Travailler sur le détournement de l’attention serait la solution pour contrôler ses envies, d’après des chercheurs en psychologie de l’université australienne de Flinders. Si la plupart des gens apprécient de temps à autre une douce friandise au chocolat, d’autres en revanche souffrent d’une dépendance réelle et très difficile à surmonter. Si vous faites partie de ces personnes dépendantes au chocolat, vous pouvez essayer de vous en défaire en vous efforçant de mieux comprendre les causes ainsi que les éléments déclencheurs de cette addiction. Une fois que vous aurez mieux compris votre dépendance, vous pourrez la surmonter en apprenant à manger du chocolat avec modération, ou en le supprimant de votre alimentation, si nécessaire. Certaines personnes ont beaucoup de mal à ne pas craquer devant une tablette de chocolat. Quand la tentation devient trop forte, on ne peut pas l’ignorer. Mais d’après une étude publiée par la revue scientifique Appetite et menée par les chercheurs en psychologie de l’université Flinders, en Australie, il existe une astuce pour nous aider à résister aux envies de chocolat.
Car en effet, si une consommation modérée de chocolat aide à améliorer la fonction cognitive et la santé cardiaque, l’excès de sucre et de gras augmente les risques d’obésité, de troubles cardiovasculaires, de problèmes de tension, et de diabète. Mais comment faire pour calmer les rêves gourmands qui guident nos pas jusqu’au placard à sucreries de la cuisine ? Pour trouver une solution, les auteurs de l’étude ont mené deux expériences sur un groupe de 191 jeunes femmes.
Calmer l’envie irrésistible
Leur but était de travailler sur une méthode pour détourner l’attention de l’objet du désir, le chocolat, et pour que l’esprit arrive à s’apaiser. Pendant les tests, les participantes à l’étude ont bénéficié de séances d’imagerie guidée, de défusion cognitive ou de simple rêverie contrôlée. La première technique aide à diminuer l’envie convulsive en imaginant l’odeur et le goût du chocolat, puis en les remplaçant par des images très différentes comme une promenade dans la forêt ou sur la plage. La deuxième technique, la défusion cognitive, est basée sur une auto-initiative qui consiste à se dire que, même si l’envie de chocolat est présente, elle ne doit pas forcément se concrétiser. Après avoir mesuré l’intensité des envies au sein des volontaires, les scientifiques ont désigné la technique psychologique gagnante : la défusion cognitive. L’imagerie guidée a donné de bons résultats uniquement en cas de grosse envie de chocolat. La prochaine fois que vous voulez résister à la tentation, dites-vous que vous n’êtes pas obligée d’en manger, puis imaginez-vous en train de faire une promenade en pleine nature.
Qu’est-ce-que l’addiction au chocolat ?
L’addiction au chocolat pourrait être considérée comme une addiction alimentaire même si « à l’heure actuelle, le concept d’addiction alimentaire est encore débattu du fait de la difficulté à définir cette addiction et du manque de données scientifiques » informe le Dr Juliette Hazart. L’alimentation étant nécessaire à notre survie, à partir de quels critères définir l’addiction ? « Le concept d’addiction alimentaire fait référence à une relation de dépendance d’un individu vis-à-vis de certains aliments. Sur le plan clinique, les personnes éprouvent des difficultés dans leur rapport à l’alimentation avec un craving, c’est-à-dire une envie irrépressible de consommer, une perte de contrôle sur leur consommation alimentaire, une incapacité à réduire leur consommation malgré le désir de le faire et la poursuite du comportement malgré la connaissance des effets négatifs de cette consommation alimentaire sur leur santé. » Dans l’addiction, il y a une « perte de liberté de s’abstenir » contrairement à la gourmandise et à l’alimentation plaisir. « L’addiction alimentaire est à distinguer des troubles des comportements alimentaires comme l’hyperphagie boulimique, la boulimie et l’anorexie nerveuse. »Le chocolat compte plusieurs adeptes à travers le monde entier. En France, 99% de personnes apprécient cette sucrerie et un tiers en mangent au quotidien.
Aromatisé, au lait, noir, blanc, quel que soit sa forme, il attire bon nombre de personnes qui se laissent séduire par son goût sucré. L’addiction au chocolat fait partie de ces nouvelles formes d’addiction. Elle vient s’ajouter à celles que nous connaissons déjà : addiction à la cigarette, à certaines drogues, à l’alcool, etc. L’addiction fait référence à une augmentation de dose pour éprouver le même effet d’apaisement. Dans le cas du chocolat, elle correspond à une sensation de dépendance psychique liée en principe à la sécrétion d’endorphines qui sont les hormones du plaisir. A chaque consommation de chocolat, ces hormones vous incitent à en prendre à nouveau. Très souvent, l’addiction au chocolat est peu dérangeante et ne désigne pas une dépendance médicalement parlant. Toutefois, dans certains cas, l’usage excessif du chocolat peut être associé à d’autres problèmes de santé, par exemple des troubles du comportement alimentaire comme l’hyperphagie et la boulimie.
Quand se manifeste-t-elle ?
En général, le chocolat est absorbé en grande quantité d’un coup (le plus souvent plus de 50 grammes) dans une situation de tristesse, d’angoisse ou de stress. En effet, notre alimentation reflète le plus souvent notre état émotionnel. Et on a tendance à se réfugier dans les aliments sucrés (chocolat, bonbons sucrés) pour apaiser nos émotions. Les addict au chocolat sont donc la plupart du temps, des personnes mal dans leur peau, ressentant un mal-être profond. Une étude a également attesté que l’addiction au chocolat est reliée aux composants mêmes du produit, à savoir le sucre et la graisse. Le corps a besoin de ces deux substances pour puiser de l’énergie. C’est pour cela que nous avons très souvent envie de consommer du chocolat ou tout autre produit les englobant, lorsque nous sommes épuisés. Cette association sucre-gras raffermit la sécrétion d’endorphines, qui augmentent le risque d’addiction.
Quelles sont les causes de l’addiction au chocolat ?
« Sur le plan neurobiologique, les sucres et les graisses présents dans le chocolat activent les systèmes dopaminergiques du circuit de la récompense. Le circuit de la récompense s’active de façon physiologique pour donner du plaisir afin d’assurer les besoins primaires nécessaires à la survie de l’espèce humaine : manger quand on a faim, boire quand on a soif, avoir des rapports sexuels quand on en a envie… » informe le Dr Hazart. « Cependant, une stimulation excessive du cerveau par des aliments très caloriques et très riches en sucres raffinés ou en graisses pourrait entraîner des altérations fonctionnelles des circuits neurobiologiques impliqués dans l’apprentissage de la récompense, la motivation et le contrôle de la récompense chez des personnes prédisposées. »
Test : comment savoir si on est accro ?
La Yale Food Addiction Scale (YFAS) ou échelle de l’addiction à l’alimentation est l’auto-questionnaire de référence pour évaluer les symptômes d’addiction à l’alimentation, spécifiquement par rapport à certains aliments gras, salés ou sucrés. Il est utilisé par certains professionnels de santé pour orienter leur diagnostic. Sans faire le test, certains signes peuvent inciter à consulter :
« La personne consomme du chocolat en quantité importante avec un retentissement néfaste sur son bien-être physique et psychologique. »
Cela s’accompagne d’un sentiment de « honte » et de « culpabilité« .
« La consommation est souvent dite auto-thérapeutique : besoin d’avoir du réconfort, recherche d’une consolation, d’une récompense… »
Quels sont les risques ?
« Les risques sur la santé sont liés à la teneur en sucres et graisses du chocolat » affirme l’addictologue. « Une consommation importante et régulière de chocolat peut favoriser le développement de problèmes bucco-dentaires, d’une surcharge pondérale, d’un diabète de type 2, d’anomalies lipidiques, de troubles cardio-vasculaires, de certains cancers. » En dehors d’une addiction, une consommation régulière et non excessive de chocolat noir avec une concentration d’au moins 70 à 80 % de cacao a des « bénéfices sur notre santé cardiovasculaire et sur nos capacités cognitives en particulier la mémoire » nuance la médecin.
Quelle molécule est en cause ?
« Selon les données actuelles, nous ne savons pas si une concentration particulière en certains nutriments pourrait engendrer un processus addictif » indique le Dr Hazart. « Cependant, il est établi que les aliments industriels, riches en sucres raffinés, en graisses ou en sel pourraient avoir des propriétés addictives. Faut-il considérer l’addiction alimentaire comme une addiction à une substance, en l’occurrence au chocolat, ou une addiction liée à un comportement c’est-à-dire l’alimentation ? La question n’est pas encore tranchée. »
Les extraordinaires pouvoirs du chocolat
Le chocolat n’est pas seulement un aliment sucré, incroyablement délicieux. C’est aussi une mine d’or s’agissant de bienfaits santé. En voici la preuve !
Le chocolat permet de faire le plein de minéraux et combat le stress
Premièrement, le chocolat contient une forte quantité de minéraux comme le zinc, le fer, le potassium, le magnésium, le phosphore mais aussi de vitamines, en particulier celles du groupe B. Intégré dans une alimentation variée, il contribue donc à l’équilibre alimentaire à condition que ce soit du chocolat noir. Laissez les crèmes dessert trop sucrées dont la valeur nutritive est loin d’être intéressante. Optez plutôt pour un carré de chocolat noir, idéal pour faire le plein de ces nutriments essentiels. Le chocolat ! On le connait aussi pour son effet anti-stress. Excellent pour le moral, il agit positivement sur l’humeur et diminue considérablement le risque de déprime. En effet, le magnésium, qu’il renferme, est un minéral réputé pour ses propriétés relaxantes sans omettre qu’il aide à la transmission de l’influx nerveux par le cerveau. Le chocolat est également enrichi en tyramine et en phényléthylamine, deux substances voisines des amphétamines. Elles interviennent au niveau du cerveau en multipliant les effets des neurotransmetteurs, faisant de cet aliment un véritable antidépresseur naturel.
Il aide à rester jeune et à garder la ligne
Le chocolat, notamment le chocolat noir, a également des vertus anti-âge. Le cacao, qui est l’un de ses composants principaux est extrêmement riche en flavonoïdes, et plus particulièrement en catéchines, dont les effets antioxydants ne sont plus à présenter. De ce fait, le chocolat noir est parfait pour conserver un corps jeune plus longtemps. A l’inverse, le chocolat au lait et le chocolat blanc sont à esquiver. Pourquoi ? Parce qu’ils sont pauvres en cacao. Par conséquent, leur teneur en flavonoïdes n’est pas du tout considérable. Soulignons que les mêmes flavonoïdes aident à faire baisser le taux de mauvais cholestérol (LDL) dans le sang et participent à la prévention des maladies cardiovasculaires. D’autre part, le chocolat est composé en moyenne de 500 calories pour 100 g. Pourtant, il ne doit pas être exclu de votre alimentation. Tout simplement parce que le chocolat noir, de qualité, pourvoit de nombreuses vitamines et de sels minéraux. Grignoter quelques carrés de chocolat noir chaque jour serait un bon moyen pour ne pas craquer pour d’autres aliments, très caloriques. Pour se faire plaisir sans y laisser sa ligne, la bonne quantité est environ 30 g de chocolat noir par jour. Ni plus, ni moins !
Comment devenir moins addict au chocolat ?
Pour certaines personnes, impossible de passer une journée sans craquer pour une barre chocolatée ou une recette avec du chocolat. Les raisons de cette dépendance sont diverses (personnelles ou physiologiques). Et une fois qu’on les aura identifiées, il sera plus facile pour les addict au chocolat de maîtriser leur prise du produit. En attendant, ces quelques pistes peuvent vous aider à contrôler votre addiction.
Nos conseils pour limiter le risque d’addiction
En premier lieu, consommez assez de glucides pour que votre organisme ne vous en demande pas pour rebooster son énergie. Mais il ne doit pas s’agir d’un sucre simple comme celui des pâtisseries, du chocolat, des gâteaux, des biscuits, etc. Il est préférable que ce soit un sucre d’origine saine tel que le sucre lent. Ces sucres ont la particularité d’élever le taux de glycémie mais de façon progressive, ce qui permet à l’énergie de se libérer lentement tout au long de la journée. Une alimentation très salée ou avec un excès de protéines animales peut également justifier le fait que vous soyez addict au chocolat.Ces deux aliments peuvent affaiblir le taux glycémique et en conséquence créer une sensation de besoin de glucose, après le repas, qui donne envie de s’engouffrer de dessert sucré ou de barres chocolatées. C’est pour cette raison qu’il faut éviter les repas trop gras avec trop d’aliments sucrés ou de protéines d’origine animale. Enrichissez plutôt vos menus de céréales en grains et de légumes. Ainsi, votre niveau de glycémie sera normal. Résultat : vous n’aurez plus cette attirance pour les produits sucrés à la fin de votre repas.
Solutions : comment la soigner ?
Une prise en charge intégrée et multidimensionnelle est souvent proposée avec deux principaux axes interventionnels : psychothérapeutique et social.
« Sur le plan psychothérapeutique, les approches motivationnelles, les psychothérapies individuelles centrées sur les facteurs de vulnérabilité psychologiques du patient (comorbidités psychiatriques, régulation des émotions…) et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sont utilisées. »
« Sur le plan social, la participation à des groupes d’entraide ou groupes de parole et une approche préventive dans un objectif de réduction des risques sont proposées. Les thématiques des représentations sociales, de la disponibilité et de l’accessibilité des aliments y sont abordées. »
Peut-on la soigner avec l’hypnose ou la méditation de pleine conscience ?
Oui, ces deux techniques peuvent aider à se débarrasser plus ou moins de l’addiction au chocolat :
L’hypnose. « Elle a un intérêt dans la prise en charge de cette addiction en travaillant en particulier sur les fausses croyances et la faim émotionnelle. Le protocole étant personnalisé, le nombre de séances varie » explique l’addictologue. L’hypnose est un état naturel au cours duquel l’attention au monde extérieur est diminuée pour permettre à l’inconscient d’être plus présent et de percevoir de nouvelles ressources. Sous hypnose, il va être possible de gérer la douleur, la dépression, le stress, améliorer la confiance en soi…
La méditation de pleine conscience. « Elle s’avère également efficace car la prise alimentaire est souvent modulée par les ressentis émotionnels plutôt que par ceux de la faim ou de la satiété » informe le Dr Hazart. « Dans ma pratique, j’utilise des techniques de cohérence cardiaque couplées à la pleine conscience. C’est un outil pour modifier les comportements addictifs dans la durée en diminuant les compulsions alimentaires. Les sensations de faim et de satiété sont mieux perçues. L’appétence pour une alimentation intuitive, variée et autorégulée est retrouvée. Cette pratique permet aussi de diminuer les ruminations à l’origine d’anxiété et de dépression, de mieux réguler les émotions et de diminuer le niveau de stress. »
Méditation de pleine conscience : définition, comment pratiquer ?
La méditation de pleine conscience consiste à être attentif à ce qui se déroule au présent, en soi et autour de soi, sans jugement, ni réaction. Cette conscience de l’instant favorise un état mental apaisé enclin à abaisser le niveau de stress et à améliorer sa qualité de vie. Bienfaits, exercices : découverte avec Clélia Félix, thérapeute holistique.
Demandez-vous quand a commencé votre dépendance
Pour vous aider à comprendre votre dépendance au chocolat et réussir à la surmonter, vous devez d’abord essayer d’identifier le moment où vous avez commencé à augmenter votre consommation et à devenir dépendant(e). Même si vous avez toujours aimé manger du chocolat, réfléchissez à ce qui se passait dans votre vie lorsque vous avez commencé à montrer des signes de dépendance, comme des envies intenses, une incapacité à surmonter ou à contrôler vos envies et le fait de continuer à manger malgré les conséquences négatives . Les addictions se manifestent souvent comme un effet secondaire ou la conséquence d’un autre problème. Par exemple, vous avez peut-être commencé à manger du chocolat à en devenir malade juste après avoir perdu votre emploi. Vous arriverez alors à identifier l’origine de votre dépendance, ce qui est une étape importante pour la surmonter mentalement.
Déterminez ce qui vous pousse à compter sur le chocolat
Si vous ne mangez pas de chocolat parce qu’il vous rend heureux, vous l’utilisez peut-être pour compenser un autre sentiment. Il y a toutes sortes de raisons qui poussent les gens à manger et la plupart sont liées à des émotions négatives. Si vous arrivez à identifier les causes de votre envie excessive, vous parviendrez à trouver une solution pour résoudre le problème . Pour vous aider à comprendre ce qui vous pousse à compter sur le chocolat, essayez de faire une pause quelques instants et prêtez attention à ce que vous ressentez la prochaine fois que vous vous mettrez à chercher quelque chose de chocolaté. Demandez-vous si vous voulez manger du chocolat simplement parce que vous souhaitez en apprécier brièvement le gout ou si vous en voulez parce que vous êtes triste, contrarié(e), anxieux(se) ou parce que vous ressentez toute autre émotion qui motive votre désir . En d’autres termes, pratiquez la pleine conscience quand vous mangez du chocolat. Cela vous aidera à reconnaitre votre dépendance et à identifier le type d’aide dont vous avez besoin pour la surmonter .
Notez la quantité de chocolat que vous mangez par jour
Dans certains cas, il peut être difficile d’identifier le moment où l’addiction a commencé et les raisons pour lesquelles elle persiste. Il peut donc être utile de tenir un journal quotidien pour noter quand vous ressentez une envie, quand vous vous laissez aller et quelle quantité de chocolat vous mangez dans chaque cas . Non seulement ça vous aidera à être honnête avec vous-même concernant votre dépendance, mais ça mettra également en lumière les tendances de vos envies et de votre consommation de chocolat. Par exemple, après plusieurs mois de suivi, vous remarquerez sans doute que vous avez envie de chocolat et que vous vous laissez tenter beaucoup plus souvent à une période donnée de l’année. En conséquence, votre dépendance peut être un effet secondaire de la dépression saisonnière . Par exemple, vous remarquerez que votre addiction est plus forte durant vos règles ou durant les périodes de stress émotionnel, psychologique ou physique .
Consultez un professionnel de la santé
Quelle qu’en soit la cause, la dépendance au chocolat peut avoir des conséquences importantes sur votre santé physique, mentale et émotionnelle. Par conséquent, il peut être utile de consulter un professionnel de la santé pour mieux comprendre ses origines et élaborer un plan pour la surmonter. Les professionnels de la santé mentale peuvent vous aider à mieux comprendre votre dépendance et à traiter la cause sous-jacente, ce qui vous permettra de surmonter votre dépendance. Votre médecin de famille ou un nutritionniste peut vous aider à comprendre l’impact de votre dépendance sur votre organisme. Il vous guidera dans la création d’un plan d’alimentation et d’exercice qui pourra à la fois diminuer vos envies et inverser les effets négatifs sur votre corps.
Efforcez-vous de limiter votre consommation de chocolat
Pour vous aider à surmonter votre addiction et apprendre à manger du chocolat avec modération, fixez-vous une limite à ne pas dépasser par jour ou par semaine. Une fois cette limite fixée, vous pouvez prévoir de n’acheter que cette quantité de chocolat pour ne pas être tenté(e) de trop manger. Par exemple, vous pouvez vous fixer un objectif maximal de 60 g par jour .
Quel chocolat privilégier ?
Pour vous régaler tout en gardant une alimentation équilibrée, utilisez deux carrés de chocolat noir à 70% de cacao, en fin de repas, si vous êtes gourmands. De cette manière, ils auront peu d’impact sur la glycémie. Si vous surveillez votre cholestérol, tournez-vous vers le chocolat aux amandes ou aux noisettes. Il octroie plus de vitamines E et de graisses insaturées qui incitent à la baisse du mauvais cholestérol. Et même si les autres types de chocolat sont permis, le chocolat noir reste le meilleur choix. Il est moins sucré et possède plus de nutriments. En revanche, attention aux biscuits et pâtisseries chocolatées du commerce et aux poudres spécial aromatisées au chocolat consacrées au petit-déjeuner. Ils comprennent peu de cacao et sont truffés de sucres et de matières grasses. Donc, à celles qui s’interrogent encore si on peut inscrire le chocolat dans les menus d’un programme amincissant. La réponse est OUI. On peut déguster du chocolat lorsqu’on a des kilos à perdre. Croquer un ou deux carrés d’une tablette classique de chocolat noir par jour vous aidera même à estomper le désir de grignoter des mets sucrés entre les repas. De plus, il est plus nourrissant et plus rassasiant, ce qui en fait donc une parfaite collation minceur. Pas question alors de s’en priver ! En tout et pour tout, le chocolat est un aliment pour lequel vous pouvez craquer sans culpabiliser.
Et, il serait dommage de passer à côté de ses incroyables bienfaits à cause de certaines idées reçues. D’autant plus qu’il a énormément à vous offrir en termes d’avantages santé. L’astuce pour ne pas devenir addict au chocolat est de ne pas le dévorer quand vous souhaitez combler à un manque ou lorsque vous cessez un régime.
Choisissez du chocolat noir plutôt que du chocolat blanc ou au lait
Si vous essayez de gérer votre dépendance sans supprimer complètement le chocolat de votre alimentation, optez pour du chocolat noir plutôt que pour du chocolat blanc ou au lait lorsque vous décidez de vous faire plaisir. Le chocolat noir présente plus de bienfaits pour la santé que le chocolat blanc ou au lait, ce qui en fait une option plus saine. Les bienfaits du chocolat pour la santé proviennent de sa teneur en cacao. Le chocolat au lait et le chocolat blanc contiennent moins de cacao que le chocolat noir en raison d’additifs comme le lait et le sucre. Le cacao est riche en flavonoïdes antioxydants qui aident à combattre les maladies cardiaques, à améliorer la fonction vasculaire et à diminuer la pression sanguine . Par ailleurs, comme le chocolat noir est moins sucré et plus riche, vous risquez moins de vous laisser tenter .
Mangez du chocolat avec des fruits ou des noix
Pour vous aider à réduire et à gérer votre consommation de chocolat, choisissez soit des noix ou des fruits enrobés de chocolat, soit des collations sous forme d’un mélange des trois. Cela vous aidera à faire le plein de nutriments sains tout en limitant la quantité de chocolat que vous ingérez .
Ajoutez plus de magnésium à votre alimentation
Lorsque vous avez une forte envie de chocolat, essayez plutôt de manger d’autres aliments à forte teneur en magnésium, comme des noix, des graines, des céréales complètes ou des légumes feuillus . Si votre corps est en manque de magnésium, il peut avoir une forte envie de chocolat. En le remplaçant par d’autres aliments riches en magnésium, vos envies commenceront à s’atténuer. Le magnésium est un nutriment essentiel qui aide votre corps à réguler ses fonctions musculaires et nerveuses, la glycémie et la tension artérielle .La prise de magnésium peut être particulièrement utile pour freiner les envies de chocolat durant les règles.
Faites le plein d’aliments sains
Si vous essayez de réduire votre consommation de chocolat pour vous aider à surmonter votre dépendance, efforcez-vous de manger des portions plus importantes d’aliments plus sains. Dans de nombreux cas, les personnes souffrant d’une dépendance au chocolat mangeront délibérément moins lors des repas pour « laisser de la place » à une friandise chocolatée plus tard. Si vous mangez de plus grandes portions d’aliments plus sains, vous constaterez inévitablement que vous êtes trop rassasié(e) pour manger beaucoup de chocolat ou que votre envie s’est calmée tout d’un coup.
Limitez votre consommation lors des occasions spéciales
Pour vous aider à gérer votre dépendance au chocolat, évitez d’utiliser les vacances ou les occasions spéciales comme prétexte pour vous laisser tenter. Si se faire plaisir de temps à autre est une bonne chose pour certaines personnes, cela peut perpétuer votre addiction ou la réveiller pour celles qui sont dépendantes . Lorsque vous êtes confronté(e) au chocolat lors d’occasions spéciales, surveillez votre consommation et utilisez la même approche que celle qui vous a permis de gérer votre dépendance au quotidien .
Débarrassez-vous du chocolat à la maison et au travail
Jetez ou donnez tout le chocolat qu’il vous reste et évitez d’en acheter à l’avenir. Si vous savez que vous souffrez d’une addiction au chocolat et que vous devez le supprimer de votre alimentation pour des raisons de santé mentale ou physique, l’une des premières étapes consiste à éliminer de votre vie tout ce qui a trait au chocolat. Un accès facile à votre source d’addiction rendra celle-ci beaucoup plus difficile à surmonter .
Développez un mantra pour vous aider
Lorsque l’on souffre d’une addiction, il est souvent facile de se convaincre que l’on a besoin de chocolat à une occasion particulière ou que l’on va se faire plaisir juste une dernière fois. Un mantra personnel peut vous aider à surmonter ces obstacles mentaux puisqu’il vous rappellera pourquoi vous devez surmonter votre dépendance et que vous êtes capable de le faire . Quand vous en avez envie ou si vous rencontrez une situation au cours de laquelle du chocolat vous est offert, dites-vous « je n’ai pas besoin de ça pour être heureux(se) ». Il peut également être utile d’avoir un mantra que vous pouvez dire à haute voix, comme « Je ne mange pas ça ». De cette façon, non seulement vous vous rappelez vous-même à l’ordre, mais le dire à haute voix peut vous faire sentir responsable devant tous ceux qui vous ont entendu .
Cherchez une nouvelle collation sucrée
Dans la plupart des cas, la dépendance au chocolat est la manifestation spécifique d’une dépendance au sucre. Par conséquent, si vous supprimez le chocolat de votre régime alimentaire pour surmonter votre dépendance, vous pouvez éventuellement le remplacer par une collation naturellement sucrée pour satisfaire votre envie de sucre . Par exemple, les fruits frais sont une excellente alternative. Même s’ils sont encore riches en sucre et très sucrés, ils sont beaucoup plus nourrissants que le chocolat et ont une plus grande valeur nutritive, ce qui en fait une collation sucrée plus nourrissante et plus saine.
Allez vous promener quand l’envie vous prend
Lorsque vous vous efforcez de surmonter votre dépendance, il peut être utile d’avoir une action qui vous distraira jusqu’à ce que votre envie s’évapore. Par exemple, une marche rapide de 20 à 30 minutes peut à la fois vous distraire de l’envie de chocolat et libérer des endorphines, ce qui peut diminuer votre désir de vous laisser tenter .
Faites quelque chose qui vous rend heureux
Pour les accros au chocolat, les envies se font souvent ressentir en période de stress, de tristesse ou de bouleversement. Par conséquent, pour prévenir tout risque, il peut être utile de faire quelque chose qui vous rend heureux lorsque vous ressentez une envie. Cela vous permettra de traiter la cause ou le déclencheur de votre addiction qui finira à son tour par disparaitre. Par exemple, si vous passez une mauvaise journée et que vous ressentez une envie irrésistible de vous laisser tenter, appelez un ami pour vous remonter le moral au lieu de vous consoler avec du chocolat. Après avoir discuté avec un ami qui vous rend heureux(se), vous vous sentirez sans doute mieux et vous aurez moins envie de succomber à la tentation. La pratique d’un passetemps que vous aimez, comme le tricot, la peinture ou le piano, peut également contribuer à vous rendre heureux(se) et vous empêcher de vous jeter sur le chocolat.
Récompensez-vous pour avoir évité le chocolat
Pour vous aider à rester motivé(e) dans votre combat contre votre dépendance, récompensez-vous de temps à autre lorsque vous avez réussi à ne pas manger du chocolat. Même de petites récompenses hebdomadaires peuvent vous aider à rester sur la bonne voie. Par exemple, pour chaque semaine que vous avez réussi à passer sans chocolat, vous pouvez vous récompenser avec une cure thermale, un long bain moussant ou en allant voir un film. Vous commencerez à attendre avec impatience votre récompense hebdomadaire, ce qui vous motivera à rester éloigné(e) du chocolat.
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