Comment apprendre à lâcher prise ?
Certains veulent apprendre comment lâcher prise en amour, d’autres comment lâcher prise au travail. Certains veulent pratiquer la méditation pour lâcher prise ou croyez-le ou non, se procurer une prière pour lâcher prise. A force de vouloir contrôler tout ce qui nous entoure, nous gaspillions notre énergie et perdons notre sérénité. D’où le fameux « lâcher prise » une attitude intérieur d’ouverture à la vie et aux autres. La réaction de soi est une réaction adaptative qui prépare à avoir une réponse adaptée face à un événement déclencheur qu’on appelle un stresseur ,on a tendance à parler de ?stress?pour éviter les difficultés qu’une personne a pour faire face à tout changement. Bien des personnes ont des modes de réactions inadaptés face à leurs stresseurs.
Leur problème n’est alors pas le stresseur lui-même puisqu’il est normal, et souvent souhaitable que les choses changent, qu’il y ait, des surprises mais plutôt le mode de réaction face aux événements. C’est le cas des personnes qui cherchent à tout contrôler, qui verrouillent tout. Elles cherchent ainsi à se rassurer, mais en fait, cela les conduit à craindre l’avenir, à n’avoir confiance ni en elles-mêmes, ni dans les autres.
Lâcher prise c’est quoi ?
Le lâcher prise consiste à être capable de modifier son regard sur le monde à s’ouvrir à l’imprévu sans devoir se battre sans cesse. Le lâcher prise rime aussi avec acceptation, pardon, et demande parfois de faire le deuil de ce à quoi on tient. Il vous a probablement été donné de rencontrer des personnes qui dirigeaient continuellement leur colère contre des détails qui vous paraissent futiles. C’est personnes empoisonnent leur vie et entretiennent une inépuisable révolte intérieur qui est source des émotions négatives.
Comme le parachutiste qui s’élance dans le ciel, le lâcher prise est un véritable acte de foi dans la vie .
Mais une attitude aussi extrême n’est pas nécessaire pour s’emprisonner dans des pensées et des émotions douloureuses. L’incapacité à accepté les événements surtout ceux qui nous font souffrir, génère des souffrances qui peuvent se poursuivre pendant toute une vie… Eh bien lorsqu’on a de la difficulté à lâcher prise, vous pouvez avoir la certitude quelques-unes de ces distorsions sont en train de causer leurs habituels dégâts. Ce qu’on appelle communément, le ?lâcher prise?, c’est l’acceptation et l’adaptation, aux changements, la capacité à vouloir la réalité telle qu’elle est sans se laisser dominer par une réalité imaginaire ou tout se passerait exactement comme on l’avait prévu, imaginé. C’est aussi un moyen détourné ,de chasser vos peurs et vos angoisses. Car en ?contrôlant?,vous croyez vous protéger de ce qui va arriver et ainsi ne pas souffrir ni être exposé.
Il est temps de lâcher prise… on peut lâcher prise en amour au travail, en famille avec ses ami(e)s face à une personne en particulier, ou même pour maigrir. Lâcher prise, c’est prendre de la distance avec ce qui nous fait mal, nous tourmente, nous empêche d’avancer. Mais soyons clairs : lâcher prise ne signifie pas tomber dans la passivité bien au contraire, lâcher prise c’est voir les problèmes qui se posent à nous tels qu’ils sont, c’est faire le bilan de ce qu’on ne pourra pas modifier et qu’il faut donc accepter, et de ce sur quoi il est possible d’agir. Lâcher prise, c’est faire preuve de capacité, de d’acceptation, tandis que s’obstiner à vouloir conformer, la réaction à nos idées à nos croyances à nos désirs, c’est s’enfermer le plus souvent dans des impasses .
Comment lâcher prise ?
Il faut, paraît-il ?lâcher prise?. C’est en tout cas ce que tout un chacun peut lire ou entendre répéter dès qu’il est question d’une approche spirituelle de l’existence. Si cette expression a fait florès au point de devenir un cliché du développement personnel, ce qu’elle recouvre n’en est pas moins confus. Elles est prétexte à bien de malentendus. Qu’avons-nous, au juste à ?lâcher?? Quelle est donc cette ?prise?qu’il conviendrait de desserrer ? Cette attitude est-elle compatible avec un positionnement responsable ? Si oui, comment passer du concept a la pratique ? Les enseignements de sagesse traditionnelle s’articulent tous autour de cette question. Mais nous pouvons donc nous tourner vers eux y chercher des réponses, qu’il nous appartient ensuite de faire naître.
Avant de prétendre « lâcher prise : encore faut-il savoir ce que nous tenons »
Au commencement de toute « prise » se trouve l’ego, une conviction, un ressenti dont tout découle. Moi, pierre ou Paul, j’existe indépendamment du tout, séparé seul face à l’autre, c’est -a-dire tout le reste, tout ce qui n’est pas « moi » et qui étant « autre » n’obéit pas toujours à ma loi. L’identification à ce très cher moi se paie au prix fort : me ressentant séparer je vis à la fois dans la peur et dans une illusion de toute-puissance. « Seul contre tous » « après moi le déluge » telles sont en somme les deux croyances sur lesquels se dresse l’ego. Lâcher prise c’est abandonner une illusion, celle de la séparation. Le lâcher prise ne sous-entend en rien une négation de l’individualité. Pierre reste Pierre Paul demeure Paul. Simplement la partie se reconnaît comme expression du tout, la vague se fait forme du grand océan et, du même coup, reconnaît les autres vagues comme autant d’expression de ce quelle-même est au plus profond.
Pour un apparent paradoxe, l’autre à la fois disparaît- nul ne peut plus m’être essentiellement étranger et se trouve comme jamais reconnu dans sa différence existentielle. Le moi séparé cesse d’être l’étalon la mesure de toute chose. Il n’y a plus de moi pour exiger de l’autre qu’il se forme à mes critères. Le lâcher prise se produit dès lors que le moi accepte de l’autre de tout autre, qu’il soit autre.
Apprendre à lâcher prise : stop au contrôle inutile
Bien souvent, nous nous employons à essayer de tout contrôler particulièrement coûteuse en énergie, cette démarche s’avère généralement inefficace. Notre moral s’effrite, notre santé se détourne et l’on devient de moins en moins performant. Pour apprendre à lâcher, il est dont important de prendre conscience des choses sur lesquels nous ne pouvons pas agir, vous avez récemment passé un entretien d’embauche ? Le recruteur semblait emballé par votre présentation, mais cela fait deux semaines que vous êtes sans nouvelles ? Inutile de vous ronger les sangs ! Lâcher prise ! La situation ne dépend plus de vous. Réalisez une liste des choses que nous ne pouvons pas contrôler et sur lesquels nous avons tendance à nous acharner inutilement peut-être très bénéfique. Cela permet de prendre du recule, de canaliser son énergie et de se poser les bonnes questions : Cette situation est-elle aussi importante que je le pense ? Que se passera-t-il vraiment si je ne parviens à résoudre ce problème ?
Identifier la source de vos angoisses afin de lâcher prise
Quels sont vos stresseurs ? Qui est-ce qui vous conduit à ne pas pouvoir vous y adapter ? Le plus souvent au départ, il y a différentes croyances discours intérieurs, jugements sur ce que vous vivez sur ce qui se passe. Ces cognitions induisent des émotions : de l’anxiété ,de l’abattement, de la colère et cela vous conduit à des paroles ou des actes qui ne fait que jeter de l’huile sur le feu. De nouveaux jugements se mettent alors en route, qui donnent lieu à des émotions pénibles et des conduites inadaptées. Vous voilà enfermé dans un cercle vicieux. Il est important que vous puissiez lister les points de départ, c’est-à-dire vos stresseurs, mais aussi que vous puissiez repérer les cercles vicieux dans lesquels vous vous trouvez rapidement enfermé notez sur une feuille de papier vos stresseurs, puis vos pensées et dialogues intérieurs. Puis vos émotions, puis vos actions et ce qui s’ensuit. Vous aviez fait un grand pas…
Lâcher prise grâce à l’instant présent
Apprendre à vivre l’instant présent, est une excellente manière de travailler son lâcher prise. Bien souvent, notre esprit est envahit de mille pensées et nous passons notre temps à faire des allers et retours entre le passé et le future. Se reconnecter à son corps permet de prendre de la distance par rapport au mental et de plonger dans un état de détente immédiat. Ainsi il peut être bon de prendre 10 minutes chaque jours pour passer notre corps au scanner, en nous concentrant sur chaque partie de notre corps, en passant en revue nos pieds, nos mains notre dos et notre tête, nous évacuons les tensions et nous nous ressourçons pour relâcher ses tensions et se libérer de son anxiété, rien de tel que de s’adonner à une session de sophrologie il existe des applications que petit Bambou par exemple, qui propose des séances de 11 minutes à faire seul chez soi ou dans n’importe quel endroit calme.
De petits exercices de méditation en pleine conscience peuvent également être associés à certaines tâches du quotidien. Par exemple, quand vous faites la vaisselle ou encore le bruit des couverts qui s’entre choquent. Vous pouvez également le faire en prenant votre douche ou lors de la préparation du petit déjeuner. Cela permet notamment de rester bien ancré dans l’instant présent et de ne pas se disperser mentalement. A l’instar de la sophrologie ou de la médiation, la cohérence cardiaque est un outil idéal pour apprendre à lâcher prise et à éviter de sombrer dans une crise d’angoisse. Si le monde actuel nous impose un rythme effréné, il est important de prendre le temps de souffler. Bien respirer est primordial tant pour notre santé psychique que physique.
La cohérence cardiaque est un exercice de respiration simple, qui permet de retrouver calme et sérénité rapidement. Il s’agit durant cinq minutes consécutive, d’abaisser son rythme respiratoire. Cela permet notamment au cœur et au cerveau de se synchroniser afin que les émotions négatives aient moins d’impact sur le corps. Respirant de cette manière notre taux de cortisol, l’hormone sécrétée en cas de stress diminue progressivement et nous lâchons prise plus facilement.
Apprendre à lâcher prise grâce à la visualisation positive
Il arrive parfois que, malgré nos efforts, les pensées continuent de défiler à toute allure dans notre esprit. Résultat, nous ne parvenons pas à nous détendre, pour apprendre à lâcher prise lors de situations particulièrement difficile ou en cas de stress important, il peut être utile d’utiliser la visualisation positive, en se concentrant par exemple sur une image apaisante, que ce soit un lieu où une personne. Cet exercice simple peut-être pratiqué partout, il permet de mettre de l’ordre dans les idées et de faire le plein d’optimiste pour poursuivre sa journée pleinement. Une technique qui rappelle également les techniques utilisés par de nombreux sophrologues.
La culpabilité
Nous souffrons parce que nous croyons que nous avons dû faire les choses différemment. Ce faisant, nous ne pouvons décroché de l’idée que nous avions un contrôle et que nous aurions pu éviter quelque chose (et/ou faire les choses différemment) . À ces occasions, non seulement nous surestimons. (infiniment) le contrôle que nous avions sur la situation (si nous avions jamais eu quelque contrôle que ce soit), mais nous oublions que la situation est passée et que nous ne pouvons pas revenir en arrière. Cette culpabilité revient donc à s’automutiler mentalement.
L’autodénigrement
L’autodénigrement est le petit frère de la culpabilité. Plutôt que d’accepter la réalité et de lâcher prise, il entretient l’idée que plus nous souffrons, plus nous accordons de valeur à la situation que nous regrettons plus cela nous donne de l’importance . Malheureusement, cette autodénigrement ne mène absolument nulle part elle non plus…
Le doute de soi
La difficulté à lâcher prise vient souvent du fait que nous nous mettons en doute. Lorsque nous accordons trop d’importance à ce que pensent les autres, nous abdiquons à exercer notre propre volonté et vivre de manière authentique. L’estime de soi est donc un élément à développer pour réussir à lâcher prise. Ce ne sont que trois exemples et je pourrais vous en donner au moins 97 de plus ! Mais ce serait un peu long… et je préfère aborder les solutions dans cet article. Ces matières tordue de voir la réalité entretiennent donc en nous des émotions désagréables avec lesquelles nous vivons parfois depuis de nombreuses années. En fait quand on s’autodénigre et on culpabilise, quant on vit de la colère ou du découragement, c’est souvent parce qu’on a pris l’habitude d’entretenir ces émotions à travers nos pensées et notre manière de voir la réalité. Pour réussir à lâcher prise, il faut accepter d’apporter certains changements dans notre manière de voir le monde et de nous percevoir.
Vivre dans la prison de nos ?croyances fondamentales?
Les enfants sont très friands d’histoire n’est-ce pas ? Ils en demandent et en redemandent encore et encore. Et vous croyez peut-être que ça s’arrête avec l’âge adulte ? Pas du tout. Bien sûr on lit des romans, on va au cinéma, on écoute des séries à la télé… ce son des histoires. Nous les êtres humains vont beaucoup plus loin : ils vivent littéralement à travers les croyances auxquelles ils adhérent. Et ces croyances peuvent aussi être des histoires. Par exemple, pour les anciens égyptien , les pharaon étaient de véritables dieux sur terre. Peu de temps avant le 2 octobre 1929 au début du krach boursier qui a marqué l’histoire les gens achetaient frénétiquement des actions surévaluées croyant que le prix allait continuer de monter… Dans l’antiquité, et particulièrement entre 16ème et le 18ème siècle en Europe on croyait vraiment que le fait de saigner les gens les aidait à guérir, car cela devait rééquilibrer leurs humeurs et rétablir leurs santé…
Ces croyances nous font sourire aujourd’hui. Mais pensez-vous que les croyances à travers lesquelles nous vivons ont disparu ? Loin s’en faut ! En psychologie, les croyances fondamentales (Core Beliefs en anglais) constituent le sens profond à partir du quel nous nous diffusons ,nous percevons les autres , le monde à travers lequel nous nous projetons dans l’avenir. Ces croyances fondamentales contribuent à nous définir à nous dire ce qui est bien et ce qui est mal. Ces croyances sont très fortes, et elles sont ancrées depuis longtemps en nous, cela signifie aussi qu’elles sont habituellement inflexibles donc qu’elles sont très difficiles à changer pour le meilleur et pour le pire.. Ces croyances sont très importantes et elles nous sont utiles au quotidien. Mais que se passe-t-il lorsque des pensées tordues (distorsions cognitives) s’immiscent dans nos croyances fondamentales ?
Vous l’avez deviné : elles nous font la vie dure en nous empêchant, notamment, de lâcher prise… car vous pouvez croire que vous êtes une bonne personne mais selon vos croyances, vous pouvez aussi penser que vous n’avez aucune valeur…
Des croyances bien actuelles qui rendent le lâcher prise difficile…
Si les pharaons et les saignées sont un tantinet dépassés nous continuons de vivre dans une société qui véhicule des croyances bien de leur temps. En fait, ces croyances sont tellement présentes, elles nous entourent depuis tellement longtemps que nous les voyons même plus comme des croyances… Elles sont devenues des évidences. Et ces ?évidences?peuvent, à notre insu, engendrer beaucoup de pression de stress et nous empêcher de lâcher prise. J’aimerais ici me concentrer sur un exemple qui est très présent autour de nous. Mais si votre situation de lâcher prise ne concerne pas cet exemple, n’arrêtez pas de lire ici ! Cet exemple recoupe les autres situations et les constats que j’en tirerai ainsi que les outils qui suivrons vous serons utiles pour lâcher prise peu importe votre situation . Alors quels est cet exemple ? La performance et la consommation sont des croyances contemporaines particulièrement importantes qui favorisent la culpabilité, l’autodénigrement et augmente la pression.
Selon ces croyances, nous sommes ce que nous faisons et ce que nous possédons. Ces personnes qui ne voient plus la performance comme une simple croyance et qui y adhérent profondément risquent de vivre une conséquence tragique : leur désir de contrôle augmentera beaucoup. Car pour être performant et pour se valoriser à travers la société de consommation, nous devons suivre certaines critères très importants qui nous définissent et sans lesquels nous ne sommes rien. Ces critères sont exigeants stricts, implacables. Exemples :
- Je dois toujours réussir tout ce que j’entreprends ;
- Les autres doivent toujours m’apprécié et m’admirer ;
- L’échec est intolérable ;
- Je dois avoir une belle carrière et de grandes réalisations pour mériter le respect des autres ;
- Je n’existe qu’a travers l’admiration des autres ;
- Je dois être productif et performant ;
Les risques de vivre de la déception, des regrets et de la culpabilité augmente monstrueusement !
Plus les critères sont élevés et rigides, et plus le besoin de contrôle augmente et plus les souffrances risquent de se manifester. Dans ma vie à travers mon travail, j’ai souvent eu l’occasion de côtoyer des personnes très performantes. Ils s’agissait des gens d’affaires (plusieurs très riches) des professeurs d’universités ou d’autres personnes occupant des postes exigeants et prestigieux dans différentes organisations. Eh bien très souvent, trop souvent devrais-je dire, ces personnes qui avaient tout pour être heureux, selon les critères de la société de la performance, étaient en fait plutôt malheureuse, et souvent vides… cela illustre le fait que si l’on joue au jeu de la performance, même quand on ?gagne?, si on endosse ces croyances pour de mauvaise raisons :
- On risque de se sentir vide et absurde ;
- On risque de ne pas se sentir soi-même (perte d’authenticité) ;
- En ne se concentrant que sur la permanence, on nuira à nos relations tellement nourrissantes qui contribuent pourtant à nous rendre heureux ;
- Des frustrations et des traumatismes passés dont nous avons de la difficulté à effacer le souvenir ;
- Le deuil d’une personne ou d’une relation qui nous était chère ;
- Le fait de ne pas nous accepter comme nous sommes de vouloir être quelqu’un d’autre ;
- Ne pas atteindre un objectif est très important pour nous
- etc.
Cette liste peut être virtuellement infinie… nous pouvons donc vivre bien des situations auxquelles nous restons accrochées et qui nous font souffrir encore… Alors quelles que soit la raison pour laquelle vous désirez affûter votre capacité à lâcher prise voici le point commun sur lequel porter votre attention. Ce point commun, c’est le contrôle ! L’être humain à la fâcheuse tendance à vouloir contrôler bien des choses et surtout celles qu’il ne contrôle pas (du tout).
?Zone de contrôle?versus ?zone de préoccupations inutiles?
Pensez un moment à vos activités et à vos préoccupations. Vous constaterez que vous n’avez aucun contrôle sur certaines d’entre elles, alors que vous contrôlez directement d’autres activités celles qui nous donnent des résultats. Les premières se situent dans la zone de préoccupations inutiles et les secondes dans la zone de contrôle. Pour lâcher prise, vous devez vous concentré sur ce que vous pouvez changer. Vous dirigez alors votre énergie sur ce qui apporte des améliorations à votre vie. Au contraire si vous gaspillez votre énergie à vous préoccuper de choses que vous ne pouvez pas changer, vous ne nourrirez que la frustration et le ressentiment. Par exemple, si vous vous contentez de relever les faiblesses des autres, de critiquer le moindre détail qui vous dérange mais sur lequel vous n’avez aucune prise, vous augmentez votre sentiment d’être une victime et vous refusez la responsabilité de construire votre vie.
Pour vous aider à lâcher prise, vous devez découvrir qui vous êtes vraiment
La source de notre souffrance ne vient pas de qui nous sommes vraiment, mais plutôt de qui nous croyons être. Pour réussir à lâcher prise, nous devons donc apprendre à nous connaître vraiment. Une grande part de la souffrance découle de la manière donc nous nous croyons reliés aux événements. C’est ce qui nourrit le désir de les contrôler. Plus nous nous attachons aux événements et plus nous crayons de prendre le contrôle. Mais lorsque nous acceptons de ne rien pouvoir changer (à ce que nous ne contrôlons pas ), une grande libération se manifeste. Des événements se produisent, mais ces événements ne sont pas vous-mêmes. Ils traversent votre vie pour ainsi dire . Plus vous vous en détacherez en constatant combien vous ne les contrôlez pas, plus vous accepterez qu’ils se produisent.
Évidemment, je parle toujours ici d’événements sur lesquels vous n’avez aucun contrôle comme la mort d’une personne chère par exemple. Mais n’oubliez pas que vous gardez un certain contrôle sur une partie importante de votre vie, et que ce contrôle est sain et gagne à être développé. Il ne s’agit pas de refuser de s’affirmer où de se défendre dans une situation où nos actions peuvent faire la différence. Lorsque nous avons au moins un certain contrôle, le lâcher prise doit s’exercer sur ce qu’on ne contrôle pas et qu’on s-en tête à vouloir contrôler, malgré tout… Ainsi, le lâcher prise consiste à se choisir de manière intègre pour devenir authentique. Car l’authenticité implique d’être-soi-même, véritablement et non pas la personne que l’on croit devoir être pour faire plaisir aux autres ou pour correspondre à un modèle que la société valorise.
Ce n’est pas un hasard si je vous ai présenté l’exemple de performance à tout prix tout à l’heure. Plus vous ferez dépendre qui vous êtes de normes extérieurs à vous-même, et plus vous croirez devoir exercer du contrôle dans différentes situations. Et plus vous vous concentrez à contrôler ce qui se trouve à l’extérieur de vous-même, plus vous vous éloignez de qui vous êtes réellement.
Accepter pour se libérer
Pourquoi lâcher prise sinon pour se soulager d’une grande souffrance ? Et si cette souffrance peut prendre différents visages, elle se manifeste habituellement a travers des émotions négatives. Lorsque nous avons peur par exemple, nous tentons d’éliminer cette émotion désagréable il s’agit une fois encore de contrôle. Au contraire, plus vous apprendrez à vous connaître et plus au lieu de seulement subir la peur vous saurez pourquoi vous avez peur. Et cette introspection, cette prise de conscience, est fondamentale ! Pourquoi ? Parce qu’a partir du moment où vous comprenez pourquoi vous vivez certaines souffrances vous vous mettez dans des dispositions qui vous aident à vous libérer. Car ce ne sont pas les situations qui sont le véritable problème mais notre réaction à ces situations.
A partir du moment où vous savez cela, vous devenez capables d’observer les souffrances et les émotions négatives qui s’expriment en vous. Cette capacité d’auto-observation vous permet de vous détacher de vos réactions, ce qui les aide à les diminuer et ce faisant réduit aussi vos souffrances. Voici une manière de résumer ce qui se passe :
Le cercle vicieux qui est source de souffrance
- Une situation désagréable se produit .
- Vous réagissez à cette situation, ce qui occasionne des émotions négatives.
- Puisque vous souffrez, vous tentez de vous protéger en essayant de contrôler la situation sur laquelle vous n’avez aucun contrôle.
- Résultat, vous continuez à souffrir car vous n’arrivez pas à lâcher prise. La situation tourne en boucle et s’envenime.
La direction à prendre pour lâcher prise
- Une situation désagréable se produit.
- Vous réagissez à cette situation, ce qui occasionne des émotions négatives, mais vous vous connaissez et vous observez vos réactions, ce qui vous permet de comprendre d’où vient la souffrance.
- Plutôt que de combattre la situation que vous ne contrôlez pas, vous voyez que c’est votre réaction de contrôle qui vous maintient dans la souffrance.
- Le résultat : vous vous détachez peu à peu de la situation et les souffrances diminuent.
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