Comment se débarrasser du syndrome du sauveur ?
Se débarrasser du syndrome du sauveur : vous ressentez le besoin d’aider à n’importe quel prix ? Vous mettez les besoins des autres avant les vôtres ? Vous souffrez probablement du syndrome du sauveur. Derrière cette apparente gentillesse se cache une profonde blessure narcissique
. Comment reconnaître ce syndrome ? Comment s’en délivrer ? Êtes-vous obsédé par le besoin incessant de sauver les gens autour de vous ou de trouver une solution à leurs problèmes ? Le syndrome du sauveur, encore appelé syndrome du preux chevalier, est une construction de la personnalité qui, à première vue, semble n’être motivée que par l’impulsion d’aider. En fait, le syndrome du sauveur est une habitude malsaine, qui est souvent utilisée par les gens comme une excuse pour remettre à plus tard la solution de leurs propres problèmes. Si vous souffrez de ce complexe, sachez qu’il existe un moyen de s’en sortir. Changez votre attitude envers les autres, concentrez-vous sur vos propres besoins et trouvez la raison du besoin compulsif d’aider les autres afin de vous débarrasser de cette mauvaise habitude. Les sauveurs ressentent le besoin irrépressible de venir en aide aux autres, mais pas forcément pour les bonnes raisons…
En amour, ce sont celles et ceux qui s’entêtent à sauver leur partenaire de leurs blessures ou leur passé douloureux, persuadés de pouvoir les changer. Comment les reconnaître ? Dans un couple, il est normal de se soutenir pour le meilleur comme pour le pire. Dans une relation saine, le partenaire apporte son aide lorsqu’on lui demande, mais l’offre également de façon gratuite, sans rien attendre en retour. Mais il arrive parfois que cet altruisme ne soit pas sans arrière-pensée. L’un·e des partenaires se dévoue pour l’autre dans le but d’être reconnu·e , d’exister. C’est ce qu’on appelle le « syndrome du sauveur« . Un altruisme narcissique qui peut avoir des conséquences néfastes sur le sauveur et ses « sauvés », mais aussi sur le couple.
Qu’est-ce que le syndrome du sauveur ?
En général, les gens considèrent l’altruisme comme un trait positif, de sorte que vous ne voyez peut-être rien de mal à essayer de sauver les autres. Mais il y a une différence entre aider et sauver. « À première vue, le sauveur contemporain de la vraie vie peut sembler être le partenaire idéal, mais en réalité c’est un héros tragique » écrivent Mary C. Lamia et Marylin J. Krieger, deux psychologues californiennes dont l’ouvrage Le Syndrome du sauveur, Éd. Eyrolles, décrypte ce besoin d’aider les autres. « Les sauveurs n’ont pas seulement la volonté de secourir les autres, ils ont également besoin d’être secourus eux-mêmes. De fait, et sans en être conscients, les sauveurs recherchent des partenaires particulièrement démunis et vulnérables », poursuivent-elles. Ce syndrome du sauveur est égalemment appelé la codépendance, désormais prise en charge dans les psychothérapies familiales ou les groupes d’entraide, mais pas encore répertorié comme une pathologie dans le DSM (e répertoire américain des maladies mentales qui fait figure de référence).
Le syndrome du sauveur en amour se caractérise par des relations toxiques. « Au tout début d’une relation, le sauveur semble bienveillant et satisfait de son propre altruisme, mais à mesure que le temps passe, il se montre de plus en plus malheureux, déçu, critique et impuissant » peut-on lire. Le sauveur peut même aller jusqu’à manipuler, dénigrer ou rabaisser l’autre, pour mieux le sauver ensuite. Bien que non répertorié dans le DSM-V, le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le syndrome du sauveur peut causer une grande souffrance à celui qui en est atteint comme à son entourage. On peut le définir ainsi :
- Le besoin d’aider autrui est viscéral
- Extérieurement, la personne fait toujours passer les autres avant elle-même
- Derrière le côté protecteur se cache une blessure narcissique
- Le syndrome du sauveur est associé à une forte dépendance affective
- La personne atteinte éprouve une insécurité émotionnelle
- Le sauveur est une personnalité égocentrique
- En amour, le syndrome du sauveur engendre une relation toxique
- Ce syndrome peut se manifester à différents degrés. Dans les formes sévères, il peut engendrer des troubles psychologiques graves.
Syndrome du sauveur : les signes qui doivent alerter
Mary C. Lamia et Marylin J. Krieger mettent en évidence plusieurs signes qui doivent vous alerter sur votre comportement :
- Au début de votre relation, vous vous sentiez idôlatré·e par votre partenaire.
- Vous faites extrêmement attention à ce que vous dîtes pour ne pas risquer d’inquiéter ou de mettre en colère votre partenaire.
- Vous avez l’impression qu’il est de votre responsabilité de gérer votre vie ainsi que celle de votre partenaire.
- Il vous est déjà arrivé de rester dans une relation de couple par culpabilité ou inquiétude envers votre partenaire.
- Au début de notre relation, vous considériez votre partenaire comme dangereusement excitant·e.
- Souvent, vous savez mieux que votre partenaire ce qui est bon pour elle·lui.
- Les gens ne se rendent pas compte que vous êtes extrêmement critique vis-à-vis de vous-même.
- Vous passez souvent vos besoins sous silence pour ne considérer que ceux de votre partenaire.
- Vous avez souvent l’impression que votre partenaire ne sait pas apprécier ce que vous faîtes pour elle·lui.
- Si vous revenez sur vos relations passées, vous constatez que pour la majorité, vous avez voulu secourir votre partenaire.
Quelles sont les motivations du sauveur ?
L’estime de soi du sauveur dépend de la reconnaissance par les autres de ses capacités héroïques. « Cette estime de soi étant dépendante des fragilités de l’autre, plutôt que d’une perception de soi saine et confiante, celle du sauveur sera toujours en danger, et sa relation ne pourra être que dysfonctionnelle » expliquent les deux autrices. La relation est vouée à l’échec puisque le bien-être du sauveur est lié au maintien de la fragilité et vulnérabilité de son.sa partenaire. Ce besoin constant d’aider les autres ne relève pas que de la pure empathie ou générosité. Cela traduit également une volonté de puissance, de pouvoir cachée. Se sentir indispensable au mieux-être de ses proches peut satisfaire un besoin de reconnaissance et un certain narcissime. « Les motivations et attentes du sauveur reflètent ses conflits les plus intimes et englobent souvent le désir de se sentir fort, indispensable, digne d’intérêt et en sécurité » abondent les autrices.
Quelles sont les causes du syndrome du sauveur ?
Le syndrome du sauveur prend racine dans une blessure narcissique. Bien que l’enfance soit un terreau propice aux blessures profondes de ce type, l’âge adulte n’en protège pas pour autant. Voici les principaux éléments déclencheurs :
- Le sentiment d’avoir été abandonné
- La sensation d’avoir aimé sans retour de l’autre
- Une situation où l’on s’est senti rejeté
- Avoir vécu une situation humiliante
- Le fait d’avoir été maltraité verbalement, physiquement ou sexuellement
- Il est donc possible de développer un syndrome du sauveur suite à un traumatisme durant l’enfance comme à l’âge adulte.
Syndrome du sauveur et personnalités altruistes quelles différences ?
Il faut distinguer les personnalités altruistes des personnes ayant le syndrome du sauveur. Aider les autres est une qualité appréciable lorsqu’elle s’exprime de façon sincère et désintéressée. C’est le cas pour les personnalités altruistes dotées d’empathie, la capacité à ressentir les émotions des autres et à se mettre à leur place. Les personnes altruistes ne viennent en aide que lorsqu’une personne en exprime le besoin implicitement ou explicitement. A l’inverse les « sauveurs » vont chercher à aider autrui par tous les moyens. Ils sont capables d’user de leur influence pour manipuler l’autre dans le but de le secourir. De plus, lorsqu’une personne altruiste vient en aide à autrui, elle se met en retrait. C’est l’autre qui est au centre de ses préoccupations. Le « sauveur » lorsqu’il porte secours, met en avant ses actions et tout ce qu’il fait pour l’autre. C’est lui qui est au centre de ses préoccupations.
Comment sortir du syndrome du sauveur ?
Pour se libérer de cette codépendance, le mieux est de commencer à se tourner vers la relation que l’on entretient avec soi-même pour parvenir à l’introspection.
- En prendre conscience. Si vous répétez sans cesse le même schéma, essayez de comprendre pourquoi vous cherchez en permanence à sauver vos partenaires. Pour prendre du recul, il vous faut observer et évaluer votre rôle dans le couple et découvrir quels sont réellement vos besoins et envies.
- Travailler l’estime de soi. Cette étape est indispensable pour se libérer du syndrome du sauveur. Il faut vous détacher de la recherche permanente d’amour et de validation et accepter vos propres blessures, vos propres besoins. Une estime de soi saine (qui ne dépend pas des autres) vous donnera la capacité d’être authentique, honnête et autonome.
- Demander de l’aide à un professionnel. Pour débuter ce changement et cette introspection, l’aide d’un psychologue ou d’un thérapeute est recommandée.
Apprenez à écouter activement
Souvent, les gens veulent simplement parler et ne pas trouver de solution. Le grand problème des « sauveurs » est qu’ils supposent que les autres sont impuissants et incapables de résoudre leurs problèmes. Comment se débarrasser du syndrome du sauveur : si vous apprenez à écouter plus activement les gens, vous remarquerez que votre aide n’est pas nécessaire : il suffit de donner un coup de main et d’écouter. Lorsque votre partenaire ou votre ami vous expose son problème, essayez de le comprendre au lieu de réagir immédiatement. Regardez-le dans les yeux de temps en temps. Regardez-le en face. Faites attention à son langage corporel pour évaluer correctement son état émotionnel (par exemple, les épaules tendues peuvent exprimer la peur ou l’hésitation). Utilisez des signaux non verbaux comme des signes de tête pour montrer votre attention. Essayez de séparer ses propos de vos jugements afin de saisir son message.
Si vous n’êtes pas sûr de bien comprendre l’essence de ses propos, demandez plus d’explications, en disant par exemple « Si j’ai bien compris, tu disais que… »
Attendez avant d’agir
En plus d’écouter assidument votre interlocuteur, ne cédez pas au désir d’offrir de l’aide et attendez. Vous constaterez peut-être que la personne peut trouver elle-même une solution à son problème si elle en a l’occasion. En fait, si vous venez toujours résoudre ses problèmes, cette attitude pourrait inconsciemment l’encourager à se considérer comme incapable ou à développer une incapacité acquise . Comment se débarrasser du syndrome du sauveur : convainquez-vous de ne pas offrir d’aide et de ne pas donner de conseils lorsqu’un proche vous parle de son problème. Répétez-vous ceci : « Je peux être présent pour un ami sans pour autant le sauver ou trouver une solution à ses problèmes. » Si un ami traverse une période difficile, essayez de le réconforter au lieu de l’aider. Par exemple, vous pourriez lui dire ceci : « Je suis désolé que tu traverses cela en ce moment. » Cela démontre votre empathie sans pour autant vous impliquer dans le problème.
Fiabilité des tests du syndrome du sauveur
Il existe des tests pour déterminer si l’on souffre d’un syndrome de Stockholm, mais leur fiabilité est perfectible. Les tests sont des questions auto-administrées. Le résultat est donc déterminé par la réponse de la personne. Répondre de façon objective est donc relativement difficile. Nous n’avons pas forcément le recul nécessaire pour poser un regard objectif sur nous-même. Parfois même, certaines de nos réactions sont inconscientes. Pour cela, les tests ne permettent pas de diagnostiquer un syndrome du sauveur.
Syndrome du sauveur : psychanalyse et suivi psychologique
Le diagnostic se fait à travers la consultation d’un professionnel. En quelques séances, un psychologue pourra déceler ce dysfonctionnement. L’étape suivante est la prise de conscience du patient puis la reconstruction psychologique de sa personnalité. Cela est possible à travers un suivi psychologique. Si la cause de votre blessure narcissique se trouve dans votre enfance, une psychanalyse peut être envisagée. La compréhension des causes profondes et des mécanismes à l’œuvre peut permettre de les faire évoluer.
Se libérer de la dépendance affective par l’affirmation de soi
Comment se débarrasser du syndrome du sauveur : pour sortir du syndrome du sauveur, un travail sur l’estime de soi et la confiance en soi est primordial. Pour cela, il est important d’aller puiser en vous-même la reconnaissance dont vous avez besoin. Dans votre vie personnelle, vous pouvez vous challenger en développant une activité qui vous tient à cœur. Le fait d’évoluer dans cette activité, va renforcer votre estime de vous. Vous pouvez aussi développer les affirmations positives dans votre quotidien. Une pratique régulière sur du long terme peut impacter significativement l’image que vous portez sur vous-même.
N’offrez votre aide que si l’on vous la demande
Un aspect important du syndrome du sauveur est le désir inébranlable d’aider même lorsque l’autre personne ne le veut pas ou ne le demande pas. Votre supposition, comme si tout le monde attendait de l’aide de l’extérieur, peut être perçue comme un comportement offensant, car vous exprimez de manière démonstrative le doute sur la capacité des gens à résoudre les problèmes par eux-mêmes . Comment se débarrasser du syndrome du sauveur : aidez uniquement si vous y êtes invité. Par exemple, si un ami vous dit qu’il a eu une mauvaise journée, écoutez-le simplement et ne lui proposez aucune solution. Tendez-lui la main seulement s’il vous dit « Qu’en penses-tu ? » ou « Que dois-je faire ? » S’il vous demande de l’aide, faites ce que vous pouvez dans la mesure du possible. Fixez des limites afin de ne pas trop vous impliquer dans sa situation. Par exemple, vous pourriez dire ceci : « Non, je ne pourrai pas parler à ta place. Mais je peux au moins t’aider à oublier la querelle que tu as eue. »
Arrêtez d’assumer la responsabilité des autres
Malgré la relation étroite que vous pourriez avoir avec votre partenaire, un parent ou un ami, vous devez comprendre que chacun est capable de prendre soin de sa vie. Lorsque vous jouez le rôle de sauveur, vous mettez l’autre personne dans la position d’un enfant sans défense ou d’une personne handicapée. Il est difficile de voir un être cher souffrir ou faire des erreurs, mais il n’est pas toujours nécessaire de venir à la rescousse et de résoudre tous les problèmes . En fait, les difficultés de la vie sont souvent indispensables à la croissance et à l’épanouissement personnels. Pour s’améliorer, il faut apprendre à les surmonter. Si vous essayez de résoudre les problèmes des autres, vous leur privez de l’opportunité d’apprendre et de se développer. Pour aider les gens à être indépendants, essayez de leur demander comment ils réagiraient dans une situation donnée.
Vous pourriez poser ces questions : « Comment envisagez-vous de résoudre ce problème ? » ou « Quelles solutions vous semblent les plus appropriées ? »
Acceptez le fait que vous n’êtes pas parfait
Beaucoup de personnes atteintes du syndrome du sauveur ont tendance à sermonner les autres sur leurs erreurs ou les habitudes négatives. Même si ce n’est pas votre intention, un proche pourrait soupçonner que derrière l’obsession de le sauver, vous croyez qu’il est inutile ou incapable. Tout le monde a ses défauts. L’incapacité à reconnaitre ses propres défauts en est déjà un ! Comprenez que la définition du mot « succès » est subjective. Ce qui est bon pour quelqu’un peut être mauvais pour quelqu’un d’autre. Il n’est pas certain que ce que vous croyez meilleur pour une personne correspond nécessairement à sa vision des choses. Évitez de faire des suppositions sur ce qui est bon pour les autres. Cela s’applique surtout dans les relations entre pairs. Certaines situations, comme les cas de violence, de consommation de drogues ou de menaces de suicide, sont clairement dangereuses et exigent une action immédiate.
Acceptez vos forces et vos faiblesses. Vous pouvez être la meilleure personne pour faire un certain travail ou offrir des conseils ou non. Personne n’est capable de tout faire.
Choisissez d’être célibataire
Souvent, le sauveur et le preux chevalier vont d’une relation à l’autre pour « sauver » des gens sans défense ou souffrants. Si vous vous retrouvez dans cette description, il est peut-être temps de faire une pause. Si vous n’êtes pas actuellement dans une relation à long terme ou sérieuse, prenez le temps de profiter de votre situation de célibataire et de prendre soin de vos besoins . Comment se débarrasser du syndrome du sauveur : périodiquement, passez du temps seul(e) pour mieux comprendre votre désir obsessionnel d’aider ou de sauver les autres. Vous aurez également le temps de comprendre certains aspects de votre personnalité qui alimentent ce comportement. Vous pouvez fixer une période de temps pendant laquelle vous pouvez être célibataire afin d’atteindre votre objectif. Par exemple, donnez-vous six mois. Entretemps, définissez des objectifs visant à vous améliorer.
Fixez-vous des objectifs concrets
Bien souvent, les personnes avec un désir maniaque d’aider les autres mettent souvent ce besoin au-dessus de leur développement personnel. De plus, en se considérant comme des sauveurs, elles se fixent des objectifs irréalisables qui finissent par affecter négativement leur estime d’elles-mêmes. Comment se débarrasser du syndrome du sauveur : au contraire, vous pouvez vous remettre sur pied en vous fixant des objectifs réalisables . Choisissez un objectif qui vous permet de vous concentrer uniquement sur vous-même. Par exemple, vous pourriez décider de perdre du poids ou d’écrire un roman. Fixez-vous des objectifs avec la méthode SMART, en prenant en compte des aspects tels que le caractère spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporellement défini. Voici un exemple : « Je veux perdre sept kilos en 10 semaines. » Ensuite, déterminez comment procéder pour atteindre cet objectif : « Je mangerai une portion de légumes à chaque repas. Je m’entrainerai 5 jours par semaine. Je ne boirai que de l’eau. »
Passez en revue vos objectifs avec une autre personne. Elle pourrait vous dire si vos buts sont réalistes ou non. Elle pourrait aussi vous donner des conseils utiles sur la réalisation de vos objectifs.
Prenez soin de vous
La plupart du temps, les personnes atteintes du syndrome du sauveur consacrent tellement de temps et d’énergie aux autres au point d’ignorer leurs propres besoins. Comment se débarrasser du syndrome du sauveur: compensez votre besoin excessif d’offrir votre aide en faisant quelque chose de bien pour vous-même. Mettez en place une routine qui va inclure diverses activités visant à prendre soin de vous. Vous pourriez instaurer un rituel du coucher apaisant pour vous aider à mieux dormir. Prenez l’habitude de faire du sport (par exemple, courir ou faire du yoga). Prenez soin de vos ongles ou de vos cheveux chaque semaine. Vous pouvez simplement prendre un bain chaud et écouter de la musique relaxante. Concentrez-vous sur vous-même.
Demandez à un ami ou un parent de veiller sur vous. En effet, cette personne doit s’assurer que tout se déroule selon les plans que vous avez établis. Demandez-lui de vous tenir souvent au courant de vos réussites.
Évaluez les modèles de relation dans le passé
Êtes-vous conscient(e) de votre besoin inné de résoudre des situations ou de contrôler les autres ? En lisant cet article, vous pouvez nier que vous souffrez du syndrome du sauveur. Cependant, si vous examinez de plus près vos relations avec les autres, demandez-vous si vous pouvez trouver un modèle de comportement qui vous incite à aider les gens de façon compulsive. Avez-vous déjà eu une relation épanouissante parce que vous pensiez que l’autre personne avait besoin de vous ? Avez-vous l’habitude de vous préoccuper des autres ainsi que de leurs problèmes ? Vous sentez-vous coupable quand quelqu’un vous aide ? Vous sentez-vous mal à l’aise lorsque d’autres personnes souffrent au point de décider de résoudre rapidement leurs problèmes ? Lorsqu’une relation est malsaine, mettez-vous-y un terme pour en établir une autre avec des personnes semblables à vos anciens partenaires ?
Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions, vous devriez consulter un psychothérapeute. Il peut vous aider à identifier des comportements à risque.
Identifiez les aspects de votre personnalité que vous avez négligés
Comment se débarrasser du syndrome du sauveur : il se peut qu’à cause de votre désir d’aider tous vos proches vous ayez ignoré vos besoins émotionnels, psychologiques et spirituels. Autoévaluez-vous pour identifier attentivement vos besoins personnels. Il est possible que vous projetiez vos propres défauts sur les autres . Identifiez vos valeurs personnelles. Quels sont les croyances, idées et principes que vous suivez lorsque vous prenez des décisions et établissez des objectifs ? Vivez-vous en accord avec vos valeurs personnelles ? Examinez votre intelligence émotionnelle. Savez-vous comment reconnaitre et trouver une issue efficace aux émotions ? Évaluez votre estime de vous. Est-elle conditionnée par le consentement des autres ou par ce qu’ils attendent de vous ?
Reconnaissez et surmontez tout traumatisme d’enfance
Le besoin compulsif de sauver ou d’aider les autres est souvent enraciné dans l’enfance. Selon les chercheurs, ceux qui souffrent de ce syndrome font tout leur possible pour corriger la vision négative qu’ils ont d’eux-mêmes, qui est apparue dans leur enfance. La faible estime de soi, la violence ou le manque d’attention de la part des parents peuvent avoir encouragé le développement de ce complexe. Une personne peut choisir des partenaires ou des amis confrontés à des problèmes similaires à ceux qu’elle a vécus dans son enfance . Comment se débarrasser du syndrome du sauveur : la prise de conscience est la première étape qui vous permettra d’augmenter votre autoestime. Notez la nature répétitive de vos relations et soyez indulgent avec vous-même. Vous pourriez aussi dire à haute voix ceci : « Je suis attiré par des personnes problématiques ou toxiques parce que j’essaie de sauver cette partie de moi qui a été maltraitée dans mon enfance. »
En plus de réaliser cette connexion, vous devriez consulter un professionnel de la santé mentale afin de guérir les blessures du passé.
Consultez un psychologue pour faire face à la codépendance
Au fond d’elle-même, une personne qui souffre du syndrome du preux chevalier peut également présenter des signes de codépendance. La codépendance se manifeste dans le fait qu’une personne ressent le besoin de compter sur les autres pour combler le vide émotionnel. Dans un sens, elle se néglige pour les autres, parce que son estime d’elle-même est déterminée par le désir de se sentir nécessaire . Vous pouvez vaincre la codépendance en collaborant avec un professionnel compétent de la santé mentale et spécialisé dans ce domaine. Vous pourriez aussi vous joindre à un groupe de soutien pour les personnes ayant des problèmes de codépendance.
En vous informant sur ce sujet, vous avez la possibilité de comprendre vos besoins et vos comportements et, par conséquent, de trouver une solution adaptée à vos besoins.
Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé. JeunInfo s’efforce de proposer du contenu aussi précis que possible, mais ne peut en aucun cas être responsable du résultat de l’application (liste non exhaustive) des traitement, des techniques, des médicaments des dosages et/ou méthodes proposées dans ce document. L’utilisateur en assume la pleine responsabilité. Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S’il s’agit d’un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
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