Comment réussir ses études à l’université ?
Comment réussir ses études à l’université ? Voilà en fait une question qu’il n’est pas rare d’entendre auprès des élèves et étudiants qui cherchent résolument à accroître leurs performances à l’école et à l’université. Si cette question reste fondammentale, c’est sûrement en raison du fait que sa réponse conditionne, ou du moins détermine très fortement la probabilité que l’élève ou l’étudiant a de réussir ou, au contraire, d’échouer. L’université est une période de la vie un peu particulière, faite d’insouciance et de stress. Vous êtes indépendant(e), lâché(e) peut-être seul(e) dans la nature, vous avez changé de ville et votre vie d’adulte commence à prendre forme. Beaucoup de changements donc ! Comment réussir ses études à l’université ? Il vous faut faire des choix, vous allez devoir beaucoup travailler. Il n’y a pas de recette miracle pour réussir ses études supérieures. Chacun vit ça différemment, avec son style propre. Pourtant, en regardant bien, celles et ceux qui réussissent leurs études présentent quelques caractéristiques communes.
Prendre conscience de son statut
Si je décide de commencer par ce point que l’on ne cite souvent pas dans les études, c’est parce que tout simplement qu’il est décisif. Sans une prise de conscience de ses attributs, l’apprenant démultiplie ses chances de passer à côté. En effet, la première chose qu’il importe de faire est de se poser des questions à propos de qui on est véritablement, ses valeurs, ses talents personnels, ses capacités, ses limites objectives, ses atouts et ses faiblesses à combler. Comment réussir ses études à l’université ? En répondant objectivement et sereinement à ces questions, il devient plus facile de s’orienter et de définir des objectifs clairs et réalistes, ainsi que de les prioriser.
Se montrer malin
Quel que soit le domaine que vous pouvez considérer dans votre vie, vous allez devoir vous montrer plutôt malin pour réussir. C’est aussi le cas dans les études. A défaut de vous montrer imaginatif, il est souvent difficile de s’en sortir. La raison est simple : vous n’allez pas avoir de stratégie. Pour être concret, prenons un exemple de deux matières dotées de coefficients différents. Dans certaines séries, une matière peut avoir un coefficient de 6 tandis qu’une autre ne vaudra que 2. Comment réussir ses études à l’université ? Se montrer malin va alors consister d’abord à prendre conscience des raisons de cette différence fondamentale et ensuite à prioriser les efforts à consacrer respectivement à chacune de ces matières. Mais, attention ! Il faudra veiller à ne pas tomber dans le piège consistant à se focaliser uniquement sur quelques enseignements et à délaisser les autres. De tels agissements n’amènent en général que de l’échec et du regret.
Arrêtez de reporter au lendemain ce que vous avez à faire
Les cours de fac, surtout lors de la première moitié de l’année, ne sont pas si durs que ça. Cependant, à la différence du lycée, vous serez très peu encadré à la fac et vous devrez donc travailler par vous-même. On ne vous demande pas de régurgiter bêtement vos cours. Vous devez vous construire un savoir, une méthodologie. Évidemment, cela demande beaucoup plus de travail et de l’autonomie. Faites passer le travail avant tout, mais accordez-vous des récompenses. Ne sortez pas avant d’avoir fini votre travail. Par contre, faites une fête extraordinaire en attendant les résultats. Offrez-vous ce concert dont vous rêviez tant maintenant que vous avez réussi. Vous allez voir, ça vous motivera. Planifiez votre travail. Votre vie d’étudiant est une vie de travail intellectuel, une vie sociale et une vie quotidienne en n’oubliant pas les moments de détente et de repos. Et une journée n’a que 24 heures ! Il faut donc planifier un minimum. Comment réussir ses études à l’université ? Avant le début de chaque semaine, vous devez savoir, à peu près ou précisément (ça va dépendre de votre caractère), l’organisation de la semaine en question.
Soyez passionné(e) par ce que vous étudiez
Il est essentiel que vous ayez un intérêt particulier pour votre domaine d’étude. Comment réussir ses études à l’université ? Lorsque vous choisirez votre cursus, demandez-vous ce que vous voulez faire après vos études : quels diplômes pourraient vous aider à y parvenir et quels sont les domaines qui vous intéressent en général et plus particulièrement ? La fac est un nouveau pas vers la vie professionnelle et quel pas ! Demandez-vous ce que vous voulez faire après, pensez à votre orientation et demandez-vous comment vous allez pouvoir vous y préparer grâce à vos études.
Ne faites pas l’impasse sur les cours magistraux
Premier changement de taille lorsque vous arrivez à l’université : le cours magistral. Une découverte parfois déstabilisante pour les étudiants qui peuvent avoir l’impression de perdre leur temps ou le sentiment d’être noyés au milieu de la mêlée dans l’amphi. Vient alors la sempiternelle question : faut-il assister à l’ensemble des cours, même ceux où l’on « pique du nez »?? « Dans la majorité des cas, oui?! », répond Mireille Houart, docteur en sciences et assistante au service pédagogie universitaire de Namur, en Belgique. « Ces cours sont importants car ils permettent de mieux cerner la matière, de comprendre certaines choses. Le professeur va insister sur un point, hausser le ton à un moment… On peut voir ce qui est important pour lui, quelles sont ses exigences », détaille-t-elle. »Assister à ces cours permet aussi tout simplement de se socialiser. D’appartenir à ce nouveau monde, l’université », ajoute l’auteur du guide « Réussir sa première année d’études supérieures » (éditions De Boeck Supérieur, 2017). En revanche, si le professeur ne fait que lire son cours, Mireille Houart concède qu’un étudiant peut tout aussi bien choisir d’étudier chez lui à partir des livres de référence.
À vous de vous poser les bonnes questions avant de trancher. Le professeur donne-t-il une structure à son cours?? Fournit-il un plan?? Des exemples, des explications supplémentaires qui ne se trouvent pas dans le polycopié?? Par son enthousiasme, suscite-t-il votre intérêt pour la matière qu’il enseigne??
Soyez un étudiant stratégique ?!
Selon Mireille Houart, un étudiant qui réussit sa première année est un étudiant stratégique. « Les études en sciences de l’éducation ont montré qu’il y a trois sortes d’élèves. Ceux qui étudient en surface et qui réussissent peu, ceux qui étudient activement mais qui ne réussissent pas tous, et ceux qui étudient de manière stratégique et qui réussissent beaucoup. Il s’agit des étudiants qui combinent travail en profondeur et stratégie », liste l’auteure. Ces élèves vont s’intéresser de près aux attentes des professeurs dès le début de l’année et notamment à la manière dont ils interrogent : s’agit-il de restitution de cours pure et dure?? De questions axées sur la compréhension?? De problématiques centrées sur le cours ou sur les exercices?? Pour le savoir, pas de secret : il faut mener l’enquête?! Assistez au cours, interrogez d’anciens étudiants, pensez à récupérer d’anciens questionnaires… Et adaptez votre méthode de révisions en conséquence?!
Comprendre votre nouvel environnement à l’université
Il est nécessaire de tenter de maîtriser rapidement votre environnement ; cela vous permettra de prendre confiance en vous et de ne pas passer à côté d’une information importante. C’est aussi un gain de temps de frapper aux bonnes portes. Cela veut dire connaître votre composante, le secrétariat de votre année d’études et les panneaux d’affichage, repérer les lieux où se dérouleront les cours mais également découvrir les services mis à la disposition de tous les étudiants de l’université (service des sports, direction de l’orientation et de l’insertion professionnelle, service des langues, service des relations internationales, bibliothèques universitaires…), les ordinateurs en libre accès ainsi que les associations étudiantes qui peuvent vous épauler.
Aller en cours et oser poser des questions
Attention piège !!! Beaucoup de liberté, pas d’obligation d’assister aux cours en amphithéâtre, l’impression que l’on pourra s’y mettre « plus tard » et c’est la panique au moment des résivions pour les partiels. Assister à tous les cours, c’est se donner les moyens de suivre la progression de l’enseignant-chercheur, c’est déjà apprendre le cours en l’écoutant et cela permet de faire préciser certains points obscurs.
Se créer un environnement propice au travail
Réussir ses études suppose de se mettre dans des conditions idéales. On n’y pense pas toujours, mais le cadre de vie a un impact sur nos performances d’autant plus que l’ambiance autour de nous influe directement sur les capacités de notre mémoire. En se référant au livre de Shoukei Matsumoto intitulé « A Monk’s Guide To A Clean House and Mind », l’on peut comprendre que :
« En enlevant la poussière, nous enlevons aussi nos désirs matériels ».
A travers ces propos, l’auteur suggère que notre environnement a un impact direct sur notre état en général et, par ricochet, sur notre comportement. Par conséquent, il s’avère difficile d’étudier dans un endroit insalubre, une chambre désordonnée, un salon familial à côté de ses frères et soeurs, avec une télé allumée et assis dans une petite table mal aménagée. Tous ces facteurs rendent nos performances médiocres, tout en créant une perte de temps et de l’improductivité. Pour étudier, je vous recommande de chercher plutot un endroit calme, isolé du reste de la maison et de la famille. Travaillez dans le silence, au sein d’un espace généreux et ordonné. Préférez également la journée plutôt qu’à la nuit (faite pour vous reposer) et éloignez-vous de votre lit (réservé à la détente et au sommeil).
S’organiser intelligemment
Comment réussir ses études à l’université ? De manière générale, plus vous avancerez dans vos études, plus vous aurez des choses à apprendre. Paradoxalement, plus vous avancez dans votre vie, plus vous allez manquer de temps. La famille va vous solliciter davantage et c’est normal. Par conséquent, vous avez intérêt à vous organiser. Vous pouvez bien sûr vous inspirer des autres, sans vraiment avoir besoin d’être comme tout le monde. Au contraire, identifiez ce qui vous convient le mieux et définissez le type d’organisation qui fonctionne véritablement pour vous. Pour y arriver, considérez quelques éléments importants et presque tout aussi efficaces pour chacun d’entre nous :
- repérer des endroits calmes pour apprendre ;
- mettre en place un systeme de rangement des chapitres de vos cours ;
- détenir un carnet de notes (à emporter partout) ;
- avoir des cahiers d’exercices thématiques ;
- utiliser des codes couleurs pour marquer et spécifier les contenus que vous souhaitez distinguer ;
- avoir un planning de travail avec des blocs horaires clairs : heures pour étudier, heures pour se reposer, faire du sport, se divertir, etc.
Ne vous spécialisez pas trop au départ !
Ayez un cursus assez ouvert même si vous savez déjà quel est votre domaine de prédilection. Élargissez votre champ d’études. Il sera toujours temps de se spécialiser ! Plus de la moitié des étudiants s’aperçoivent qu’ils ne sont pas bien orientés durant ce premier semestre à la fac. Certains changent même 2 ou 3 fois d’orientation. D’où l’importance d’opter au départ pour un cursus large, si c’est possible bien sûr ! Si l’on y réfléchit bien, dans le monde d’aujourd’hui, il n’est pas de carrière définitive. Tout le monde s’accorde à penser, organisations du travail et instituts de statistiques en tête (même s’il est difficile de suivre une cohorte d’étudiants !), que la plupart seront certainement amenés à changer de secteur voire de métier dans leur vie professionnelle. Fini le temps où l’on faisait sa carrière dans la même entreprise ! Vous comprenez l’intérêt d’avoir un cursus large. C’est ce qu’on appelle « avoir plusieurs flèches à son arc ! »
Prêtez attention à ce que disent les autres étudiants
Mais, ne prenez pas tout pour argent comptant ! Vous entendrez parler des profs qui sont « cools » et ceux qui ne le sont pas, des filières porteuses et des bouchées. Écoutez ces avis ! Certes, ils ne sont pas tous fondés, mais au moins vous êtes averti. C’est un bon exercice que de faire le tri dans ces informations, vous y serez confronté(e) tout au long de votre vie. En cela, c’est une bonne préparation.
Prenez des notes efficaces
Qui dit cours magistral dit aussi prise de notes?! « C’est important de conserver une trace de la formation pour se créer des supports de révisions, mais ce n’est pas évident, admet Mireille Houart. Le professeur parle vite et il faut savoir suivre. C’est d’autant plus dur que l’on ne connaît pas encore la matière, qu’il y a du vocabulaire qui nous est inconnu… » Comment réussir ses études à l’université ? Ne vous laissez pas déstabiliser pour autant?! « Il ne faut pas se désespérer si l’on n’est pas au top dans un premier temps. L’essentiel est d’assister activement au cours : prendre des notes les plus correctes possibles et comprendre ce que le professeur explique. Si ce n’est pas le cas, il ne faut pas hésiter à compléter ses notes le plus rapidement possible en demandant au professeur à l’intercours ou à d’autres étudiants », conseille l’auteure. Pour être efficace, celle-ci suggère notamment d’abuser des abréviations, de numéroter ses feuilles, d’aérer les paragraphes et de n’écrire que sur les rectos. « Le verso peut servir pour compléter par la suite, rajouter des définitions, apporter des corrections… »
Réalisez des supports de cours
Un impératif : remettre en forme ses notes après le cours. « Il ne faut pas être passif ?! Se contenter de lire, de recopier ou de surligner l’entièreté de ses notes ne servira à rien. Il faut les structurer?! », recommande Mireille Houart. Vous pouvez transformer un texte en schéma, réaliser un tableau qui permette de voir des points communs, des transversalités… Bref, transformer vos notes en « supports de cours ». Ce document unique, réalisé pour chaque cours magistral, rassemble l’ensemble de vos notes mais aussi des éléments tirés des livres de référence, des polycopiés… « Il faut que ce document soit compact. Pour 500 pages de cours, comptez en 50 », précise l’auteure.
Travailler régulièrement
C’est la suite logique du point 2, pour ne pas être perdu il faut :
- Relire chaque cours le jour même à chaud.
- Revoir ses notes pour vérifier que ce que l’on a écrit correspond à ce que l’on a compris.
- Les confronter à celles d’autres étudiants.
- Lire la bibliographie donnée au fur et à mesure.
Organiser son temps
L’agenda d’un étudiant peut être aussi compliqué que celui d’un ministre, entre les cours, un job, une activité sportive et sa vie sociale. Pour ne pas se perdre et garder en tête que l’objectif n° 1 est de réussir son année, il faut organiser, trier, répartir, classer par ordre de priorité ses diverses activités. Investissez donc dans un agenda ! Si vous habitez à distance du campus universitaire, que votre logement est bruyant, si le chauffage marche mal et si vous avez des creux dans votre emploi du temps, au lieu de faire des allers-retours en tram, ayez le reflexe bibliothèque universitaire.
Avoir ses propres routines de travail
Chaque individu est différent de l’autre et, par conséquent, il est aberrant de prétendre à une règle générale qui transcende toutes nos habitudes de travail. Comment réussir ses études à l’université ? Au contraire, la sagesse consiste à tester, tester et tester encore des méthodes et des stratbégies à appliquer à ses études. L’intérêt de cette démarche est qu’elle vous permet de vous faire une idée à propos de ce qui fonctionne véritablement pour vous. Le but ultime est de trouver votre méthode, de vous démarquer des autres, d’assumer votre particularité et de vous passer des regards moqueurs voire des critiques des autres qui auraient aimé que vous adoptiez leurs habitudes de loosers.
Ne jamais accumuler ses cours
Pour réussir ses études, il faut vraiment le vouloir. Or, il y a manifestement une contradiction entre le fait de désirer cette réussite et celui de délaisser les actions qui mènent au succès. En effet, comment peut-on vouloir réussir ses études et s’arranger pour ne jamais être à jour dans ses cours ou ne jamais les apprendre à temps ? C’est tout simplement une aberration pour quelqu’un qui veut entendre… la vérité. La pire des erreurs qu’un apprenant peut commettre est vraiment d’accumuler ses cours en attendant la programmation des examens. En agissant ainsi, le risque est de sombrer dans une grande fatigue menant à l’échec. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des étudiants qui « se dopent » durant les périodes d’examen tout simplement parce qu’ils ont du mal à s’approprier la masse de contenus qu’ils avaient accumulés. Ces habitudes sont à proscrire. Pour réussir vos études, concentrez-vous sur vos études en priorité et apprenez vos leçons au fur et à mesure qu’elles vous sont délivrées par les enseignants. Bien entendu, il convient de toujours compléter ces cours par des lectures (à la bibliothèque et sur Internet) ainsi que par une participation assidue aux rencontres d’animation pédagogique ou scientifique.
Rapprochez-vous de vos professeurs
Ce ne sont plus vos « ennemis » comme en lycée. La relation est désormais différente. Les professeurs sont là pour vous aider à réussir et vous, vous êtes plus mature. Vous pourrez progresser en leur demandant et en suivant leurs conseils. Vous renforcerez ainsi votre réseau et peut-être vous aurez aussi de nouveaux amis ! Rencontrez-les, ne serait-ce que par courtoisie. Montrez qui vous êtes, les professeurs ont tant d’étudiants. Si vous avez un rendez-vous, exposez-leur vos idées, vos difficultés. Ainsi, votre professeur sait à quel genre d’étudiant il a affaire. Si vous êtes sérieux et appliqué, vous en tirerez un présupposé positif qui peut se traduire par de meilleures notes. Trouvez-vous un mentor, un tuteur. Ce peut être un professeur, un étudiant plus âgé qui s’intéresse à vous, avec qui vous vous entendez bien. Ce mentor vous donnera des conseils, vous aidera à choisir vos matières et peut-être à trouver un travail à la fin de vos études. C’est plus qu’important d’avoir une telle personne avec soi !
Prenez de bonnes habitudes de travail
Bien sûr, tout le monde ne travaille pas pareil ! Certains travaillent avec la télé ou la musique, d’autres dans le silence absolu. Certains aiment mieux travailler en groupe, d’autres seuls. C’est à vous de trouver ce qui vous rend le plus efficace ! De même, posez-vous certaines questions peut-être implicites pour vous. Êtes-vous du genre à comprendre vite ou au contraire vous faut-il des semaines pour emmagasiner des connaissances ? Quel type d’apprenant êtes-vous ?
- Avez-vous une mémoire auditive ? Retenez-vous mieux les cours oraux ? Retenez-vous mieux vos cours s’ils sont lus à voix haute ?
- Avez-vous une mémoire visuelle ? Retenez-vous mieux les cours écrits ? Préférez-vous les graphiques, les livres ou regarder une expérience ?
- Avez-vous une mémoire tactile ? Apprenez-vous mieux en touchant ? Vous préférez la pratique à la théorie ? Vous ne concevez pas d’apprendre sans faire ?
Remarque importante : à quel moment de la journée travaillez-vous le plus efficacement ? Êtes-vous plutôt du matin, du soir, du début de l’après-midi ? Vous devez être conscient de ces moments où vous abattez du travail et ceux durant lesquels vous êtes totalement inefficace. Planifiez votre travail en fonction.
Apprenez à gérer votre temps libre
La gestion du temps libre est, selon Mireille Houart, « la difficulté majeure » à laquelle est confronté l’étudiant à son arrivée à l’université. Surtout que cela coïncide avec l’apprentissage d’une certaine indépendance. « Les sollicitations sont énormes : les fêtes, les sorties… Cette liberté est aussi synonyme de contraintes : les étudiants doivent faire des courses, tenir leur studio…. », énumère l’auteur. Pour gérer au mieux ce nouveau temps libre, Mireille Houart propose de faire un planning hebdomadaire, heure par heure, de toutes ces activités. »L’idée est d’y indiquer tous ses cours, ses déplacements, ses repas, ses activités extérieures allant du rendez-vous chez le dentiste, aux sorties en passant par le yoga. » Dans les plages libres, vous devez inscrire vos différents temps de révisions : la réalisation des supports de cours, les entraînements via des exercices, le temps de mémorisation du cours… « Il s’agit d’être précis : lundi, je révise les chapitres 1 à 3, par exemple. Et de préciser à côté le temps que l’on estime consacrer à chaque tâche. » Chronométrez-vous?! Cela vous permettra d’évaluer puis d’ajuster au mieux votre temps de révisions pour chacune de ces tâches.
Gardez le cap toute l’année
?!
Rester motivé jusqu’à la fin de l’année : plus facile à dire qu’à faire?! Pour Mireille Houart, tout est là encore affaire de stratégie, pour se mettre au travail mais aussi maintenir l’effort. La première chose à faire : se raccrocher à l’objectif ultime. Se rappeler que si l’on travaille si dur c’est pour devenir médecin par exemple. La deuxième chose est de s’accorder des récompenses une fois qu’on a terminé une période intense de travail. La troisième : identifier ses faiblesses?! Comment réussir ses études à l’université ? Commencez par inscrire les cinq dernières tentations qui vous ont empêché de vous mettre au travail puis déterminez des moyens de lever ces obstacles. Pour vous aider, vous pouvez par exemple penser à une situation où vous avez été confronté à une vraie tentation alors que vous étiez en train de réaliser une tâche scolaire, mais pour laquelle vous êtes parvenu à résister. L’auteur suggère d’autres astuces pour le moins originales?! Vous pouvez poser un miroir devant votre bureau pour vous voir en train de ne pas travailler, demander à un proche de vous imposer des tâches rebutantes si vous n’étudiez pas, utiliser un logiciel qui vous empêche d’aller sur certains sites pour éviter d’être distrait ou encore vous lancer un défi (réaliser X exercices en une heure…). À vous de choisir votre méthode pourvu qu’elle soit efficace?!
Misez sur l’entraide entre étudiants
Pour affronter les partiels, pas de méthode miracle. « Si l’étudiant a suivi son planning, il ne devrait pas avoir de surprise. En revanche, quand on n’a pas travaillé pendant l’année, il faut prendre du temps pour faire ses supports de révisions. C’est tout ce temps que l’étudiant n’a pas pour mémoriser et s’entraîner », relève Mireille Houart. L’auteure suggère de miser sur « la collaboration » avec d’autres étudiants. « . Comment réussir ses études à l’université ? Il ne faut pas hésiter à se créer un groupe de révisions, s’entraider, s’organiser des séquences de questions-réponses le temps d’une soirée… », énumère-t-elle. Elle conseille aussi de se garder un jour de libre dans la semaine sur son planning. « C’est une sécurité au cas où l’on sous-estime son temps de révisions. Soit l’étudiant n’est pas au point et il consacre cette journée à rattraper son retard. Soit il est à jour et peut en profiter pour se détendre. Et là, bingo?! » Bingo, votre année déjà dans la poche??
Travailler à plusieurs, éviter l’isolement
« Seul dans la foule »… L’isolement peut être ressenti comme un frein à ses études. Il convient donc de tenter d’y remédier en se forçant à faire partie d’un goupe pour un exposé lors d’un TD, en s’inscrivant dans une association étudiante, en faisant partie d’une équipe sportive ou d’une troupe de théâtre. Même si vous êtes un grand timide, vous pouvez trouver des lieux où rencontrer d’autres étudiants. Se faire des connaissances, c’est aussi faire l’effort d’aller vers les autres et cela en vaut toujours la peine.
User et abuser des bibliothèques universitaires
Un tuteur est un étudiant plus âgé, qui a essuyé les plâtres avant vous, qui a fini par acquérir les méthodes de travail que l’on vous demande et qui se porte candidat pour encadrer un plus jeune.
S’appropier ses leçons
Ce point me fait penser en réalité à une question que les étudiants me posent souvent lorsque je sors de mes amphis ou de mes séances de travaux dirigés (TD). Il s’agit de savoir s’ils doivent apprendre par coeur leurs leçons ou tout simplement les lire et essayer de les comprendre. Personnellement, je n’ai pas de réponse toute faite et parfaite. Je ne peux que parler alors de ma propre expérience, une expérience qui m’a bien sûr réussi et que je préconise sans hésitation. D’ailleurs, tant que je ne parcoeurisais pas mes leçons, je ne me sentais jamais rassuré. En revanche, j’étais détendu et serein à l’examen après avoir mémorisé tout ce qui pouvait véritablement l’être. Bien entendu, je restituais toujours intelligemment mes connaissances et répondais lucidement aux questions posées. J’obtenais aussi de très bonnes notes qui m’ont probablement valu de réussir mes études et d’être recruté ensuite successivement par l’ONG Enda Tiers-Monde (2009-2014) et par l’Université (depuis 2011).
En définitive, j’ai conscience que ma stratégie peut ne pas convenir à tout le monde. Par conséquent, il appartient à chacun de trouver sa méthode gagnante. N’oubliez pas : l’objectif final est tout simplement d’arriver à vous approprier vos leçons.
Adapter son programme
Il y a un temps pour chaque chose ! Parfois, on a vraiment envie d’étudier mais pour une raison ou pour une autre, l’esprit n’y est pas. C’est normal, d’autant plus que nous évoluons dans des contextes sociaux et sociétaux qui exercent une forte influence sur notre état d’esprit. Comment réussir ses études à l’université ? Compte tenu de cette réalité, mon conseil est d’essayer avant tout de trouver votre propre rythme. Cela ne signifie pas que vous devez vous relâcher et verser dans la procrastination. La procrastination est la pire ennemie de quelqu’un qui veut réussir. Bien au contraire, il s’agit d’identifier les meilleurs moments pour bien progresser, de sorte que les moments de « ‘flottement » ne puissent pas avoir un impact négatif irréversible dans vos résultats finaux. Grâce à votre planning de travail, vous parvenez à prévoir vos emplois du temps, suivre vos cours correctement, organiser les leçons à apprendre successivement, notamment durant les semaines de révision généralement très intenses.
Définissez votre objectif universitaire
Si vous ne le faites pas, vous risquez de quitter l’université puis de vous demander plus tard si vous avez bien fait d’agir ainsi. Chacun à la fac a un objectif ! Soyez conscient de vos forces et de vos faiblesses ! Ne vous fixez pas un but dont vous savez pertinemment au fond de vous que vous êtes incapable de l’atteindre pour telle ou telle raison. Soyez ambitieux, mais réaliste ! N’oubliez pas non plus quelle vie vous voulez plus tard !
Faites-vous des amis(es)
Bon ! L’université, c’est plus grand que le lycée et l’on peut se sentir perdu ! C’est entendu ! Au début, tout le monde est logé à la même enseigne ! Après la surprise des premiers jours, vous allez vite nouer des relations avec des dizaines, peut-être des centaines, de personnes avec qui vous étudierez ou simplement passerez de bons moments. Plus tard, vous vous rappellerez ce bon vieux temps où vous rencontriez plein de gens ! Beaucoup sont nostalgiques de leurs années de fac !
Impliquez-vous dans des clubs, des évènements, des traditions
Bien sûr, vous connaissez puisqu’il y avait presque la même chose au lycée. Mais là, c’est différent, car on ne vous forcera pas à participer. Ce sera à vous de vous impliquer ! Participer à ces activités dépasse le caractère strictement ludique ou festif de la chose : il en va aussi des relations sociales présentes et futures. Par la force des choses, vous allez rencontrer des gens qui ont les mêmes centres d’intérêt que vous, mais aussi des gens avec qui vous ne ferez qu’un bout de chemin ou des gens qui ne voient pas la vie de la même manière que vous. « C’est la vie ! » : c’est une sorte de raccourci de la vraie vie ! Essayez d’élargir votre cercle de relations. Bien sûr, on aime à partager ce qu’on aime avec des gens que l’on rencontre fréquemment. Mais le danger, c’est qu’on risque de fréquenter des personnes qui nous ressemblent trop alors qu’il y a tant de gens intéressants à côté. Ne soyez pas exclusif dans vos relations !
Faites la fête
Les fêtes étudiantes font l’objet d’un mythe : tout le monde en parle comme étant des évènements « orgiaques », mais personne n’en a vraiment vécu de telles ! Hollywood est passé par là ! Vous risquez d’être déçu si vous comptez participer à ce genre de soirée. Enfin, presque ! La plupart des fêtes étudiantes ne ressemblent pas à ce qu’on peut voir dans les films ou les séries télévisées (quoique dans certains établissements… passons !). Soyez vous-même dans ce genre de réunions, souriez et soyez prêt à rencontrer des gens. Qui a dit que le « succès » devait se limiter aux seuls résultats universitaires ? Soyez un joyeux fêtard respectueux ! Comment réussir ses études à l’université ? Ne balancez pas vos cadavres de bouteilles partout chez celui qui vous invite, ne squattez pas son lit sans sa permission ! Ne mettez pas le bazar dans sa cuisine ! Apportez votre écot à la soirée : ne venez pas les mains vides. Si vous êtes bien élevé et généreux, vous serez toujours invité ! Attention aux addictions liées à la drogue !
Existe-t-il des drogues « douces » et des drogues « dures » ? Les avis sont partagés. Si l’alcool et l’herbe, pris en quantité raisonnable, ne vous amènent pas à l’hôpital, il n’en ira pas de même avec la cocaïne, les amphétamines, l’ecstasy et autres analgésiques pris à fortes doses. Vous pourriez en mourir ! Certains étudiants profitent des années à la fac pour s’initier à la drogue. Ce n’est pas une obligation, faites ce que votre conscience vous dicte. Ne vous forcez pas à prendre quelque chose sous prétexte que les autres disent que c’est bien ! En matière de drogue, on ne sait pas toujours ce qu’on prend.
Côté sexe, prenez des précautions
De nombreux étudiants de première année ont une ignorance abyssale en matière de sexe. On se vante facilement de ses soi-disant exploits dans ce domaine, mais ils en parlent plus qu’ils ne les accomplissent. Comment réussir ses études à l’université ? Les études montrent que les étudiants ont, sur une année, un seul partenaire sexuel, voire aucun ! Un autre rapport a montré que 59 % des étudiants n’avaient eu aucun partenaire sexuel dans les 30 derniers jours . « Sortez couvert ». Garçon ou fille, ayez toujours un préservatif si vous avez une quelconque relation sexuelle. S’il est utilisé dans les règles, un préservatif est à 98 % efficace pour prévenir une grossesse . Ne faites pas l’amour sans protection ! Il suffit d’un seul rapport non protégé pour contracter des maladies comme l’herpès, le VIH ou toute autre IST ! Comment réussir ses études à l’université ? Sachez que le plaisir que vous avez pris en faisant l’amour non protégé disparaitra bien vite, mais, par contre, cet herpès que vous avez attrapé, lui restera avec vous toute la vie ! À méditer ! L’alcool peut fausser votre jugement et influencer vos prises de décision. Il diminue aussi les inhibitions, ce qui peut vous amener à faire des choses que vous ne feriez peut-être pas si vous étiez dans votre état normal, comme coucher avec un(e) inconnu . Souvenez-vous en avant de boire ! En matière de sexe, soyez un minimum averti(e). Finissons-en avec quelques affirmations que l’on peut entendre parfois à propos de sexe.
- « La pilule contraceptive protège des IST » : faux. Elle ne vous protègera jamais de maladies comme l’hépatite ou le Sida .
- « On ne tombe pas enceinte durant les règles » : faux. Cela peut arriver.
- « On ne tombe pas enceinte si l’on est vierge et que l’on couche avec quelqu’un pour la première fois » : faux.
- « La pilule contraceptive est efficace dès le premier jour de prise » : faux. Il faut la prendre au moins un mois avant pour qu’elle remplisse son office .
Ne mangez pas seul(e)
Bon, si vous aimez, faites-le ! Dans son livre (en anglais) « Never eat alone », Keith Ferrazzi avance l’idée qu’il est profitable de faire partie d’un groupe, lequel pourra devenir plus tard un réseau sur lequel vous pourrez vous appuyer. Profitez de ce que vous êtes à la fac pour vous faire des relations. La cafétéria ou le restau-U sont des endroits idoines pour ça.
Mangez sainement, bougez et reposez-vous
Cette trilogie est (ou devrait être) le crédo de tout étudiant. Pour pouvoir assumer toute cette vie trépidante et bien remplie et si décisive pour l’avenir, il faut ménager sa santé. Le régime alimentaire d’un étudiant est identique à celui de n’importe quel adulte : viande maigre, des protéines, des fruits et des légumes, des céréales entières. Fuyez les sodas, les sucreries, les plats industriels, les graisses saturées ! Vous vous sentirez mieux et vous éviterez de croiser le chemin de celui qu’on appelle aux États-Unis « Freshman 15 », cette épidémie qui touche les étudiants de première année (qui prendraient entre 5 et 10 kilos à cause des sodas et du « junkfood »). Faites de l’exercice. C’est une bonne « drogue » ! Comment réussir ses études à l’université ? Si vous bougez, vous allez garder la ligne, combattre l’obésité, abaisser votre taux de cholestérol, combattre le stress et beaucoup mieux dormir . Rejoignez un club de sports, faites des longueurs de bassin à la piscine, prenez les escaliers au lieu de l’ascenseur. Sinon, 30 minutes de marche rapide par jour sont un bon exercice.
Dormez suffisamment.
C’est une condition « sine qua non » de la mémorisation et de la concentration . Dans les faits, on s’aperçoit que les étudiants qui se couchent tard, qui font la fête ou qui ont des problèmes de sommeil réussissent moins bien que ceux qui ont une bonne hygiène de sommeil .
N’hésitez pas à vous rendre au point santé de votre université
Vous y rencontrez toutes sortes de praticiens qui non seulement vous soigneront, mais vous donneront également des informations sur la santé. Vous y trouverez aussi des brochures. Certaines prestations sont gratuites : vaccinations, dons de préservatifs, conseils. C’est un lieu à fréquenter régulièrement.
Dédramatiser, se relever et avancer
Le chemin qui mène à la réussite est souvent parsemé d’embûches. Cela est valable aussi bien dans la vie en général que dans les études. Pour n’importe quelle raison, il nous arrive parfois de traverser des difficultés, d’essuyer des échecs ou du moins des insuccès dans notre vie. Ce n’est donc pas l’échec qui est le problème en soi. Au contraire, le problème est d’accumuler des échecs sans être capable de se relever. La recommandation que je partage souvent avec les jeunes qui sollicitent mon avis à ce sujet est la suivante :
Il faut arrêter de dramatiser. Essayez de cultiver un esprit positif !
Par exemple, lorsque vous obtenez une mauvaise note à une évaluation, identifiez votre propre responsabilité dans ce qui pourrait être appelé « échec ». Identifiez vos manquements, tentez de les corriger et d’y remédier le plus rapidement possible. Comment réussir ses études à l’université ? Ne rejetez jamais la faute sur les autres même s’il existe des raisons de croire que vous n’y êtes pour rien.
Etre dynamique et participer aux cours
A l’Université, comme dans nos quartiers, on trouve des personnes de toutes sortes. Tandis que certaines d’entre elles sont inspirantes, d’autres paraissent tout simplement nocives. Il importe, par conséquent, de faire le choix de rester dynamique et de se distinguer dans les bonnes actions. La meilleure façon d’y arriver est de :
- bien s’entourer en choisissant des personnes ayant un impact positif dans votre vie ;
- être actif et ne montrer aucun signe de paresse en classe ;
- être joyeux, sourire assez souvent pour garder l’espoir et éviter les sources de stress ;
- participer aux travaux qui se déroulent en classe avec l’enseignant ;
- partager ses idées sans avoir peur de se tromper (vous allez en classe pour apprendre, n’est-ce pas ?) ;
- s’accompagner des meilleurs étudiants (ou élèves) ;
- s’éloigner systématiquement de ceux qui vous démotivent, soit par la parole soit par l’acte.
Si votre fac a un service de sécurité, recourez-y
Ce service est là pour la sécurité des étudiants. Son personnel est formé et peut intervenir à plusieurs niveaux. Il peut vous accompagner jusque chez vous si vous vous sentez en danger. Il peut vous donner des conseils en cas d’agression dans votre secteur (surtout si vous êtes en ville). Vous pouvez lui signaler tout ce qui vous semble relever de la justice. Si vous-même êtes victime d’un vol, d’un viol, d’une agression physique, de chantage, signalez-le soit auprès du service de sécurité du campus s’il existe, soit directement au poste de police le plus proche.
Faites votre budget
La fac, c’est le moment où l’enfant laisse place à l’adulte et à ce titre, il faut commencer à gérer son argent. Pour dresser un budget mensuel, faites une estimation de vos rentrées d’argent, puis de vos dépenses en fonction des dépenses passées. Donnez-vous des priorités en n’oubliant pas ce principe fondamental : les dépenses ne doivent pas excéder les recettes. Voici comment on peut présenter un budget (à adapter en fonction de votre profil). Argent disponible chaque mois (recettes) : 1 300 euros
- Loyer : 600 euros
- Nourriture : 250 euros
- Livres et fournitures scolaires : 100 euros
- Essence : 200 euros
- Faux frais : 150 euros
Vous pouvez peut-être bénéficier de bourses d’études
Selon les pays, il existe des organismes qui gèrent ces aides financières : le CROUS en France, l’« Apply for federal student aid » (FAFSA) aux États-Unis . Ils sont à contacter lors de la dernière année de lycée, il faut du temps pour remplir la demande et la voir acceptée. Les critères d’attribution sont variés (au mérite, en fonction des revenus, etc.). Il existe des aides et il serait dommage de ne pas en profiter. Il y a surement un point d’accueil pour ce genre de démarches dans votre fac.
Pensez aux jobs d’étudiants
Tout étudiant digne de ce nom a eu ou aura un job pour arrondir ses fins de mois. Vous pouvez trouver des places dans le privé (genre « Mac jobs »), mais sachez qu’il existe aussi des emplois étudiants assez « tranquilles » dans les facs. Renseignez-vous ! Comment réussir ses études à l’université ? L’avantage de travailler à l’université, c’est que vous pouvez étudier tout en travaillant (si votre tâche n’est pas trop prenante). Quand vous serez avancé dans vos études, il est possible d’être rémunéré, dans certaines matières, pour faire de la recherche. C’est cela qu’intervient le mentor (voir plus haut), c’est lui qui vous fera rentrer dans l’équipe, qui persuadera ses patrons que vous êtes un sujet valable. De plus, cette expérience figurera dans votre CV.
Si vous le pouvez, essayez de mettre un peu d’argent de côté
Si vous avez une bourse, si vos parents vous aident financièrement et si au final, vous réussissez à mettre un peu d’argent de côté, c’est bien ! Quand vous entrerez dans la vie active, vous devrez faire face à de nombreuses factures et il est agréable alors d’avoir un peu d’argent devant soi. Cela vous permettra aussi de financer des études à l’étranger ou d’éviter le recours à un prêt. Voyons cela. Sachez qu’il est possible d’étudier à l’étranger, mais cela revient cher. Très cher ! Heureusement, pour les étudiants de l’Union européenne, il existe le programme Erasmus qui permet aux étudiants de passer une année d’études dans un des 28 pays de l’Union. Certaines universités ont aussi noué des partenariats avec d’autres pays (États-Unis, Angleterre, Canada, Australie…), renseignez-vous. Il existe des prêts étudiants, mais ils sont longs à rembourser. Aujourd’hui, toutes les banques prêtent aux étudiants pour qu’ils puissent payer leurs études. Le principe est simple : vous remboursez votre prêt dès que vous avez fini vos études, que vous ayez un diplôme ou non en poche. C’est une sacrée charge quand on débute dans la vie professionnelle.
Avoir une bonne hygiène de vie
Prenez le cas de cet étudiant qui souhaite réussir ses études et qui, paradoxalement, ne dort même pas assez tandis que les experts préconisent 8 heures par jour. C’est tout simplement impossible car il y a une relation directe entre nos performances physiques et nos performances intellectuelles. Pour réussir ses études, il est donc nécessaire d’avoir une bonne hygiène de vie. Je ne suis pas expert dans ce domaine, mais au moins je sais que les aspects suivants sont nécessaires pour une bonne hygiène de vie :
- veiller à ce que l’on mange afin d’avoir une alimentation saine et équilibrée ;
- se bouger ou tout simplement faire du sport, à chaque fois que c’est possible ;
- renoncer à la consommation d’excitants, naturels comme artificiels ;
- s’occuper de son sommeil (dormir tôt, se réveiller tôt) ;
- revenir à l’essentiel et enlever de sa vie tout ce qui est superflu ;
- éviter les folies de grandeur et assumer une vie de simplicité ;
- éviter la sexualité, notamment celle faite hors mariage ;
- ralentir ou s’arrêter tout bonnement pour se détendre de temps à autre ;
-
accepter l’imperfection : personne n’est parfait, en commençant par moi-même.
Se lancer des défis et les relever
Imaginez un instant une vie sans défis ! Elle serait fade, n’est-ce pas ? Comment réussir ses études à l’université ? Dites-vous bien que l’un des meilleurs moyens de réussir ses études est aussi de toujours chercher à relever des défis. Cette conception est d’autant fondamentale qu’elle vous aide à garder le cap et à accomplir des performances. Rappelez-vous de ce que dit le proverbe du Cid de Corneille, qui reprend presque à l’identique la formule de Sénèque utilisée dans l’une de ses lettres à Lucilius (Sénèque, De la providence, III, 4). Suivant une traduction de René Waltz, on comprend que :
« Le gladiateur se croit déshonoré si on l’accouple à plus faible que lui; il sait qu’on vainc sans gloire quand on vainc sans péril. Il en va de même de la fortune: elle choisit à dessein les plus rudes antagonistes (…). Un grand exemple ne naît que de la mauvaise fortune ».
Le plus difficile est souvent de commencer. Alors, si vous voulez vraiment réussir vos études, fixez-vous des défis que vous cherchez résolument à relever, sans ne jamais se trouver des excuses pour abandonner. Il nous arrive parfois, par exemple, de vouloir ouvrir un cahier ou un livre et d’avoir l’impression d’entendre une voie intérieure qui nous suggère de lire d’abord un message, de regarder une photo ou une vidéo sur notre smartphone. Cette sensation est tellement persistante que l’on finit par se concentrer sur le téléphone et ne plus sentir le temps passer. Comment réussir ses études à l’université ? Savez-vous pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est plus facile pour un esprit non éduqué de s’adonner à la distraction que de se concentrer sur l’essentiel. Alors pour commencer et arriver à vous concentrer, je vous recommande le « défi des 5 minutes ». C’est simple : ouvrez votre cahier et dites-vous que pendant 5 minutes, vous ne ferez rien d’autre que lire attentivement et essayer de comprendre ou de mémoriser le contenu. Le résultat est que vous ne sentirez pas non plus le temps passer. Mais cette fois-ci, vous aurez gagné en efficacité.
Avoir une méthode de travail efficace pour réussir ses études
Que ce soit pour suivre ses cours, prendre des notes, apprendre ses leçons ou pour réviser durant les moments d’examen, il est toujours crucial, pour quelqu’un qui veut réussir ses études d’avoir une bonne méthode de travail. Celle-ci doit consister à un ensemble d’habitudes gagnantes que l’étudiant applique sans se laisser distraire par ses camarades ou par d’autres facteurs liés à son environnement. Même s’il est difficile de fournir des indications pouvant convenir à la diversité des profils d’étudiants, je partage quand même quelques recommandations utiles pour se forger sa propre méthode de travail. Ces recommandations consistent à :
- éviter de rater des cours : « les absents ont toujours tort ! » avez-vous l’habitude d’entendre et c’est plutôt difficile à nier ;
- éviter les retards répétitifs : vous donnez une mauvaise image de vous, aussi bien à vos enseignants qu’à vos camarades ;
- savoir prendre note : évitez les notes de vos voisins et utilisez votre propre système de prise de note avec des abréviations, des techniques mnémotechniques. Par exemple : « Me Voici Tout Mouillé, J’ai Suivi Un Nuage« , phrase pour retenir sans difficulté les planètes du système solaire : ercure, Vénus, Terre, Mars,Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune. Il en existe plusieurs que vous pouvez utiliser afin d’accroître vos capacités de mémorisation ;
- se documenter efficacement : cela consiste à éviter ce que le sociologue et Professeur émérite Luc Van Campenhoudt appelle « gloutonnerie livresque » ;
- réviser intelligemment : chacun a ses astuces, mais il est utile de savoir se concentrer sur des mots-clés d’un cours, identifier les idées le plus importantes, apprendre le plan du cours, apprendre les définitions importantes, créer des fiches de révision synthétiques, essayer d’expliquer à votre entourage ce que vous avez appris, afin de vous assurer d’avoir compris votre cours vous-même ;
-
suivre des vidéos de motivation : rester motivé est extrêmement important et pour cela vous aurez besoin de vous stimuler tout en vous éloignant des personnes contre-productives.
Comment réussir ses études à l’université ? Voilà donc en définitive ses meilleurs astuces qui, je l’espère, pourront vous amener plus d’efficacité dans vos études. Faites-moi savoir en commentaires si vous avez d’autres aspects que vous jugez essentiels et que je n’aurais pas abordés dans cet article. Bon courage et grand succès à toutes et à tous !
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