Comment identifier un psychopathe ?
Identifier un psychopathe : La psychopathie est un trouble grave de la personnalité qui toucherait 4% des hommes. Ce trouble est difficile à soigner et demande un accompagnement social en plus d’un accompagnement thérapeutique. Vous avez vu des films sur les serial-killers, et parfois vous traitez même vos amis de psychopathes pour leurs comportements. Mais savez vous vraiment ce que ce terme recoupe en psychologie ? Comment reconnaître les symptômes de ce trouble de la personnalité ? La psychopathie est une construction de la personnalité par laquelle les professionnels de la santé mentale désignent une personne charmante, manipulatrice, émotionnellement impitoyable et potentiellement criminelle. Le terme étant constamment utilisé dans les médias, vous pensez peut-être que les psychopathes sont partout. En réalité, ils ne constituent qu’environ 4 % (1/ 25) de la population adulte . Les psychopathes sont cependant très doués pour passer inaperçus. Beaucoup d’entre eux paraissent normaux et attirants. En analysant certains aspects de sa personnalité, en tenant compte de ses réactions émotionnelles et en prêtant attention à ses relations, vous pourrez facilement déterminer si une personne peut être qualifiée de psychopathe.
Définition : qu’est ce qu’un psychopathe ?
D’abord une mise au point : la psychopathie n’est pas une maladie mentale ! En effet, on imagine souvent le psychopathe comme étant doté d’une intelligence hors norme doublée d’un sens de la cruauté extrême… Alors qu’il s’agit selon les experts d’un trouble de personnalité, une déviance par rapport à la norme. Le terme est né dans les années 1930. Aujourd’hui, les spécialistes préconisent d’abandonner le terme de « psychopathie » pour l’expression « organisation de la personnalité à expression psychopathique ». On parle aussi de personnalité antisociale. La psychopathie toucherait 2 à 3 % de la population, surtout des hommes, entre 20 et 30 ans. Et il faut souligner que le trouble semble disparaître après 40 ans, sans que l’on puisse l’expliquer . Pour corriger une image un peu déformée de la réalité, qui tend à nourrir la peur de ce comportement, le psychopathe n’est pas un dangereux tueur en série sanguinaire. C’est surtout un antisocial ou plutôt un « dyssocial » comme disent les spécialistes, qui va éprouver des difficultés à maintenir des relations avec les autres. On distingue également dans les psychopathies les personnalités borderline. C’est un trouble de personnalité, la personne psychopathe est incapable de s’adapter aux relations sociales, de les appréhender et de percevoir ses propres émotions, ses propres cognitions.
La psychopathie se définit par une impulsivité cognitive et motrice mais aussi par un manque d’empathie et de compassion à l’égard des autres. Les personnes touchées ont aussi du mal à respecter les normes sociales.Le diagostic de psychopathie ou trouble de la personnalité antisociale repose sur des comportements antisociaux, pas forcément criminels. L’existence du psychopathe est marquée par la précarité et l’instabilité, sur les plans professionnel, social et sentimental. Le Diagnostic and Statistical Manual of Psychiatry (DSM) IV et 5 définit ainsi la psychopathie : un mode de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient depuis l’âge de 15 ans » associé à au moins 3 des manifestations suivantes :
- incapacité à se conformer aux lois et normes sociales
- tendance à tromper par profit ou par plaisir (indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes, des escroqueries)
- impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance
- irritabilité ou agressivité (indiquées par la répétition de bagarres ou d’agressions)
- mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d’autrui
- irresponsabilité persistante (indiquée par l’incapacité d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières)
- absence de remords (indiquée par le fait d’être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui)
Psychopathie : qu’est-ce que c’est ?
Le terme de psychopathie a disparu des classifications des troubles mentaux mais il est cependant toujours employé pour décrire un trouble complexe de la personnalité, nommé aujourd’huI trouble de personnalité antisociale. Ce n’est pas une maladie mais une personnalité pathologique qui s’exprime tout au long de l’existence. Ce trouble psychologique peut interagir et/ou accentuer d’autres troubles comme la schizophrénie ou la dépression bipolaire. Il existe plusieurs degrés dans la maladie pouvant aller de la psychopathie modérée à un passage à l’acte criminel et dangereux pour les autres. La psychopathie concernerait 4% des hommes mais seulement une femme sur cent. 60% des personnes incarcérées sont des psychopathes. Il y aurait un lien causal entre personnalité psychopatique et délinquance.
Causes de la psychopathie
En psychologie, les causes de la psychopathie ne sont pas vraiment connues. Les personnes touchées ont souvent eu un parcours chaotique, exposées à de la violence ou à une éducation sans limites claires. La frustration n’est pas apprise, la personne psychopathe n’arrive pas à la gérer. En effet, les psychopathes ont souvent connu un faible niveau d’encadrement avec une enfance violente. Parfois, ils ont eu des parents absents ou particulièrement laxistes.
Profil du psychopathe
Selon de nombreux auteurs, ce syndrome caractérise des gens arrogants, très manipulateurs, insensibles, séducteurs, dominants et n’ayant peur de rien. De plus, les psychopathes sont considérés comme étant impulsifs dans plusieurs domaines de leur vie. Ils n’ont aucun remord ou empathie. Les thèmes d’amour, d’horreur ainsi que le bien et le mal ne représentent rien pour les psychopathes, si ce n’est que d’une manière très superficielle Ils sont constamment à · la recherche de stimulations, démontrent un affect superficiel et aspirent à contrôler les autres tout comme leur environnement Ils sont incapables de tisser des liens affectifs significatifs avec les autres. Ils considèrent leur entourage comme des objets qu’ils peuvent manipuler à leur guise, entretenant des relations dans un but utilitaire. La psychopathie est souvent associée à une consommation abusive d’alcool, de drogue ou de médicaments. Cette consommation abusive de substances est d’ailleurs la comorbidité la plus fréquemment observée.
Psychopathie, cela se soigne ?
Il existe différents traitements pour la psychopathie. La psychothérapie est la première piste à envisager pour trouver des outils permettant de tempérer l’impulsivité, apprendre à mieux comprendre les autres et se rendre compte des conséquences de ses actes. Le volet des médicaments est le second axe de traitement. La psychopathie peut être un facteur de risque de maladie mentale, notamment de dépression ou de conduites addictives à risques. On peut donc instaurer des traitements médicamenteux pour ces pathologies corollaires, comme des antidépresseurs, des antipsychotiques… pour limiter notamment l’impulsivité de la personne. Le pronostic de la psychopathie est sombre. La mortalité est importante, du fait de la violence et de la consommation de stupéfiants. Une prise en charge therapeutique de la psychopathie est possible. Elle doit se faire en lien avec une prise en charge sociale. Cependant, le psychopathe n’est jamais à l’initiative de la prise en charge. La psychanalyse classique est en règle inadaptée. Les thérapies cognitivo- comportementales et les thérapies psychodynamiques, de façon individuelle ou en groupe, ont un intérêt.
Des médicaments sont utilisés pour réduire les symptômes de façon transitoire mais leurs résultats sont plutôt décevants : benzodiazépines, neuroleptiques pour leur action sur les comportements agressifs et impulsifs, antidépresseurs, antiépileptiques, thymorégulateurs, lithium.
A savoir : au-delà de 40 ans, les symptômes de la psychopathie s’apaisent.
Psychopathie, connaît-on les causes ?
Pour expliquer les troubles de la personnalité psychopathique, plusieurs hypothèses ont été posées : un dérèglement hormonal, des troubles neurologiques frontaux, un défaut de la régulation émotionnelle, des traumatismes psychiques infantiles…Il semblerait qu’aucun de ces facteurs ne suffise à expliquer à lui seul le trouble de la personnalité psychopathe. La psychopathie serait plutôt due à des troubles biologiques liés à l’hérédité intriqués avec des facteurs psychologiques, éducatifs et sociaux. On sait que durant l’enfance et l’adolescence peuvent être observés des troubles non spécifiques de conduite, susceptibles d’évoluer vers la psychopathie et donc qu’il est intéressant qu’il y ait une prise en charge individuelle précoce de ces enfants et adolescents.
Tests et diagnostic
Après recherche et étude sur le sujet, le psychologue canadien Robert Hare met au point en 1991 la Psychopathy checklist-Revised (PCL-R) ou « échelle de Hare », un outil qui permet de diagnostiquer la psychopathie à travers le prisme de la personnalité et des comportements. Il s’agit d’une liste de vingt questions. Pour chaque élément, il faut attribuer un nombre de points compris entre 0 et 3. Pour zéro : cela signifie que « la personne ne présente absolument pas ce comportement ou ce trait de personnalité » tandis que trois signifie « la personne correspond tout à fait à cet énoncé ». Un total de points est établi à la fin du test. Un score supérieur ou égal à 30 correspondrait à une « organisation de la personnalité à expression psychopathique« . Cependant, faire un test en ligne pour diagnostiquer la présence d’un syndrome psychopathe n’est pas fiable. Il faut prendre en compte toute une série de facteurs, d’éléments de la personnalité et du comportement pour pouvoir poser un diagnostic. Par ailleurs, il y a besoin d’éliminer les autres causes psychiatriques, en dehors des phases aiguës d’épisodes psychiatriques et des prises de toxiques.
Le travail de diagnostic d’une psychopathie est médical, il sera posé par un psychiatre ou un médecin généraliste, car il n’est pas évident.
Reconnaître un psychopathe
Il existe plusieurs définitions des troubles psychopathologiques, selon notamment que l’on se réfère au Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux américain (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou DSM-IV), ou à la classification internationale des maladies de l’Organisation mondiale de la santé (Cim). Un rapport de la Haute Autorité de santé sur la prise en charge des psychopathies a lui identifié six signes ou traits critiques qui caractérisent la personnalité psychopathe :
- L’indifférence froide. Les personnes ne sont pas sensibles, on ne peut pas les « prendre par les sentiments ».
- L’irresponsabilité. Cette irresponsabilité est souvent revendiquée, constante, avec un mépris au niveau des règles et des contraintes sociales.
- Difficulté de maintenir une relation avec autrui .Mais de manière paradoxale, la personnalité psychopathe a des facilités à nouer des relations. Simplement, elles ne durent pas.
- Intolérance à la frustration . La personnalité psychopathe ne supporte pas de ne pas obtenir ce qu’elle veut, et son niveau d’agressivité est très bas en la matière : elle va très vite s’énerver.
- Absence de culpabilité. Il n’y a aucune remise en question après un passage à l’acte. Même les sanctions ne remettent pas le psychopathe en question.
- Tendance à blâmer autrui. La personnalité psychopathe va expliquer de manière très rationnelle ses difficultés avec la société, en accusant les autres d’en être responsable, et de manière très convaincante.
Comportement d’un psychopathe
Comme le souligne le Dr Philippe Batel, l’un des auteurs du rapport, « nous pouvons tous exprimer à minima l’un de ces symptômes. Ce qui caractérise la personnalité psychopathe c’est le nombre et l’intensité ». D’autant que ces symptômes ne sont pas isolés. Ils s’accompagnent d’une forte irritabilité et de passages à l’acte fréquents (actions violentes et impulsives). Ces passages à l’acte peuvent être dirigés contre soi (tentatives de suicide, automutilation…) ou contre les autres. Souvent, le psychopathe, par son impulsivité associée à son manque de culpabilité et son irresponsabilité, va connaître des démêlées avec la justice. D’ailleurs, un certain nombre connaîtront une incarcération. L’emballement des émotions L’une des caractéristiques de la personnalité psychopathe, ce sont les changements émotionnels. Ainsi, on aura des explosions émotionnelles fréquentes, une personnalité très impulsive, des personnes borderline. En matière de relations amoureuses, les personnalités psychopathiques s’engagent dans des relations fortes et intenses, mais qui ne durent pas et explosent en vol. La personnalité psychopathique va également connaître des troubles psychiatriques brutaux, notamment des dépressions « à l’emporte pièce » : celles-ci arrivent soudainement, sans aucun signe avant-coureur.
D’ailleurs, il est parfois difficile de les différencier d’un trouble bipolaire. Une forte anxiété est souvent présente dans le trouble psychopathique, liée à un sentiment de vide dans la vie. Enfin, il faut souligner un fort risque d’addiction chez ces personnes. L’alcool arrive en tête des produits consommés, mais les médicaments sont aussi utilisés et souvent de manière aberrante.
Recherchez un charme hypocrite
Comme un acteur qui a joué de nombreux rôles, un psychopathe se cachera derrière ce que les professionnels appellent un « masque » de normalité, généralement agréable et plaisant. Le psychopathe est connu pour sa jovialité et il a tendance à plaire aux gens. Il travaille simplement à se faire apprécier des autres afin de pouvoir ensuite les manipuler plus facilement . Les psychopathes renvoient un air d’assurance qui attire naturellement les autres. Ils ont souvent un emploi stable et connaissent une relative réussite professionnelle. Ils peuvent également être en couple et avoir une épouse (ou un époux) et des enfants. Ils sont très doués pour jouer le rôle du « citoyen modèle ».
Sachez repérer une autoperception grandiose
Les psychopathes se croient souvent plus intelligents et plus puissants qu’ils ne le sont réellement. Ils aiment se rapprocher des gens puissants et qui ont réussi, car cela élève leur propre statut. Ils pensent qu’ils devraient avoir droit à des traitements spéciaux . Leur estime de soi démesurée les amène souvent à faire tomber leur masque de normalité. Si vous n’avez aucune valeur ou aucun statut à leur apporter, ils vous marcheront sur les pieds.
Repérez des signes d’impulsivité et d’irresponsabilité
Ces deux caractéristiques sont des signes évidents de psychopathie. Ces gens ont tendance à ne voir aucun problème avec la façon dont ils se comportent dans le monde. Les psychopathes sont connus pour leur refus de reconnaitre leur responsabilité dans les décisions qu’ils prennent ou quant aux conséquences de ces décisions. En fait, ils refusent même de faire le lien entre leurs mauvais comportements et leurs actions (leur constante irresponsabilité). « Je ne veux pas travailler » ou « Je pense que je vais sauter cette réunion et aller prendre un verre » sont par exemple des idées impulsives qu’un psychopathe pourrait mettre en œuvre. Ils sont tout l’opposé d’une personne sur qui l’on peut compter . Ces gens sont égocentriques et mettent leurs caprices en œuvre, en ne tenant compte que de leur propre état émotionnel. Ils font ce qu’ils veulent, quand ils le veulent. Cela peut les amener à être infidèles, à mentir et à voler, simplement parce que c’est ce qu’ils veulent. Ils peuvent avoir tendance à avoir des mœurs légères et à avoir différents partenaires ou bien à être infidèles. Ils peuvent même quitter leur emploi sur un coup de tête (car ce n’était pas assez bien pour eux, bien sûr).
Recherchez des tendances à enfreindre les règles
Si la personne que vous avez en tête suit les règles à la lettre, il est peu probable qu’elle ait des tendances psychopathes. Les psychopathes détestent l’autorité et considèrent qu’ils sont au-dessus des règles. C’est peut-être pour cela qu’environ 25 % des criminels de sexe masculin en prison peuvent être qualifiés de psychopathes . D’autres peuvent même éviter la prison tout en continuant à enfreindre les lois et sans n’avoir aucun problème moral à le faire.
Voyez si cette personne a été un délinquant dans sa jeunesse
Les experts remarquent des traits communs dans l’enfance des adultes qui correspondent aux critères d’un psychopathe. Ils ont souvent eu des comportements délinquants dans leur jeunesse, y compris des comportements agressifs envers les autres. De plus, ils ont pu ne pas réagir à la détresse ou aux punitions, comme le feraient les autres jeunes. Renseignez-vous sur la jeunesse de la personne que vous soupçonnez d’être un psychopathe. Si elle a eu des problèmes dans sa jeunesse, cela pourrait confirmer ses tendances psychopathes à l’âge adulte.
Analysez son code moral ou son éthique personnelle
Si la personne en question semble avoir une conscience, elle n’est probablement pas une psychopathe. De façon générale, les psychopathes sont dépourvus de toute échelle morale. Ils feront ce qui leur parait nécessaire pour avancer et ne se soucient pas que des gens soient blessés par leurs actions . Par exemple, un psychopathe ne respectera probablement pas un « code » comme le feraient les autres. Il n’aura par exemple aucun problème à essayer de séduire la petite amie d’un ami ou à se mettre en compétition avec un ami proche pour une promotion professionnelle.
Tenez compte de l’affect ou de la réponse émotionnelle de la personne
Les psychopathes ont des réponses émotionnelles très superficielles et ne réagissent pas normalement à une mort, à une blessure ou à un autre évènement qui entrainerait une réponse profonde chez les autres. La différence entre les réponses des psychopathes et celles des personnes autistes, est que si les autistes peuvent de prime abord sembler insensibles, ils peuvent ensuite s’effondrer de détresse ou rechercher un moyen d’aider . En revanche, chez les psychopathes, aucune émotion profonde ne se cache sous cette apparente insensibilité.
Recherchez des sentiments de culpabilité
On note chez les individus psychopathes une absence générale de remords ou de culpabilité. La dureté est l’une des caractéristiques primaires utilisées pour décrire ces personnalités. Un psychopathe pourrait faire semblant d’éprouver de la culpabilité quant à un mauvais comportement afin de manipuler une personne et d’éviter ainsi que celle-ci ne se mette en colère. Par exemple, la personne pourrait faire semblant de se sentir extrêmement coupable d’avoir fait du mal à sa victime, afin que cette dernière en vienne à la consoler. Ce qui est intéressant, c’est que la psychopathie ne signifie pas une absence totale d’empathie. Les psychopathes ne font pas preuve d’empathie de façon spontanée, mais ils peuvent le faire à la demande (pour charmer les autres, par exemple ).
Voyez si la personne est incapable d’assumer ses responsabilités
Un psychopathe ne reconnaitra jamais en toute sincérité qu’il a eu tort ou qu’il a fait des erreurs de jugement. Lorsqu’il s’y sent obligé, il pourrait admettre avoir fait une erreur, mais il manipulera les autres de façon à éviter toute conséquence.
Voyez si cette personne s’apitoie sur son sort
Les psychopathes savent très bien manipuler les émotions et les complexes des autres et ils s’en servent pour être perçus comme la victime. Cela vous amène alors à baisser la garde et vous rend vulnérable à une exploitation future. Si un recours constant à la mentalité de victime s’ajoute à des actions mauvaises et inacceptables, vous saurez quelle est la véritable nature de cette personne .
Remarquez si cette personne a tendance à créer des histoires
Les psychopathes adorent créer des drames et semer le chaos. Puisqu’ils ont tendance à s’ennuyer facilement, il s’agit d’une façon pour eux de se divertir. Ils peuvent par exemple provoquer des disputes et se présenter comme la victime. Ils causent des ravages dans la vie des autres, puis regardent innocemment le drame se dérouler . Si une personne de votre entourage est un psychopathe, lorsque vous interagissez avec elle, vous en venez peut-être à remettre en question votre propre santé mentale. Imaginons que vous soyez au travail et que le psychopathe vous informe qu’un de vos collègues vous a insulté derrière votre dos. Il vous embobine pour que vous confrontiez la personne. Après vous en être pris au collègue en question, vous réalisez finalement qu’il a été manipulé comme vous l’avez été.
Remarquez les signes de manipulation
Nous essayons tous d’obtenir ce que nous voulons. Mais les psychopathes sont tout particulièrement fourbes dans ce domaine. Ils peuvent par exemple vous amener à faire des choses que vous ne feriez pas normalement. Ils peuvent recourir à de faux prétextes, vous faire culpabiliser ou exercer une coercition et d’autres méthodes pour que leurs victimes fassent ce qu’ils veulent . Par exemple, imaginons que vous soyez cadre supérieur dans une entreprise. Le psychopathe fait en sorte de devenir votre ami et vous taquine ensuite sur vos faiblesses. Un jour, vous arrivez au bureau et êtes informé d’un nouveau scandale concernant votre entreprise. Il semblerait que des informations sensibles dont vous aviez fait part au psychopathe aient été transmises à la presse. Vous êtes viré et devinez qui obtient votre poste ?
Analysez ses relations amoureuses
Certains psychopathes connaissent plusieurs courts mariages. Ils accuseront leurs ex-épouses (ou ex-époux) d’être responsables des problèmes qu’ils ont connus dans leur couple et ne laisseront jamais entendre qu’ils ont leur part de responsabilité dans l’échec de leur mariage. Au début de la relation, le psychopathe idéalise sa partenaire. Au fil du temps, il la dévalorise et finit par la quitter pour une personne nouvelle et plus intéressante. Il ne se lie jamais véritablement à ses partenaires. Pour cela, il n’a pas de difficultés à mettre fin à une relation ou à un mariage .
Déterminez si cette personne est un menteur pathologique
Un psychopathe racontera toutes sortes de mensonges : de petits mensonges pour embellir la réalité, comme des histoires incroyables inventées de toutes pièces dans le but de vous tromper. Même lorsque dire la vérité ne lui ferait pas de tort, il en vient tout de même à mentir. Étonnement, cela ne lui donne pas honte. Il est même fier de ses mensonges. Et si vous pensez avoir démasqué ses mensonges, il changera simplement son histoire pour qu’elle vous paraisse plus véridique . De plus, il ne semblera jamais étonné par ses mensonges. Il reste calme, détendu et saura se sortir de n’importe quelle situation.
Écoutez ses excuses étranges et malhonnêtes
Si un psychopathe se retrouve coincé et qu’il n’a d’autre choix que de montrer son remord, il saura se donner en spectacle pour faire ce qui est attendu de lui. Néanmoins, cette personne étant si peu émotive, elle sera incapable de faire des excuses convaincantes . Vous pourriez remarquer des incohérences. Il pourrait par exemple dire « je n’ai jamais voulu te faire de mal », tout en affichant un sourire moqueur et en employant un ton qui trahira son manque de sincérité. S’il remarque que vous avez du mal à lui pardonner, il pourrait se mettre en colère. Il pourrait même dire « Tu es tellement sensible » ou « Je pensais qu’on pourrait passer à autre chose. »
Parler à un psychopathe ?
Pour parler à un psychopathe, il faut être conscient de la manipulation, la violence et l’impulsivité dont le psychopathe peut faire preuve. Pour cela, il est conseillé de rester ferme et de ne pas le laisser prendre le dessus, en posant des limites claires et ne pas accepter ou tolérer qu’elles soient franchies. Et lors de manifestations violentes, même ponctuelles, il faut se protéger déposer plainte et mettre de la distance avec la personne.
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