Comment se motiver pour étudier ?
Se motiver pour étudier : vous avez un sentiment croissant de panique, mais vous ne savez pas par où commencer. Plus vous paniquez, plus il est difficile de se mettre au travail. Si vous avez des montagnes de devoirs qui vous attendent, il peut paraitre impossible de devoir vous y mettre. Cependant, si vous divisez votre travail en des objectifs plus petits, vous pourrez y arriver plus facilement. Mettez-vous dans le bon état d’esprit avant de commencer à étudier et créez un plan pour réussir. Au lieu de suivre un système d’études qui ne vous plait pas, réfléchissez de manière plus créative à ce qui fonctionne mieux pour vous et abordez le matériel de cette manière. Commencez à étudier en avance pour ne pas crouler sous les choses à faire et ne vous en voulez pas trop si vous remettez certaines choses à plus tard. Pour l’étudiant, le manque de motivation est un vrai handicap qui suffit à expliquer bien des échecs. Au contraire la motivation est une énergie puissante qui peut mener de réussite en réussite. La motivation, c’est cette force interne qui nous pousse à agir et nous entraîne dans la vie sans pour autant que les raisons en soient toujours claires à nos yeux. La motivation oriente l’attention vers des personnes, des situations ou des tâches particulières. La motivation est la source d’énergie qui nous permet de mener une tâche à bien. Elle est étroitement associée à sa personnalité et à son histoire propre.
En ce qui concerne les études universitaires, la motivation est associée à l’orientation vers un domaine d’études précis, à un projet conscient et volontaire, à l’engagement dans l’effort d’apprendre, à la discipline qu’on s’impose pour atteindre ses buts, à la persévérance face aux difficultés et aux échecs qu’on rencontre. La motivation est un facteur crucial de la réussite à l’université. La motivation soutenue pour des études supérieures dépend de plusieurs facteurs. Certains sont personnels, comme les buts qu’on s’est fixés, la valeur que ces études ont à nos yeux, nos expectatives quant à la réussite, notre volonté, notre discipline, notre persévérance. D’autres sont liés à l’environnement d’études, comme la qualité de l’enseignement, les exigences du programme, les perceptions et les attentes des professeurs, les relations entre pairs, les ressources disponibles, les politiques d’accueil, d’encadrement et de soutien aux étudiants. Alors qu’on n’a pas le contrôle de cette seconde catégorie de facteurs, on peut toujours agir sur les premiers.
Les avantages de bien gérer sa motivation
- Donner un sens personnel à ses études
- Éprouver de l’intérêt et du plaisir à étudier
- Améliorer la qualité de ses apprentissages
- Persévérer face aux difficultés
Motivation intrinsèque, d’accomplissement
La recherche sur ce qui motive les étudiants distingue trois grands types de motivation :
- La motivation est dite intrinsèque quand c’est dans l’exécution de la tâche elle-même qu’on trouve plaisir et satisfaction. Apprendre quelque chose par la lecture, dans un cours, par imitation, par essai et erreur, peut être un plaisir en soi. C’est le type de motivation le plus favorable à la mémorisation de connaissances, à la curiosité, à la recherche et à la créativité. Il est associé en général à un apprentissage réel, durable, orienté vers le sens et la compréhension en profondeur.
- La motivation est dite extrinsèque quand c’est le désir d’obtenir une récompense sans rapport avec la tâche, ou la peur d’une conséquence fâcheuse, qui est la principale source d’énergie. Faire plaisir à ses parents, avoir un bon « job », faire carrière dans une profession qui paie bien, obtenir du prestige et des honneurs, ou au contraire avoir peur de décevoir, d’échouer, de rester un quidam, sont des motivations externes à l’activité d’apprentissage proprement dite. Ce type de motivation est peu favorable à un apprentissage de qualité. Il est associé en général à un mode d’apprentissage superficiel, volatil, orienté exclusivement vers le passage des examens et l’obtention du diplôme. La motivation par la crainte est à l’origine également d’une bonne dose de stress.
- La motivation est dite d’accomplissement quand le désir principal est de démontrer sa valeur personnelle dans la maîtrise d’une matière spécifique. Obtenir des résultats élevés, exceller dans un domaine, être reconnu par ses pairs, aide au maintien de sa discipline personnelle, soutient son effort et sa persévérance. C’est un type de motivation qui nous pousse à obtenir des résultats supérieurs tout en favorisant un apprentissage de qualité. On tire son plaisir de la satisfaction anticipée d’atteindre ses buts, mais attention à la perversion de l’effort pour l’effort.
Motivation et buts personnels
On apprend plus facilement quand on aime ce qu’on apprend et comment on l’apprend. Les chances de réussir sont maximales quand on sait avec précision ce qu’on veut, où, quand, comment et pourquoi, que le but de ses études a du sens, que la vision de son avenir est claire, qu’on a fait un choix de carrière qui convient à ses intérêts et à ses aptitudes, que ces études sont la priorité dans sa vie actuelle et qu’on croit fermement qu’on va réussir. Comme le plaisir et la passion sont de meilleurs guides que l’argent et la célébrité, on a tout intérêt à écouter ses désirs profonds, ses rêves, ses ambitions. Mais on doit faire preuve de clarté et de réalisme dans le choix de son but final, comme acquérir une connaissance précise des carrières offertes par le domaine, et s’imaginer dans l’exercice de la profession choisie. Explorer l’information disponible et obtenir le maximum de données sur les exigences en terme de compétences explicites et implicites de la profession envisagée. Lire sur la profession, rencontrer des gens du métier, ne pas idéaliser. Confronter les contraintes inhérentes à la profession avec ses préférences, ses désirs et ses goûts. Faire le bilan de ses compétences actuelles et de celles qu’on devra développer. Consulter les services d’orientation (ils ont des informations et des tests de compétences).
Même chose pour les buts intermédiaires, comme viser des résultats réalistes mais ambitieux pour chaque cours et choisir un cheminement dans le programme compatible avec ses autres occupations, comme la famille et l’emploi. Concevoir son apprentissage de façon proactive, ne pas attendre ni dépendre des professeurs pour planifier ses activités d’études. Rédiger ses intentions et établir la liste personnelle de ses objectifs d’apprentissage prioritaires, tout en tenant compte des exigences du programme d’études. Penser à un système autonome et personnel de vérification de ses connaissances, pour juger de son efficacité. Allier motivation intrinsèque (plaisir, sens, passion, amour) et accomplissement (recherche de l’excellence). Réduire les motivations extrinsèques, particulièrement celles qui ont une incidence négative sur sa santé, comme la cigarette, le café, l’alcool.
Motivation et attitudes face aux difficultés
On n’a pas toujours le pouvoir d’accommoder la réalité à ses vœux. Mais on peut toujours changer sa façon de la percevoir et d’y réagir. De façon bien naturelle, on a tendance à fuir les tâches déplaisantes et les situations problématiques. On peut les ignorer jusqu’à ce qu’elles nous sautent dans la face, on peut les fixer avec des solutions à rabais qui ne règlent rien et ne font qu’aggraver le problème, on peut en reporter la résolution de jour en jour et vivre avec un nuage noir dans la tête, on peut se plaindre et se faire plaindre. Ou on peut les confronter d’emblée en les considérant comme une occasion de développement personnel. Il y a toujours une façon positive et optimiste de considérer la situation. Un cours ennuyeux : je lis au lieu d’écouter. Un travail de session exigeant : je cherche un sujet qui va m’intéresser au plus haut point. Un échec : je l’analyse pour en identifier la cause et changer ma stratégie d’études. Trop de travail : je réfléchis à mes priorités. Sentiment d’être isolé : je me rallie à un projet d’équipe. Un exposé à faire qui m’intimide : je me concentre sur la clarté du message…
Lorsque vous vous sentez démotivé, faire le premier pas est généralement la partie la plus difficile. Voici les meilleures façons de vous motiver à étudier, afin que vous puissiez être aussi productif que possible.
Découvrez pourquoi vous procrastinez
La procrastination dans votre travail scolaire est un problème complexe qui peut avoir de nombreuses causes différentes.
Voici quelques-uns des plus courants :
- Vous vous êtes convaincu que vos devoirs dépassent vos capacités
- Reporter ses devoirs est une façon de se rebeller contre ses parents ou ses professeurs
- Vous avez décidé que le sujet est ennuyeux
- Vous attendez le moment « parfait » pour commencer
- La tâche est devenue si écrasante que vous ne savez pas par où commencer
Comprendre pourquoi vous procrastinez est une première étape clé pour vous motiver. Passez du temps à réfléchir à ce qui vous fait procrastiner. Cela vous permettra d’identifier lequel des conseils suivants vous aidera le plus.
Cassez le matériau en morceaux
Une cause majeure de la procrastination est que la tâche à accomplir semble écrasante. C’est à ce moment-là que vous avez besoin de « couper en morceaux ». Décomposer chaque tâche en petits morceaux. Attribuez-vous un certain nombre de ces morceaux chaque jour. Soudain, vous n’êtes plus confronté à une tâche effrayante, mais plutôt à une série de morceaux gérables. Une partie peut consister à lire deux pages de votre manuel, à répondre à cinq questions à choix multiples ou à trouver quatre articles de référence sur Internet pour votre article.
Ne vous en voulez pas de remettre les choses à plus tard
Si vous remettez souvent les choses à plus tard ou si vous n’arrivez pas à démarrer, ne vous en voulez pas ou vous allez seulement faire empirer la situation. Ne vous en sentez pas responsable ou n’essayez pas de vous punir pour vous motiver. Ce genre de comportement peut être épuisant et vous distraire de votre objectif. Traitez-vous plutôt avec gentillesse lorsque vous passez par un moment difficile. Reconnaissez le problème, mais souvenez-vous que c’est normal et que vous travaillez à vous améliorer . Évitez de vous comparer à vos camarades de classe qui ont l’air de réussir. Tout le monde apprend et travaille différemment, c’est pourquoi vous devez vous concentrer sur vos propres besoins et capacités sans vous inquiéter de ce que font les autres.
Oubliez vos inquiétudes et vos sentiments de résistance
Essayez l’écriture libre ou un journal intime pour explorer vos anxiétés liées à vos études ou aux facteurs en particulier qui vous empêchent de vous lancer . Vous pourriez aussi lâcher un peu de vapeur en discutant avec un ami ou un camarade de classe. Une fois que vous vous êtes débarrassé de ces éléments de stress, mettez vos sentiments négatifs de côté. Prenez une grande inspiration et dites-vous qu’il est temps de change d’état d’esprit pour vous mettre au travail. Si vous vous sentiez mieux en en parlant à un ami, assurez-vous qu’il est prêt à vous écouter et que vous n’allez pas le distraire de ses propres études.
Bâtir un projet qui donne sens aux études
La motivation ne vous tombe pourtant pas dessus chaque année le 1er septembre. Ce n’est pas non plus une affaire de « goût » pour une matière : il ne suffit pas de trouver l’Histoire intéressante pour être motivé à l’étudier. Comme l’a montré Rolland Viau, un spécialiste canadien de l’éducation qui a étudié les ressorts de la motivation scolaire, tout étudiant a besoin de savoir dans quel but il travaille et surtout, pourquoi, vers quoi il se dirige. La première chose, quel que soit votre niveau d’études, est donc de tenter de cerner ou de préciser vos projets d’avenir. Comment vous voyez-vous dans trois, cinq, dix ans ? La question vaut aussi pour ceux qui ont réussi à intégrer des écoles prestigieuses : « Certains étudiants arrivent chez nous simplement parce qu’ils ont réussi un concours après deux ans de classes prépa intensives. Nous devons les aider à découvrir ce qu’ils veulent faire de leurs études », expliquent les responsables de l’Ecole Centrale de Nantes. Les plus chanceux ont déjà en vue une profession précise : ingénieur, mécanicien, comptable…
C’est un cap qui indique les choix d’orientation à faire, et auquel on peut se raccrocher lorsque le moral flanche. « Écrivez sur une feuille »Je veux être médecin» et regardez-la quand vous vous sentez découragé », conseille le Dr Chantal Régnier aux étudiants en première année de médecine.
À défaut, on peut se laisser guider par un intérêt pour un secteur – l’énergie, l’aéronautique – ou un projet de vie qui pourra se préciser au fil du temps : voyager, travailler dans l’économie sociale et solidaire, monter son entreprise, etc.
Etre à l’aise dans son école, se faire des amis
La motivation dépend aussi de facteurs affectifs et humains tout à fait extérieurs aux études elles-mêmes : si vous démarrez des études dans une école où vous n’avez aucun ami, peu de contacts humains chaleureux, et aucune reconnaissance de vos enseignants, vous risquez de vous sentir de moins en moins motivé. Chargée des étudiants de première année à l’Université technologique de Troyes (UTT) et spécialiste de méthodologie, Hélène Weber l’a bien observé : « Au début de l’année, les étudiants de 1ère année ne connaissent encore personne. Ils n’ont qu’une idée en tête : se faire des amis ! Les enseignants ont beau leur asséner un liste de conseils scolaires, ils n’écoutent rien car ils se sentent encore très mal à l’aise ». Moralité : au début de chaque année, prenez donc du temps pour découvrir l’établissement, vous ouvrir aux autres, et vous engager dans certaines activités extra-scolaires : sport, clubs, associations, action humanitaire… Vous serez alors bien mieux armé pour vous concentrer sur vos études.
Récompensez-vous
Chaque fois que vous terminez un ou deux morceaux, récompensez-vous avec une courte période de relaxation. Cela peut être cinq minutes sur votre jeu de smartphone préféré, une courte promenade ou jouer de la guitare. Se récompenser avec des pauses courtes et agréables est un élément clé de la technique de « découpage ».
Créez une routine d’étude
Nous sommes des créatures d’habitude. Si c’est un défi pour vous de vous motiver à étudier, vous pouvez mettre ce principe à l’œuvre pour vous. Les habitudes sont si puissantes qu’une fois que vous aurez développé une routine d’étude, vous aurez du mal à passer en mode relaxation sans étudier. Comment créer une routine d’étude ? La première chose à faire est de mettre en place un calendrier d’étude. Sachez toutefois que les habitudes ne se forment pas du jour au lendemain. La recherche indique qu’il faut généralement 20 à 30 jours pour former une habitude. Vous devrez donc travailler un peu avant que cette technique ne porte ses fruits.
Expliquez clairement pourquoi vous voulez obtenir de bonnes notes
L’une des meilleures façons de se motiver à étudier est d’être très clair sur la raison pour laquelle vous voulez obtenir de bonnes notes en premier lieu. Faites une liste des raisons pour lesquelles vous voulez réussir sur le plan scolaire.
Voici quelques raisons typiques :
- Je veux en savoir plus et me développer
- Je veux développer l’habitude de poursuivre l’excellence
- Je veux devenir un étudiant plus concentré et discipliné
- Je veux entrer dans une bonne école ou un bon programme
- Je veux avoir une carrière significative
- Je veux bien subvenir aux besoins de ma famille et de mes parents à l’avenir
- Je veux savoir que j’ai fait de mon mieux
- Je veux vivre sans regrets
Écrivez votre propre liste de raisons pour étudier dur et placez la liste sur votre bureau d’étude. Ensuite, lorsque vous vous sentez démotivé, relisez la liste une fois de plus.
Communiquez votre plan d’action à quelqu’un
Une fois que vous avez mis en place un plan d’études, discutez-en avec un ami, un camarade de classe ou un membre de votre famille. Faites-lui savoir que vous aimeriez lui en parler rapidement et travailler à résoudre les défis ou les obstacles en avance. Demandez-lui de vous surveiller et de vérifier vos progrès de temps en temps ou faites-lui simplement savoir que vous le contacterez une fois que vous aurez accompli certains de vos objectifs . Même si les études sont une tâche solitaire et personnelle, vous pourriez arriver à mieux vous motiver si quelqu’un vous surveille. Formez un binôme avec un camarade de classe ou votre colocataire pour que vous puissiez vous surveiller mutuellement pendant vos études. Vous pourriez aussi dire à un ami que vous ne pourrez vous rencontrer que si vous finissez vos devoirs avant 21 heures. Vous ne voudriez pas décevoir votre ami et rater une bonne soirée en perspective, c’est pourquoi vous pouvez utiliser votre désir de ne pas manquer cette soirée pour vous donner du cœur à l’ouvrage.
Travaillez avec un groupe d’étude ou un tuteur
À moins que le travail de groupe ne crée plus de distractions pour vous, trouvez un camarade ou un groupe d’étude avec lequel vous pourrez collaborer. Assurez-vous de discuter de votre style d’étude et de vos préférences avec tout le monde avant de commencer pour vous assurer d’avoir des styles compatibles. Mettez-vous d’accord sur une série d’objectifs et déterminez la manière de les accomplir et l’heure à laquelle vous devez les terminer. Si vous n’y arrivez pas avec un groupe d’étude, trouvez un tuteur qui peut vous aider à vos devoirs. Prenez rendez-vous en avance et servez-vous-en comme des dates butoirs pour terminer vos devoirs. Vous pouvez trouver un tuteur dans votre école ou dans une agence privée. Dans un groupe d’études, chaque personne doit se porter volontaire pour s’occuper d’un sujet secondaire différent, puis elle doit partager ses résultats avec les autres . Réservez une salle d’étude, apportez des encas ou faites de vos devoirs un jeu pour rendre votre travail plus agréable. Mettez-vous au travail en avance au cas où un des membres du groupe n’atteindrait pas ses objectifs pour vous assurer d’avoir le temps de vous occuper de certains sujets indépendamment.
Le plus dur, c’est de commencer
Et maintenant, au travail ! Si vous attendez d’être motivé pour vous lancer, vous risquez fort de rester à la case départ…
Car la motivation vient après l’action, c’est un autre résultat des recherches de Rolland Viau. Admettons par exemple que vous vous inscriviez à des cours de natation l’hiver. Au moment de partir, l’idée d’aller vous plonger dans l’eau froide vous rebute fortement. Alors qu’après deux heures d’entraînement, vous vous sentez finalement en pleine forme et motivé pour la prochaine séance. La comparaison vaut en matière d’études. Pour mettre en route le moteur de sa motivation, l’étudiant doit tout simplement… commencer à étudier. Car plus il se rapproche du but, plus sa motivation va augmenter. C’est pourquoi les débuts d’année, de trimestre, de journée, ou bien le moment où vous devez vous mettre au travail personnel après les cours le soir sont si stratégiques. C’est là qu’il faut actionner le levier de votre volonté pour vous arracher au sommeil ou aux milles tentations de loisirs qui vous assaillent…
Se fixer des objectifs intermédiaires
Pour se motiver ainsi au quotidien, votre projet professionnel ne suffit pas car il est encore lointain. Il faut donc vous fixer des objectifs de réussite scolaires intermédiaires comme Jean-Baptiste qui a découvert lors d’un stage sa passion pour le bâtiment. Sans savoir encore quel métier choisir, il s’est donc fixé un premier objectif de faire un bac général avec la spécialité sciences de l’ingénieur : « En seconde, cela m’a motivé pour travailler les maths et la physique ». Il faut ensuite découper son objectif d’année (obtenir son passage, son stage, son orientation) en une série d’objectifs proches : pour le trimestre, le mois, la semaine. En entreprise, où la question de la motivation se pose aussi, on demande aux salariés de se fixer des objectifs SMART c’est-à-dire Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, et définis dans le Temps…
Dans vos études, fixez-vous aussi des objectifs précis (obtenir la moyenne au prochain contrôle), mesurables (par exemple dans une note), mais toujours réalistes par rapport à vos possibilités (augmenter sa moyenne de 2 points, finir la révision d’un chapitre). Préférez toujours la stratégie des petits pas aux grandes ambitions : vous engrangez ainsi de petites réussites qui alimentent la motivation.
Utilisez une carte mentale pour organiser les informations
Si vous êtes comme la plupart des gens, il y a de fortes chances que vous ayez appris à utiliser des listes pour résumer les informations. Un exemple classique est les listes de tâches. En tant que tel, il peut sembler naturel d’utiliser des listes pour résumer les informations que vous étudiez. Mais il y a des moments où les cartes mentales sont plus efficaces que les listes comme moyen d’organiser l’information. Pourquoi ? Parce que les cartes mentales imitent le fonctionnement du cerveau. Lorsque vous créez une carte mentale, vous cartographiez la façon dont votre cerveau a traité un certain sujet. Cela facilite la prise en main du sujet. Cela vous permettra également de récupérer plus facilement ces informations lorsque vous en aurez besoin. Vous pouvez créer une carte mentale en utilisant un stylo et du papier. Mais si vous préférez le faire sur votre téléphone, tablette ou ordinateur, vous pouvez utiliser une application comme SimpleMind .
Rendre intéressant un sujet « ennuyeux »
Lorsque vous avez du mal à étudier parce que le sujet est « ennuyeux », demandez-vous :
« Est-ce que le sujet est vraiment ennuyeux, ou est-ce que ça me semble parce que j’y ai fermé l’esprit ? » Comme l’a dit un jour GK Chesterton : « Il n’y a pas de sujets ennuyeux, seulement des esprits désintéressés. » Si vous pensez qu’un sujet est ennuyeux, essayez d’aborder le sujet en vous posant des questions. Quand cette technique ou théorie a-t-elle été développée ? Qui l’a développé ? Quel problème a-t-il résolu ? Comment le monde serait-il différent aujourd’hui sans cette technique ou cette théorie ? Si vous posez les bonnes questions, vous pouvez rendre n’importe quel sujet intéressant.
Trouvez les habitudes d’études qui vous permettent de réussir
Réfléchissez aux facteurs environnements et aux compétences d’étude qui vous permettent de mieux retenir les informations et de réussir pendant les examens. Décidez si vous préférez travailler seul(e) dans un espace calme ou si un lieu public comme une bibliothèque ou un café vous permet de mieux réussir . Demandez-vous si vous vous souvenez mieux de vos cours lorsque vous révisez vos propres notes ou lorsque vous feuilletez votre manuel et les devoirs de classe. Réfléchissez à la combinaison de facteurs qui font ressortir votre côté le plus positif, productif et concentré pour que vous puissiez mettre en place le même système lors de vos séances d’étude futures . Souvenez-vous de séances d’études qui se sont particulièrement bien passées et d’autres qui ne se sont pas bien passées du tout, puis trouvez les facteurs qui vous aident à avancer ou qui vous retiennent. Si vous arrivez à mettre en place un système d’études personnalisé, vous en ferez un moment beaucoup moins stressant.
Concentrez-vous sur vos objectifs sur le long terme
Il peut être exténuant d’étudier tous les jours, mais au lieu de vous fixer sur les choses négatives, mettez-vous dans un état d’esprit positif en visualisant les bonnes choses que votre travail vous apportera. Imaginez-vous lorsque vous obtiendrez une bonne note, que vous recevrez les félicitations de votre professeur ou que vous vous sentirez fier de vos notes de fin d’année. Laissez-vous vous remplir de ces sentiments agréables pendant que vous recadrez votre point de vue à propos des études. Si vous voulez entrer à l’université ou obtenir une bourse, dites-vous que chaque séance d’études vous rapproche un peu de vos rêves. Utilisez les objectifs sur le long terme pour vous motiver.
Persévérer pour vaincre les premiers obstacles
Même l’étudiant le plus motivé ne peut maintenir toute une année (ou une journée) le même niveau d’implication. La fatigue, la lassitude, l’ennui, la difficulté de l’apprentissage, les déceptions, le doute peuvent l’envahir tour à tour. Il ne faut pas croire en effet que parce que l’on a choisi des études qui plaisent, la route sera toujours plaisante : le travail intellectuel lui-même implique des efforts parfois pénibles. Et toute discipline comporte des parties plus rébarbatives, tout métier a ses corvées, ses passages obligés. Le musicien doit commencer par faire des heures de gamme, et le sportif de haut niveau connaît la souffrance à l’entraînement. N’abandonnez donc pas vos efforts (ou vos études !) dès le premier obstacle. Aurélie, en école de commerce, a manqué d’arrêter ses études en découvrant lors d’un stage la dure réalité des financiers, obligés de passer leur journée dans les chiffres. Elle a heureusement persévéré et occupe à ce jour un poste de cadre qui l’épanouit à la direction financière d’un grand groupe.
Découpez vos efforts, ne travaillez pas au dernier moment
Pour persévérer, apprenez cependant à découper vos efforts. Etudiez régulièrement, plutôt qu’en gardant tout pour la veille de l’examen. Mieux vaut également des séances de travail courtes mais fréquentes que de longues heures durant lesquelles vous êtes peu concentré. Vous passez ainsi les obstacles les uns après les autres, et vous prenez confiance en vous. C’est comme pour une randonnée en montagne : si vous regardez la distance qui vous sépare du sommet au départ, vous vous sentez vaincus d’avance. Alors qu’en commençant à marcher régulièrement et par étapes, vous vous rapprochez lentement mais sûrement du but, et vous êtes presque étonnés d’y parvenir.
Comprenez le sujet, ne vous contentez pas de le mémoriser
L’une des clés d’une étude efficace est de développer une compréhension d’un sujet plutôt que de simplement mémoriser des faits. Dans certaines situations, la mémorisation par cœur peut être nécessaire. Mais, en général, plus vous passez d’années à l’école, plus vous devrez comprendre les relations et les liens entre différents concepts. Cela vous demandera d’appliquer des principes à un ensemble donné de faits ou de tirer des conclusions d’un ensemble donné de faits. Comprendre un sujet est beaucoup plus gratifiant que de le mémoriser. Ainsi, cette approche de l’étude n’est pas seulement plus efficace, elle vous gardera motivé.
Recherchez les lacunes dans votre compréhension
Essayez de faire une mini-présentation sur un sujet à un ami ou à un parent. Vous pouvez le faire de manière formelle ou vous pouvez simplement leur parler du sujet. Ce faisant, vous approfondirez vos connaissances. Mais vous vous rendrez également compte rapidement s’il y a des lacunes dans votre compréhension du sujet. Comme Albert Einstein l’a dit un jour : « Si vous ne pouvez pas l’expliquer simplement, vous ne le comprenez pas assez bien. »
Étudiez en courtes rafales
La recherche montre que nous apprenons mieux lorsque nous étudions en courtes périodes. C’est ce qu’on appelle « l’apprentissage espacé », et la théorie sous-jacente est que l’apprentissage implique la création de souvenirs. Les souvenirs se forment grâce à des liens entre les neurones. Pour que ces souvenirs s’incrustent, les neurones doivent être laissés au repos pendant un certain temps. C’est pourquoi nous apprenons mieux dans de courtes périodes d’études. Cette approche donne aux neurones le temps de « déposer » ces nouveaux souvenirs.
Divisez vos séances d’études en petites tâches
Fixez-vous des objectifs concrets à chaque séance . Divisez vos objectifs plus larges en petites étapes plus faciles à gérer. Identifiez les objectifs spécifiques et atteignables auxquels vous pouvez travailler, l’un après l’autre . De cette manière, vous pourrez avancer et vous aurez l’impression à la fin de la séance d’avoir accompli quelque chose en revoyant tous les objectifs que vous avez atteints. Il est facile de se sentir accablé(e) par une grande quantité de devoirs qui ont l’air de ne jamais en finir. Au lieu de vous inquiéter de ne pas pouvoir les terminer, demandez-vous combien vous pouvez en faire en deux heures. Au lieu d’essayer de lire un livre entier en une seule fois, fixez-vous pour objectif d’en lire un chapitre ou 50 pages chaque fois. Lorsque vous vous préparez pour un test, révisez vos notes de lecture depuis la première semaine du semestre, puis concentrez-vous le lendemain sur les notes de la deuxième semaine.
Organisez vos tâches de la plus facile à la plus difficile
Selon l’intensité de la résistance que vous rencontrez ou selon la difficulté des sujets, vous pouvez choisir un système de classement qui va diminuer votre stress et vous permettre d’avancer. Essayez de travailler depuis les tâches les plus courtes vers les tâches les plus intenses, du projet le plus simple ou plus difficile ou commencez par les choses les plus difficiles avant de finir par les plus faciles. Vous pouvez aussi suivre l’ordre du cours pour faire vos devoirs . Si vous avez choisi un système logique à suivre, cela vous aidera à réduire votre fatigue et il sera plus intéressant de passer d’un sujet à l’autre.
Bien interpréter ses résultats : ne pas se décourager
C’est souvent à l’automne, en même temps que les feuilles mortes, que tombent les premières mauvaises notes. Attention : ne vous laissez pas vaincre par le découragement mais sachez réagir pour sauver votre motivation. C’est le moment d’analyser vos erreurs et d’ajuster vos méthodes de travail. Les lycées comme les facs aident de plus en plus les étudiants à améliorer leur méthodologie : prise de notes, gestion du temps, mémorisation, travail personnel ou en groupe, tutorat…
Sachez utiliser tous les outils qui vous sont proposés sans oublier l’offre Internet. « Nous avons beau avoir à notre disposition une palette toujours plus foisonnante d’outils, supports, et ressources, explique les dirigeants de notre partenaire Gymglish, qui dispense des cours d’anglais par e-mails, la motivation reste centrale ». Motivation : une clé pour réussir ses études Face aux « mauvais » résultats, sachez aussi faire la part des choses. Tout n’a pas été raté. Regardez vos acquis, félicitez-vous pour les obstacles que vous avez réussi à vaincre. Situez précisément vos lacunes et refixez-vous de nouveaux objectifs réalistes et faciles à atteindre : bien apprendre le prochain cours, rester concentré durant 20 minutes, revoir un chapitre difficile. Quand vous l’avez atteint, félicitez-vous. Votre motivation va ainsi peu à peu refaire surface. Vous n’êtes pas nul(le), vous ne demandez qu’à croire en vous. « Yes, you can ! ».
Assignez à chaque tâche une limite de temps
Une fois que vous avez divisé vos études en des objectifs plus simples, vous devez trouver le temps dans votre emploi du temps pour les atteindre. Les personnes qui préfèrent un emploi du temps plus rigide peuvent donner à leurs tâches un début et une fin. Si vous préférez un peu plus de flexibilité, vous pourriez plutôt vous donner une durée maximale pour chaque tâche et déterminer leur ordre selon ce que vous pensez . Quelle que soit la méthode que vous choisissiez, prenez un certain temps tous les jours pour vos études. Si vous vous dites : « je vais devoir étudier à un moment ou à un autre cette semaine », vous allez seulement vous encourager à le remettre à plus tard, mais si vous vous dites : « je vais étudier de 18 h à 21 h lundi, mardi et jeudi », vous aurez plus de chances de suivre votre plan. Essayez de suivre un emploi du temps régulier, mais n’hésitez pas à en dévier de temps en temps pour éviter de vous ennuyer. Par exemple, vous pourriez prendre une bonne nuit de sommeil et régler votre alarme à 5 heures pour étudier un dimanche matin. Il pourrait vous être plus facile de vous lever et de démarrer tout de suite, car vous l’avez déjà planifié.
Plus vous êtes spécifique et motivé dans l’organisation de vos tâches, plus vous y arriverez facilement et améliorerez votre gestion du temps.
Marchez ou bougez pour vous mettre de bonne humeur
Mettez de côté votre mauvaise humeur en faisant quelques minutes d’une activité physique simple. Sortez et marchez pendant dix minutes pour respirer un peu d’air frais. Essayez de vous détendre en sautant un peu sur place ou en dansant dans la pièce au son de votre musique préférée. Ces activités vous donneront un petit coup de fouet et amélioreront votre humeur. En plus, elles aideront votre cerveau à être plus réceptif, ce qui rendra votre séance d’études plus efficace . Si vous pouvez le faire, vous allez accumuler de l’énergie qui vous mènera à une séance d’étude plus productive.
Utilisez la technique Pomodoro
Si vous voulez un système pour étudier en courtes rafales, essayez la technique Pomodoro. Francesco Cirillo a inventé la technique en Italie à la fin des années 1980. À l’aide d’un minuteur de cuisine en forme de tomate (« pomodoro » signifie tomate en italien), il a découvert qu’il pouvait mieux se concentrer en étudiant sur de courtes périodes.
Voici comment appliquer la technique Pomodoro :
- Décidez de la tâche sur laquelle vous travaillerez
- Réglez la minuterie sur 25 minutes
- Travailler sur la tâche
- Arrêtez de travailler lorsque la minuterie sonne
- Mettre une coche sur une feuille de papier
- Si vous avez moins de quatre coches, faites une pause de 3 à 5 minutes, puis répétez à partir de l’étape 1
- Après quatre pomodoros, faites une pause de 15 à 30 minutes
- Tracez une ligne à travers les quatre coches et recommencez à compter vos coches
Il existe de nombreuses applications pour vous aider à appliquer la technique Pomodoro et à devenir un élève plus doué pour la gestion du temps . Voici quelques-unes des meilleures applications disponibles .
Ne vous attendez pas à être motivé tout le temps
Curieusement, l’une des meilleures façons de faire face à un manque de motivation est d’arrêter de s’attendre à se sentir motivé tout le temps. Le fait est que personne ne se sent motivé tout le temps. Ne comptez donc pas sur la motivation pour faire le travail. Parfois, la motivation ne sera tout simplement pas là. C’est pourquoi vous avez besoin d’une routine d’étude et d’habitudes d’étude , car les systèmes battent toujours la motivation.
Rafraichissez-vous et enfilez quelque chose de confortable
Si vous vous sentez endormi et démotivé, commencez par prendre une douche froide ou par vous laver le visage pour vous réveiller. Portez des vêtements doux qui vous donnent une bonne sensation sur la peau et évitez les vêtements qui grattent ou trop serrés à la taille qui vont vous distraire. Choisissez des vêtements familiers qui vous vont bien. Assurez-vous de vous habiller correctement selon le temps qu’il fait et apportez une couche de vêtements supplémentaire si nécessaire. Si vous avez les cheveux longs, attachez-les pour qu’ils ne vous tombent pas devant les yeux . Faites attention de ne pas porter de vêtements trop confortables comme votre pyjama pour éviter de vous endormir.
Nettoyez votre espace de travail et organisez le matériel d’étude
Que vous travailliez sur le bureau de votre dortoir ou sur une table dans un café, vous devez commencer par nettoyer la zone pour vous débarrasser de tout ce qui va à la poubelle. Éliminez tous les éléments dont vous n’avez pas besoin pour vos études . Si nécessaire, mettez tout de côté, vous vous occuperez du désordre plus tard. Une fois que vous avez un espace de travail propre, posez-y vos livres, vos documents, vos cahiers, vos stylos, vos marqueurs, vos post-its ou tout ce dont vous avez besoin . Lorsque vous choisissez un espace de travail, éliminez le plus de distractions possible. Tournez le dos à la fenêtre ou au réfrigérateur s’ils peuvent vous distraire. Asseyez-vous à une table loin de vos amis pour qu’ils ne viennent pas vous déranger. Envisagez de rendre votre espace d’étude plus chaleureux et accueillant pour avoir envie d’y passer du temps. Décorez les murs de photos de vous et de vos amis, posez une petite plante verte sur le bureau et choisissez une chaise confortable.
Exercez votre cerveau
Pour être motivé à étudier, vous devez entraîner votre cerveau. Considérez votre cerveau comme un muscle. Développer votre capacité à vous concentrer, c’est comme s’entraîner pour devenir un sprinter de classe mondiale. C’est une question de cohérence et de progression progressive. Exercez continuellement votre cerveau, même lorsque vous n’étudiez pas. Vous pouvez le faire en lisant, en réfléchissant à des problèmes mondiaux difficiles, en faisant des énigmes ou en tenant un journal. Plus la variété des façons dont vous entraînez votre cerveau est grande, plus votre cerveau deviendra fort et flexible. Il existe également divers sites Web proposant des exercices conçus pour entraîner votre cerveau. En voici trois populaires :
Tout comme pour un entraînement physique, un élément clé de l’entraînement de votre cerveau est le repos et la récupération. Assurez-vous donc de dormir au moins 8 heures par nuit (de nombreux étudiants ont même besoin de 9 à 10 heures de sommeil par nuit). La nutrition est un autre aspect important de l’entraînement de votre cerveau. Le cerveau a besoin de certains acides gras pour fonctionner de manière optimale. Vous pouvez obtenir ces acides gras en mangeant des noix, des avocats et du saumon. Les autres aliments pour le cerveau comprennent :
- Baies
- Des haricots
- Graines de citrouille
- Jus de grenade
- Chocolat noir
Branchez votre ordinateur et fermez tous les onglets inutiles
Si vous travaillez sur un ordinateur, fermez toutes les fenêtres ou tous les onglets dont vous n’avez pas besoin pour vos études. Ensuite, connectez-vous à votre compte en ligne et téléchargez tous les documents dont vous avez besoin pour étudier. Asseyez-vous près d’une prise électrique et branchez votre ordinateur avant de vous lancer pour ne pas perdre votre concentration lorsque la batterie est presque vide. Si vous vous laissez facilement distraire, mais si vous avez besoin de votre ordinateur pour lire ou faire des recherches, envisagez d’imprimer les documents dont vous avez besoin pour rester concentré(e) . Si vous avez besoin de votre ordinateur seulement pour du traitement de texte ou pour visualiser des PDF, déconnectez-vous du Wifi ou mettez-vous dans une zone sans Wifi pour ne pas vous laisser tenter par Internet. Si vous n’avez pas besoin de votre ordinateur pour vos études, éteignez-le et rangez-le quelque part.
Éteignez votre téléphone pour éliminer les distractions
Vous ne voulez pas être dérangé par les messages de groupe de vos amis ou par les appels de votre famille pendant que vous étudiez. Si nécessaire, faites savoir aux autres que vous allez étudier et que vous devez vous déconnecter pendant un moment pour vous concentrer. Ensuite, mettez votre appareil en mode avion ou encore mieux, éteignez-le complètement . Posez votre téléphone loin de vous pour ne pas être tenté d’y jeter un œil.
Restez bien hydraté et gardez des encas sous la main
Buvez beaucoup d’eau et apportez une bouteille d’eau avec vous pour ne pas avoir soif pendant que vous travaillez. Gardez une petite quantité de cacahouètes, des barres de céréales ou des fruits frais que vous pouvez grignoter si votre estomac se manifeste pour maintenir votre niveau d’énergie pendant que vous étudiez . Évitez d’étudier tout de suite après un gros repas, vous allez vous sentir somnolent et vous allez vouloir faire une sieste. Ne faites pas de votre repas une récompense ou votre estomac vide va vous distraire pendant vos études. Assurez-vous d’avoir quelque chose à grignoter sous la main pour ne pas avoir faim. Évitez les barres chocolatées, les fastfoods ou les pâtisseries, ces aliments vont vous donner un petit coup d’énergie sur le moment avant de vous donner envie de dormir.
Écoutez de la musique pour rendre vos études plus agréables
Pour que la musique ne devienne pas une distraction, choisissez des chansons sans paroles ou des chansons que vous connaissez tellement bien que les paroles vont se fondre en arrière-plan. Essayez d’écouter en boucle le même album ou choisissez une liste d’écoute comme à la radio pour ne pas perdre de temps à choisir les chansons. Le bon type de musique vous aidera à détendre votre esprit et à aiguiser votre attention . Essayez des versions modernes de musiques au piano ou des solos de guitare ou écoutez les bandes sonores de vos films préférés. Accélérez la cadence avec un style plus électro ou détendez-vous avec une musique plus lente. Trouvez des listes d’écoute conçues pour vous aider à vous concentrer sur votre travail.
Forcez-vous à travailler quelques minutes pour soulager votre anxiété
Si vous commencez à paniquer en voyant tout le travail que vous avez à faire, sachez que vous vous sentirez moins stressé(e) si vous commencez seulement à vous y mettre. Travaillez sur une tâche très simple et rapide pour vous lancer. Par exemple, vous pourriez passer cinq minutes à relire votre liste de vocabulaire. Vous pourriez aussi essayer la méthode Pomodoro. Elle consiste à régler un compte à rebours de 25 minutes pour chaque tâche. Le temps va passer plus vite et vous aurez le sentiment d’avoir accompli quelque chose. Près environ cinq minutes, les centres de la douleur dans votre cerveau qui envoient un signal d’alarme vous disant que vous ne voulez pas démarrer vont se calmer. Avec la méthode Pomodoro, chaque période de 25 minutes est appelée un Pomodoro et vous pouvez prendre cinq minutes de pause entre chaque période. Si 25 minutes vous semblent trop courtes, n’hésitez pas à continuer de travailler après, le but de cette période est de vous aider à démarrer.
Développez un guide personnalisé pour chaque sujet
Cela peut être utile lorsque le professeur ne vous a pas donné de guide d’étude ou si le guide existant ne vous aide pas vraiment avec votre style d’apprentissage. Concevez un guide d’étude qui fonctionne pour vous. Essayez de créer des flashcards, de dresser une liste de chaque sujet que vous devez étudier ou de noter toutes les questions qui pourraient apparaitre pendant le contrôle. Consultez votre manuel pour trouver des questions à réviser ou transformez chaque entête en une question . Si l’entête dans le manuel indique : « les thèmes anthropomorphiques dans les contes de fées », votre question d’étude pourrait être : « pourriez-vous décrire l’utilisation des thèmes anthropomorphiques dans les contes de fées ? » Trouvez en ligne des guides d’étude et des exemples pour trouver un point de départ.
Organisez votre temps
Le fait de créer un calendrier d’étude est une forme d’engagement, il vous aidera donc à rester motivé. Voici quelques étapes utiles pour créer un calendrier d’étude :
- Pour chaque matière, faites une liste des tâches que vous devez accomplir afin d’être prêt pour l’examen
- Téléchargez un modèle de calendrier d’étude et bloquez les heures dont vous disposez chaque jour pour étudier
- Dans la mesure du possible, choisissez des blocs de temps qui sont les mêmes chaque jour (par exemple 15h30 à 17h30) afin que votre horaire d’étude soit facile à retenir
- Créez un plan quotidien qui répertorie les tâches les plus importantes à accomplir pour la journée
Passez en revue votre programme d’étude à la fin de chaque semaine. Évaluez si vous êtes sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs d’étude au moment de l’examen. Si ce n’est pas le cas, ajustez votre emploi du temps en trouvant des blocs de temps supplémentaires pour étudier.
Étudiez en groupe
Beaucoup d’étudiants trouvent motivant d’étudier en groupe. Bien sûr, il est crucial que vous trouviez les bons étudiants pour rejoindre le groupe d’étude. Ces étudiants doivent avoir le désir de bien apprendre la matière et d’obtenir d’excellentes notes . Je recommande que le groupe d’étude ne compte pas plus de quatre étudiants. Si le groupe est plus grand que quatre, il a tendance à devenir distrayant. Étudier en groupe n’est pas seulement amusant. Cela donne également à chacun dans le groupe un sentiment de responsabilité. Lorsque vous étudiez en groupe, vous pouvez prendre des engagements les uns envers les autres concernant de nouvelles habitudes que vous souhaitez développer ou de mauvaises habitudes que vous souhaitez rompre. Mais les avantages d’étudier en groupe ne s’arrêtent pas là. Lorsque vous étudiez en groupe, vous pouvez regrouper vos notes et obtenir de bien meilleures notes que n’importe quelle personne pourrait produire. De plus, étudier en groupe profite du fait que chacun a des forces et des faiblesses différentes. S’il y a un concept que vous ne comprenez pas, il y a de fortes chances que quelqu’un de votre groupe puisse vous l’expliquer.
Rendre l’apprentissage actif et non passif
L’apprentissage passif est l’endroit où vous essayez d’absorber des informations et des connaissances. C’est basé sur l’idée que vous êtes un vase vide attendant d’être rempli. Mais la recherche montre que ce n’est pas la meilleure façon d’apprendre. En fait, nous construisons des connaissances en intégrant le nouveau matériel avec ce que nous savons déjà et avons déjà expérimenté. Donc, si vous voulez apprendre un nouveau sujet rapidement et efficacement, utilisez autant que possible l’apprentissage actif.
Voici des exemples d’apprentissage actif :
- Trouver des applications du nouveau sujet dans votre propre vie
- Faire des études de cas où les nouvelles idées ou théories sont mises dans un contexte spécifique
- Faire des projets de groupe
- Revoir et commenter le travail de vos amis
- Réfléchir aux façons d’appliquer les concepts aux problèmes que vous rencontrez
Programmez la relaxation
Cela peut sembler évident, mais lorsque votre objectif est d’étudier pour un examen à venir, il est facile d’oublier que vous avez besoin de temps pour vous détendre. Vous souvenez-vous du point 10 et de « l’apprentissage espacé » ? Nous apprenons de nouvelles informations en créant des souvenirs. Mais ces souvenirs ont besoin de temps pour se former. Cela signifie avoir des écarts entre les poussées d’apprentissage. Bref, il faut programmer la détente pour se ressourcer et mieux apprendre.
Créez des visuels qui vous aideront à étudier
Si vous préférez le matériel visuel pour étudier, essayez de créer un schéma visuel ou un diagramme de Venn pour organiser les sujets que vous devez étudier. Dessinez une carte et utilisez des couleurs, des flèches et des icônes pour vous aider à visualiser les concepts présentés dans le manuel. Vous pouvez aussi créer un code de couleur pour vos notes pour vous aider à associer les sujets et les idées . Au lieu de parcourir votre liste de vocabulaire dans un fichier PDF ou un manuel, réécrivez les mots et leurs définitions dans votre propre style avec un styl.
Utilisez des méthodes mnémotechniques pour vous souvenir de faits
Les méthodes mnémotechniques sont des astuces qui vous permettent de mémoriser des informations. Essayez de créer un acronyme pour vous aider à vous souvenir d’une liste de mots ou d’idées. Inventez une chanson pour vous aider à vous souvenir de noms et de dates importantes pour l’histoire d’un roman que vous devez lire . Faites une recherche en ligne en tapant « comment se souvenir de [sujet] » pour trouver des idées et des exemples de méthodes mnémotechniques. Essayez une méthode populaire, par exemple PEMDAS pour vous aider à vous souvenir de la priorité des opérations en mathématiques : Parenthèses, Exposants, Multiplication, Division, Addition et Soustraction. Utilisez un poème pour vous souvenir des conjonctions de coordination : « mais où est donc Ornicar ? »
Trouvez des podcasts ou des vidéos sur YouTube sur le sujet
Lorsque vous devez saisir un sujet complexe que vous ne comprenez pas complètement, faites une recherche sur Internet pour trouver des ressources supplémentaires. Passez environ 20 minutes à regarder une vidéo instructive qui explique le sujet en des termes plus simples ou téléchargez des podcasts sur votre téléphone en lien avec le sujet. Chaque vidéo ou podcast va présenter le sujet d’une manière différente, c’est pourquoi vous devez continuer vos recherches jusqu’à ce que vous trouviez quelque chose qui vous aide . Fixez-vous une limite de temps pour vous aider à rester sur la bonne voie et récompensez-vous en explorant des sujets annexes intéressants une fois que vous avez atteint vos objectifs.
Récompensez-vous lorsque vous atteignez vos objectifs
Trouvez une manière de vous offrir une petite récompense lorsque vous avez atteint vos objectifs. Si vous êtes au milieu d’une séance d’étude, vous pouvez aller vous promener un peu, grignoter une barre de céréales ou écouter votre chanson préférée. Si vous avez besoin d’une pause plus longue, regardez une vidéo sur YouTube ou un épisode de votre série préférée ou passez 20 à 30 minutes à pratiquer votre passetemps préféré. Si vous avez terminé d’étudier, n’hésitez pas à vous détendre en jouant à un jeu vidéo, en jetant un œil sur les réseaux sociaux pour discuter avec vos amis ou en sortant de chez vous. Même si la nourriture peut être une bonne récompense, évitez de manger trop de sucre au début de vos séances d’étude, car il pourrait vous rendre plus somnolent(e). Gardez les sucreries pour la fin de vos devoirs pour vous donner de l’énergie. Si vous décidez de vous récompenser avec une pause rapide, n’oubliez pas que tôt ou tard, vous allez devoir vous remettre au travail. Fixez-vous une limite et n’écoutez pas la voix dans votre tête qui vous dit de continuer « encore quelques minutes ».
Faites de l’exercice régulièrement
Lorsque vous vous concentrez sur l’étude d’un examen majeur, il est courant de négliger l’exercice. Mais, dans la mesure du possible, pratiquez 20 à 30 minutes d’activité physique par jour. En effet, l’exercice régulier est essentiel si vous voulez étudier efficacement et rester motivé. L’activité aérobie, comme la natation, le jogging ou la marche, envoie de l’oxygène, du sang et des nutriments à votre cerveau. Cela vous aide à réfléchir et à vous concentrer. La recherche montre même que de courtes périodes d’exercice léger immédiatement après les études améliorent le rappel de nouvelles informations.
Visualisez-vous en train de faire la tâche avec succès
Si vous rencontrez des difficultés avec une tâche particulière, visualisez-vous en train de terminer cette tâche avec succès. Les psychologues du sport connaissent depuis longtemps le pouvoir de la visualisation en tant que technique pour accomplir des tâches difficiles. La visualisation utilise le « théâtre de l’esprit » pour répéter mentalement la réalisation de tâches difficiles. Il agit en établissant des voies neuronales dans le cerveau. Lorsque vous vous visualisez à plusieurs reprises en train d’accomplir une tâche, cela facilite l’exécution de la tâche dans la réalité. Passez donc quelques minutes chaque jour à vous visualiser en train d’accomplir avec succès vos diverses tâches liées à l’étude, surtout si vous les trouvez intimidantes.
Rappelez-vous que cela ne durera pas éternellement
Étudier pour les examens peut sembler un marathon sans fin, mais il a une date de fin.
Rappelez-vous cela, en particulier les jours où vous vous sentez dépassé ou démotivé. Se dire que « ça ne durera pas éternellement » vous permettra de vous concentrer sur la lumière au bout du tunnel. Mais cela vous fera également étudier plus dur, car vous savez que vous avez des tâches urgentes à accomplir.
Concentrez-vous sur le processus, pas sur le résultat
Lorsque vous étudiez, il est souvent difficile de voir le fruit de votre travail, surtout au début. C’est pourquoi vous devez vous concentrer sur le processus, pas sur le résultat. Avez-vous terminé la plupart de vos tâches planifiées aujourd’hui ? Félicitez-vous. Avez-vous respecté votre horaire d’étude en général aujourd’hui ? Maintenez votre concentration . Avez-vous mis votre téléphone dans une autre pièce lorsque vous étudiiez, afin de ne pas être distrait ? Continue comme ça. Rappelez-vous, ce sont des habitudes que vous essayez de former. Si vous suivez le bon processus, les résultats suivront.
Débarrassez-vous des distractions
Cela peut sembler une évidence, mais il est étonnant de voir combien d’étudiants essaient d’étudier avec un œil sur leur manuel et l’autre sur leur flux de médias sociaux. C’est presque comme s’ils voulaient être distraits. Énumérez toutes les distractions courantes auxquelles vous faites face lorsque vous étudiez. Faites de votre mieux pour éliminer chacun d’entre eux.
Par exemple, vous pourriez :
- Éteignez votre accès Internet
- Mettez votre téléphone en mode avion
- Mettez votre téléphone dans une autre pièce
- Désactiver vos discussions de groupe
- Utilisez des bouchons d’oreille
- Supprimer tous les jeux sur votre téléphone, tablette et ordinateur
Si vous n’avez pas envie de commencer, réglez une minuterie sur 5 minutes
Parfois, la partie la plus difficile de tout est simplement de commencer. Mais la peur de faire quelque chose est presque toujours pire que le fait réel. Une fois que vous aurez commencé, vous constaterez que ce n’était pas aussi grave que vous le pensiez. Donc, si vous n’avez pas envie de vous mettre au travail, réglez une minuterie sur 5 minutes. Vous pouvez vous dire qu’une fois ces 5 minutes écoulées, vous pouvez arrêter de travailler. Mais, selon toute vraisemblance, vous auriez pris un certain élan, alors vous allez continuer. J’espère que ces mots de Johann Wolfgang von Goethe vous inspireront :
« Tout ce que vous pouvez faire ou rêver de pouvoir, commencez-le. L’audace a du génie, du pouvoir et de la magie. »
Conclusion
Les clés pour se motiver à étudier sont d’organiser son temps et son travail, et de savoir utiliser efficacement son esprit. C’est ce que je vous ai montré dans cet article : les astuces pour organiser votre temps, développer le bon état d’esprit et utiliser votre cerveau de la manière la plus efficace possible.
En savoir plus sur JeunInfo.J.I.
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