son sang-froid et prendre du recul. Ce, quel que soit le type de remarque auquel on est confronté. Dans le cas d’une critique constructive, le premier point à suivre est de s’assurer qu’elle est fondée. Si c’est le cas, une astuce consiste à tourner le problème en actions. Vous êtes pointé du doigt sur vos manques de résultats ? Proposez une action pour les améliorer. On vous attaque sur votre attitude distante ? Attachez-vous à creuser la question pour comprendre ce que l’on vous reproche exactement et proposez des solutions pour y remédier. Solutions qui devront être validées par le ou les auteur(s) de l’attaque !

Acceptez le fait de ne pas être parfait

Si vous commencez les choses en pensant que tout sera tout de suite parfait, vous vous trompez. Vous ferez des erreurs et il est important d’en tirer des leçons.

Vérifiez votre projet plutôt deux fois qu’uneVérifiez votre projet plutôt deux fois qu'une

Après avoir fini votre travail et avant de le soumettre à votre supérieur, assurez-vous d’avoir tout relu soigneusement. Vous découvrirez peut-être des erreurs bêtes et vous assurerez par là que votre chef ne vous fera pas de remarques sur des problèmes mineurs.

Engrangez l’information en contenant vos émotions

Pulsations cardiaques qui s’em­ballent, respiration haletante : au moment où le cerveau enregistre une critique, le corps bouillonne. « C’est un réflexe pavlovien, explique Marc Vachon, consultant en management. Quels qu’en soient le motif ou la personne qui la formule, nous percevons toujours la critique comme une agression.» Or il est indispensable de savoir se contenir au bureau, car laisser éclater sa colère pourrait être pris pour une faute professionnelle ou un aveu de faiblesse. «Personnellement, je me redresse sur mon siège, les deux pieds bien appuyés sur le sol, et je regarde mon interlocuteur droit dans les yeux, témoi­gne Liliane Brisacher, cogestionnaire d’une société immobilière. Cette posture m’aide à me sentir plus solide. Je pratique aussi de longues respirations par le ventre afin d’évacuer mes émotions, la colère, la honte et la tristesse.» Psychisme dompté, corps détendu, écoutez ce que votre interlocuteur a à vous dire, car il est essentiel de comprendre quels en­jeux se cachent derrière ses mots. «Le seul cas où la critique doit être interrompue, c’est lorsqu’un tiers vous prend à partie en public, souligne Isabelle Oggero.

Dans ce cas, il y a tout lieu de penser qu’il cherche à vous humilier. Proposez-lui sèchement de reporter la conversation à plus tard.»

Réclamez des justifications, des exemples précis

Toutes les critiques n’ont pas la même valeur informative : certaines, énoncées sous le coup de la colère ou de l’incompréhension, se révèlent caduques une fois le calme revenu ou le malentendu levé. D’au­tres, en revanche, dévoilent de vrais problèmes. Pour faire la part des choses, demandez des précisions à votre interlocuteur. Par exemple, si votre supérieur vous reproche de ne pas être assez courtois avec les clients, réclamez des exem­ples concrets : avec qui ? Quand ? Où ? Comment ? «Une critique ne vaut que si elle est justifiée, analyse Isabelle Oggero. A défaut, vous êtes en droit de la refuser.» Dites alors à celui qui la formule : «J’entends vos récriminations, mais ne sont-elles pas de l’ordre du ressenti ?» Poussez-le dans ses retranchements : «Vous estimez que je ne suis pas assez disponible. Quand cela s’est-il produit ?»

Identifiez aussi s’il s’agit d’un reproche isolé ou si la personne qui l’exprime est le porte-parole d’un groupe, auquel cas il conviendra de discuter avec chacun des individus concernés.

Ne le prenez pas personnellementNe le prenez pas personnellement

Si votre patron émet des critiques à votre égard, Souvenez-vous que cela ne signifie pas forcément qu’il ne vous aime pas ou que vous n’êtes pas assez bon pour le poste. Votre patron s’assure simplement que vous effectuerez pour lui le meilleur travail possible.

Écoutez attentivement

Si vous ignorez les critiques, vous serez susceptibles de réitérer les mêmes erreurs. Comment accepter la critique au travail : prenez des notes et ne perdez pas de vue que c’est à vous de situer le problème. Cette étape est la plus difficile, car elle implique de devoir ravaler son amour-propre et endosser la responsabilité d’une erreur professionnelle.

Prenez de la distance, vous ferez le point plus tard

Ne réagissez pas à chaud. «A ce moment-là, nos mots peuvent dépasser notre pensée, explique Marc Vachon. Proposez plutôt de vous revoir quelques jours après l’en­tretien pour faire un point.» En­tre-temps, inutile de vous épancher dans les couloirs : une critique reste une critique, et la répandre vous-même n’est pas conseillé. «L’idéal est d’en parler avec un collègue bienveillant, mais avec lequel vous n’avez pas de relations poussées, conseille Isabelle Oggero. Il vous dira plus objectivement que vos amis ce qu’il en pense et vous aidera à ne pas surinterpréter la critique.» Par exemple, vous avez pu entendre «tu n’utilises pas assez PowerPoint lors de tes présentations» et comprendre «tu travailles mal». Aussi, n’hésitez pas à reformuler les propos de votre interlocuteur pour prendre la juste mesure de ce qui a été dit, comme le fait David Grignard, ancien cadre pour une société automobile et actuellement à la recherche d’un emploi : «En sortant d’une discussion houleuse, je note tout ce qui a été dit en essayant de rester objectif. Cela me permet de laisser décanter et de me préparer à l’entretien suivant.»

Remettez-vous en question mais ne vous excusez pasAccepter la critique au travail

Comme nous le disions plus haut, fondée ou infondée, une critique recèle toujours un fond de vérité : une fois passé le stade de l’énervement, elle fournit matière à avancer. «Injustifiée, elle peut signifier que le malaise se trouve ailleurs. A vous de provoquer une conversation pour comprendre ce qui ne va pas», souligne Isabelle Oggero. Justifiée, il convient de l’accepter, sans chercher à négocier. Pas question pour autant de s’excuser, car il est rare qu’on fasse volontairement une erreur dans son travail. Evoquez plutôt les solutions que vous envisagez pour améliorer la situation en nouant un dialogue : peut-être votre interlocuteur a-t-il lui aussi des propositions à vous faire ? Et pour que l’échange soit gagnant-gagnant, n’oubliez pas de le remercier, non pas pour sa critique mais pour… ses conseils.

Ne restez pas en colère

Rester en colère ou furieux à cause d’une critique peut affecter vos travaux ultérieurs. Oubliez les erreurs et concentrez-vous pour un meilleur rendement possible la fois suivante.

Faites table rase

Comment accepter la critique au travail : si vous êtes en colère après votre patron pour telle ou telle critique, faites-en lui part le plus tôt possible, alors il n’y aura plus de mauvais sentiments qui dureront entre vous deux. Expliquez-lui ce qui vous tourmente et suggérez des changements afin de consolider votre relation.

Conclusion

Comment accepter la critique au travail : souvenez-vous toujours que c’est votre travail qu’on critique et non votre personne. Par exemple, si votre chef critique une lettre que vous avez rédigée oubliez que c’est vous qui l’avez rédigée. Imaginez qu’un autre collègue l’a écrite et que votre chef vous demande de la relire pour lui. Souvenez-vous que votre chef ne fait pas cela parce qu’il ne vous aime pas ou n’aime pas votre travail. Faites table rase Il fait cela parce qu’il veut que vous amélioriez votre travail. On entend souvent la remarque : « il parle trop », mais a-t-on jamais entendu la critique : « il écoute trop » ?


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