Comment ne plus douter se soi ?
Ne plus douter se soi : douter de soi est humain. En effet, il est normal de se dire « Je doute de moi » quand on s’apprête à faire quelque chose pour la première fois ou quand on se lance dans un nouveau projet. Cela dit, comment retrouver une certaine confiance et une certaine sérénité pour oser croire en soi, pour oser avoir une bonne image de soi. Nous avons tous expérimenté un doute à un moment dans nos vies. Cette phase souvent très inconfortable nous amène le plus souvent dans l’inaction et la peur de prendre la mauvaise décision. Si vous avez déjà été pris à cette étape, vous avez dû constater que cela peut être très énergivore d’y rester. Il y a évidemment plusieurs facteurs qui font en sorte que le doute s’installe et en même temps, j’ai voulu dans cet article vous offrir quelques outils facile à expérimenter pour vous aider à clarifier un doute que vous pourriez avoir en ce moment. Les doutes peuvent causer de nombreuses difficultés. Ils engendrent de nombreuses émotions, y compris l’insécurité, des problèmes de confiance en soi, de frustration, de dépression et de détresse émotionnelle. N’oubliez pas cependant que le doute est naturel et que nous connaissons tous ce dernier à un moment de notre vie.
Pour vous débarrasser de vos doutes cependant, vous devez les comprendre et les transformer en énergie positive. Vivre une existence épanouie ne signifie pas se défaire complètement de ses doutes, mais plutôt apprendre à les explorer, à s’en distancier et à trouver une plus grande paix intérieure.
Accepter de douter de soi
En effet, douter de soi est humain. C’est normal. Pourtant, dès que nous avons des doutes, dès que nous ne nous sentons pas à la hauteur, nous avons tendance à croire que ce n’est pas normal. En fait, nous croyons que les autres, eux, se sentent toujours à la hauteur. Nous croyons que les autres sont parfaits, qu’ils s’aiment et ne doutent jamais d’eux. Mais, c’est faux. En effet, tout le monde doute de soi. Toute personne qui a pour la première fois pris la parole en public à douter d’elle. Toute personne qui va à un premier rendez-vous galant va douter d’elle. Douter de soi, ce n’est pas grave. C’est humain. Ce qui est grave, c’est de ne pas faire ce qu’on voudrait faire parce qu’on doute de soi. Vois-tu la différence ? En effet, tu peux douter de toi et faire ce qui te tient à coeur quand même. Donc, arrête de croire que pour faire les choses qui sont importantes pour toi il te faut avoir une confiance en soi et une estime de soi inébranlables. C’est faux ! Autrement dit, si tu doutes de toi en ce moment, répète-toi : « Je doute de moi, mais je vais quand même faire ce que j’ai à faire. »Vous ne pourrez jamais combattre vos doutes si vous ne savez pas qu’ils existent et que vous ne reconnaissez pas qu’ils peuvent avoir une incidence sur les décisions que vous prenez. Le doute surgit souvent pour de bonnes raisons. Il ne s’agit pas d’un adversaire que vous devez combattre ou d’un signe de votre infériorité.
Remettez votre doute en question
De quoi doutez-vous ? D’où viennent ces inquiétudes ? Se poser des questions vous permettra de comprendre plus facilement le sens de vos actions et vous ne devez donc jamais avoir peur de vous les poser. Comment ne plus douter de soi : concentrez-vous sur ce qui vous empêche d’avancer afin d’identifier vos doutes les plus importants. Vous découvrirez certainement après une petite introspection que ces doutes ne sont pas si graves que cela .
Reconnaissez et défiez les distorsions cognitives
Personne ne peut voir le monde clairement à tout instant. Parfois, nous laissons nos émotions interférer avec notre jugement et nous convaincre de la véracité de choses qui sont en réalité erronées. Essayez de déterminer si vous adoptez l’un des raisonnements suivants . Filtrer ou supprimer des détails positifs afin de ne vous concentrer que sur les aspects négatifs. Vous découvrirez par exemple que vous avez tendance à vous concentrer sur les détails les plus désagréables d’une situation et donc à toujours noircir ce qui se présente à vous. N’ignorez pas ce détail, mais prenez également en compte les aspects positifs. De nombreuses situations présentent des avantages que vous ne devez pas occulter. Avoir tendance à la généralisation, c’est-à-dire se concentrer sur un seul élément pour en tirer des conclusions plus larges. Comment ne plus douter de soi : si nous réalisons que quelque chose de négatif se produit, nous pouvons partir du principe que ce dernier peut se produire à nouveau. Parfois, ces généralisations nous poussent à tirer des conclusions hâtives et à penser immédiatement que nous avons une difficulté plus importante en raison d’un seul petit détail qui nous empêche de chercher à adopter une vue d’ensemble.
N’ayez jamais peur de collecter autant d’informations que possible, en particulier celles pouvant remettre en cause votre généralisation. Le catastrophisme, soit la tendance à se concentrer sur la conséquence la plus dramatique. Vous pouvez vous demander par exemple « Et s’il m’arrivait quelque chose de terrible ? » Ce scénario catastrophe peut vous pousser à donner trop d’importance à une petite erreur ou à minimiser des évènements positifs qui peuvent être en réalité tout aussi importants. Comment ne plus douter de soi: ayez confiance en vous en préférant imaginer le scénario le plus optimiste et en vous concentrant sur ce que vous souhaitez accomplir. Il est possible qu’aucune de ces conséquences ne se réalise, mais penser aux meilleures peut permettre de lever vos doutes sur les scénarios catastrophes. Le raisonnement émotif qui consiste à laisser nos émotions décider de ce que nous jugeons être vrai.
Vous pouvez ainsi penser « Si je ressens quelque chose, c’est que cette sensation doit être vraie. » N’oubliez pas cependant que votre perspective est limitée et que vos sentiments ne vous permettent de voir qu’un côté des choses.
Faire la différence entre apprendre et savoir
En fait, douter de soi est plutôt une bonne chose. En effet, une étude a démontré que les personnes qui manquent de confiance en elles ont tendance à mieux s’appliquer quand elles font les choses, et donc ont de meilleurs taux de réussite. Pourquoi ? Parce que les personnes trop confiantes en elles ne prennent pas le temps d’apprendre. Le problème, c’est quand on se lance dans quelque chose pour la première fois, on veut savoir tout de suite.
En fait, on ne veut pas se lancer tant qu’on ne sait pas faire les choses. Seulement, tant qu’on ne fait pas, on ne saura pas. Parce que c’est en faisant qu’on apprend. Autrement dit, apprends ! Comment ne plus douter de soi : sois une personne qui apprend sans cesse, plutôt qu’une personne qui attend de savoir ou une personne qui croit savoir. C’est pourquoi si tu doutes de toi en ce moment, demande-toi : qu’ai-je besoin d’apprendre ? Mets des mots sur ce qui te gène, sur ce qui t’empêche de faire ce qui te tient à coeur. Qu’as-tu besoin de développer comme compétence et comment l’apprendre ?
Douter de soi : arrêter de s’interdire
Douter de soi, c’est s’interdire. En effet, parce qu’on doute de soi, on se dit : « Ce n’est pas pour moi. » Là encore, c’est faux ! Comment ne plus douter de soi : tout est fait pour toi, du moment que tu le décides. C’est pourquoi autorise-toi à être qui tu veux être et à faire ce qui te tient à coeur. Évidemment, tu vas avoir besoin d’apprendre et tout ne se fera pas en un jour. Mais, tu peux le faire, tu vas y arriver. Alors, cesse de t’interdire. Autrement dit, si tu te répètes ces derniers temps « Je doute de moi », demande-toi : qu’est-ce que je suis en train de m’interdire ? Qu’est-ce que je crois ne pas être fait pour moi ? Puis, autorise-toi. Pour cela, répète-toi : « Même si je doute de moi, même si je ne sais pas encore comment je vais y arriver, je m’autorise quand même à… »
Faites la distinction entre le doute raisonnable et déraisonnable
Lorsque vous vous interrogez sur vos doutes, vous pouvez réaliser que certains ne sont pas raisonnables. Comment ne plus douter de soi : un doute raisonnable est fondé sur la probabilité que vous cherchiez à faire quelque chose qui soit au-dessus de vos capacités . Demandez-vous si la tâche que vous cherchez à accomplir est similaire à quelque chose que vous avez déjà fait auparavant, en particulier si cette dernière vous demande une plus grande maturité. Si c’est le cas, vous n’avez pas à douter de vos capacités. Un doute déraisonnable tend à découler d’une distorsion cognitive et si vous identifiez ce type de raisonnements, vous pouvez affirmer sans vous tromper qu’il s’agit d’un doute déraisonnable. Vous pouvez par exemple coucher vos sentiments sur le papier, que cela soit dans un carnet ou un journal intime. Cela vous permettra de garder une trace de vos pensées et émotions.
Évitez de chercher l’approbation des autres
Comment ne plus douter de soi : lorsque vous demandez régulièrement l’approbation des autres pour affirmer vos opinions, vous transmettez inconsciemment le message que vous n’avez pas confiance en vous . Demander l’approbation des autres ne signifie pas nécessairement demander des conseils. Parfois, un œil extérieur peut vous aider à mieux comprendre vos inquiétudes. Si votre doute est relatif à vos capacités ou domaines d’expertise, en parler avec l’un de vos proches vous permettra de clarifier ce point. N’oubliez cependant pas que vous êtes le seul maitre de vos décisions.
Se parler comme à un ami
Comment ne plus douter de soi : nous avons appris à être très sévères avec nous-mêmes. Pour nous éviter d’être déçus, pour ne pas paraitre prétentieux, pour tout un tas de raisons qui ne nous appartiennent pas toujours d’ailleurs. En effet, il est fort possible que les adultes, quand tu étais un enfant, t’ont donné des croyances qui, aujourd’hui, t’empêchent de bien te parler et de croire en toi. Par exemple : « Faut pas rêver », « Contente-toi de ce que tu as. », « Tu n’es vraiment pas bon en ceci et en cela. »… C’est pourquoi il est plus temps maintenant d’apprendre à te parler comme à un ami. Tu es ton allié, et non ton pire ennemi. Alors, comment changer ce comportement que tu as depuis trop longtemps ? Pour cela, fais cet exercice de visualisation. Imagine une personne que tu aimes de tout ton coeur, à qui tu souhaites tout le bonheur du monde. Imagine que cette personne vienne à toi pour te dire : « Je doute de moi. Je voudrais faire ceci et cela, mais vraiment je ne me crois pas à la hauteur. Je crois que je vais abandonner. » Que dirais-tu à cette personne que tu aimes ? Lui dirais-tu qu’elle a raison de douter d’elle, qu’elle n’y arrivera jamais ?
Non, bien sûr que non. Tu l’aimes et tu crois en elle. Alors, tu vas lui dire : « Crois en toi. Tu vas y arriver. » Maintenant, imagine que ce que tu viens de dire à cette personne, tu te le dises à toi-même. Voilà, c’est ça se parler comme à un ami. Alors, je t’invite de tout coeur à te créer un rendez-quotidien pour te parler comme à un ami. Comment ne plus douter de soi : pour cela, prends un temps pour te demander comment tu vas et ce qui t’empêche de croire en toi. Ensuite, réponds-toi comme tu répondrais à un ami.
Voir ses qualités pour ne plus douter de soi
Douter de soi, c’est ne pas savoir voir ses qualités. En fait, c’est rester concentré sur ses défauts. Et, c’est normal puisque nous n’avons pas appris à voir nos qualités. D’ailleurs, il est fort possible pour que tu ne connaisses pas vraiment tes qualités. C’est pourquoi je t’invite de tout coeur à prendre un temps pour lister là, maintenant 3 de tes qualités. Fais-toi confiance. Ose voir ce qui est bon en toi. De plus, amuse-toi à demander à ton entourage de te donner 3 de tes qualités. Tu seras surpris.e. Et, ça te fera un bien fou. Car, oui, connaitre ses qualités fait un bien fou. Comment ne plus douter de soi : on arrête de douter de soi comme par enchantement, parce qu’on prend conscience qu’il y a des choses qui valent le coup en nous. Autrement dit, quand tu doutes de toi, rappelle-toi de faire cet exercice : liste un maximum de qualités te concernant.
Pratiquez la méditation de pleine conscience
Inspirée du bouddhisme, la méditation de pleine conscience consiste à inscrire vos pensées dans le présent, à vous concentrer sur le monde qui vous entoure sans penser au futur. En vous concentrant uniquement sur le temps présent et sur les éléments qui vous entourent, vous pouvez vous défaire de vos inquiétudes en l’avenir . Le centre scientifique pour l’intérêt supérieur de l’université américaine de Berkeley propose différentes sessions de méditation de pleine conscience pour les débutants . Comment ne plus douter de soi : la respiration de pleine conscience consiste à adopter une position confortable (assise, debout ou allongée) et de prendre des inspirations lentes et contrôlées. Respirez naturellement et remarquez la sensation de votre corps et sa réaction à votre respiration. Si votre esprit commence à divaguer et que vous réfléchissez à autre chose, redirigez immédiatement votre attention sur votre respiration. Faites cet exercice pendant plusieurs minutes . Faites une pause. Cette dernière doit vous permettre de vous montrer plus indulgent envers vous-même. Pensez à la situation qui provoque chez vous du stress ou des doutes et cherchez à cibler la tension physique que vous pouvez ressentir dans votre corps. Reconnaissez la peine et le stress (en répétant par exemple « Je suis en train de souffrir »). Répétez-vous que la souffrance fait partie de la vie et que les personnes qui vous entourent traversent elles aussi des épreuves. Puis placez vos mains au-dessus de votre tête et prononcez un mantra (par exemple « Faites que je puisse me montrer bienveillant envers moi-même » ou « Faites que je puisse m’accepter tel que je suis »). Vous pouvez évidemment personnaliser ces mantras selon les doutes ou les inquiétudes qui vous traversent .
Faites des promenades méditatives. Trouvez une voie que vous pouvez emprunter de long en large, de 10 à 15 fois, en intérieur ou en extérieur. Marchez, faites une pause et respirez, puis retournez-vous et empruntez le même chemin à l’envers. À mesure que vous marchez, soyez attentif aux mouvements de votre corps. Remarquez les sensations que vous avez lorsque votre corps se déplace, y compris votre respiration, la sensation de vos pieds contre le sol, le son que produisent vos mouvements, etc.
Changez le regard que vous avez sur l’échec
Cela vous permettra d’éviter de douter de vos capacités, car vous saurez dorénavant qu’il est possible que vous échouiez et que cela n’est pas une mauvaise chose en soi. Il est impossible de toujours réussir ce que l’on entreprend. Plutôt que de percevoir l’échec comme un problème, prenez-le comme la possibilité d’apprendre de nouvelles choses. Redéfinissez l’échec comme une « expérience » vous permettant de vous améliorer. N’ayez pas peur d’essayer à nouveau en vous concentrant cette fois-ci sur les aspects que vous devez changer . Pensez par exemple aux différentes fois où vous avez échoué, même pour des tâches anodines, et ce que vous avez entrepris pour vous améliorer. Il peut s’agir de l’apprentissage d’un nouveau sport, comme faire du vélo ou tirer un panier. Comment ne plus douter de soi : lorsque vous avez échoué la première fois, vous avez changé les points que vous deviez améliorer et avez réessayé.
Voir ses réussites plutôt que ses échecs
C’est la même histoire que pour les qualités. En effet, nous n’avons pas appris à voir nos réussites. En fait, nous avons appris à nous concentrer sur nos échecs. L’échec nous fait peur, il nous fait honte. On le traine derrière nous comme de vieilles casseroles. On ne voit que l’échec partout. C’est pourquoi on doute autant de soi. Et si on s’arrêtait pour voir du côté de nos réussites ? Peux-tu revenir 12 mois en arrière et lister au moins une de tes réussites. Qu’as-tu appris ces 12 derniers mois ? Qu’as-tu réussi ? Cherche jusqu’à trouver une réussite. Il y en a forcément une. C’est simplement que tu ne sais pas la voir, car tu es trop occupé.e à ressasser tes échecs. Comment ne plus douter de soi : en fait, prends l’habitude de noter tes réussites dans un carnet ou sur une note dans ton téléphone et relis régulièrement cette liste. Elle est magique ! De plus, va voir du côté de tes échecs. Parce que tout échec est une leçon. Alors, reviens sur un échec vécu durant ces 12 derniers mois : qu’as-tu appris grâce à cet échec ? Vois comme tu es devenu plus fort.e grâce à lui. C’est pourquoi fais également une liste de tes échecs et des leçons apprises. C’est aussi une liste magique qui empêche de douter de soi !
Se féliciter pour ne plus douter de soi
Douter de soi, c’est toujours se critiquer. Le soir, avant de t’endormir, fais-tu la liste de tout ce que tu as mal fait, tout ce qu’il te reste à faire ou fais-tu la liste de tout ce que tu as bien fait et de tout ce que tu as fait dans la journée ? En fait, il est fort possible que tu te critiques et que tu ne vois que ce que tu n’as pas fait. C’est normal, nous sommes tous ainsi, parce que nous avons appris à l’être. En effet, te souviens-tu des bulletins de notes de l’école et de tes parents qui mettaient le doigt sur le 9 en maths et non sur le 16 en français ? C’est pourquoi, aujourd’hui, tu ne sais pas te féliciter et que cela te fait douter de toi constamment. Alors, je t’invite de tout coeur à apprendre à te féliciter. Comment ne plus douter de soi : pour cela, chaque soir, félicite-toi pour 3 choses que tu as faites dans la journée et fais-en une habitude.
Félicitez-vous pour vos réussites
N’oubliez pas ce que vous avez accompli par le passé. Pensez aux expériences au cours desquelles vous avez atteint votre objectif, peu importe sa taille. Utilisez cette expérience pour avoir une plus grande confiance en ce que vous pouvez accomplir. Ces réussites que vous avez connues par le passé vous permettront de surmonter les peurs que vous ressentez aujourd’hui . Vous avez accompli de nombreuses choses dans votre vie, à la fois de grandes et de petites réussites. Il peut s’agir de succès plus significatifs, comme finir un projet professionnel ou réussir à perdre du poids grâce à votre nouveau régime. Parfois, il s’agit de petits actes qui peuvent paraitre anodins comme être présent pour ses amis ou bienveillant à l’égard d’un inconnu. Parlez-vous comme vous le feriez avec une personne que vous considérez comme votre amie dans une situation similaire. Si votre amie était à votre place, vous lui témoignerez de la compassion et du soutien. Comment ne plus douter de soi : ne vous jugez pas inutilement selon des standards plus élevés .
Ne cédez pas au perfectionnisme
Si votre but n’est pas uniquement de réussir, mais aussi d’être parfait, il est presque certain que vous échouiez. Cette détermination à atteindre la perfection entraine une peur de l’échec et vous pousse à faire des erreurs. Soyez réaliste lorsque vous vous fixez un objectif ou des attentes. Vous réaliserez rapidement qu’il est impossible d’être parfait et que souhaiter l’être ne mène qu’à des désillusions et une sensation de mécontentement personnel . Comme pour vos doutes, vous devez réussir à reconnaitre que vous essayez d’atteindre la perfection. Si vous procrastinez régulièrement, que vous abandonnez facilement une tâche que vous ne parvenez pas à maitriser pour la première fois ou que vous vous braquez sur le moindre détail, vous êtes certainement un perfectionniste. Pensez à la façon dont les autres perçoivent votre situation. Vous attendez-vous à ce qu’ils atteignent les mêmes résultats ou témoignent la même ferveur que la vôtre ? Il est donc certainement possible de voir le monde avec un regard différent. Prenez un peu de recul. C’est un excellent moyen d’éviter de vous focaliser sur les petits détails et de les laisser vous freiner. Demandez-vous ce que vous risquez et si vous pouvez survivre au pire scénario possible. Est-ce que cela aura autant d’importance à vos yeux dans une semaine ou dans un an ? Établissez des niveaux acceptables d’imperfection. Comment ne plus douter de soi : faites des compromis avec vous-même sur ce que vous pouvez accepter ne pas être parfait dans votre vie.
Cela vous permettra d’établir une liste de couts et bénéfices que vous pourrez vous imposer dans votre quête de la perfection. Affrontez la peur de l’imperfection. Explorez vos limites en faisant quelques erreurs délibérées, comme envoyer un courriel sans relire vos fautes d’orthographe ou en laissant délibérément une pièce de votre maison en désordre. En vous exposant à ces petits échecs (qui n’en sont pas réellement), vous serez plus à l’aise avec l’idée de ne pas être parfait.
Apprenez à tolérer les incertitudes
Le doute apparait parfois parce que nous ne sommes pas certains de ce que nous réserve l’avenir. Puisque nous ne pouvons pas le prédire, il y aura toujours une part d’incertitude dans ce qu’il peut se produire. Certaines personnes sont paralysées à l’idée de ne pas connaitre le futur, et cela les empêche d’aller de l’avant . Faites une liste de vos comportements lorsque vous faites face aux doutes ou à certaines tâches. Si vous avez régulièrement besoin que l’on vous rassure (ou que l’on vous donne des conseils), si vous avez tendance à procrastiner ou à vérifier à deux ou trois reprises votre travail, vous devez connaitre les tâches qui provoquent chez vous ces comportements. Posez-vous la question de savoir comment vous faites face à ces situations, en particulier si vous n’obtenez pas les résultats escomptés. Comment ne plus douter de soi : vous découvrirez que le scénario catastrophe que vous aviez prévu ne s’est pas produit et que les erreurs que vous pouvez commettre ne sont pas irréparables.
Avancez étape par étape
Plutôt que de vous concentrer sur votre objectif dans sa totalité, essayez de le décomposer en plus petites étapes. Ainsi, vous éviterez de vous soucier du fait que vous ne l’avez pas encore atteint et célèbrerez les progrès que vous avez réalisés dans cette direction .
N’ayez pas peur de vous fixer une limite temporelle. Cela vous permettra de déterminer les tâches qui sont les plus importantes, celles qui demanderont le plus d’efforts et vous évitera également de passer trop de temps sur une étape spécifique. Comment ne plus douter de soi : assurez-vous de bien respecter ces limites et travaillez de telle sorte que vous puissiez tenir vos délais .
Agir au lieu d’attendre
Tu l’auras compris, douter de soi est humain, mais cela ne doit pas t’empêcher de faire ce qui est important pour toi. Autrement dit, n’attends pas de savoir pour faire. N’attends pas d’être parfait.e, n’attends pas d’être à la hauteur pour faire. Fais ! Fais et tu vas apprendre, fais et tu arrêteras de douter de toi . Comment ne plus douter de soi : en effet, c’est l’action qui construit la confiance en soi et l’estime de soi. Ce n’est pas l’inverse. C’est pourquoi, même si tu doutes de toi, même si tu as peur, pose une action. Une toute petite. Mais, fais quelque chose. Commence quelque part. Commence petit. Mais, ne reste pas là où tu es au milieu de tes doutes comme excuses. Rappelle-toi : tout le monde doute. Mais, certaines personnes font les choses qui leur tiennent à coeur malgré tout, quand d’autres restent sur place. Ce choix t’appartient : vas-tu laisser tes doutes gagner et te gâcher la vie ou vas-tu agir malgré tes doutes ?
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