Comment mieux se concentrer sur les études ?
La concentration est une ressource limitée et les distractions abondent : applications, notifications, pensées vagabondes ou situations imprévues à gérer. Pour rester concentrer, il faut déployer souvent un effort supplémentaire pour vous recentrer que la tâche en cours. Mais avec le temps, cela devient une habitude. Ces derniers temps, vous avez du mal à vous concentrer sur vos études ? Pas de panique ! Cela arrive même aux meilleurs ! Vous avez certainement besoin de modifier votre façon de travailler, d’utiliser de nouvelles approches ou tout simplement d’avoir un planning de révision mieux organisé. Pour augmenter votre concentration lorsque vous étudiez, vous devez d’abord trouver un endroit calme, où vous ne serez pas dérangé, préparer tout le matériel dont vous avez besoin pour travailler et éteindre vos appareils électroniques. Vous pouvez aussi étudier avec un camarade de classe, trouver la méthode pédagogique qui vous corresponde et ne pas oublier de faire des pauses régulièrement.
Trouvez un environnement approprié
En général, il est important d’éliminer les distractions autant que possible lorsque vous étudiez, afin que vous puissiez vous concentrer sur votre travail. Vous devez trouver un endroit qui soit esthétiquement agréable et dans lequel vous soyez à l’aise. Trouvez un endroit calme, comme la salle privée d’une bibliothèque. Si vous aimez travailler au grand air, essayez un lieu sans distraction et où vous pourrez avoir accès à Internet si nécessaire. N’oubliez pas que nous avons chacun nos préférences en matière d’étude. Si certains préfèrent travailler dans un endroit calme, d’autres sont plus à l’aise dans un environnement bruyant qui puisse répliquer un bruit sourd. Si vous ne savez pas quel environnement est le plus approprié pour vous, expérimentez divers lieux, travaillez en groupe ou seul, avec ou sans musique, etc. Votre capacité de concentration et votre productivité dans différents environnements se révèleront à vous rapidement. Croyez en vous.
Regroupez tout le matériel dont vous avez besoin
Vous devez par exemple penser à prendre votre cahier de classe, vos notes, votre manuel, vos polycopiés, surligneurs et tout ce dont vous avez besoin pour être le plus concentré et productif(ve) possible, y compris un encas comme une barre de céréales, des noix et une bouteille d’eau . Vous devez garder votre matériel à portée de main afin de ne pas avoir à arrêter de travailler pour aller chercher le matériel manquant. Cela risque de vous déconcentrer.
Faites-vous un planning
Si vous savez que vous allez passer vos nuits à étudier, établissez un planning de vos journées. Travaillez par périodes de 30 à 60 minutes, entrecoupées de pauses de 5 à 10 minutes. Votre cerveau n’est pas capable, sauf exception, d’absorber plus. Une pause n’est pas du temps perdu, car votre cerveau a besoin de ce temps de latence pour traiter toutes les informations qu’il a reçues . Si c’est possible, essayez de varier les thèmes à étudier. Ainsi, vous ne vous ennuierez pas et vous éviterez la saturation. Rester des heures sur un même sujet est souvent contreproductif. On croit progresser, mais il n’en est rien. Le simple fait de changer de matière réactive la motivation et l’intérêt.
Mettez-vous un peu en marge du monde
Ce n’est pas parce que vous étudiez que le monde autour de vous s’arrête. Il est toujours là avec ses bons comme ses mauvais aspects. Quand on étudie, on a l’impression de manquer de temps, de ne plus rien contrôler, mais ce n’est qu’une impression. Tout en étudiant, pensez au problème qu’il vous faut régler et agissez une fois votre travail terminé. Ainsi, vous aurez la conscience tranquille. Avec un peu de chance, avec ce recul que vous vous êtes accordé, le problème se sera peut-être résolu de lui-même. Si vous sentez que vous « décrochez », faites une pause, ressaisissez-vous. Faites une petite pause d’une ou deux minutes, puis remettez-vous au travail. Vous devez rester maitre de votre travail, savoir quand arrêter et quand reprendre. Ayez toujours à portée de main de quoi écrire, au cas où une fulgurance surviendrait. Vous reviendrez sur ces réflexions à un autre moment, après une pause, par exemple.
Mieux connaitre votre cerveau
Il n’y a pas de planning de révision ou de méthode de concentration qui s’appliquent à tous. La clé de la concentration réside d’abord en vous. D’ailleurs, nous sommes tous différents quand il s’agit de concentration. Certaines étudiants sont plus concentrés le matin, d’autres le soir. Certains sont plus concentrés à la maison, d’autres à l’extérieur. Observez-vous pour déterminer les moments et les lieux propices à la concentration et planifiez vos sessions de révision en conséquence.
Adopter la technique du travail en miettes
Comme nous l’avons déjà mentionné, la concentration est une ressource limitée. Malgré votre bonne volonté, vous ne pouvez pas rester concentré indéfiniment sur la même chose. Votre cerveau est ainsi fait qu’il a besoin de stimuli. Vous devez en quelques sortes ruser avec lui pour arriver à vos fins. Nous vous conseillons d’émietter votre travail en sous-tâches, une matière en chapitres et un chapitre en sous-chapitres. Ainsi, vous pourrez travailler pendant des sessions courtes et prendre des pauses fréquentes pour vous changer les idées et vous revigorer. La méthode Pomodoro est utile dans ce sens.
Couper les écrans et s’accorder des pauses avec écran
Jean-Philippe Lachaux compare les possibilités offertes par les écrans à des bonbons illimités et gratuits pour le cerveau. Le circuit de la récompense présent dans le cerveau nous conduit à mettre le maximum de bonbons dans la bouche avec une petite sensation d’écoeurement et une difficulté à décrocher. Jean-Philippe Lachaux parle de “gloutonnerie attentionnelle”. Mieux vaut donc éteindre et éloigner les écrans pour ne pas être tenté de vérifier les messages ou les notifications en dehors des temps de pause.
Faire une seule chose à la fois
Le cerveau peut donner l’illusion de pouvoir suivre deux conversations à la fois (ou d’envoyer un message et écouter une conférence en même temps) mais il en est en réalité incapable. Dès que le cerveau se connecte à quelque chose, il se déconnecte de tout le reste. Quand le cerveau ne sait plus ce qui est important à force de faire plusieurs choses à la fois, il est comme perdu.
Se connecter, c’est se déconnecter. On est en fait dans une société hyper déconnectée. – Jean-Philippe Lachaux
Rangez votre espace de travail
Rangez le matériel dont vous n’avez pas besoin pour étudier et organisez votre bureau afin de réduire votre stress et vous permettre de rester plus concentré. Le fait de garder à portée de main des objets dont vous n’avez pas besoin risque de vous distraire dans vos études. Pensez à jeter les emballages de nourriture vides, les papiers sales et tous les objets qui peuvent vous déconcentrer.
Déconnectez-vous des appareils électroniques
Éteignez les appareils dont vous n’avez pas besoin. Éteignez les appareils dont vous n’avez pas besoin, en particulier votre téléphone portable, lecteur mp3 et même votre ordinateur (si vous ne l’utilisez pas pour étudier). Votre ordinateur portable ou fixe peut être une source de distraction et vous empêcher de vous concentrer.
N’utilisez pas votre téléphone lorsque vous étudiez. Si vous le pouvez, mettez-le dans une autre pièce avant de commencer à travailler. Il est difficile de ne pas toucher à son téléphone quand on étudie, surtout s’il est à portée de main.
Variez les types d’apprentissages
Vous venez d’achever la lecture d’une vingtaine de pages très compliquées. Il est hors de question d’enchainer avec une révision du même type. Vous pouvez, par exemple, vous faire des fiches de révision sur un thème plus facile, faire un tableau statistique ou un croquis si votre domaine d’étude le permet. Le but est de varier les exercices afin de faire travailler différentes parties de votre cerveau pour qu’il ne sature pas. Et puis, vous vous ennuierez moins ! Le cerveau est ainsi fait qu’il sature au bout d’un moment. Si vous le sollicitez de façon variée, vous verrez que vous vous fatiguez moins et que vous mémorisez mieux. En variant vos apprentissages, le temps passera plus agréablement et vous serez plus efficace. Essayez pour voir !
Accordez-vous quelques plaisirs
À force de travailler, il arrive qu’on ait besoin de se changer les idées pour pouvoir mieux repartir ensuite. Certes, avoir de bonnes notes est une satisfaction non négligeable, mais il faut prendre du temps pour soi. Pourquoi ne pas s’accorder de temps en temps quelques plaisirs, comme regarder la télé ou aller au cinéma, si tel est votre bon plaisir ? Pourquoi pas une sortie shopping ? Un massage ? Si vous en avez la possibilité, impliquez vos parents dans vos études. Peut-être êtes-vous sensible à leurs encouragements ? Essayez de passer un marché avec eux. Ainsi, si vous avez de bonnes notes, accepteraient-ils de vous dispenser de telle ou telle corvée qui vous pèse ou d’augmenter votre argent de poche ? Une sorte de marché donnant-donnant ! Vous ne risquez rien à demander.
Changer d’environnement
Parfois, des choses très simples peuvent nous aider à rester concentré. Changer d’environnement peut aider dans ce sens. Si vous travaillez toujours à votre bureau chez vous, sortez réviser dans un café ou dans une bibliothèque. Vous pouvez aussi réaménager votre environnement habituel en déplaçant votre bureau ou en réorganiser vos livres et papiers. Ces petites modifications peuvent stimuler votre cerveau et vous aider à booster votre concentration.
Étudier en s’amusant
Si les distractions sont aussi attirantes, c’est parce que notre cerveau aime s’amuser. Selon Sébastien Martinez, le champion de France de mémoire : « Le mode du cerveau le plus efficace, c’est de s’amuser, car on ne s’aperçoit pas du temps qui passe, et aussi car l’on est plus attentif. » Osez donc « gamifier » l’apprentissage, car étudier en s’amusant est le moyen le plus efficace pour rester concentré. Pour cela, plusieurs techniques s’offrent à vous. Vous pouvez créer des flash-Cards illustrées pour vous aider à mémoriser certains concepts, réinventer un chapitre d’histoire sous forme de récit personnel qu’il vous sera facile de mémoriser, créer des Mind Maps pour mieux mettre en relation les différents concepts d’une matière, ou encore faire des conversations avec vos amis pour améliorer votre anglais.
Fragmenter le travail à faire en tâches simples, précises et chronologiques (qui viennent les unes après les autres)
Se donner des objectifs précis est indispensable car le cerveau est plus efficace quand il a une direction donnée. Il peut dès lors se mettre immédiatement en action. Plus on est au clair sur ce qu’on a à faire, plus on est concentré. Jean-Philippe Lachaux propose donc de reformuler les tâches à faire de manière à savoir immédiatement quoi faire en s’y mettant. Une manière d’y parvenir est d’imaginer que quelqu’un d’autre aura le même travail à faire et de concevoir les instructions une à une qu’on lui donnera pour qu’il l’effectue.
Prévoir des “vraies” pauses en fonction du niveau d’attention
Le niveau d’attention peut fluctuer d’une personne à l’autre, de l’appétence pour une matière à l’autre ou de l’état de fatigue d’un jour à l’autre. Une vraie pause est une pause minutée où on se lève, on part du poste de travail sans travailler du tout. Au bout du temps imparti (signalé par une alarme si nécessaire), on revient au travail (sans écran).
Si nécessaire, revenez en arrière
Vous est-il déjà arrivé d’avoir à trier une pile de papiers divers et de ne pas savoir ce que certains font là ? Eh bien ! Étudier, c’est un peu la même chose ! De temps à autre, il est nécessaire de faire un tri dans ses notes et ses connaissances, le but étant de clarifier les choses. Si vous pouvez délaisser l’accessoire, il vous faudra au contraire vous assurer que vous connaissiez l’essentiel. Ce sera même une priorité. Si, à un moment donné, une question vous vient à l’esprit, du genre : « Quelle était la position de Mirabeau lors des Etats-Généraux de 1789 ?» Vous connaissez la réponse, mais vous ne savez rien sur Mirabeau. C’est ce genre de lacunes qu’il convient de combler rapidement.
Étudiez activement
Les enseignants, à force d’expérience, le savent tous, mais ne l’avouent pas directement : étudier n’est jamais drôle, c’est même parfois lassant, surtout quand on aborde des sujets qu’on n’aime pas. Quand on lit ou relit, il ne suffit pas de suivre du regard les lignes, il faut mettre en œuvre certaines techniques de lecture active afin de maximiser son travail. Pendant vos lectures, posez-vous des questions. Après avoir lu quelques pages, essayez de résumer à haute voix ou par écrit ce que vous avez lu.
Suivez une routine
Organisez votre temps de travail et tenez-vous-y. Cela vous permettra d’établir une routine, des habitudes de travail qui vous pousseront à vous tenir plus sérieusement à votre plan d’étude. Soyez également conscient de vos différents niveaux d’énergie tout au long de la journée. Avez-vous plus d’énergie (et donc une plus grande capacité à vous concentrer) le jour ou la nuit. ? Il est judicieux de travailler sur vos projets les plus difficiles au moment de la journée pendant lequel vous êtes le plus énergique. Une fois que vous aurez déterminé le moment de la journée pendant lequel vous avez le plus d’énergie, vous pourrez faire en sorte de travailler pendant ces périodes, augmentant ainsi votre capacité à vous concentrer sur vos études.
Trouvez un partenaire de travail
Le fait d’étudier vos cours avec un(e) camarade de classe peut vous aider à rompre votre routine, clarifier les points que vous maitrisez mal en échangeant à ce sujet avec une autre personne et voir les choses d’un point de vue différent. Ce partenaire de travail peut vous aider à rester motivé et concentré sur vos études. Pour certains, le fait de travailler avec une autre personne les empêche de se concentrer. Lorsque vous chercherez un camarade de classe avec lequel étudier, trouvez un étudiant qui soit sérieux et concentré, plus que le camarade populaire de votre classe. Il vous poussera ainsi vers le haut et vous encouragera à rester concentré.
Lutter contre le stress
L’une des choses qui impactent le plus la concentration, c’est le stress. C’est en particulier le cas à l’approche d’un contrôle ou d’un examen. Le stress peut être bénéfique à petites doses, mais il ne faut pas le laisser vous paralyser. Alors on parle du « mauvais stress » qui fait baisser notre motivation et disperse notre attention. Il faut savoir reconnaitre les signes du stress très tôt et engager des actions préventives pour rester au beau fixe en période de révisions. Dans un précédent article, nous avons partagé avec vous des astuces pour apprendre à gérer son stress que vous pourrez trouver utiles.
Adopter une bonne hygiène de vie
Votre niveau de concentration est aussi un indicateur de votre état de santé. Si vous manquez de som meil ou que vous êtes fatigués, cela impacte directement vos niveaux de concentration. Adoptez une bonne hygiène de vie et aménagez-vous le repos nécessaire pour rester concentré. Certains étudiants essayent d’exploiter la moindre parcelle de temps pour réviser, surtout en période d’examen. C’est souvent contre-productif, car si l’on se fatigue trop notre cerveau ne pourra plus se concentrer et les révisions seront inefficaces.
Repérer les pertes d’attention pour y remédier
Quand le regard commence à se poser ailleurs ou que la main part pour aller chercher le téléphone, c’est que le corps cherche une autre activité. C’est possible d’apprendre à contrôler le regard en identifiant quand il part et en le ramenant volontairement sur l’objet d’étude. On reconnaît la pure concentration à la joie intense lors de moments de connexion maîtrisée, posée sur un objet à la fois. Cette notion se rapproche de celle de “flow” telle que conceptualisée par Mihály Csíkszentmihályi. Pour Csíkszentmihályi , l’expérience optimale est une situation dans laquelle l’attention est librement investie en vue de réaliser un but personnel parce qu’il n’y a pas de désordre qui dérange ou menace le soi. On l’appelle aussi “expérience flot” (flow experience) ou flux. Les personnes qui atteignent fréquemment cet état de développent un soi plus fort, plein de confiance et efficace parce que leur énergie psychique a été investie avec succès dans la réalisation des objectifs qu’ils avaient l’intention de poursuivre.
Quand une personne est capable d’organiser sa conscience de façon à vivre cette expérience optimale le plus souvent possible, la qualité de sa vie s’améliore inévitablement parce que […] même les routines habituelles du travail deviennent intentionnelles et plaisantes. Dans cet état, la personne contrôle son énergie psychique et maintient ou améliore la maîtrise de sa conscience. – Mihály Csíkszentmihályi
Pour Jean-Philippe Lachaux, le cerveau augmenté est celui qui a appris à connaître et maîtriser les forces qui fragilisent son attention.
Trouvez une méthode de travail efficace
Identifier une méthode de travail qui vous soit adaptée vous permettra de rester concentré plus longtemps sur vos études. Encore une fois, cette méthode ne sera pas la même pour tout le monde et vous devez donc expérimenter plusieurs d’entre elles afin de trouver celle qui vous permette de rester concentré. Plus vous essayerez de méthodes différentes, plus vous serez susceptible de trouver celle qui vous convienne et vous permette de mieux retenir vos cours . Parfois, le simple fait de relire vos notes ou de vous tester sur vos connaissances vous permettra d’étudier efficacement, mais voici quelques exemples pour vous guider.
- Faire des fiches de révision. Pour le vocabulaire ou les termes académiques, faites des fiches de révision et relisez-les régulièrement afin de mémoriser plus facilement les mots, les termes et les concepts dont vous avez besoin pour vos études.
- Le dessin. Vous devrez parfois réviser des structures et diagrammes. Copiez ces diagrammes et structures et dessinez-les vous-même afin de mieux visualiser ce que vous devez apprendre et ainsi le mémoriser plus facilement.
- Créer un schéma. Créer un schéma vous permettra de représenter de façon graphique les concepts plus complexes incluant de nombreux petits détails. Vous pouvez également créer des sections visuelles et regrouper les informations qui vous permettront de vous souvenir plus facilement de certains détails lorsque vos examens approcheront.
- Utiliser le questionnement élaboré. Cette méthode consiste à chercher à expliquer pourquoi ce que vous apprenez est véridique ou un argument établissant l’importance d’un fait ou d’une déclaration . Vous pouvez également utiliser cette méthode pour expliciter un concept à voix haute et vous familiariser avec vos cours en justifiant et expliquant leur signification.
Apprenez de façon active
Lorsque vous lisez ou écoutez un cours, essayez de vous impliquer personnellement. Au lieu d’écouter passivement, défiez ces nouvelles connaissances. Posez des questions sur l’intérêt et la pertinence de vos cours, le lien qu’ils peuvent avoir avec votre vie de tous les jours, comparez ces informations avec vos connaissances et débattez de ces dernières ou expliquez-les à d’autres personnes. Participer activement en classe ou vous impliquer dans vos études vous permettra de mieux en dégager le sens et de maintenir votre intérêt, ce qui rendra également le fait de vous concentrer beaucoup plus simple.
Prenez des notes
Couchez sur le papier tout ce qui est important et que vous ne savez pas, comme des idées majeures, des éléments biographiques et des évènements majeurs. Soyez concis, notez des exemples frappants. Utilisez des abréviations pour aller plus vite. N’oubliez pas d’indiquer les références de ce que vous avez lu, au cas où vous auriez besoin d’y revenir, mais aussi pour dresser une bibliographie. Faites-vous des fiches du genre questions-réponses afin de réviser plus facilement, maintenant ou plus tard.
Usez d’Internet avec modération
Pendant vos pauses, limitez votre temps devant l’écran, faites un petit tour rapide sur Facebook, allumez votre portable pour vérifier qu’il n’y a pas de messages ou d’appels importants. Ne répondez pas si ce n’est pas vital. N’hésitez pas à vous livrer à ces activités, si c’était les vôtres avant, mais pour quelques minutes seulement. Elles ne doivent pas être votre priorité, retournez rapidement à vos chères études. Le « sevrage » est toujours dur, alors ne culpabilisez pas si, pendant quelques minutes, vous redevenez accro aux réseaux sociaux et autres sites. Ces petites pauses redonnent souvent le moral et permettent ensuite de mieux se concentrer. Vous pensez peut-être que c’est une perte de temps, mais c’est tout le contraire : on travaille bien mieux après une pause. Tant que vous resterez dans les limites du raisonnable, tout ira pour le mieux.
Pratiquez des stratégies de concentration mentale
Améliorer votre concentration demande de la pratique et beaucoup de patience. Après avoir essayé ces nouvelles stratégies, vous commencerez à percevoir des améliorations sous quelques jours . Voici quelques stratégies de concentration.
- Inscrivez-vous dans le présent. Cette stratégie simple et efficace vous permet d’éviter de laisser vos pensées dériver afin de rester concentré sur vos études. Lorsque vous êtes conscient de ne plus être concentré sur vos études, dites-vous « Reste dans le présent » afin que votre cerveau puisse se concentrer à nouveau sur vos cours.
- Imaginons que vous êtes en classe et qu’au lieu de vous concentrer sur ce que dit votre professeur, vous pensez à votre envie de boire un thé en mangeant un croissant à la terrasse d’un café. En vous répétant « Reste dans le présent », votre concentration reviendra sur votre cours jusqu’à ce qu’il prenne fin .
- Gardez une trace de vos divagations mentales. Prenez note chaque fois que votre esprit divaguera du sujet sur lequel vous devriez rester concentré. À mesure que vous parviendrez à revenir plus rapidement à la tâche que vous devez réaliser, ces occurrences devraient progressivement réduire .
Laissez-vous un peu de temps pour vous inquiéter
Des études ont prouvé que lorsque nous nous accordions une période de temps définie pour réfléchir aux sujets qui nous angoissent, nous nous inquiétions 35 % moins pendant les quatre semaines suivantes . Ces résultats montrent que lorsque nous nous laissons exprimer nos inquiétudes et que nous nous concentrons sur ces dernières pendant une période définie, nous passons moins de temps à penser à ces inquiétudes par la suite et nous laissons moins distraire par ces dernières. Si vous réalisez que vous êtes angoissé pour une raison ou une autre pendant que vous devriez étudier et rester concentré sur vos cours, Souvenez-vous que vous avez une période de la journée dédiée à ces inquiétudes. Vous pouvez réessayer de vous dire « Reste dans le présent » afin de vous concentrer à nouveau sur vos études. Par exemple, donnez-vous une demi-heure avant de reprendre vos études afin de pouvoir exprimer pleinement vos inquiétudes concernant vos prochains examens, votre famille ou tout ce qui vous passe par la tête. Le fait de vous inquiéter pendant cette période désignée vous permettra de vous concentrer pleinement sur vos études par la suite .
Ayez quelque chose à grignoter près de vous
Le grignotage n’est certes pas très bon pour la santé, mais rien ne vous empêche d’avoir à disposition quelques fruits à coque ou rouges, une pomme ou une orange, quelques carreaux de chocolat noir. Ayez aussi une bouteille d’eau à proximité. Évitez de trop consommer de café, de thé ou de boissons énergisantes (vous risqueriez de ne plus pouvoir dormir). Au bout du compte, vous accumuleriez de la fatigue et ce ne sont pas des claques ou des pincements qui vous aideront à rester éveillé. Existe-t-il des aliments favorables aux études ? Des études auraient démontré que certains aliments aidaient à la concentration et à mieux retenir, comme les épinards, le potiron, le brocoli, les myrtilles, le chocolat noir et le poisson .
Inscrivez quelque part vos objectifs
Quels sont ou devraient être vos objectifs du jour ? Quel est le travail à fournir tout au long de la semaine pour que vous vous sentiez l’âme en paix vis-à-vis de vos examens ? Tels sont quelques-uns des objectifs que vous pouvez (ou devez) mettre en place. Vos objectifs doivent être réalistes. Si vous avez 100 pages à lire dans la semaine, fixez-vous un objectif de 20 pages par jour : ne surestimez pas vos capacités ! Tenez compte de vos contraintes horaires. Si un soir, vous n’avez qu’une heure à consacrer à vos études, demandez-vous ce qu’il faut étudier en priorité.
Fixez-vous des objectifs
Si les sujets que vous devez étudier peuvent ne pas être passionnants, vous pouvez changer votre perspective en étudiant afin de vous concentrer plus facilement. En établissant des objectifs d’étude qui vous soient personnels, vous changerez votre expérience de travail en passant d’une attitude passive à celle d’une personne devant atteindre des objectifs et progressant étape par étape pendant ses sessions d’étude . Par exemple, plutôt que de vous dire « Je vais étudier la totalité du chapitre 6 ce soir », fixez-vous l’objectif d’étudier les sections 1-3 avant 16 h 30, puis de sortir vous promener. De cette façon, vous parviendrez à transformer une tâche qui pourrait vous paraitre herculéenne en plus petites sessions de travail. De plus, faire une pause pendant votre temps de travail augmentera votre volonté et votre capacité à vous concentrer et donc d’atteindre l’objectif que vous vous êtes fixé.
Lorsque vous étudiez, fixez-vous des objectifs et récompensez-vous. Essayez de travailler 20 minutes et de faire une courte pause en mangeant quelque chose. Recommencez pendant 20 minutes et faites une autre pause pour consulter Instagram. Ainsi, vous vous récompensez pour le travail que vous avez accompli.
Étudiez en faisant de courtes pauses
En général, étudier pendant environ une heure avant de prendre une pause de 5 à 10 minutes est la manière la plus efficace d’étudier afin de maintenir votre concentration sur une tâche donnée. Prendre une courte pause donne à votre esprit le temps de se détendre, de sorte qu’il puisse rester productif et absorber les informations que vous lui donnez . Déplacez-vous. Levez-vous et étirez-vous si vous êtes resté assis(e) plus d’une heure. Vous pouvez également faire du yoga, des pompes ou tout exercice physique qui vous permettra de faire circuler votre sang. Ces courtes pauses pendant vos sessions d’étude vous rendront plus productif(ve), mais aussi plus attentif .
Vous pouvez écouter de la musique, mais doucement
Parmi ceux qui étudient, certains n’arrivent à se concentrer que s’ils écoutent de la musique, contrairement aux autres. Essayez et vous verrez si ça marche pour vous. Ainsi, une petite musique de fond vous aidera à oublier un peu que vous êtes en train de travailler, sans toutefois vous faire dévier de la tâche que vous vous êtes fixée. Sachez cependant que la musique que vous écoutez habituellement n’est peut-être pas la musique idéale pour étudier. Le contraire serait même plus juste. En effet, si vous écoutez des airs inconnus, votre esprit ne pourra pas vagabonder à l’audition d’une chanson connue de vous et qui vous rappelle tel ou tel souvenir. Essayez de trouver un genre musical qui vous plait, qui est adapté à la situation et que vous pourrez aisément et sans regret arrêter. Si vous aimez, essayez de trouver des bandes sonores évoquant la quiétude, comme le piaillement des oiseaux, le bruit de la pluie ou le murmure d’un cours d’eau… Vous trouverez aisément ces bruits sur Internet à l’aide d’une recherche appropriée.
Soyez à l’écoute de votre corps
Avec l’habitude, vous allez remarquer qu’il y a dans une journée des périodes d’intense activité intellectuelle et d’autres durant lesquelles vous êtes incapable de retenir quoi que ce soit. Sachez reconnaitre ces périodes. Travaillez beaucoup durant les périodes fastes et livrez-vous à des activités moins intellectuelles (rangement, surlignage de vos notes, etc.) le reste du temps. Pour certaines personnes, la période la plus propice au travail est le matin, parfois très tôt, alors qu’ils ont beaucoup d’énergie. Pour d’autres, c’est le soir quand la nuit est propice au calme. Chacun a son rythme, écoutez votre corps et profitez pleinement de ces temps forts de l’étude.
Dormez suffisamment
On ne compte plus les effets bénéfiques du sommeil. La nuit, le corps se répare, se repose et ce que vous avez appris est trié et synthétisé. Le sommeil prépare aussi ce que sera votre journée du lendemain. Un manque répété de sommeil fera de vous un zombie, incapable d’assimiler quoi que ce soit . Si vous ne dormez pas assez ou mal et que vous n’arrivez pas à vous concentrer, ne cherchez pas plus loin ! La plupart des gens ont besoin de 7 à 8 heures de sommeil par nuit. S’il n’y avait pas de réveil, combien d’heures dormiriez-vous par nuit ? Essayez éventuellement de vous coucher un peu plus tôt que d’habitude.
Mangez sainement
Un adage affirme qu’on est ce qu’on mange ! Manger sainement permet à un cerveau de fonctionner correctement. Consommez des fruits, des légumes, des céréales entières, des viandes maigres, des laitages, des fruits à coques. Laissez tomber les produits industriels (chips, biscuits pour apéritif, etc.) trop gras, trop sucrés. Pour les lipides, donnez la priorité à l’huile d’olive ou au chocolat noir. Vous serez en meilleure forme et votre cerveau tournera à plein régime . Évitez les aliments dits « blancs », comme le pain blanc, les pommes de terre, les préparations à base de farine, les corps gras et le sucre. Ce sont des aliments qui pourraient bien vous jouer des tours pendant les cours ou les révisions, comme un manque d’attention ou de vitalité.
Ne soyez jamais dans le doute !
Disciplinez votre esprit, ne vous dispersez pas ! Seule compte la réussite… et la motivation qui va avec. La concentration s’acquiert en grande partie par la volonté. La réussite dans les études est souvent affaire de volonté. Rien ni personne ne doit pouvoir vous détourner de votre objectif ou vous arrêter, sinon vous ! En fin de journée, travaillez par « tranches de cinq ». Donnez-vous cinq petites choses à faire avant d’aller dormir ou travaillez pendant encore cinq petites minutes. Si vous avez encore la concentration nécessaire, faites une autre « série de cinq ». Cette méthode n’est valable que pour celles et ceux qui n’arrivent pas à se concentrer plus longtemps.
Commencez par étudier ce qui est le moins plaisant
Tant que vous êtes opérationnel, attaquez-vous à ce qu’il y a de plus difficile à étudier. Il faut toujours commencer par ce qui est nouveau, difficile, conceptuel ou général. Il ne faut pas pour autant négliger ce qui semble plus facile, les détails. Étudier est un tout et demande de la méthode. Si vous commencez par ce qui est le plus facile, vous allez d’abord puiser dans vos ressources et vous aurez toujours à l’esprit qu’il faudra ensuite passé à ce qui est dur ou déplaisant. Vous serez moins concentré et donc moins productif. Cependant, il arrive qu’on stagne, le cerveau semble saturé, lors d’une lecture, d’une dissertation… Il est certes important de surmonter une difficulté, d’insister, mais si on sent que ça ne « rentre » pas, il ne faut pas perdre son temps. Vous risquez également le découragement. Faites quelque chose d’autre, passez à un travail plus facile ou qui vous plait davantage. Il faut toujours se réserver des choses sympathiques à faire dans des cas comme ceux-ci.
Essayez le son binaural
C’est un son basé sur des ondes alpha qui auraient la vertu de faciliter la concentration, d’augmenter la capacité de mémorisation, idéal en somme pour étudier. Essayez de trouver sur YouTube un exemple de son binaural et faites un test avec un casque ou des oreillettes. Si vous en tirez un bénéfice, tant mieux pour vous ! Écoutez ces sons tout en travaillant. Réglez le volume sur faible ou moyen et vous pourrez écouter longtemps, ce n’est pas nocif.
Suivez bien toutes nos recommandations de travail
Combinées avec un bon planning, une alimentation saine, des périodes de repos suffisantes, vous devriez obtenir des résultats certains en matière d’assimilation . Le temps des études est un moment important de la vie. On y acquiert des méthodes et des principes qui servent souvent tout au long de l’existence, comme la concentration ou l’envie d’aller au bout des projets.
Revenez doucement à la réalité
Après avoir écouté de la musique ou des sons binauraux pendant quelques heures, les oreilles et le cerveau ont besoin d’un temps d’adaptation pour reprendre contact avec les bruits ambiants : c’est un phénomène tout à fait normal ! Il arrive aussi qu’il y ait d’étranges effets secondaires avec ce genre de sons, mais ce sont des cas rares. Avoir mal à la tête au bout de 10 à 25 minutes est tout à fait normal, il faut du temps pour que le cerveau s’habitue au rythme. Si cela ne passait pas, il vaudrait mieux tout abandonner. Il est possible de mettre un peu de musique en accompagnement, cela adoucit le son binaural. Essayez pour voir si cela marche.
Avertissements
Si, à force de travailler, vous avez mal au crâne, faites une pause. Le mal de tête est consécutif aux mouvements incessants des yeux. Plus vous lisez, plus les yeux sont mobiles. Le cerveau est ainsi fait qu’il ne peut pas absorber trop de connaissances en même temps et sur une longue période. Devant trop d’informations, le cerveau « décroche » et votre esprit vagabonde au détriment de l’objectif que vous vous êtes fixé. Ne restez pas non plus assis pendant des heures. Levez-vous de votre fauteuil, marchez, faites un petit tour dans le quartier et profitez-en pour vous oxygéner. Les études sont une course de fond.
Conclusion
Soyez toujours convaincu que vous allez y arriver. Ne vous laissez pas distraire, étudiez à fond ! De cela, vous devez être absolument convaincu. Là persévérance est une qualité essentielle pour étudier sur le moyen et le long terme. Améliorez encore vos points forts, comblez vos lacunes, emmagasinez le plus de connaissances possible. Soyez ambitieux ! Ne vous contentez pas du minimum ! Si malgré votre travail acharné, vous obtenez une sale note, ne vous découragez pas. Essayez de comprendre ce qui s’est passé, rectifiez le tir et repartez de l’avant. Mangez et buvez régulièrement. Prenez une collation, mangez quelques quartiers de fruits, hydratez-vous avec une boisson fraiche (stockée dans un thermos pour éviter tout renversement) et vous serez rassasié sans risque de tomber dans la somnolence digestive. Vous resterez opérationnel. Fixez-vous des objectifs à court terme et réalisez-les. Ne dit-on pas que « vouloir, c’est pouvoir » ? N’avance-t-on pas dans la vie en se fixant des objectifs, que l’on va réaliser les uns après les autres (études, vie professionnelle, famille), étape par étape ?
La lecture seule n’est pas suffisante. Quand on étudie, il faut lire doucement, se poser des questions sur ce qu’on lit et tenter d’y répondre. Essayez de reformuler, voire d’étoffer, ce que vous avez lu, pour vérifier que vous avez bien compris de quoi il retournait. Si vous n’y arrivez pas, c’est que vous avez raté quelque chose durant votre lecture. Il faut alors faire une seconde lecture en insistant sur les passages peu clairs. Essayez de trouver l’idée principale et reformulez-la avec vos mots, à l’écrit ou mentalement, peu importe. Résumer et reformuler sont deux savoirs fondamentaux pour réussir ses études. Prendre une douche froide permet d’être plus détendu et reposé. Tout est bon pour aider la mémoire ! N’hésitez pas, si cela vous aide, à mettre des marque-pages dans vos livres, des post-its là où c’est nécessaire ou à utiliser des surligneurs. Si vous n’arrivez pas à étudier chez vous, allez à la bibliothèque. En effet, tous ceux qui viennent dans une bibliothèque sont là parce qu’ils veulent travailler et c’est donc généralement un lieu propice au travail.
Évitez de parler avec d’autres personnes pendant que vous étudiez afin de rester pleinement concentré. Essayez de visualiser ce que vous apprenez, afin que ces nouvelles connaissances soient plus présentes dans votre esprit. Visualiser ce que vous étudiez ou tout du moins essayer de connecter ces connaissances à un aspect concret de votre vie vous permettra de retenir plus longtemps les détails. Lisez votre cours à voix haute, car le fait d’entendre ces nouvelles connaissances vous permettra parfois de clarifier les points plus complexes. Faites une pause de 20 minutes maximum après avoir étudié deux heures afin de vous laisser le temps de vous détendre et d’être par la suite plus concentré. Mangez un encas, buvez un peu d’eau ou sortez marcher quelques minutes. Utilisez le plus de sens possible afin de disposer de différentes méthodes de mémorisation. N’oubliez pas que votre cerveau a besoin de temps pour passer d’un sujet à un autre.
Par exemple, si vous étudiez vos cours de science pendant une heure puis passez immédiatement à vos leçons de français, votre cerveau s’ajustera à cette nouvelle matière les 10 premières minutes. Faites des exercices plus simples pendant cette période afin de lui laisser le temps de faire la transition.
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