Violences conjugales : comment quitter un homme violent qu’ on aime ?
Les violences conjugales peuvent se dérouler dans n’importe qu’elle classe sociale . Toutes les femmes peuvent, sans le savoir, rencontrer un homme qui va un jour leur casser le nez , prophétise Michelle Perrin directrice de l’association SOS violence conjugale à Saint-Étienne selon elle, il existe plusieurs stades dans l’escalade de la violence conjugale. Le premier s’apparente à des tensions au sein du couple . les insultes commencent, des remarques qui visent à rabaisser la femme sont émises ?énumère Michèle Perrin, qui rappelle que les violences au sein d’ un couple ne sont pas simplement physiques, elles peuvent tout aussi bien être verbales ensuite le passage à l’acte, quand les coups commencent et vont crescendo. Cette étape est suivie d’une troisième : la minimalisation. les conjoints trouvent généralement des excuses aux traces laissées sur le corps de leur compagne , remarque la directrice.
Elle donne l’exemple classique du mari qui n’hésite pas à rejeter la faute sur sa femme avec des remarques comme : mais c’est de ta faute, tu as la peau qui marque ! ça va, ce n’est qu’une égratignure, un bleu ça se maquille… le dernier stade c’est celui de la rémission. Michèle Perrin met particulièrement en garde les femmes victimes de violences par rapport à ce stade : c’est quand les femmes commencent à saigner, à avoir des blessures graves, que les hommes ont soudain un sursaut amoureux . Ils sont prêts à tout pour que leur femme oublie les coups qu’ils leur ont infligés elle donne l’exemple d’une de ses proches, battue par son mari, qui a eu droit ?à une émeraude après son premier nez cassé et à un voyage en Thaïlande après sa deuxième fracture.?
Violences conjugales : pourquoi est-il si difficile de partir ?
Violences conjugales : pourquoi Sandra, comme tant d’autres victimes, a-t-elle mis si longtemps à quitter cette homme dangereux je lui trouvais des excuses, raconte-t-elle, je me disais qu’il avais un passé difficile qu’il avait été maltraité par son père. Je ne pouvais pas l’abandonner, il était le père de mes enfants. C’est horrible parce que c’était moi qui souffrais, mais je pensais plus à son bien-être qu’à moi-même. Son histoire est symptomatique de l’installation progressive d’une relation d’emprise. les premières violences ne sont jamais physiques, explique Marie-France Hirigoyen, psychiatre. L’agresseur commence par lui répété qu’elle est incapable, la rabaisse, jusqu’à ce qu’elle finisse par le croire. Les mécanismes d’emprise dans le couple sont comparables à ceux à l’œuvre dans une secte. Un véritable travail de sape, parfois de longue haleine quand arrivent les coups, la victime trouve presque cela normal.
Très vite, la violence s’aggrave et s’installe tout à fait dans le quotidien. La tension devient alors permanente, je savais ce que je devais faire et ne pas faire. Il fallait que son café soit sur la table, avec son sucre, le matin. Je faisais très attention à ne pas le perturber ,mais il y avait toujours quelque chose qui le faisait exploser. Une situation dans laquelle, quoiqu’il arrive, le conjoint trouve une raison de se mettre en colère et de passer à l’acte violent. Les victimes, qui se mettent en quatre pour s adapter, finissent alors par baisser les bras. ? quand des agressions sont imprévisibles et incontrôlables et et qu’il n’y a aucun moyen d’agir pour éviter les coups, au bout d’un moment, on abandonne . Cela explique que les femmes refusent parfois des solutions clés en main ? pour les aider. C’est le principe de l’impuissance ?acquise, déplore Marie-France Hirigoyen. A force de rien pouvoir faire pour modifier cette situation, la victime la subit.
Pourquoi cette violence de la part des agresseurs ?
Selon l’enquête de the lancet , le fait d’avoir subi des violences physiques et sexuelles en étant jeune multiplie également par près de 14 le risque d’exercer des violences conjugales. Lorsqu’une personne est traumatisée durant l’enfance, elle peut adopter plusieurs stratégies de survie :
- L’évitement de ce qui rappelle l’épisode traumatique
- Les conduites de contrôle (drogue , alcool) : l’objectif est d’échapper à tout ce qui pourrait rappeler les violences subies
- La violence contre soi (conduites à risque) ou contre autrui : celle-ci permet également de faire disjoncter le cerveau.
Nous pourrions dire que l’agresseur violent a tendance à traiter ses problèmes traumatiques en adoptant une attitude violente. Lorsqu’il réalise l’agression, un cocktail de morphine/kétamine très puissant est secrété par son cerveau. Cela devient une véritable drogue. Pour s’anesthésier ,l’agresseur doit atteindre des niveaux de violence de plus en plus élevé. Cela explique aussi l’escalade de violence et l’acharnement sur sa victime. Si jamais il y a eu viol ou tentative de meurtre qui son des crimes, le risque d’homicide devient alors très important .
S’anesthésier pour survivre
Violences conjugales : d’après une grande étude internationale réalisée Asie pour the lancet, prestigieuse revue scientifique britannique, avoir subit des violences physiques sexuelles dans l’enfance multiplie par 16 le risque de subir des violences conjugales. Dans un ouvrage coup de poing** Francis Curtet, psychiatre, recueille le témoignage de Julie , battue pendant plus de vingt ans par un homme qui a été jusqu’à tuer l’un de ses propres enfants d’un ,coup dans son ventre alors qu ‘elle était enceinte. Au-delà de l’horreur, le passé de Julie explique en partie qu’elle n’ait pas fui face à cet homme. Durant son enfance, elle a été voilée des Années par un ami de la famille avec la complicité de son propre père. Elle était victime d’un anéantissement psychique, décrypte Franncis Curtet. Dès l’enfance elle était considérer comme un objet et non comme un sujet actif dans la vie. Elle devenait donc une proie idéale pour quelqu’un qui souhaitait l’utiliser à son profit .
Ces personnes vont plus aisément vers des compagnons violents qui les mettent sous emprise car c’est le mode de relation qu’il ont toujours connu. Mais comment expliquer que Julie ait réussit à endurer de telles tortures sans réaction ? Face à un danger trop important, certaines victimes entre en état de dissociation traumatique, explique Muriel Salmora également psychiatre et présidente de l’association mémoire traumatique et victimologie. C’est une forme de sidération. Le cerveau, pour se protéger, va faire disjoncter la réaction émotionnelle. En résulte une forme d’anesthésie, les victimes ressentent un sentiment d’étrangeté, ont l’impression d’être à distance de l’événement. Cette disjonction en modifie également le souvenir. La personne dissociée peut alors penser à l’événement sans réagir. Plus elle reste confronte à l’agresseur, plus cette dissociation s’aggrave.
C’est ce que raconte Julie : j’était comme anesthésiée, je ne ressentais plus rien. Je sentais les coups, mais jamais l’impression d’être morte, que j’étais dans une bulle. Quand je parlais au psy, je ne pouvais même plus pleurer. Je n’avais plus d’émotions .
Inverser la culpabilité
Lorsque l’emprise s’installe, l’homme violent fonctionne selon des cycles, qui mettent la victime dans une situation d’angoisse permanente . La tension est quotidienne, puis on observe des passages à l’acte, les crachats, les coups, les agressions sexuelles… s’en suivent des tentatives d’inversion de la culpabilité , voire de négation des faits. Dès lors que la victime s’en rend compte, le violenteur va intenter un véritable travail de sape de sa perception ,de son ressenti de la situation, décryte Savario Tomasella, psychanalyste. Ce travail rend la victime coupable de l’état dans lequel elle a mis son agresseur. Elle est alors convaincue d’avoir mal agi. Comment, dès lors, se plaindre d’une violence qu’on est persuadé d’avoir provoquée, Suivent enfin des moments dits de rémission, que l’on appelle aussi, lune de mielle conjoint violence promet qu’il va changer voire, se montre suppliant il me disait : » je ne vais pas recommencer, mais s’il te plaît, essaye de faire attention tu es toujours fatiguée, tu n’est plus femmes, tu n’est que maman, tu oublies tout, se rappelle Sandra.
Ces cycles rendent très difficile la prise en charge, raconte Mathilde delespine, sage-femme à la maison des femmes , Saint-Denis, une association qui prend en charge les victimes de violences conjugales. Des personnes viennent nous voir à la suite d’une agression puis retirent leur plainte le lendemain, après avoir cédé aux supplications de son mari ?, pour sauver ces femmes, une seule solution : les éloigner durablement de la personne à l’origine de l’emprise. au risque parfois de voir leur état, se dégrader, car lorsque la dissociation, traumatique s’estompe elle sont reconnectées à leurs émotions et prennent souvent de plein fouet la violence de ce qu’elles ont subi?, ajoute Muriel Salmona il est alors fréquent qu’elles retournent avec l’agresseur, pour retrouver une relative anesthésie émotionnelle .
Dès la première insulte, il faut partir
En plus de l’emprise bien souvent , la victime est sommée de se taire par son entourage ,pour ne pas faire de mal aux parents, aux en enfants. Elles est ainsi condamnée à subir, sans compter le risque réel de ne pas être crue Lorsqu’elle raconte sont calcaire, à Julie, ses proches ont répliqué : « c’est impossible, soit tu mens, soit tu devrais être morte , s’indigne Francis Curtet. Anne Bouillon, avocate spécialisée dans les violences conjugales, note que la prise en charge par les autorités s’ améliore ici il existe désormais un protocole strict qui étudie les violences physiques, économiques, sexuelles, administratives, morales ?pourtant, des efforts doivent encore être réalisés pour protéger et accompagner au mieux les femmes qui parviennent à franchir le pas, dans certaines situations, il arrive encore qu’elle soient renvoyées chez elle, alors qu’elles passent la porte des commissariats, déplore l’avocate.
Souvent, le moment où les femmes déposent plainte, ce n’est pas le moment où elles subissent des violences de manière paroxystique, il faut du temps pour que la parole se libère. Le coquard a disparu, la dent cassée a été réparée, on ne porte plus les stigmates des violences. Il faut former les agents à ces questions. Malgré tous ces freins, des femmes parviennent à trouver les ressources pour quitter ces conjoints violents. Aujourd’hui, Sandra va mieux, elle apprend doucement à prendre reines de son existence . Sandra est partie également, et aide les femmes à se libérer dans des associations. Elles veux désormais passer un message aux victimes : dès la première insultes, la première menace, la première main qui se lève, il faut partir. Il ne faut pas rester. Après ça devient une habitude, on n’en sort pas, c’est une emprise qui détruit psychologiquement, à vie?
Comment quitter un violent qu’on aime ?
Mais que faire lorsqu’on choisit de quitter son conjoint voilent, alors que cette décision est souvent prise dans la peur et désarroi. Faire face à homme violent qu’on aime est une épreuve très difficile que certaines personnes peuvent traverser dans leur vie. C’est très courageux de votre part d’admettre que ce que vous traversez est malsain et de vous rendre compte que vous n’êtes plus prêt(e) à supporter votre conjoint violent. Vous avez déjà fait un pas dans bonne direction en venant consulter cet article donc, soyez fier de vous. Espérons que les informations suivantes vous guiderons et vous aideront à prendre les mesures nécessaires pour quitter votre mari violent.
Les conseils de Sylvia shir et Michelle Perrin pour réussir sa fuite
- Ne pas informer son conjoint d ‘un départ éventuel ;
- Dans un carnet, décrire les coups reçus et indiquer le jour et l’heure ;
- Mettre en place un réseau de protection autour de soi. Si les enfants sont grands, il faut leur demander de prévenir la police lorsqu’on se fait enfermer dans l’une des pièces de la maison. Sinon demander aux voisins de confiance de prévenir la police Lorsqu’ils entendent des cris ou qu’ils voient des choses anormales ;
- Dans sa voiture, avoir toujours une petite valise prête avec quelques vêtements pour soi et pour ses enfants ;
- Avoir préalable photocopié les avis d’imposition d’hypothèque, les bulletins scolaires des enfants (au cas où ceux-ci aient à changer d’école) le livrets de famille, les papiers de sécurité sociale ;
- Avoir mis de l’argent de côté que ce soit sur un compte en banque inaccessible et inconnu de son conjoint au Chez un proche de confiance
Confiez-vous à une personne proche de vous par rapport à ce qui arrive
Violences conjugales : il est toutefois probable que vous ayez peur de la réaction de cette personne à votre aveu, que la personne ne vous croie pas ou encore que vous ayez trop honte pour parler à quelqu’un. Dans ce cas, au lieu de parler à un proche, parlez à quelqu’un d’anonyme, il existe de nombreux services d’assistance téléphonique pour les victimes des violences matrimoniales et les conseillers vous écouteront, vous soutiendront et vous donneront des conseils. Il est toujours souvent plus facile de parler à un inconnu qu’une personne proche.
Dites-vous que vous ne méritez pas ce traitement
Arrêtez de trouver des excuses pour votre conjoint . Certes, vous avez peut-être oublié de faire à manger ou d’aller chercher des vêtements au pressing, mais l’erreur est humaine. Que votre époux soit violent physiquement ou mentalement, il n’a pas le droit de vous rabaisser ou de vous blesser à cause d’une petite erreur.
Sortez plus
Les victimes de violences ont souvent tendance à se renfermer, à s’isoler des autres personnes et à quitter leur maison de façon rare. Cela est souvent dû à la peur : la peur que quelqu’un puisse remarquer ce qu’il se passe, la peur que leur conjoint leur fasse mal si elles sortent sans permission, etc. Si vous essayez au moins de quitter la maison lors de vos activités quotidiennes, vous aurez l’impression d’être normal, même si ce n’est pas pour longtemps et cela vous aidera beaucoup à avoir plus confiance en vous.
Évitez de dire directement à votre mari que vous le quittez
Évidement, sa première réaction serait de vous faire mal afin de vous rappeler qui commande et qui vous contrôle, mais c’est aussi vous qui contrôlez votre vie. Voici comment : une personne peut vous faire mal seulement si vous la laissez faire. En quittant cette relation malsaine, vous reprenez le contrôle. Donc plutôt que de dire à votre compagnon que vous le quittez, prévoyez soigneusement la façon de faire. Commencez petit à petit à sortir vos affaires de la maison et à les laisser chez un ami, dans un dépôt ou même dans le coffre de votre voiture si vous en avez. Prenez seulement les choses essentielles.
Admettez que votre époux ne vous aime pas
Violences conjugales : les victimes de violences matrimoniales sont souvent forcées à croire à l’illusion que leur mari les aime encore. Cela se produit le plus souvent après un incident violent. Par exemple, ce scénario vous sera peut-être familier : votre mari vous fait mal. Peu de temps après, il commence à pleurer et à s’excuser, à vous dire qu’il vous aime qu’il ne voulait pas vous blesser, à vous supplier de ne pas le quitter en promettant de changer. Ce sont des mensonges. Pensez-vous vraiment que si cette personne vous aimait, elle vous ferait autant de mal ? La réponse est non. Vous commencez alors à vous dire que cette personne a besoin de vous, que vous pouvez l’aider et qu’il changera. Il ne changera jamais. Ce que vous ressentez est une fausse , impression de sécurité. Vous avez l’ impression d’avoir un rôle indispensable dans la vie de cet individu. Ne vous laissez pas prendre à ce piège.
Partez a moment opportun
Par exemple, sortez discrètement pendant la nuit, lorsque votre mari dort ou lorsqu’il n’est pas à la maison. Allez chez un ami, un membre de votre famille ou dans un centre pour femmes maltraité près de chez vous dont vous aurez pu entendre parler. Ils vous aideront. Ils comprendront, il vous soutiendront.
Éteignez votre téléphone portable ou changer de numéro
Toute communication de la part de la personne qui a frappé pourrait vous laver encore plus le cerveau. Là encore, il pourrait s’excuser ou vous supplier de revenir, mais ce sont des mensonges, si vous revenez , la violence pourrait être encore pire parce que vous êtes parti.
Conseils
- Ne retournez pas. Surtout pas. Votre relation était malsaine et vous méritez bien mieux, vous devez le croire
- N’ayez pas honte d’avouer à quelqu’un que vous vivez une relation violente. N’oubliez jamais que la victime, c’est vous. Ce n’est pas de votre faute.
- N’oubliez jamais que vous n’êtes pas seul. Des millions de personnes souffrent chaque jour aux mains d’époux violents et un grand nombre d’entre elles finit par trouver le courage de les quitter. Soyez une source d’inspiration. Soyez un des nombreuses personnes qui survivent à cette période traumatisante et reconstruisent leur vie
- Vous êtes aimé. Très fort. Des inconnus vous aiment. Votre famille vous aime. Vos amis vous aiment. Bien que vous ne le voyez peut-être pas à ce moment très noir de votre vie, votre sourire fait sourire d’autres personnes. Votre rire les fait rire . Votre force donne de la force à d’autres personnes. Ne privez pas les personnes qui vous aiment de ces merveilles en vivant une existence qui détruit qui vous êtes
- Même si vous construisez des murs invisibles et vous isolez du reste du monde, pensez toujours a ?l’issue de secours?. Il s’agit de votre voie de secours personnelle. Personne ne vous force à vous enfermer derrière ces murs, c’est à vous de trouver le courage d’en sortir
- Vous êtes un individu fort. La situation peut sembler affreuse à présent, mais elle va s’améliorer, même si vous ne le croyez pas . Trouvez assez de force en vous pour partir
- N’oubliez jamais que cette situation n’est pas de votre faute. Vous n’avez jamais choisi d’être blessé. Vous n’avez jamais choisis de subir ces violences
- Après avoir quitté une personne violente, mais avant qu’elle soit au courant, demandez à un membre de votre famille en qui vous avez confiance de rassembler tous vos documents importants pour les garder en lieu sûr
- La pire chose que vous puissiez faire est de ne rien dire à personne, car si vous ne parlez à personne, personne ne pourra vous aider. Si vous trouvez la force et le courage de parler à quelqu’un, vous verrez qu’il y a des personnes qui vous aiment et vous n’êtes pas seul ! Car ces personnes sont là pour vous aider, même si vous ne vous en rendez pas compte.
Dénoncez cette personne
Violences conjugales : dans ces circonstances, cela pourrait sembler insensible de vous dire de ne pas être égoïste, vu votre situation et le traumatisme que vous avez subi, mais vous pouvez peut-être empêcher ce monstre de blesser quelqu’un d’autre à l’avenir. De plus, si possible, envisager de demander une injonction d’éloignement pour que votre époux ne puisse plus jamais vous faire de mal et pour que vous n’ayez plus jamais à revenir sur ce que vous avez vécu en revoyant cette personne
Avertissements
- Ne restez pas dans une relation violente si vous avez des enfants. Vous devez faire preuve de force et sortir de relation pour vos enfants. Vous n’êtes plus la seule personne concernée. Soyez fort. Votre conjoint est peut-être seulement violent envers vous pour le moment, mais il finira par vous blesser et par blesser vos enfants, ce n’est qu’une question de temps.
- Si votre mari est physiquement violent, ne lui dites pas que vous le quittez. Cela pourrait le rendre encore plus violent.
Envisager demander une injonction d’éloignement
Sachez tout de même qu’une injonction d’éloignement n’est rien de plus qu’un morceaux de papier : certaines personnes violentes les respectent ,mais d’autres non. D’ailleurs, cela pourrait rendre votre conjoint encore plus colérique ou violent lorsqu’il essaie de vous blesser. Cherchez des signes : votre mari enfreint-il souvent la loi, se met-il en colère simplement parce que d’autres personnes lui disent quoi faire, à-t-il déjà enfreint une injonction d’éloignement ? Prenez toutes ces considérations en compte avant de demander une injection d’éloignement.
En savoir plus sur JeunInfo.J.I.
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