Devenir astronaute : s’il semble exceptionnel et inaccessible à la fois, le métier d’astronaute fait rêver depuis qu’il existe. Extrêmement exigeant, tant physiquement qu’intellectuellement, il n’est pas inaccessible pour autant. Même si vous avez prévenu vos parents que vous les renieriez s’ils ne vous aidaient pas à devenir astronaute, ils continuent de vous envoyer dans des clubs de basketball ou de football. Puisqu’ils ne vous aident pas, wikiHow vient à votre secours ! Apprenez comment débuter votre route vers le point de Lagrange et embarquer littéralement dans une fusée.
Quelques éléments de terminologie
Avant d’aborder ce qu’est vraiment le métier d’astronaute, il convient de clarifier la terminologie qui gravite autour de ce terme. Le mot apparaît en français pour la première fois avant d’être utilisé par la NASA, alors qu’elle se lance dans la conquête spatiale. Les français parleront ensuite de spationaute et ce n’est qu’en 2017 que le mot astronaute devient le terme officiel utilisé par l’administration française. On parle aussi souvent de cosmonaute, qui est le terme russe qui désigne ce métier. Un taïkonaute désigne un astronaute chinois et un vyomanaute un indien. Cette dernière désignation est rare et c’est le mot astronaute qui est le plus couramment utilisé à l’international. Il faut simplement retenir que tous ces termes se rapportent au même métier.
La vie d’un astronaute
S’il est une chose dont il faut avoir conscience, c’est qu’un astronaute passe le plus clair de son temps sur Terre. Il s’emploie donc principalement à se préparer et à s’entraîner pour les missions spatiales qui lui seront confiées. Nous verrons que ces entraînements sont variés, à la fois physiquement, intellectuellement et psychologiquement. Un astronaute ne compte pas ses heures et se consacre même pleinement à son métier lorsqu’il se trouve dans la station spatiale. S’il passe aussi peu de temps dans l’espace, c’est qu’il est très dangereux pour l’organisme de passer trop de temps en apesanteur. Le manque de gravité a en effet des conséquences importantes et rapides sur le corps humain. Vivre plusieurs mois dans la station spatiale implique une forte exposition à des rayonnements cosmiques qui sont également dangereux. La durée de ces séjours et leur fréquence sont donc strictement encadrées.
Des missions spatiales variées
C’est pour ces missions dans l’espace qu’un astronaute choisit ce métier. C’est dans ces moments que toutes ses compétences sont mobilisées. C’est à l’occasion de ces périodes qu’il effectue les missions les plus périlleuses. On peut distinguer deux types de missions spatiales : les sorties extravéhiculaires et les missions à l’intérieur de la station. Les sorties extravéhiculaires sont les missions les plus spectaculaires, mais aussi les plus risquées. Un astronaute y est pleinement préparé et plusieurs raisons peuvent justifier ces sorties :
vérification de l’état externe de la station ;
maintenance de certains éléments extérieurs ;
réparation ou remplacement d’éléments endommagés.
À l’intérieur de la station spatiale internationale, le travail ne manque pas pour les astronautes :
ils préparent les missions à venir ;
ils s’occupent de la maintenance interne de la station ;
ils continuent de s’entraîner physiquement ;
ils mènent des expériences et observations scientifiques ;
ils manœuvrent la station.
Un entraînement difficile
Lorsqu’il est sur Terre, un astronaute passe l’essentiel de son temps à s’entraîner pour sa prochaine mission spatiale. Il ne se contente cependant pas de cela et participe aussi à des projets scientifiques. L’emploi du temps d’un astronaute est extrêmement chargé et demande, même en dehors de son travail, une rigueur et une hygiène de vie irréprochables . L’entraînement d’un astronaute pour ses futures missions est extrêmement varié. Le but est de faire de l’astronaute une personne qui soit parée à toutes les situations une fois dans l’espace et avec un mental à toute épreuve. Il s’entraîne physiquement au quotidien et participe à des stages de survie en pleine nature. Il entretient continuellement ses acquis scientifiques théoriques et pratiques. Il participe à des vols paraboliques en avion qui simulent l’apesanteur et s’entraîne à des sorties extravéhiculaires en piscine pour que chaque manœuvre devienne instinctive. Il s’entraîne également au pilotage sur simulateur.
Lorsqu’il ne s’entraîne pas, un astronaute s’adonne à de nombreuses autres activités :
expériences scientifiques ;
participation à des colloques et rencontres internationales ;
travaux de maintenance ou de conception de satellites et lanceurs spatiaux ;
enseignement.
Un profil complet
Si les missions que doit assumer un astronaute sont variées, les compétences qu’il doit acquérir le sont tout autant. Un astronaute doit être complet au niveau de ses savoir-faire et de son savoir-être. Un super-héros de la science.
Les formations possibles
Il n’existe pas de cursus pour devenir astronaute. Cela fait partie des choses qui rendent le métier si mystérieux. Aucun parcours universitaire ou de formation, ni même d’école ne préparent à ce métier. Pour espérer devenir astronaute, il faut être au courant des voies qui peuvent y mener. Elles ne sont pas toutes évidentes, mais cet article vous permettra d’y voir plus clair. S’il est une chose constante, c’est qu’un haut niveau d’étude est attendu. La physique, les mathématiques, la médecine, la chimie ou la biologie sont des voies à privilégier. Être détenteur d’un master, d’un diplôme d’ingénieur ou d’un doctorat dans un de ces domaines n’est cependant généralement pas suffisant. Un cursus très diversifié qui combine d’importantes connaissances dans ces disciplines sera un atout. Astronaute associe plusieurs métiers en un, il convient donc d’avoir de nombreuses cordes à son arc.Si le métier d’astronaute était auparavant réservé aux pilotes, ce n’est aujourd’hui plus tout à fait vrai.
Ce n’est plus un pré requis indispensable, mais avoir 1 000 heures de vol à son actif est vivement recommandé. Difficile de vouloir prétendre à un poste d’astronaute sans avoir de solides bases dans l’aéronautique ou une formation de pilote.
Les compétences attendues
Les missions assumées par un astronaute et son haut niveau de qualification impliquent de nombreuses compétences. Elles caractérisent le profil d’un astronaute, car elles doivent être à la fois variées et spécialisées. Un astronaute doit bien sûr avoir un solide bagage de compétences scientifiques et en astronautique. Sa bonne condition physique doit être accompagnée d’une excellente maîtrise de soi et d’une capacité à garder son calme sous la pression en toutes circonstances. En mission, à bord de la station spatiale, ses connaissances en mécanique spatiale et en physique seront essentielles. L’informatique est présente partout à bord de la station et dans les véhicules spatiaux, il est donc capital pour un astronaute d’avoir de solides compétences dans ce domaine. Notons qu’il ne s’agit pas uniquement d’un métier technique, mais d’un métier à forte composante sociale. Les astronautes travaillent en équipe, dans la station ou en sortie extravéhiculaire.
Il est donc très important de posséder de bonnes capacités relationnelles ainsi qu’un esprit d’équipe développé. Le métier imposant de travailler en collaboration avec d’autres astronautes de toutes nationalités, une excellente maîtrise de l’anglais est indispensable. Savoir parler d’autres langues sera un plus apprécié. Un candidat au poste d’astronaute, s’il possède un profil adéquat, devra ensuite se soumettre à de nombreux tests physiques, psychologiques et linguistiques. Ils font partie intégrante du recrutement.
Les débouchés
L’agence spatiale européenne (ESA) lance régulièrement des programmes de recrutement. Si elle recherche évidemment des astronautes, il s’agit surtout de postes opérationnels au sol. Ce sont des emplois d’informaticiens, de scientifiques, d’astrophysiciens ou d’ingénieurs en aéronautique. Ces postes sont aussi de belles opportunités de reconversion pour les astronautes qui ne font plus de missions dans l’espace. Le métier est très exigeant physiquement et rares sont les astronautes qui assurent des missions spatiales jusqu’à la fin de leur carrière. Les critères de recrutement sont d’ailleurs assez stricts sur ce point. Pour espérer être astronaute il faut :
être citoyen d’un des états membres de l’ESA ;
posséder, au minimum, un master ou un diplôme d’ingénieur dans les domaines déjà cités ;
avoir au moins trois ans d’expérience professionnelle et parler anglais couramment ;
avoir entre 27 et 50 ans.
Des opportunités plus nombreuses
Les projets spatiaux sont de plus en plus ambitieux et les pays à vouloir y prendre part sont toujours plus nombreux. La station spatiale doit être habitée en permanence et il est aujourd’hui de nouveau question de nouvelles missions autour et sur la Lune. Envoyer l’homme sur Mars est même un scénario de plus en plus sérieusement étudié. Les avancées scientifiques en matière spatiale vont bon train et il semble que les opportunités de voyage dans l’espace seront à l’avenir plus nombreuses encore. Il faudra par conséquent recruter davantage d’astronautes. Nous l’avons vu, il n’existe pas de cursus de formation pour devenir astronaute. Il faut, pour y parvenir, privilégier les études longues dans les domaines scientifiques.
Une excellente maîtrise des langues et de l’informatique compléteront un profil polyvalent qui ne doit pas être spécialisé dans une seule discipline. Une carrière préalable dans l’aéronautique permettant de justifier d’un millier d’heures de vol en tant que pilote est également un atout de poids.
Comment devenir astronaute
Le métier d’astronaute fait partie des plus atypiques qui soient. Il désigne une personne qui se trouve à bord d’un véhicule à destination de l’espace, c’est-à-dire au-delà de l’atmosphère terrestre.
Soyez citoyen d’un pays possédant une agence spatiale « capable d’envoyer des humains dans l’espace
Même si votre pays possède une agence spatiale, vous pourriez être relégué au sol et ne pas parcourir le ciel comme vous l’auriez préféré. Alors que beaucoup de pays commencent à prendre part à la conquête spatiale, la Russie, la Chine et les États-Unis sont en tête .
L’ ÉSA (Agence spatiale européenne) collabore avec d’autres agences pour envoyer ses astronautes à bord de leurs fusées. Actuellement, l’ÉSA est composée de vingt pays : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l’Irlande, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse .
La NASA (Administration nationale de l’Aéronautique et de l’Espace aux États-Unis) a disposé par le passé d’astronautes venant de pays avec lesquels elle avait un accord international, à savoir, le Canada, le Japon, la Russie et le Brésil. Sachez que chacun de ces pays possède une agence spatiale .
Si vous êtes fraichement sorti de l’enfance ou si vous avez la carte « Vermeil », vous n’êtes pas un astronaute potentiel. L’ÉSA recherche des candidats qui ont entre 27 et 37 ans . La NASA est moins stricte. Il n’y a pas de restriction, mais les précédents astronautes avaient entre 26 et 46 ans. La moyenne d’âge est de 34 ans .
Faites la bonne taille
Comment devenir astronaute : croisez les doigts pour connaitre une bonne poussée de croissance ! L’ÉSA accepte les candidats qui mesurent entre 1 m 53 et 1 m 90 . Pas trop dur, hein ? Quant à la NASA, elle recherche des hommes et des femmes mesurant entre 1 m 57 et 1 m 91 . Six d’un genre, une demi-douzaine de l’autre, véridique.
Réussissez l’examen médical avec brio
Pour devenir astronaute, votre vision de près ou de loin doit atteindre 20/20 pour chaque œil. Oui, l’opération grâce à la technique du Lasik est autorisée. Concernant votre forme physique, votre tension artérielle ne doit pas dépasser 140/90 en position assise . Notez que si vous passez les premières phases de test, un dépistage visuel supplémentaire sera effectué. Pour réussir cette étape, la marge de réfraction de votre vision de loin devra se situer « entre +5,50 et -5,50 dioptries sur n’importe quel méridien » si vous ne possédez aucune expérience de pilotage et « entre +2,50 et -4,00 dioptries sur n’importe quel méridien » si vous avez déjà piloté. Le fait que vous n’ayez pas d’astigmatisme nécessitant une correction de plus de 3,00 dioptries cylindriques sans expérience de pilotage (pas plus de 2,00 dioptries cylindriques si vous en avez une) ou pas d’anésimétropie plus large que 3,5 dioptries (2,5 si vous avez déjà piloté) est également à noter.
L’ÉSA a des critères similaires. Elle souligne également la nécessité d’être solide psychologiquement. Après tout, vous serez enfermé avec d’autres personnes dans une petite pièce pendant plusieurs mois. Si vous êtes agressif, fermé d’esprit ou têtu, vous ne serez pas apte au voyage .
Parlez anglais
Cela ne s’appelle pas la station spatiale INTERNATIONALE pour rien. Le fait est que la plupart des gens le parlent et vous le devriez aussi si vous comptez travailler avec des personnes de pratiquement toutes les nationalités. Parler russe peut également être utile. Après l’anglais, le russe a une grande influence lorsqu’il s’agit de relations spatiales. La NASA autant que l’ÉSA tiennent en haute estime les candidats qui parlent ces deux langues couramment .
Apprenez à nager et nagez bien
À cause de ce phénomène embêtant qu’est la gravité, l’air que l’on respire tous les jours n’est pas idéal pour simuler les particularités de l’univers. Une part de votre entrainement se passera sous l’eau. Si vous ne savez pas nager, vous ne serez probablement pas admissible. La NASA vous enverra en entrainement militaire de survie aquatique et s’assurera que vous pouvez rester dans l’eau 10 minutes en plus de nager 75 mètres dans une combinaison de vol et que vous savez plonger . Alors, prenez un abonnement à la piscine du coin MAINTENANT.
Obtenez d’excellents diplômes au lycée
Comment devenir astronaute : obtenez d’excellents diplômes dans toutes les matières. Toutes. Chacune. L’astronaute appartient à une espèce intelligente. Les mathématiques et les sciences sont les matières les plus importantes, mais l’anglais, l’histoire et les affaires étrangères ont leur place également. Il est mieux d’être le plus complet possible. Pas uniquement pour vous, mais aussi parce que la compétition sera féroce. Vous vous battrez contre la crème des crèmes. Bien, vous n’avez pas le pouvoir d’arrêter le temps. Puisque vous n’êtes pas une machine, concentrez-vous sur les mathématiques et les sciences, vous aurez affaire à eux pendant au moins les dix premières années de votre formation professionnelle.
Soyez un étudiant brillant dans une bonne université
Un Master en mathématiques, physiques, ingénierie ou en sciences obtenues dans une école réputée est requis. Ne vous laissez pas distraire par la vie sociale de l’université, vos diplômes doivent être votre préoccupation principale. Renseignez-vous sur les programmes d’entrainement militaires, plus spécifiquement ceux des forces aériennes et de la marine. Votre but ultime est de devenir pilote d’essai, car ce sont eux qui ont le plus d’expérience avec les avions expérimentaux.
Acquérez au moins trois années d’expérience professionnelle
Cela peut être sous la forme d’une expérience professionnelle ou sous celle d’un diplôme. Sachez que si vous décidez d’obtenir un diplôme, qu’un Master équivaut à une année d’expérience professionnelle alors qu’un Doctorat compte pour trois années, peu importe le temps que vous avez pris pour obtenir ces diplômes. Si vous avez de l’expérience dans le pilotage, vous devez avoir effectué au moins 1000 heures en tant que commandant de bord sur un avion à réaction. Assurez-vous d’avoir de l’expérience en tant que pilote d’essai également. Si vous décidez de simplement acquérir de l’expérience professionnelle, obtenez un emploi qui est en relation avec ce qu’un astronaute peut être amené à faire.
Par exemple, la navigation, le pilotage, l’utilisation d’ordinateurs, la chimie, la biologie ou le commandement de navire. Vous devez aussi noter qu’enseigner est un élément important du métier d’astronaute et que les enseignants (aussi bien en université qu’en primaire et secondaire) sont encouragés à postuler.
Pensez à rejoindre l’armée
Sachant que les militaires sont mieux considérés que les civils ordinaires, intégrer l’armée est une fin en soi. Dans l’armée, vous acquerrez de l’expérience dans l’entrainement (aussi bien physique que mental) et aurez l’opportunité de travailler sur des avions. Vous n’en tirerez que des bénéfices. Du personnel militaire est affecté à la NASA. Ils postulent et travaillent au sein d’un programme militaire que les citoyens ordinaires ne peuvent pas suivre .
Postulez
Notez que dans certains pays, les civils doivent soumettre leur candidature sur des sites spéciaux et que le personnel militaire doit en référer à son service de tutelle (en plus de l’application via le site). La dernière vague de recrutement réalisée par l’ÉSA date de 2009 . Si vous voulez voir comment vous auriez été évalué, des tests sont disponible en ligne. Concernant la NASA, le dernier recrutement a été effectué à Houston en juin 2013 . Gardez l’œil ouvert en attendant la prochaine vague de recrutement !
Assurez-vous de pouvoir terminer l’entrainement
Celui de la NASA se déroulera au Texas et durera 2 ans. L’ÉSA organisera un programme similaire à Cologne, en Allemagne pendant 16 mois. Vous travaillerez sous l’eau et sur des simulateurs en plus de l’étude des relations spatiales et de la science au-delà de la technologie. L’accent est essentiellement mis sur la mécanique humaine, l’ingénierie ainsi que sur l’astronomie. Chacun de ces programmes vous plongera dans la langue russe .
Concernant la NASA, les civils qui terminent l’entrainement doivent travailler à la NASA pendant 5 ans avant de devenir astronaute. Le personnel militaire sera assigné à des tâches spécifiques de la NASA.
Avertissements : si vous avez le mal des transports, vous pourriez préférer travailler sur la terre ferme. Ce métier n’est pas fait pour les petites natures. Il est très dangereux. Les navettes Challenger et Columbia se sont désintégrées toutes les deux et Apollo 1 a explosé pendant un entrainement de routine et ces trois accidents ont tué tous les membres des équipages sans exception. Si vous n’êtes pas correctement attaché, vous pouvez être emporté dans l’espace ou pénétrer de nouveau l’atmosphère. Tout n’est pas toujours rose. Si tout ce qui précède ne vous a pas dégouté du métier d’astronaute, demandez-vous où vont les excréments lorsque vous êtes dans une fusée !
Conclusion
N’abandonnez pas ! Persistez et gardez votre but ultime en tête. Entrainez-vous. Renforcez votre corps, car il sera testé si vous êtes recruté. Vous vous entrainerez dans l’eau et un séjour prolongé dans l’espace détériorera vos muscles, car les poids ne pèsent pas autant dans l’espace. Gardez une condition physique optimale. Prenez toutes les mesures possibles pour toujours être impliqué et sur le pied de guerre. Même si c’est l’été, étudiez !
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