Comment discipliner un adolescent ?
Discipliner un adolescent : votre fils sait qu’elle ne doit plus utiliser son portable après 21 heures, mais deux fois cette semaine, vous l’avez surprise en train d’envoyer des SMS après minuit. Votre fils sait qu’il doit être à la maison pour 22 heures, mais hier, il est encore rentré à 23 heures passées. L’une des choses pouvant être frustrantes est d’avoir un enfant qui n’accorde pas de l’importance à ce que vous dites et n’en fait qu’à sa tête. L’adolescence est une phase pendant laquelle les enfants connaissent des changements sur le plan physique et émotionnel. Il devient donc plus difficile d’être sur la même longueur d’onde. Par moment, vous sentirez le besoin de discipliner votre enfant. Diverses étapes sont à considérer pour que l’enfant soit discipliné d’une manière efficace et appropriée. C’est vrai, vous avez de quoi être en colère. Mais voyons d’abord pourquoi les adolescents semblent se moquer complètement des règles. Le point positif ? Ce n’est pas forcément de la provocation.
Discipliner un adolescent : pourquoi c’est compliqué
Des limites floues. Certains adolescents désobéissent aux règles pour voir jusqu’où ils peuvent aller. Par exemple, si des parents disent à leur ado que tel comportement aura telle conséquence, il franchira peut-être la limite pour voir s’ils iront au bout de ce qu’ils ont dit. Est-il en train de devenir un vrai rebelle ? Pas forcément. Ce qui est sûr, c’est que les adolescents ont davantage tendance à s’écarter des règles quand les parents n’appliquent pas la sanction prévue ou quand les limites ne sont pas clairement définies.
Des règles rigides. Certains parents essaient de garder le contrôle de leur ado en établissant une liste infinie de règles. Quand il désobéit, ils se fâchent et lui imposent encore plus de règles. Mais souvent, cela ne fait qu’empirer les choses. « Plus vous essaierez de garder le contrôle de votre ado, plus il résistera », affirme le livre Combler le fossé parent-ado (angl.). « La méthode autoritaire, c’est comme essayer d’étaler du beurre froid sur du pain de mie : le pain se déchire et ça ne sert à rien d’appuyer plus fort. » Cela dit, la discipline, quand elle est appropriée, est bénéfique. Discipliner ne signifie pas forcément punir, infliger une peine. Il s’agit avant tout d’enseigner. Alors, comment apprendre à votre adolescent à obéir à vos règles ?
Exprimez clairement vos attentesclairement vos attentes
L’une des astuces pour avoir une bonne relation avec votre enfant adolescent est de bien communiquer. Vous devez pouvoir discuter et clarifier vos sentiments et souhaits. Si la communication est efficace, vous n’aurez pas besoin de prendre souvent des mesures pour le discipliner. Un élément fondamental de la bonne communication est une expression de vos souhaits, sans aucune confusion . Faites comprendre à votre enfant ce que vous espérez de lui. Supposons que vous désirez le voir faire des progrès à l’école. Exprimez-lui clairement les notes que vous jugez acceptables. Les notes comme 20 et 17 peuvent être des notes excellentes pour vous. Exprimez à l’adolescent ce que vous souhaitez et montrez-lui comment y arriver. Si l’objectif est qu’il ait de meilleures notes en classe , dites-lui d’étudier pendant un certain nombre d’heures chaque semaine. Vous pouvez aussi exiger qu’il fasse tous ses devoirs avant de sortir avec ses amis. Vous pouvez également définir des attentes pour des résultats non tangibles. Vous avez peut-être l’impression que votre enfant a développé un comportement irrespectueux. Faites-lui comprendre qu’il doit s’adresser poliment à tous les membres de la famille avec respect. Faites l’effort de mettre vos attentes par écrit. Cela donne plus de crédit à vos propos.
Posez des questions
Comme tout adolescent, votre fille ou votre fils tend à passer plus de temps loin de la maison et de vous. Les horaires à l’école augmentent avec plus d’activités extrascolaires et de sorties avec un plus grand nombre d’amis. Pour avoir une solide relation avec votre enfant, il est important que vous soyez au courant de ce qu’il fait au quotidien. Dans le but de vous informer, vous devez poser des questions . Il faut que vos questions exigent des réponses plus élaborées que oui et non. Ainsi, il vous donnera des réponses plus descriptives. En lieu et place de « as-tu fait tes devoirs ? », dites « sur quoi avez-vous travaillé au cours de français ?? » Dégagez un temps spécial pour discuter au quotidien avec votre enfant sur ce qu’il fait. Même si ce n’est pas fréquent, assurez-vous de poser des questions sur son quotidien. Vous pourriez lui poser cette question : « ?comment te sens-tu à propos du prochain match de ton équipe de football le samedi prochain ? »
Partir d’un regard d’amour pour développer le lien éducatif
La coopération implique, dans un premier temps, de rejoindre l’adolescent.e au coeur de sa problématique, pour la transformer avec lui ou elle en opportunité d’apprentissage. Dans le cas de conflit (ex : dépassement du couvre feu, punition scolaire/ heure de colle, mauvaises notes…), le dialogue doit toujours partir de la connexion. Cette connexion se fait à la condition de démontrer une réelle envie de comprendre le monde interne de l’adolescent.e (ton doux, approche bienveillante qui se traduisent par des éléments de communication non verbale). Quand l’envie authentique d’entrer en connexion est absente, la communication non verbale nous trahit… et l’adolescent.e risque de se fermer comme une huitre. Etablir une connexion requiert de faire l’effort de se mettre à la place de l’ado, de partager avec lui ou elle ce qu’on comprend de la situation et de poser des questions (ex : est-ce que tu en as assez d’aller au collège ? est-ce que tu as l’impression de ne pas être à la hauteur ? est-ce que tu as besoin de plus d’autonomie ?…).
Entrer dans le monde de la nature même de l’échange pour laisser émerger, dans la coopération, une véritable recherche de solutions. – Jane Nelsen
Offrir une écoute empreinte d’une sincère curiosité
Les questions de curiosité en discipline positive ont pour objectif de bien comprendre la réalité de l’autre, en l’occurrence de l’adolescent.e dans le cas qui nous intéresse ici.
Jane Nelsen nous prévient :
- la vraie question de curiosité n’est pas une question dont on connaît déjà la réponse.
- ce n’est pas non plus une question dont la réponse ne nous intéresse pas vraiment.
- elle perd son sens si l’ado est puni.e après avoir partagé une information avec honnêteté.
Écoutez activement
La communication efficace est un moyen fiable pour renforcer les liens avec votre adolescent. Cependant, poser des questions n’est pas suffisant. Vous devez écouter activement ce qu’il dit. Vous disposez de plusieurs options pour apprendre à écouter activement . Essayez de reformuler ce que dit l’enfant. À titre d’exemple, dites « tu es en train de me dire que tu n’es pas content du fait que tes amis aient un couvre-feu plus tardif que le tien. » Cela montre que vous êtes investi dans la discussion et permet aussi de mieux cerner les problèmes. Faites des remarques. Lors de la discussion avec votre enfant, vous pouvez lui donner vos premières impressions sur un sujet. Vous pourriez dire par exemple : « je ne suis pas contre le fait d’augmenter ton argent de poche. Toutefois, cela implique aussi une augmentation des responsabilités.? » Validez ses sentiments. Montrer à votre enfant que vous comprenez ce qu’il ressent. Soyez précis avec des propos comme : « je sais que tu es attristé par le fait que ton père ait déménagé. Ce que tu ressens est normal. »
Choisissez le bon moment
Il peut être difficile de communiquer avec votre enfant surtout quand il n’est pas d’humeur. Faites le nécessaire pour choisir le bon moment afin de parler sérieusement. Ne tentez pas une approche de discussion au moment de se coucher ou quand il est sur le point d’aller à l’école . Pensez à discuter avec lui quand vous faites une activité ensemble. Quand vous préparez le diner ensemble, profitez de cette occasion idéale pour discuter. S’il est toujours réticent, pensez à choisir une autre occasion pour avoir cette discussion. Il faut que la conversation soit constructive pour vous. Soyez patient. Les adolescents ont tendance à s’ouvrir quand ils en ressentent le besoin. À ce moment, accordez-leur votre attention et surtout ne les repoussez pas.
Ne pas se laisser envahir par ce que les autres vont penser et garder à cœur ce qui est important.e pour l’adolescent.e
Ne pas se laisser envahir par ce que les autres pensent, c’est faire taire la petite voix qui juge, qui critique, qui raisonne en termes de stéréotypes et préjugés. C’est, à l’inverse, raisonner en termes de besoins et d’élan vital (ce qui participe à augmenter le niveau de bonheur de l’ado, ce qui correspond à son aspiration profonde, ce qui donne du sens et du plaisir maintenant et dans le futur en prenant appui sur ses atouts tout en développant son sens de la responsabilité individuelle). Cela nécessite de changer nous-mêmes plutôt que vouloir changer les adolescent.e.s : qu’est-ce qui est dans l’intérêt de l’adolescent.e ? qu’est-ce qui est bon pour lui ou pour elle (plutôt que ce que je pense être son intérêt et ce que je pense être bon pour lui ou elle) ?
Remplacer la critique et l’humiliation par l’encouragement
Eduquer, ce n’est pas punir, c’est enseigner. Enseigner, ce n’est pas faire des leçons de morale, c’est compter sur l’intelligence des ados pour comprendre en quoi leur comportement peut être préjudiciable et c’est remarquer et valoriser les comportements appropriés (exemple : faire preuve de gratitude quand un ado met de lui-même la table alors qu’on se bat d’habitude pour qu’il le fasse, remarquer les efforts et les progrès sur une note en augmentation même si elle reste en dessous de la moyenne, proposer des stratégies efficaces pour améliorer les notes plutôt que menacer ou priver…).
Encouragez la responsabilité
Si à des occasions la communication ne produit pas de résultat, vous devez lui inculquer la discipline. Il y a plusieurs manières de discipliner un enfant. Vous devez choisir la meilleure méthode qui s’applique à votre foyer. L’une des manières efficaces d’inculquer la discipline est de tenir l’enfant responsable de tous ses actes . Si vous avez clairement exprimé vos attentes, alors il est au courant du comportement que vous voulez qu’il adopte. S’il se comporte de manière grossière, il doit s’attendre à en assumer la responsabilité. Vous pourriez lui dire ceci : « je t’avais dit que ce n’est pas bien d’insulter ton petit frère. Tu sais très bien que cette attitude entraine la perte d’un privilège. » En mettant l’accent sur ses actions et ses connaissances, vous lui signifiez qu’il est responsable de ses actes.
Évitez la punition
Discipliner un adolescent n’est pas synonyme de le punir. Contrairement à la connotation négative de la punition, la discipline est plus constructive. Par exemple, la discipline est une manière d’apprendre à suivre des règles tandis que la punition est un acte de châtiment. Expliquez à votre enfant que par la discipline vous lui apprenez les avantages liés au respect des règles et les inconvénients liés à leur violation. C’est aussi une manière pour vous de le préparer à la vie en société . Parfois, il faut définir des interdits pour l’enfant sans mettre en avant les implications négatives qui sont caractéristiques des punitions. À titre d’exemple, évitez les ultimatums. Ils sont perçus par la majorité des adolescents comme un défi et une préparation à la punition. Par conséquent, ne dites pas ceci : « obtiens de meilleures notes sinon. » Ne menacez pas de faire des punitions tous azimuts. Au contraire, dites-lui que vous allez appliquer des restrictions que vous aurez décidées de commun accord. Soyez souple. Il se peut que vous interdisiez à votre enfant de recevoir des visites pendant deux semaines à cause de ses faibles notes.
Quand il commence à obtenir de très belles notes pour des devoirs et interrogations, vous pouvez exprimer votre satisfaction en levant l’interdiction un peu plus tôt. Montrez-lui que la discipline est raisonnable. Soyez strict, mais avec du respect. L’adolescent est un jeune adulte, alors ne lui parlez pas comme un jeune enfant. Le sarcasme est à éviter.
S’assurer que le message d’amour est entendu
Lorsque notre adolescent.e comment une erreur et que nous souhaitons l’aider à en faire une opportunité d’apprentissage, la première chose à faire est d’entrer en relation avec lui/elle, de le/la rejoindre par un mot ou un geste. Ensuite, on s’intéresse à ce qui s’est passé et ce qu’il/elle peut apprendre de son erreur. Ainsi le message d’amour passe avant le reste et se traduit de façon concrète dans notre façon d’agir. – Jane Nelsen
Par exemple, quand un.e ado rentre plus tard que prévu à la maison après une soirée, il est plus efficace d’exprimer du soulagement de le/la voir rentrer sain.e et sauf.ve plutôt que le/la réprimander pour son retard. Par ailleurs, une punition, ne décourage pas à recommencer… mais à mieux dissimuler les actions désapprouvées par les parents. Se centrer sur le message d’amour (te savoir en sécurité est essentiel pour moi) ouvre la porte au dialogue et à la recherche de solutions (revisiter ensemble l’accord qui permet à parents et adolescent.e.s de s’assurer du respect du cadre et des responsabilités).
Impliquer les adolescents dans la recherche de solutions
Choisir de se centrer sur le lien nous ouvre à une communication de qualité avec nos adolescents et nous permet de voir dans les erreurs des occasions de leur enseigner des compétences essentielles comme le respect des engagements (qui marche de pair avec le respect mutuel). – Jane Nelsen
Quand les adolescent.e.s sont impliqué.e.s dans la recherche de solutions, ils/ elles sont plus enclins à respecter les solutions conclues ensemble. Ces solutions diffèrent d’une famille à une autre selon les problèmes rencontrés : elles sont l’expression d’une solution gagnant/ gagnant pour permettre la satisfaction des besoins des parents (besoin de sécurité, besoin de respect) et des ados (besoin d’autonomie, de liberté).
Fixez des limitesdes limites
Exprimez clairement à votre adolescent ce qui peut être fait ou pas sous votre toit. Il est important de définir clairement les limites pour qu’il sache exactement ce qu’il est autorisé à faire. Si la consommation d’alcool est bannie, faites-le-lui savoir . Vous pouvez fixer des limites par rapport à sa vie sociale. Faites-lui savoir quel est son couvre-feu. Aussi, dites-lui s’il doit constamment rester en contact avec vous s’il sort la nuit. Faites-lui savoir que vous allez surveiller ses activités en ligne. Même si les adolescents doivent avoir une certaine intimité, vous devez expliquer à votre enfant que vous le surveillerez de temps en temps afin d’être sûr qu’il est en sécurité. Si vous autorisez votre fils ou votre fille à avoir une relation amoureuse, vous devez fixer des limites. Par exemple, faites-lui comprendre qu’il/elle ne peut s’enfermer dans la chambre avec sa copine ou son copain. Ne vous opposez pas tout de suite à la relation juste parce que le petit ou la petite amie ressemble à un délinquant ou est un peu étrange.
Ne vous arrêtez pas à la première impression, mais s’il(elle) est trop possessif(ve) ou se comporte de manière peu recommandable, il serait bien de faire part de vos inquiétudes à votre enfant. Faites comprendre à votre adolescent que les limites le rendent responsable et ont été établies pour sa sécurité.
Permettez à votre fille ou à votre fils d’agir
Parfois, vous pouvez avoir l’impression que votre adolescent est en conflit avec vous. N’oubliez pas qu’il est dans une phase de construction de son indépendance et son autonomie. Permettez à votre adolescent de participer activement à l’établissement des limites et au choix de la discipline appropriée. Le fait de lui donner le sentiment d’agir et de prendre des décisions l’incitera à s’investir davantage dans le processus . Demandez-lui de faire une liste des règles à suivre au quotidien. Vous pouvez mentionner le couvre-feu, les privilèges comme la voiture et les notes à avoir. N’ayez pas peur de négocier avec lui. Prenez en considération son opinion sur les situations et il sera plus apte à vous écouter. Demandez-lui de proposer des sanctions. S’il ne respecte pas le couvre-feu et rentre tard le samedi soir, demandez-lui de proposer une sanction qu’il pense être adaptée à son acte. Généralement, quand vous accordez plus de responsabilités à un adolescent, il se comporte d’une manière plus mature.
Passer des accords dans le respect mutuel
Un vrai accord mutuel et respectueux se construit dans le dialogue, et non dans une exigence à laquelle l’adolescent.e devra se plier.
Cela peut passer par un message du type :
Je ne suis pas d’accord avec cette solution, mais je suis prêt.e à poursuivre cet échange jusqu’à ce que l’on trouve une formule qui soit respectueuse de tous. Maintenant, si pour l’instant, c’est impossible, je te propose de garder le même cadre jusqu’à ce que l’on trouve un autre accord satisfaisant.
Je repense par exemple à un élève de 13 ans que j’accompagne dans ses apprentissages. On prend toujours quelques minutes en fin de séance pour parler de manière informelle de ses émotions, de ses réussites, de ses échecs, des stratégies à mettre en place. Une fois, il m’a raconté qu’il avait eu une forte altercation avec son père car il avait joué à la tablette plus longtemps que le temps autorisé et s’était fait « prendre » par son père. Ce dernier l’a alors copieusement disputé et le garçon s’est senti humilié, impuissant et avait même réfléchi à des manières de mieux se cacher la fois prochaine… On a alors essayé de comprendre pourquoi son père avait réagi ainsi et comment ils auraient pu s’en sortir sans violence. Je lui ai demandé quelle était la règle de temps de jeu, qui l’avait édictée, comment il jugeait cette règle, quels étaient ses besoins à lui, quels besoins son père avait voulu satisfaire en réagissant ainsi et quelles émotions cette réaction avait éveillées chez l’adolescent.
Il se trouve que la règle a été imposée de manière non négociable par les parents et que le garçon n’en a pas saisi les tenants et aboutissants (peur des parents pour sa santé mentale et physique par une trop grande consommation d’écran, inquiétude pour sa réussite scolaire, désir de contribuer à une vie saine…). Si la règle avait été discutée de par et d’autre en permettant à parents et enfants d’exprimer leurs vulnérabilités (émotions, peurs, besoins), l’adolescent aurait été plus enclin à la respecter et se serait senti le droit de demander à ses parents de la réviser en fonction de ses nouveaux besoins et de son âge… plutôt que chercher des stratégies pour mieux se cacher. (Par ailleurs, j’ai prêté des livres sur l’éducation bienveillante aux parents ).
Évaluez la situation
À des occasions, l’adolescent peut être difficile à gérer, mais ce n’est pas entièrement de sa faute. Ces sauts d’humeur sont en grande partie dus aux changements physiques et hormonaux. Il est également en pleine affirmation de son identité et fait face aux pressions à l’école et à l’influence de ses amis. Vous devez prendre en compte ses paramètres en inculquant la discipline à votre enfant . A-t-il commencé à se mettre en colère et à être nerveux dernièrement? ? Essayez de savoir si quelque chose à l’extérieur de la maison le dérange. Est-ce que ces amis ne passent plus si souvent le voir? ? Ces facteurs pourraient indiquer qu’il traverse une période stressante, que vous ne devez pas alimenter. Est-ce que ses performances à l’école sont en baisse? ? Observez ses comportements pendant quelques jours. Le sommeil est très important pour un adolescent, vous deviez donc l’aider à mieux dormir pour mieux se concentrer.
Avant d’appliquer la sanction convenue, examinez la situation de long en large.
Soyez compatissant(e)
Compatir signifie que vous êtes sensible aux pensées et sentiments d’une autre personne. Ainsi, si vous voulez discipliner votre enfant, essayez de vous mettre à sa place. Prenez en considération ce qu’il ressent en choisissant votre plan d’action . Si votre fils ou votre fille accepte mal le fait de ne pas avoir la permission pour voyager avec ses amis, imaginez ce qu’il/elle peut ressentir. Il/elle a surement peur d’être la risée de ses amis ou de ne pas pouvoir vivre cette expérience. Vous ne devez pas revenir sur les règles définies, mais il est possible de compatir. Essayez de lui dire quelque chose comme ceci : ?« j’imagine que tu es attristé de ne pas pouvoir voyager avec tes amis. Qu’est ce qu’il te plairait de faire ce weekend? ? »
Demandez conseil
S’occuper d’un adolescent peut être une tâche difficile. Cela peut vous stresser, épuiser, voire échapper à votre contrôle. N’ayez pas peur de demander de l’aide. Vous pouvez faire appel à un proche digne de confiance qui peut vous donner des conseils sur la manière de mieux communiquer avec votre enfant . Discutez avec d’autres parents. Il est utile de savoir ce que les amis de votre fils ou de votre fille sont autorisés à faire. Vous pouvez poser des questions à d’autres parents sur des sujets comme l’argent de poche et le couvre-feu pour avoir une idée des règles que vous voulez définir.
En savoir plus sur JeunInfo.J.I.
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