Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ?
Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? L’AVC (accident vasculaire cérébral) concerne tout le monde et peut survenir à tout moment. Causé par la présence d’un caillot sanguin dans le cerveau (dans 80 % des cas), il peut aussi résulter d’une hémorragie cérébrale. En France, on recense 150 000 cas d’AVC (accident vasculaire cérébral) chaque année. Une personne en meurt toutes les quatre minutes et pourtant 80 % des accidents peuvent être évités. Il s’agit d’une des cinq principales causes de décès et d’infirmité chez les adultes. Il existe trois types d’AVC avec des symptômes similaires, mais les traitements sont différents. Lors d’une attaque, la circulation sanguine dans une partie du cerveau est coupée et les cellules ne reçoivent plus d’oxygène. Si le problème n’est pas immédiatement traité, les cellules du cerveau sont endommagées de façon permanente, causant d’importantes infirmités physiques ou mentales . Il est important de connaitre les symptômes et les facteurs de risque pour bénéficier d’une prise en charge médicale rapide en cas de signes avant-coureurs.
Qu’est-ce qu’un AVC ?
Avant d’aborder les signes avant-coureurs d’un accident vasculaire cérébral (AVC), on va discuter de quoi il s’agit et pourquoi ils surviennent. Un AVC se produit où une artère dans le cerveau soit se bouche à cause d’un caillot sanguin (AVC ischémique), soit se rompt (AVC hémorragiques), engendrant un apport sanguin insuffisant qui prive la zone du cerveau de l’oxygène et des nutriments qu’il requit. Par conséquent, les cellules commencent à mourir, produisant des dommages du cerveau permanentes. De plus, il y a des accidents ischémiques transitoires (AIT), qui sont une sorte de « mini AVC ». Et bien qu’en général les AIT se résolvent, ils sont fréquemment des signes avant-coureurs majeurs qu’un AVC peut survenir. Parmi les personnes qui subissent un AIT, il se passe un AVC pour 40 % . Afin de minimiser les dommages provenant d’un AIT ou d’un AVC, il faut des soins médicaux immédiats pour stabiliser le cerveau et restaurer la circulation sanguine vers la zone touchée.
Pour ceux qui sont en train de subir un AVC ischémique, on leur donne souvent un médicament qu’on appelle tPA et qui dissout les caillots sanguins, permettant aux nutriments de retourner dans la zone touchée du cerveau. Cela limite les dommages provenant de l’AVC, résultant en meilleurs résultats fonctionnels. Cependant, la ponctualité est essentielle puisqu’on ne peut utiliser efficacement le tPA que dans les premières heures suivant l’apparition des symptômes de l’AVC. De même, les soins médicaux immédiats sont très avantageuses en cas d’AVC hémorragique, où on peut donner des médicaments qui contrôlent les saignements (surtout si vous prenez des anticoagulants) ou une intervention chirurgicale. Et maintenant que vous comprenez l’importance des soins médicaux immédiats chez AVC, on va discuter des signes avant-coureurs d’un AVC.
Les premiers signes d’un AVC
Il y a trois principaux signes qui surviennent souvent lorsqu’une personne subit un accident vasculaire cérébral (AVC), dont elle peut afficher un, deux ou les trois. On peut facilement se souvenir de ces trois signes avant-coureurs avec l’acronyme VITE :
- Visage : Le visage s’affaisse d’un côté ou est engourdi. Pour le confirmer, demandez à l’individu de sourire.
- Incapacité : Un bras ou un côté du corps est faible ou paralysé. Pour le confirmer, exigez que l’individu lève les bras. Assurez-vous qu’ils sont tous les deux levés à la même hauteur et que l’un ne tombe pas.
- Trouble de la parole : Des paroles deviennent inarticulées ou difficiles à comprendre. Pour le confirmer, demandez à l’individu de dire votre nom ou une courte phrase.
- Extrême urgence : Si ces signes avant-coureurs sont présents, agissez vite ! Demandez soins médicaux immédiats !
Tandis que les signes au-dessus sont les plus courant, il y a d’autres signes avant-coureurs qui peuvent survenir, y compris :
- Les étourdissements : Quand on se sent soudainement étourdi, sans cause évidente, cela peut prédire un AVC, en particulier un AVC cérébelleux.
- Le vertige : Environ 3 % des personnes admises aux urgences sont en train de subir un AVC. N’ignorez pas ce signe avant-coureur.
- Confusion : Quand on se sent soudainement confus, cela peut prédire un AVC. Ne permettez pas un médecin de n’en tenir aucun compte sans une bonne explication alternative : exigez une IRM.
- Les troubles visuels soudains : Des troubles de la vision, dans un ou les deux yeux, pourraient indiquer un AVC près du centre de la vision du cerveau.
- Mal de tête sévère : L’apparition soudaine d’un mal de tête sévère pourrait en fait être un AVC. Exigez une IRM de votre médecin, surtout s’il ne disparaît pas.
Si vous remarquez que quelqu’un affiche l’un de ces symptômes, demandez de l’aide d’urgence immédiatement. Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? Mieux vaut prévenir que guérir ! Dans la section suivante, on va discuter des principaux facteurs de risque d’AVC et l’importance de la gestion préventive.
Les facteurs de risque d’AVC
Parmi toutes les maladies neurologiques, l’accident vasculaire cérébral (AVC) est la plus évitable. On peut gérer les principaux facteurs de risque en adoptant un mode de vie sain.
Les principaux facteurs de risque d’AVC comprennent :
- Hypertension artérielle
- Le tabagisme
- Taux de cholestérol élevé
- Cardiopathie (maladies cardiaques)
- Diabète
- Consommation excessive d’alcool
- Accidents ischémiques transitoires (AIT)
- Un AVC antérieur
- Obésité
- Un niveau de stress élevé
De plus, l’incidence des AVC augmente avec l’âge. On suggère que le risque d’un AVC ischémique double chaque année après 55 ans. Également, le risque d’un AVC hémorragique augmente après 45 ans. Les individus peuvent réduire considérablement leur risque de subir un AVC en ayant une alimentation saine, en augmentant l’activité physique, en arrêtant de fumer et en maintenant un poids santé.
Mini?AVC
Certaines personnes ont ce qui s’appelle un mini?accident vasculaire cérébral (mini?AVC). Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? Ce phénomène se produit lorsqu’un vaisseau sanguin est brièvement bloqué par un petit caillot. Vous en ressentez les effets pendant moins de 24 heures. Les symptômes d’un mini?AVC sont les mêmes que ceux d’un AVC. Même si les symptômes disparaissent rapidement, veuillez consulter votre professionnel de la santé. Sans traitement, vous pourriez être à risque d’avoir un AVC au cours des cinq années qui suivent. Un mini?AVC est un avertissement qu’il y a quelque chose de grave au niveau de la façon dont votre sang circule vers le cerveau.
Que faire si vous ou une personne qui est avec vous avez un AVC?
Si vous, ou une personne que vous connaissez, présentez l’un des signes avant-coureurs, composez le 911 ou le numéro des services d’urgence locaux immédiatement. Vous pourriez ainsi aider à améliorer les chances de survie et le rétablissement. Il est très important d’obtenir une assistance médicale dans les quatre premières heures et demie qui suivent un AVC. Vous pourriez être en mesure de prendre des médicaments qui peuvent réduire ou renverser les effets d’un AVC. Demandez toujours une ambulance si vous pensez que vous avez eu un AVC. Vous pourriez ne pas réaliser que vous êtes incapable de vous concentrer suffisamment pour conduire. Si c’est possible, faites?vous accompagner par une personne présente au moment où vous avez ressenti les symptômes. Elle peut fournir des renseignements importants à votre médecin à propos de vos symptômes. Idéalement, vous devriez vous rendre à l’hôpital dans les quatre premières heures suivant l’apparition de vos premiers symptômes. Choses à ne pas faire :
- vous allonger afin de vous reposer
- attendre pour voir si les symptômes disparaissent
- attendre pour voir si vous avez de la douleur puisqu’un AVC peut être indolore
bien que le risque d’AVC augmente avec l’âge, même les jeunes peuvent en subir un . Allez à l’hôpital même si plus de quatre heures et demie se sont passées ou que vos symptômes ont disparu. Si vous avez subi un mini?AVC, les symptômes disparaîtront dans les 24 heures. Vous devez tout de même vous rendre à l’hôpital.
Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC
Cherchez des signes d’affaiblissement du visage ou des membres
La personne est incapable de soulever des objets ou perd soudainement l’équilibre en position debout. Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? Cherchez des signes indiquant qu’un côté de son corps ou de son visage s’affaiblit. Il est possible que sa bouche s’affaisse d’un côté lorsqu’elle sourit ou qu’elle soit incapable de lever ses deux bras au-dessus de sa tête .
Cherchez des signes de confusion
Cherchez des signes de confusion ou des problèmes d’élocution ou de compréhension. Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? Lorsque certaines parties du cerveau sont touchées, la personne atteinte peut avoir du mal à parler ou à comprendre ce qu’on lui dit. Elle vous semblera confuse et vous répondra d’une façon indiquant qu’elle ne comprend rien de ce que vous lui dites, articulera mal ses mots ou utilisera des termes incompréhensibles . Cette situation est relativement effrayante. Faites de votre mieux pour la calmer après avoir téléphoné aux urgences. Parfois, la personne n’est tout simplement plus en mesure de parler.
Demandez-lui si sa vision est floue d’un œil ou des deux yeux
En cas d’AVC, la vue est soudainement et sévèrement affectée. Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? Les gens font état d’une perte de la vision d’un œil ou des deux yeux ou affirment voir double. Demandez à la personne touchée si elle peut voir ou si elle voit double (si elle n’arrive pas à s’exprimer, demandez-lui de faire oui ou non de la tête si possible . Il se peut qu’elle tourne complètement sa tête vers la gauche pour voir avec l’œil droit ce qui est dans le champ de vision de son autre œil.
Essayez de repérer une perte de coordination ou d’équilibre
Lorsque les bras ou les jambes de la personne s’affaiblissent, il est possible qu’elle perde également sa coordination ou son équilibre. Elle a du mal à prendre un stylo ou ne peut pas marcher à cause de son incapacité à contrôler l’une de ses jambes . Il se peut qu’elle trébuche soudainement et tombe.
Tenez compte des maux de tête soudains et sévères
L’AVC est également appelé attaque cérébrale. Il peut causer un mal de tête soudain et décrit par les personnes touchées comme le pire mal de tête qu’elles aient ressenti. La douleur est associée à des nausées et des vomissements à cause de la pression de plus en plus forte dans le cerveau
Tenez compte des ischémies cérébrales transitoires (ICT)
Une ischémie cérébrale transitoire est similaire à un AVC (elle est souvent appelée mini AVC), mais elle dure moins de cinq minutes et disparait sans laisser de séquelle. Néanmoins, elle reste une urgence médicale qui nécessite un examen et un traitement pour réduire le risque d’AVC. L’ischémie cérébrale transitoire est le principal avant-coureur d’une attaque (qui se produit quelques heures ou quelques jours après . Les médecins pensent que les symptômes sont causés par un blocage temporaire des artères dans le cerveau. Environ 20 % des personnes ayant une ICT auront un AVC grave dans les 90 jours suivants et environ 2 % auront une attaque dans les deux jours qui suivent. Avec le temps, l’ischémie cérébrale transitoire peut causer une démence par infarctus multiple ou une perte de mémoire.
Mémorisez l’acronyme FAST
FAST signifie Face (visage), Arms (bras), Speech (parole) et Time (temps), non seulement pour vous rappeler ce que vous devez vérifier quand vous pensez qu’une personne a une attaque, mais également pour ne pas oublier l’importance du temps. Si vous observez les symptômes ci-dessus, prévenez immédiatement les urgences. Chaque minute compte pour permettre au malade de bénéficier du meilleur traitement possible et être sûr qu’il s’en sorte sans séquelle grave .
- Le visage : demandez à la personne de sourire pour voir si un côté de son visage s’affaisse.
- Les bras : demandez-lui de lever les deux bras en l’air. Est-ce qu’elle en est capable ? Est-ce qu’un bras tombe ?
- La parole : est-ce qu’elle a du mal à articuler ? Est-elle incapable de s’exprimer ? Est-elle confuse lorsque vous lui demandez de répéter une phrase courte ?
- Le temps : téléphonez immédiatement aux urgences si vous observez l’un de ces symptômes. N’hésitez pas.
Prenez des mesures appropriées
Si vous ou une personne de votre entourage ressentez ces symptômes, rendez-vous immédiatement aux urgences. Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? Tous les signes listés plus haut sont fortement annonciateurs d’un AVC. Téléphonez au service d’urgence le plus près de chez vous-même si les symptômes disparaissent rapidement ou ne provoquent aucune douleur. Notez l’heure des premiers symptômes pour aider le personnel médical à trouver le meilleur traitement.
Soumettez-vous à une anamnèse et à un examen physique complet
Bien qu’il s’agisse d’une urgence médicale, le médecin réalise une anamnèse et un examen physique rapide avant les tests et le traitement. Ci-dessous les différents tests effectués .
- Une tomodensitométrie qui est un type de radiographie utilisé pour obtenir une image détaillée du cerveau tout de suite après un AVC.
- Une imagerie par résonance magnétique (IRM) qui détecte également les dommages au cerveau et qui est utilisée à la place ou conjointement à la tomodensitométrie.
- Une échographie des carotides qui est indolore et qui montre le resserrement des artères carotides. Elle peut également être utile après une ischémie cérébrale transitoire quand le cerveau n’a subi aucun dommage permanent. En cas de blocage à 70 %, une chirurgie sera nécessaire pour éviter l’AVC.
- Une angiographie qui nécessite un cathéter, une teinture et des rayons X pour visualiser l’intérieur des artères carotides.
- Un échocardiogramme que le médecin utilise pour évaluer la santé cardiaque et repérer les facteurs de risque d’un AVC.
Le médecin peut réaliser des examens sanguins pour déceler une hypoglycémie (en apparence similaire à une attaque) et la capacité du sang à se coaguler, ce qui peut indiquer un risque élevé d’AVC hémorragique.
Identifiez le type d’AVC
Bien que les symptômes physiques et les conséquences d’une attaque soient similaires, il existe différents types d’AVC. La manière dont ils se produisent et leurs traitements sont différents. Le médecin détermine le type d’attaque en fonction des résultats des tests. Un AVC hémorragique : lors d’un AVC hémorragique, les vaisseaux sanguins dans le cerveau se cassent ou laissent le sang fuiter. Le sang se répand dans le cerveau ou autour selon la localisation du problème. Il en résulte une pression ou un gonflement qui abime les cellules et les tissus. L’hémorragie intracérébrale est l’AVC hémorragique le plus courant. Elle se produit à l’intérieur du cerveau lorsqu’un vaisseau sanguin éclate. L’hémorragie méningée désigne l’hémorragie entre le cerveau et le tissu qui le couvre (dans les espaces sous-arachnoïdiens). Un AVC ischémique : il s’agit du type d’AVC le plus courant, car il représente 83 % des cas diagnostiqués . L’obstruction d’une artère dans le cerveau conduit à la formation d’un caillot (également appelé thrombus) ou l’accumulation de corps gras dans les artères (athérosclérose) bloque l’arrivée de sang et d’oxygène dans les tissus et les cellules du cerveau. Il en résulte une diminution de l’apport sanguin (ischémie), ce qui provoque un AVC ischémique .
Préparez-vous à un traitement d’urgence
Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? Préparez-vous à un traitement d’urgence en cas d’AVC hémorragique. Dans le cas d’un AVC hémorragique, les médecins interviennent rapidement pour stopper l’hémorragie. Ci-dessous les traitements possibles.
- Un clippage chirurgical ou une embolisation endovasculaire pour arrêter l’hémorragie à la base d’un anévrisme, si c’est ce qui a causé l’attaque.
- Une opération chirurgicale pour évacuer le sang non absorbé par les tissus et pour soulager la pression sur le cerveau (généralement dans les cas graves).
- Une opération chirurgicale pour retirer une malformation artérioveineuse (MAV) si celle-ci est accessible. La radiochirurgie stéréotaxique est une technique avancée peu invasive utilisée pour retirer ce genre de malformation.
- Un pontage intracrânien pour améliorer la circulation sanguine dans des cas spécifiques.
- Un arrêt immédiat de la prise d’anticoagulant qui rend le traitement d’une hémorragie dans le cerveau plus difficile.
- Un suivi médical le temps que le sang soit réabsorbé par le corps, comme c’est le cas après s’être fait un bleu.
Préparez-vous à prendre des médicaments
Préparez-vous à prendre des médicaments et à suivre d’autres traitements en cas d’AVC ischémique. Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? Les médicaments et les traitements médicaux sont utilisés pour traiter un AVC ou éviter des dégâts supplémentaires au cerveau . Les activateurs tissulaires du plasminogène détruisent les caillots dans les artères du cerveau. Ils sont injectés dans le bras du patient et doivent être utilisés dans les quatre heures suivant le début de l’AVC. Plus tôt il est administré, plus il est efficace. Les médicaments antiplaquettaires empêchent la formation de caillots dans le cerveau et évitent donc les dégâts supplémentaires. Cependant, ils doivent être pris dans les 48 heures et peuvent faire plus de mal que de bien en cas d’AVC hémorragique. Un bon diagnostic est crucial. L’endartériectomie de la carotide ou l’angioplastie si le patient souffre en plus d’une maladie cardiaque. Durant l’opération, le chirurgien retire la paroi interne de la carotide si elle est bouchée par un caillot ou a rétréci. Le sang circule alors plus facilement et transporte plus d’oxygène au cerveau. L’endartériectomie de la carotide ou l’angioplastie est réalisée en cas de blocage à au moins 70 % de l’artère.
La thrombolyse intraartérielle durant laquelle un chirurgien insère un cathéter dans l’aine jusqu’au cerveau où il peut envoyer le médicament directement près de la zone où le caillot doit être éliminé.
Tenez compte de votre âge
L’âge est le principal facteur de risque. Le risque d’avoir un AVC double tous les 10 ans après 55 ans .
Tenez compte des attaques ou ischémies cérébrales transitoires antérieures
Le facteur de risque est très important chez les personnes ayant déjà eu un AVC ou une ischémie cérébrale transitoire (mini AVC) dans le passé . Collaborez étroitement avec votre médecin pour réduire les facteurs de risque si vous êtes dans ce cas.
Sachez que les femmes courent plus de risque de mourir d’un AVC
Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? Bien que les hommes sont plus souvent touchés par un AVC, les femmes courent plus de risque de mourir d’un AVC. L’utilisation de pilules contraceptives augmenterait le risque d’attaque .
Méfiez-vous de la fibrillation auriculaire
La fibrillation auriculaire ou fibrillation atriale est un battement rapide et irrégulier de l’oreillette gauche du cœur. Elle provoque un ralentissement de la circulation sanguine et augmente donc le risque de formation de caillot. Un médecin peut diagnostiquer une fibrillation auriculaire avec un électrocardiogramme. Les symptômes de la fibrillation auriculaire sont des palpitations dans la poitrine, une douleur thoracique, des étourdissements, une dyspnée et de la fatigue.
Méfiez-vous des malformations artérioveineuses
Ces malformations font que les vaisseaux sanguins à l’intérieur ou autour du cerveau contournent le tissu et augmentent le risque d’AVC. Elles sont souvent congénitales (bien que non héréditaires) et touchent moins de 1 % de la population. Les malformations artérioveineuses sont plus courantes chez les hommes que chez les femmes.
Faites-vous dépister la maladie artérielle périphérique
La maladie artérielle périphérique provoque le resserrement des artères. Elle augmente le risque de formation de caillots et affecte la bonne circulation du sang dans le corps .Les artères dans les jambes sont souvent les plus touchées. Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? La maladie artérielle périphérique est l’un des principaux facteurs de risque de l’AVC.
Surveillez votre tension artérielle
Une hypertension artérielle exerce une pression plus forte sur les artères et les autres vaisseaux sanguins qui deviennent plus fragiles à certains endroits et se cassent plus facilement (AVC hémorragique). Il arrive aussi que le sang s’accumule et provoque un gonflement de la paroi artérielle (appelé un anévrisme). Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? Les dégâts aux artères favorisent la formation de caillots qui affectent la circulation sanguine et provoquent des AVC ischémiques.
Sachez quels sont les risques du diabète sucré
Si vous êtes diabétique, vous courez plus de risque d’avoir un AVC en raison des problèmes de santé liés au diabète. Si vous êtes diabétique, il est possible que vous ayez non seulement un taux de cholestérol et une pression artérielle élevés, mais aussi différentes formes de maladie cardiaque. Tout cela fait que vous êtes plus exposé au risque d’accident vasculaire cérébral
Réduisez votre taux de cholestérol
Un taux de cholestérol élevé augmente également le risque d’attaque. Il conduit à la formation de plaques empêchant la circulation du sang dans les artères et peut donc causer un AVC. Adoptez un régime alimentaire sain pauvre en gras trans pour garder votre taux de cholestérol normal .
Abstenez-vous de fumer
Non seulement le tabac endommage le cœur et les vaisseaux sanguins, mais la nicotine augmente également la pression artérielle. La combinaison de ces deux substances augmente donc le risque d’AVC . Même l’exposition à la fumée secondaire augmente le risque d’AVC chez les non-fumeurs .
Réduisez votre consommation d’alcool
Comment reconnaitre les signes avant coureurs d’un AVC ? L’abus d’alcool est responsable de nombreux problèmes de santé (hypertension artérielle et diabète) qui augmentent le risque d’AVC. L’abus d’alcool favorise l’agglutination de plaquettes et augmente le risque d’AVC ou de crise cardiaque. Il peut également causer une cardiomyopathie (faiblesse ou défaillance des muscles cardiaques) et une irrégularité du rythme cardiaque (comme une fibrillation auriculaire) qui favorisent la formation de caillots et donc un AVC . Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, les femmes ne doivent pas boire plus d’une boisson alcoolisée par jour. Les hommes ne doivent pas en boire plus de deux .
Surveillez votre poids
L’obésité est responsable de divers problèmes de santé comme le diabète et l’hypertension artérielle qui augmentent les risques d’AVC .
Faites des exercices pour rester en bonne santé
La pratique d’une activité physique régulière suffit à prévenir la plupart des problèmes susmentionnés : hypertension artérielle, taux de cholestérol élevé ou diabète . Faites au moins 30 minutes d’exercices cardiotraining par jour.
Tenez compte de vos antécédents familiaux
Certaines ethnies sont plus à risque que d’autres à cause des prédispositions physiques et génétiques. Les personnes de couleur, Hispaniques, Amérindiens et autochtones d’Alaska sont les plus concernés . Les personnes de couleur et les Hispaniques sont également plus exposés au risque de drépanocytose, une maladie qui entraine la malformation des cellules rouges. Ces dernières se coincent plus facilement dans les vaisseaux sanguins et augmentent le risque d’AVC ischémique .
Avertissements : Bien qu’une ischémie cérébrale transitoire ne provoque aucun dommage permanent, elle signifie qu’une attaque ou une crise cardiaque est imminente. Si vous ou l’un de vos proches ressentez des symptômes similaires à ceux d’un AVC qui disparaissent en quelques minutes, rendez-vous d’urgence chez un médecin et suivez un traitement pour réduire le risque d’avoir un AVC encore plus grave. Bien que cet article contienne des informations médicales, il ne peut se substituer à un avis médical. Consultez toujours un médecin si vous pensez que vous ou l’un de vos proches risquez un AVC.
Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé.
JeunInfo s’efforce de proposer du contenu aussi précis que possible, mais ne peut en aucun cas être responsable du résultat de l’application (liste non exhaustive) des traitement, des techniques, des médicaments des dosages et/ou méthodes proposées dans ce document. L’utilisateur en assume la pleine responsabilité. Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S’il s’agit d’un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre. Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Conclusion
Mémorisez l’acronyme FAST pour Face (visage), Arms (bras), Speech (parole) et Time (temps) afin d’évaluer rapidement la situation et pouvoir contacter rapidement les urgences. Les personnes ayant un AVC ischémique récupèrent mieux lorsqu’elles sont traitées dans l’heure suivant les symptômes. Le traitement comprend à la fois des médicaments et une intervention médicale.
En savoir plus sur JeunInfo.J.I.
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